Voici quelques toutes petites histoires d'exactement 200 mots chacune! <3
Un drabble fait habituellement 100 mots seulement, mais j'ai décidé de faire des doubles puisque 100 mots c'est vraiment très très court!

Un bon matin

Le soleil est déjà haut dans le ciel; c'est dimanche et Harry n'a pas passé la nuit la plus tranquille de son existence, au contraire, mais il est très heureux malgré tout, un sourire sincère étirant ses lèvres. Il se lève lentement, car quelques bribes de sommeil alourdissent encore son corps, puis va ouvrir les rideaux pour laisser entrer la lumière du jour. Il plisse les yeux, mais rapidement, une image infiniment magnifique les lui fait rouvrir bien grand.

Dans son lit, son nouvel amour est étendu, paisible, toujours endormi. Harry ne peut résister très longtemps et se dirige vers lui afin de caresser sa tête délicatement. La douceur sous ses doigts fait se serrer son coeur de bonheur. Il a enfin trouvé celui qui manquait à sa vie pour qu'elle soit parfaite.

Soudain, les deux yeux fatigués de sa belle créature s'entrouvrent paresseusement et lui jette un regard amusé avant que celle-ci ne se tourne sur le dos pour lui faire face.

— Bon matin trésor, il chuchote pour ne pas réveiller Drago qui dors toujours à côté.

En effet, avec la nuit agitée que Mochi, leur nouveau chaton, leur a fait passée, le blond est encore profondément endormi.

Anniversaire de mariage

Dans une semaine à peine, Harry et Drago vont fêter leur vingt ans de mariage. Cependant, afin de surprendre son mari, le brun a décidé de préparer une petite surprise à son trésor alors que la date n'est que dans une semaine.

Ayant fini le travail un peu plus tôt qu'à l'habitude, Harry prépare un des repas que son joli blond préfère, arrange le bouquet de roses rouges qu'il a acheté pour qu'elles soient parfaitement placées et allume quelques bougies pour l'ambiance.

La cheminée s'allume dans le salon; Drago est arrivé. L'air confus, il s'avance dans la pénombre jusqu'à repérer le faible éclat des bougies, puis les fleurs.

— Harry?

— Bon anniversaire de mariage mon amour, ronronne celui-ci tout contre son oreille.

Le blond sursaute légèrement, ne l'ayant pas entendu venir.

— Oh..! Merci, rougit-il.

Ils s'installent et commencent à manger en discutant avec insouciance de leur journée, mais Drago sent le regard insistant du brun sur lui et il peut deviner ce qui s'en vient. Après tout, quand on vieillit, il faut bien se trouver des excuses pour faire l'amour plus souvent. Et des excuses, ce n'est clairement pas ce qui manque...

— Tu as fini? Harry demande.

— Oh oui..!

Plaisirs simples

La porte de la chambre claqua bruyamment tandis que le matelas s'enfonçait sous leur poids. Harry était déjà sur lui, l'embrassant avec passion et lui retirant langoureusement ses vêtements tout à la fois. C'était souvent pareil lorsqu'ils faisaient l'amour, mais Drago ne se lassait jamais.

Il appréciait particulièrement l'habitude qu'avait prit son mari, avec le temps, de connaître ses zones érogènes par cœur et ce qui lui faisait le plus plaisir. Lui-même commençait à bien connaître les fantasmes du brun et le surprenait parfois. Il savait par exemple que sous ses airs terriblement romantiques et dévoués, en privé, Harry aimait le dominer et le faire crier jusque très tard dans la nuit.

Lorsque celui-ci poussa finalement en lui, après l'avoir fait languir pendant bien trop longtemps, il arqua son dos à la sensation de plénitude en gémissant. Il ferma les yeux et embrassa à nouveau son mari avec empressement.

— Je t'aime, haleta-t-il alors entre deux baisers.

— Je t'aime encore plus, souffla le brun contre sa gorge qu'il parsemait de baisers mouillés.

Parfois, ses simples tendresses étaient vraiment la seule chose dont Drago avait besoin pour se laisser aller au plaisir dans les bras de son amant.

Comment ça a commencé

— Papa Ry? bafouilla Albus. Je me demandais... comment vous vous êtes rencontrés toi et papa Dray?

— Oh..! rigola le brun l'air vaguement honteux. C'est rien de très glorieux pour être honnête. Au début, disons qu'on s'aimait pas beaucoup. On passait même beaucoup de temps à se battre.

— Vraiment? s'exclama alors Scorpius. Mais pourquoi?

— Pour des trucs extrêmement futiles et stupides. C'est pour ça que j'ai un peu honte en y repensant.

— Et quand est-ce que tu as su que tu l'aimais? poursuivit le plus jeune des deux garçons.

— Et bien, un jour, on se battait comme d'habitude et tu vois, on était vraiment proche. J'ai commencé à me sentir gêné... C'est là que j'ai réalisé qu'on avait vieillit et que, Drago était devenu plutôt joli. Après ça, j'me suis mis à fantasmer sur lui.

— Fantasmer?? Ça veut dire quoi?

— Hum, c'est quand tu rêves vraiment de quelque chose, mais que tu peux pas l'avoir, expliqua-t-il.

— Et comme papa Ry n'était pas du tout, mais alors pas du tout discret, commença le blond qui venait de les rejoindre, je l'ai vite découvert et quand on s'est battu la fois suivante, au lieu de le frapper... je l'ai embrassé.

Faux gryffondor

— Jamais de la vie j'embrasserais un gryffondor! s'était exclamé Drago, âgé d'à peine quinze ans à ce moment-là, en prenant soin d'afficher l'air le plus dégoûté possible.

À cette époque, Harry n'avait que peu porté attention à ce commentaire parmi tant d'autres qui ne le concernait pas vraiment dans ce temps-là. Il avait bien d'autres choses à penser.

Toutefois, quelques années plus tard, cette remarque lui revint en mémoire à un moment particulièrement intéressant. Oui parce que, sous le soleil resplendissant du printemps, Harry venait d'échanger un long baiser passionné avec nul autre que Drago Malefoy, son ancien ennemi juré.

— Qu'est-ce que tu disais déjà à propos de jamais embrasser un gryffondor? s'enquit-il, goguenard.

— Mmh, t'es probablement un faux gryffondor alors... le choixpeau a dû se tromper pendant la répartition.

Le brun ne put s'empêcher de rire.

— On peut dire ça comme ça. Il voulait m'envoyer à serpentard, mais je l'ai supplié de pas le faire.

Les yeux du blond s'agrandirent de stupeur.

— Vraiment?

Harry sourit, l'embrassa une seconde fois, plus chastement.

— Vraiment.

Le rictus suffisant de Drago fut de retour en un instant.

— Tu vois, railla-t-il. J'ai toujours raison. T'es un faux gryffondor!