Commande de Moneymonaban ! j'espère qu'il te plaira ^^

Juste je me sentais trop mal pour les femmes de Tengen, du coup elle ne feront pas d'apparition et on va dire qu'au lieu de s'être marié à 15 ans il s'est marié à 20 ans comme ça là il a 19 ans et on est bien, et du coup ça se passera à une époque où Tengen n'était pas encore pourfendeur.

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La pluie qui trempait les cheveux de (T/p) battait le sol dans un roulement irrégulier. Elle courait, poursuivie par quelqu'un dont elle ignorait le visage. La peur grimpait lentement en elle, la paralysant petit à petit. L'eau éclaboussait le bas de sa tunique et des mèches trempées lui collaient au visage, l'empêchant de distinguer nettement son entourage. Soudain, Les bruits de pas de son poursuivant s'arrêtèrent. Une fraction de seconde plus tard, le son caractéristique d'une lame qui traverse un corps de chair brisa le silence déjà troublé par la pluie de la forêt.

La jeune fille s'arrêta. Elle ne se retourna pas tout de suite, et porta la main à la garde de son sabre, prête à dégainer si le besoin s'en faisait sentir. Puis, très doucement, et après avoir évalué les chances que son apparent sauveur ne lui soit pas en réalité hostile, elle tourna la tête, et croisa le regard rougeoyant d'un homme de grande taille. Ses cheveux blancs étaient collés à son crâne par la pluie, et la jeunesse marquait les traits fins de son visage.

Tout peur quitta alors (T/p). Elle laissa retomber son bras toujours sur son sabre contre son corps, et se perdit dans le regard de l'homme. Un regard farouche et inébranlable. La jeune fille effectua malgré elle un pas vers lui, fascinée, et l'homme ne bougea pas. Finalement, elle s'approcha un peu plus, un peu méfiante, et remarqua qu'il faisait bien deux têtes de plus qu'elle. Elle se décida alors à parler :

- Euh...Merci...de m'avoir débarrassée de...

- Je le poursuivais depuis déjà plusieurs jours. Pas besoin de remerciement, coupa l'homme en haussant les épaules. 

- Ah euh... d'accord... marmonna (T/p), mal à l'aise. Est ce que je peux avoi...

- Tengen Uzui. Je suis un shinobi, le coupa-t-elle un deuxième fois. L'art du combat, ça me connait !

(T/p) ne répondit rien. Puis, au bout d'un petit silence, elle murmura :

- Moi, c'est (T/p). Quant à mon nom de famille...

Elle se tut et détourna le regard.

- Je suis une kunoichi. Mais... débutante. Enfin... Je ne sais pas si c'est très clair...

- Tant que tu sais te battre, on peut considérer ça comme le minimum, répliqua Tengen. J'espère qu'on se recroisera, (T/p). Tu entendras sans doute parler de moi, ma célébrité n'est plus à faire ! ajouta-t-il avant de disparaitre dans l'obscurité des bois.

(T/p) resta plantée là, sous la pluie. Elle voyait toujours le visage de Tengen qui semblait se dessiner entre les gouttes d'eau. Elle secoua la tête pour se ressaisir, et reprit le chemin du village.

Dans les semaines qui suivirent, elle eut d'autres occasions de parler avec Tengen. Ils appréciaient la compagnie l'un de l'autre, et (T/p) apprit qu'il avait huit frères et soeurs, mais que sept étaient morts à cause de l'entrainement trop dur que leur imposait leur père. Quand à elle, elle restait assez réservée sur sa vie privée et sa famille, mais lâcha quand même quelques infos.

Plus elle passait de temps avec le jeune homme, plus elle sentait qu'elle développait des sentiments de plus en plus forts  à son égard. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à lui le soir, où de s'inquiéter inutilement quand il lui annonçait qu'il partait en mission.

Aussi, trois semaines après, ils durent partir ensemble sur le terrain pour une mission commune. Le matin, (T/p) s'arma de son sabre, et elle retrouva Tengen et ses deux énormes lames, et ils partirent.

À la tombée de la nuit, ils arrivèrent aux abords brumeux d'une clairière, au milieu de la forêt. Une pluie battante martelait le sol, et une unique cabane de pierre se dressait au centre, trop minuscule pour que plus de deux personnes ne puissent tenir dedans. Prudence impose, ils ne s'en s'approchèrent pas. (T/p) ne savait pas si c'était la pluie ou autre chose, mais il lui semblait entendre des bruits de pas qui tournaient autour d'eux. Elle sentit Tengen tressaillir à côté d'elle, et en déduit que ses pas étaient sans doute réels. Elle scruta les ténèbres de la forêt, et aperçut plusieurs fois une ombre se faufiler avec agilité entre les troncs. Plusieurs fois, à différents endroits. Ils étaient plusieurs.

