Son odeur (OS)

*OS classé explicite

Le match de Quidditch venait de se terminer. Les Serpentards avaient perdu contre les Gryffondors, car comme d'habitude, monsieur l'élu avait encore attrapé le vif d'or. Drago ne jouait plus au Quidditch cette année, car il avait décidé de se concentrer sur ses études, mais leur défaite l'affectait toujours autant. En colère, il décida d'aller confronter Potter dans les vestiaires et de se battre avec lui même s'il allait sûrement perdre. Après tout, l'idée qu'Harry le plaque contre le mur ne lui déplaisait pas tant que ça... pas du tout, à vrai dire.

Cependant, lorsqu'il entra dans les vestiaires, il les trouva complètement vide et la seule chose qui attira son attention fut un uniforme de Quidditch rouge oublié. C'était le numéro sept: celui de Potter. Et il avait été oublié... Le blond jeta un coup d'œil de tous les côtés et une fois assuré qu'il était seul, il jeta un sortilège rétrécissant sur le vêtement avant de le glisser dans sa proche. Les joues en feu et essayant d'avoir l'air le moins louche possible, il remonta jusqu'à son dortoir. Il savait qu'il serait vide à cette heure-là.

Refermant silencieusement la porte derrière lui — comme si cela allait changer quoi que ce soit —, Drago lança un sortilège de verrouillage, préférant prévenir que guérir (et éviter un moment très gênant). Il ressortit alors le haut d'uniforme et le ramena à sa taille normal. L'odeur imprégnée dans le tissu emplit alors la pièce et il se précipita dans son lit, enfouissant son visage dans le vêtement volé.

Son esprit s'activa à imaginer Harry en train de se dévêtir dans les vestiaires, puis de le surprendre à l'observer. Il se mettrait en colère et le plaquait violemment contre le mur.

— Tu m'espionnais? susurrerait-il et son odeur s'agripperait à Drago.

Ce dernier s'excuserait piteusement, mais ce ne serait pas suffisant pour calmer la colère d'Harry. Il jèterait un sort pour attacher ses poignets ensemble au-dessus de sa tête et profiterait de sa faiblesse pour déboutonner sa chemise d'uniforme et défaire la fermeture éclair de ses pantalons. Le serpentard le fit tout en se l'imaginant. Ensuite, Potter collerait ses hanches contre les siennes et il pourrait sentir à quel point le blond était dur. Il glissa sa main contre son sexe et se masturba précipitamment en continuant d'humer la pièce uniforme pleine de sueur.

— Tu mérites une punition pour m'avoir espionné, dirait alors le brun et il le pousserait contre le sol des vestiaires à quatre pattes avant de faire disparaître ses vêtements d'un coup de baguette.

Drago avait tellement chaud et il était proche. Il retira complètement ses pantalons d'uniforme et se toucha plus fort, s'imaginant que c'était la main du gryffondor au lieu de la sienne, s'imaginant son corps à moitié nu pressé contre son dos et fesses. Il vint dans sa main, puis s'écroula sur les draps, haletant rapidement, ses mèches collées contre son front.

— Tu mériterais de te faire baiser.

Réalistement, Harry ne dirait jamais une chose pareille, mais le serpentard se plaisait à se l'imaginer. L'excitation revenait au galop. Il se redressa, glissa son oreiller entre ses cuisses et ses doigts dans sa bouche. Il les humidifia rapidement, pressé de les avoir en lui, continuant son fantasme. C'était Potter qui insérait ses doigts en lui, lui murmurant suavement dans l'oreille qu'il était fait pour ça, qu'il ne méritait que ça.

Le blond laissa retomber sa tête vers l'avant, complètement immergé dans son rêve. Ses doigts s'activaient en lui et ses hanches se frottaient contre l'oreiller en rythme. Le brun le pénétrerait alors et il crierait. Il aurait un peu mal, mais le gryffondor ne s'arrêterait pas, pas avant d'être complètement en lui. Puis il martèlerait son point sensible, sans relâche, sans douceur. Drago jouit une seconde fois, épuisé. Son entrée et son sexe palpitaient encore, mais il se sentait détendu et somnolent.

