Niccolo x reader (SNK)


Commande de Sweet_potat0es ! j'espère qu'il te plaira, j'étais pas hyper inspirée TwT

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Je suis (t/p). Ce que je préfère ?... Je doute que ce soit très intéressant ! J'aime la bonne bouffe étrangère (ou pas) alors quoi de plus normal que je tombe amoureuse de Niccolo, meilleur cuisinier que j'ai rencontré de toute ma vie ? Et encore, là on dirait que je ne l'aime que pour sa cuisine, mais il est aussi drôle, sympathique, beau...gentil... Toutes les qualités que je cherche chez un homme, en fait. 

En fait la première fois que je l'ai vu, il était apparement prisonnier Mahr, et nous méprisait, nous, les Eldiens. Je crois que je n'oublierai jamais ce regard froid, hautain et impérieux qu'ils nous avaient jeté, lui et les autres prisonniers en passant devant nous. Ils étaient guidés par Hanji Zoe, le major du Bataillon d'Exploration, dont je fais partie. À ce moment-là, une grande tristesse m'a envahie, et je me suis demandé pourquoi une telle haine existait entre deux peuples pourtant de la même race ? Nous sommes tous humains ! Malgré tout, j'avais décidé qu'il valait mieux remettre mes ruminations à plus tard, et je n'y avait plus vraiment repensé depuis. Mais je goûtai régulièrement à la cuisine de Niccolo, qui nous regardait avec de moins en moins de haine, et nous avons fini par devenir amis - enfin je crois.

Ce jour-là, je marchai d'un pas légèrement traînant vers un restaurant assez luxueux. Enfin, disons plutôt que mes pas m'y menaient, presque contre mon gré. Malgré que j'avais aujourd'hui un jour de congé, les ailes de la liberté se déployait fièrement dans le dos de mon long manteau et mes bottes noires se posaient sur le sol dans un claquement régulier.

J'entrai dans le hall du restaurant, grand et haut de plafond. Je n'avais pas faim - pour une fois - mais je n'avais pas envie de partir. Je crois que j'avais envie de voir Niccolo. Je n'eu pas besoin de le chercher longtemps d'ailleurs, car j'entendis des bruits de pas dans le couloir et le cuisinier apparu, seul, heureusement. Il me toisa d'un air légèrement étonné, et reprit son chemin. Je m'empressai de lui emboiter le pas, guidée par une main invisible. Mais je n'osai pas l'interpeller. D'ailleurs, je n'en eu pas besoin, car quand je fis un pas dans sa direction, il me lança d'une voix glaciale :

- Qu'est ce que tu veux ?

Je me stoppai net. Il découlait de sa voix un ressentiment qu'il ne m'avait jamais montré. Pourtant, ce n'était pas la première fois que je lui parlais.

- Euh, je... 

Je n'eu pas le temps de bredouiller plus de mots qu'il était déjà parti, me laissant pantelante. Qu'est ce que je lui ai fait pour me faire traiter de la sorte ? Je ne baissai pas les bras, déterminée à lui parler, et couru le rattraper avant de régler mon pas sur le sien.

- Tu m'évites ? demandai-je d'un ton presque accusateur en trottinant presque pour me maintenir à son allure. Parce que ça fait longtemps que je n'ai pas mangé ta cuisine ?Il ne répondit pas et se contenta de regarder droit devant lui un point invisible.

J'agitai une main devant son visage, sans susciter le moindre cillement chez mon ami.

- Bon, très bien. Je repasserai plus tard, conclus-je en faisant avec une moue déçue. Je fis demi-tour et me dirigeai vers la sortie, sans me retourner malgré le regard brûlant de Niccolo que je sentais dans mon dos.

L'après-midi même, Hanji voulu nous emmener, elle, Jean, Connie, Mikasa, Armin, Onyankopon et moi-même faire une espèce de perquisition dans le restaurant de Niccolo pour vérifier un peu s'il n'était pas mêlé à de quelconques agissements avec Jelena. Je parti donc à cheval avec eux, et nous arrivâmes au restaurant où nous fûmes presque tout de suite reçus par Niccolo en personne. Il nous regarda et demanda d'une voix blanche :

- Ah, c'est vous...Que me vaut la visite ? Ce n'est pas que vous tombez mal, mais je reçois des hôtes un peu particuliers et je suis pris aux fourneaux... 

- Pas de problèmes, tu peux retourner à tes poêles et tes casseroles, répondit aussitôt Hanji. On aimerait juste discuter un peu avec toi, quand tu auras fini.

- Discuter ? répéta Niccolo d'une voix qui trahissait une très légère inquiétude. À propos de quoi ?

- Oh...De tous les petits tracas que tu peux avoir et... commença le major.

- On a des questions à te poser. À propos des mercenaires mis aux arrêts, termina Onyankopon.