Tout à coup, le temps sembla se figer. (T/p) eut à peine le temps de réaliser ce qui lui arrivait que trois hommes immenses lui tombèrent dessus, surgis de nulle part. Elle dégaina son sabre à une vitesse ahurissante, et l'enfonça dans le corps d'un premier homme. Il s'écroula avec un gémissement de douleur, et la jeune femme en trancha un, et un autre, et encore un. Elle ne savait plus où elle était, ne savait pas où était Tengen, mais le feu de l'action faisait trembler son katana qui s'abattait sur tout mouvement, agissant presque de lui-même. Un sang cramoisi éclaboussait le sol déjà trempé et (T/p).

La bataille faisait rage. Les cris résonnaient de tous côté. Elle avait du mal à croire qu'ils n'étaient que deux contre des dizaines de personnes.

Enfin, au bout de secondes qui lui avaient parues plus longue qu'un millénaire, le calme retomba sur la clairière. Tremblante, (T/p) releva la tête. Elle aperçut Tengen, et voulu se diriger vers lui. Mais au moment où elle levait le pied, une douleur fulgurante lui traversa le côté droit. Une douleur si vive qu'elle lui fit monter les larmes aux yeux. Avec un cri perçant, (T/p) s'effondra, mais ne toucha jamais le sol ; deux puissants bras l'avaient rattrapée juste avant. La respiration saccadée, la jeune femme porta une main secouée de violents tremblements à son côté, et toucha le manche ouvragé d'une dague aiguisée. Une tâche sombre et humide s'étalait sur sa tunique déjà ruisselante de pluie, et la douleur était insoutenable.

Elle leva les yeux ; sa vue commençait déjà à s'obscurcir. Elle croisa le regard rougeoyant de Tengen qui la regardait, horrifié.

- Je...Tengen... commença-t-elle d'une voix beaucoup trop faible qui fit frissonner le jeune homme.

- Non. Non, tais-toi, ta plaie va s'agrandir, dit-il d'une voix qui lui sembla étrangement lointaine. Tout n'était plus concentré que sur la jeune femme agonisante blottie dans ses bras.

- N... Non...Je...je veux parler tant que je le peux encore, s'il te plait... elle s'interrompit avec un petit gémissement. Les larmes salées qui coulaient sur son visage venaient se mêler aux gouttes de pluie. Sa respiration se faisait de plus en plus rapide. Tengen ne put rien faire d'autre que de regarder celle qui avait envoûté son coeur et l'écouter prononcer ses dernières paroles. Il la serra un peu plus contre lui.

Elle toussa, et un mince filet de sang coula de ses lèvres sur son menton.

- Je... merci. Pour tout... pour m'avoir sauvée, la première fois, pour av...avoir passé du temps avec moi... (elle toussa de plus belle.) Je suis tellement, tellement désolée, si tu savais...

Dorénavant, ce n'était plus que des larmes de douleur qui jaillissaient de ses yeux brillants. La culpabilité et la tristesse s'y mêlaient, et le désespoir se lisait au fond de ses pupilles.

- Si tu v...veux tout savoir... je voulais... je voulais faire ma vie avec toi. J...Je crois que j'ai fini par tomber amoureuse, Tengen... amoureuse de toi...

- Arrête, n'en dis pas plus. Arrête, je vais te ramener, on va soigner ta blessure, ce n'est rien... murmura Tengen. Sa voix était prise de tremblements et les mots restaient bloqués dans sa gorge. Il ne supportait pas de la voir mourir dans ses bras, elle était si petite, si misérable... Elle était une chose qu'il voulait protéger, même au prix de sa propre vie. Et voilà que maintenant, la sienne s'échappait. Il s'en voulait. Peut-être que s'il était resté près d'elle, au moment où les hommes ont attaqué, peut-être qu'il aurait pu empêcher cela...

Le cours de ses pensées fut brusquement interrompu. Au prix d'un effort considérable, (T/p) avait posé une main tremblotante sur sa joue. Dans un geste d'un infini tendresse, elle lui caressait le visage en souriant douloureusement. Le jeune homme attrapa cette main, et appuya sa joue contre elle, le visage déformer par la tristesse. Lui non plus ne retenait pas sa larmes. Elles lui coulaient sur le visage, venaient brouiller sa vue, se mêlant au sang qui lui barbouillait la face.

Puis, il se pencha au-dessus du visage de (T/p), et, dans une infinie douceur, déposa ses lèvres sur les siennes, comme s'il voulait insuffler un peu de vie à travers sa bouche, pour la garder un peu plus longtemps auprès de lui.

Lorsqu'il se redressa, la jeune femme avait fermé les yeux. L'ombre de son dernier sourire habiterait à jamais ses traits alors qu'elle plongeait dans un sommeil éternel.

Ces seuls mots alors résonnèrent dans l'air froid de la nuit, restant suspendus en l'air sous le martèlement de la pluie :

"Je t'aime."

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J'adore tuer Tépé 🌝 (chuis horrible je sais)

Mais bon après Tengen tkt une de perdue trois de retrouvées 😏