Soudain, le bruit d'un Alohomora, puis de la porte du dortoir qui s'ouvrait le fit se redresser comme un ressort. Blaise venait d'entrer, un sourcil inquisiteur haussé vers le haut.

— Pas la peine de faire semblant, Dray. J'ai deviné c'que tu faisais. Et apparemment, c'est toi qui a volé l'uniforme de Quidditch de Potter.

Il suffisait de voir les joues toutes rouges du blond, ses cheveux humides et emmêlés et son corps à moitié dévêtu pour comprendre.

— Laisse-moi au moins m'habiller! s'écria celui-ci et son ami eut la bonté d'âme de se retourner le temps qu'il remette ses pantalons et boutonne sa chemise.

Il était plutôt embarrassé.

— Potter cherche son uniforme?

— Oui et les rumeurs se propagent comme quoi une fille l'aurait volé pour utilisé sa sueur dans un philtre d'amour, mais la réalité est beaucoup plus intéressante.

Son sourire amusé donnait envie à Drago de le gifler.

— Personne doit être au courant! Retourne discrètement aux vestiaires et met-le quelque part où il pourra le retrouver facilement.

— Beurk! J'vais pas toucher à la sueur de Potter!

Son ami leva les yeux ciel et envoya un charme de nettoyage sur le vêtement avant de le rétrécir et de le donner à Blaise.

— S'il-te-plaît, demanda-t-il. Je vais faire ton devoir de potion en échange.

Le mulâtre fit semblant d'être étonné.

— Toujours aussi bon en négociations mon Dray!

Il repartit aussi vite qu'il était arrivé, avec le même air goguenard qui le quittait rarement. Malefoy soupira. Au moins il ne serait pas soupçonné de vendre illégalement des philtres d'amour sur Potter.

Néanmoins, quelques jours plus tard, lorsqu'Harry retrouva son uniforme dans les vestiaires, à la surprise générale, un détail étrange le percuta. Le tissu était indubitablement imprégné de l'odeur de Drago, un mélange de lavande et de vanille. Le brun ne laissa rien paraître, mais planifia mentalement une petite visite improvisée à son serpentard préféré.

Ce soir-là, quand le blond quitta la grande salle après avoir terminé de manger, il se fit brusquement attraper le poignet par Potter et tiré de force dans une salle de classe vide.

— Qu'est-ce que tu me veux? cracha-t-il sur la défensive.

— C'est toi qui a volé mon uniforme?

— Quoi..? De quoi, de quoi tu parles, bégaya-t-il, mais son ton l'avait trahi et il le savait.

Harry sourit en coin en réponse à sa maladresse, s'appuyant contre le mur, les bras croisés.

— Qu'est-ce que tu faisais avec?

— Rien! répondit-il trop vite pour que ce soit vrai.

— Des philtres d'amour?

— Non! C'est pas moi j'te dis!

— Il y avait ton odeur dessus.

Les joues de Drago s'empourprèrent violemment et si le gryffondor n'avait pas bloqué la sortie de son corps, il se serait déjà enfui loin de cette conversation gênante. Il finit par croiser les bras agressivement à son tour avant de répondre:

— C'est pas de tes affaires. Fous-moi la paix.

— Au contraire, j'pense que c'est de mes affaires, contre-attaqua-t-il en se rapprochant dangereusement.

Le cœur du blond s'accéléra dans sa poitrine. Il voulut se reculer de Potter, mais son dos rencontra le mur.

— Si tu me dis pas les choses toi-mêmes, j'vais devoir vérifier mes théories autrement.

— C'est une menace?!

— Non, un avertissement, susurra-t-il directement contre son oreille.

Drago déglutit.

— Peut-être que ta théorie est pas complètement fausse.

Le sourire du brun s'agrandit.

— Tu me permets de vérifier?

Il hocha la tête et Harry l'embrassa alors, une main agrippant sa hanche et l'autre sa nuque pâle. Le serpentard répondit au baiser avec autant de fougue, nouant ses bras autour des épaules de Potter.

— Est-ce que c'est vérifié? haleta-t-il.

— Mmh, j'suis pas sûr... Laisse-moi vérifier encore, répondit-il en l'embrassant de plus belle.

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Coucou, je poste des petits OS, mais la suite de la Belle et la Bête arrive super bientôt!

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