- Ok...Je vois, dit Niccolo, en nous amenant dans une pièce cossue aux commodes remplies e bouteilles de vin chers, sans doute destinées aux brigades spéciales.

Effectivement, juste après m'être fait cette remarque, le cuisinier arracha une bouteille des mains de Jean en s'écriant, affolé :

- TOUCHEZ PAS À ÇA !

Tout le monde le regarda, et il planta son regard dans le mien. Jean se justifia :

- C'est bon...On délirait juste un peu, détends-toi...

- Ce nectar...Est beaucoup trop raffiné pour vos palais eldiens !

J'eu l'impression qu'on me renversait un seau d'eau glacée sur la tête, je la sentais parcourir la moindre parcelle de ma peau. Alors c'est cela qu'il pensait ?

- Fais gaffe à ce que tu dis, Niccolo, ou on pourrait se froisser, tu sais ? s'énerva Jean en attrapant le cuisinier par le col de son tablier.

- Me touche pas, Eldien ! On n'a pas gardé les cochons ensemble, que je sache ! protesta-t-il. Mais le ton de sa voix laissait transparaitre de la peur ainsi qu'autre chose. De l'inquiétude ? Je restai partagée entre la colère et la perplexité.

- Non mais tu te prends pour qui là ? cria Jean. Je te rappelle que t'es...

- ...Un vulgaire prisonnier, c'est ça ? Merci j'avais failli oublier ! cria Niccolo en retour, mais sans toujours me convaincre de son honnêteté.

Il sortit en trombe de la pièce, la bouteille toujours en main, et pour la deuxième fois de la journée, je lui emboitai le pas, indifférente aux protestation d'Armin.

Je le suivit sur quelques mètres, furibonde, en l'appelant régulièrement. Comme il ne répondait ni ne me regardait, je finis par lui attraper l'épaule pour me forcer à le regarda mais il eut un mouvement de recul. Mais au moins, il me regardait, cette fois.

- Quoi ! Quoi ! Qu'est ce qu'il y a ? me hurla-t-il.

- Qu'est ce qu'il a ? Qu'est ce qu'il y a ? Tu sais très bien ce qu'il y a ! Tu m'évites depuis trois jours, tu cries sur Jean parce qu'il tient une bouteille de vin et tu nous regardes comme si nous étions moins que des insectes ? Et tu demandes ce qu'il y a ? rétorquai-je, les larmes aux yeux. Cette dispute me brisait le coeur. On est ami, Niccolo. Si quelque chose ne va pas, tu me le dire. À moins que je ne sois qu'une sale Eldienne à tes yeux ?

Je me retenais de lui coller une baffe. Il me regardait intensément, stupéfait, et, sans prévenir, se laissa tomber contre le mur.

- Justement, non, (t/p)...murmura-t-il d'une voix étonnement basse. Tu n'es pas qu'une simple Eldienne pour moi. 

- Ah oui ? sifflai-je, les bras croisés. Alors ? 

Il hésita. Sans relever la tête, il continua d'une voix tremblante :

- Je... n'avais jamais vu quelqu'un manger mes plats avec autant d'enthousiaste, ni être aussi gentil avec moi. Et... (il soupira) Bon, très bien, on dirait que je n'ai plus le choix... Je...je crois que... (ses joues prirent une teinte rosée que je ne lui avait jamais vue) Je crois que je suis tombé amoureux de toi, (t/p).

Mes bras se décroisèrent tous seuls, et je sentis une vague de chaleur monter en moi.

- Quoi ? Qu'est ce que tu as dit ? balbutiai-je, abasourdie. Tu...quoi ?

- Je crois que je suis amoureux de toi, (t/p) ! Ne m'oblige pas à le répéter, s'il te plait. C'est déjà assez diffic...

Il fut coupé par mes lèvres qui se posèrent sur les siennes. Je m'étais accroupie pour être à sa hauteur, mais maintenant qu'il se relevait, je dû à mon tour lever la tête pour continuer le baiser. Il devait bien faire un tête de plus que moi. Nous séparâmes, et je fus secouée d'un rire silencieux.

- Je crois que moi aussi, mon cher cuisinier... Par contre, tu me devras des explications, affirmai-je en m'écartant de lui et en hochant la tête d'un air entendu. En attendant, retourne à tes fourneaux, je crois qu'une famille d'affamés attend impatiemment ta délicieuse (je pris soin d'appuyer sur le mot "délicieuse") cuisine. On aura tout le temps de discuter après.

Il sourit timidement et marmonna un "bien sûr" à voix basse avant de descendre dans ses cuisines, tandis que je retournai rejoindre les autres dans la pièce d'un pas bondissant, un grand sourire sur le visage. À ce moment, rien ne pouvait entravé mon bonheur.

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Et voilà ! j'ai eu un peu de mal sur la fin, c'est pas mon perso préféré, Niccolo TwT (je préfère Livaï mwa 🌝) mais j'espère que ça t'a plu malgré tout !

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