Brigrim surprise


Aujourd'hui c'est l'anniversaire de ma meilleure amie  ( moi je l'appelle Pinky c'est plus court ) donc j'ai écrit un Brigrim spécialement pour elle !!! Avec pour thème le poème Paris at night  de Jacques Prévert que l'on a étudié en cours de français <3

PDV Brioche

Je somnolais sur le canapé de notre petit appartement de Paris quand soudain, j'entendis un grand fracas qui provenait de la cuisine où se trouvait mon colocataire Rosgrim. Inquiet, je me relevai brusquement et demandai :

- Tout va bien ?

- Oui !  me répondit Grim.

- Tu m'as fait peur !

- Désolé...

Je me rasseyai et et essayai de calmer les battements de mon coeur qui s'était affolé à l'idée que mon ami se soit fait mal. puis je refermai les yeux pour me rendormir, mais n'y arrivant pas, je décidai d'aller le voir pour l'aider à préparer le repas. Je poussai doucement la porte et le vit s'affairer aux fourneaux.

- Je peux t'aider ?  questionnai-je.

- Non, ça va aller Bri', merci.

J'acquiesçai et pris des assiettes pour aller les poser sur la table. Il me sourit et mon pauvre coeur fondit littéralement devant son magnifique sourire. Mais... pourquoi ? Pourquoi un simple sourire me faisait tant d'effet ? Je n'en avait malheureusement aucune idée... Je me détournai pour cacher mon trouble et sentis le feu me monter aux joues. Je me dépêchai de sortir de la cuisine afin d'aller mettre la table... ainsi que de l'ordre dans mes pensées. Qu'est-ce qui s'était passé ? Pourquoi est-ce que tout d'un coup, j'avais totalement perdu le contrôle de mes émotions ? Ce n'était pas normal... il fallait que je me ressaisisse. Grim me sortit brusquement de ma réflexion en me demandant :

- Ça va Bri' ?

Je sursautai et les plats qui se trouvaient dans mes mains faillirent finir par terre. Perdu dans mes pensées, je n'avais pas entendu mon colocataire entrer dans la pièce.

- Euh... oui... répondis-je d'une petite voix.

Je baissai la tête et commençai à installer les assiettes sur la table. Soudain, je sentis deux bras m'entourer et je fis volte-face.

- Brioche... tu sais que tu ne peux rien me cacher... dis-moi ce qui ne va pas.

Je plantai mon regard dans le sien et je sentis une douce chaleur m'envelopper. J'étais si bien dans ses bras... Était-il possible que je... sois tombé amoureux de lui ? D'un amour impossible, à sens unique, un amour empoisonné qui ne ferait rien d'autre que me faire souffrir... Mais surtout, comment réagirait-il si il connaissait mes sentiments envers lui ? Il me rejetterait sûrement,  de dégoût, d'horreur peut-être. À cette idée, je me détachai brusquement de lui, et partis, en courant, sans un mot, me réfugier dans ma chambre. Je m'enfermai à double tour et m'écroulai sur mon lit. Et j'entendis Grim frapper à la porte :

- Bri'... qu'est-ce qui se passe ?

- Rien... je... je suis juste un peu fatigué... ça ne te dérange pas si je vais me coucher tout de suite ?  mentis-je.

- Pas du tout. Bonne nuit ma brioche.

J'eus peur d'avoir rêvé cette dernière phrase. À vrai dire, je crois que je dormais déjà...

----- ellipse de quelques heures -----

Je me réveillai soudainement dans l'appartement plongé dans le silence et l'obscurité. Je me levai, sortis de ma chambre et me dirigeai vers la porte d'entrée. J'avais besoin de prendre l'air, de respirer un peu pour faire le vide dans ma tête et dans mon coeur. Je sortis donc dans la rue et commençai à marcher sans trop regarder où j'allais. Au bout de quelques minutes, grâce à mon sens de l'orientation légendaire, je me rendis compte que j'étais complètement perdu. Je mis mes mains gelées dans mes poches et sentis un petit bout de papier plié en quatre. Je le dépliai et le lut rapidement.

Trois allumettes une à une allumées dans la nuit

La première pour voir ton visage tout entier

La seconde pour voir tes yeux

La dernière pour voir ta bouche

Et l'obscurité toute entière pour me rappeler tout cela

En te serrant dans mes bras

Je sentis des larmes couler silencieusement sur mes joues. C'était son écriture... Mais soudain, les lampadaires s'éteignirent brusquement, et je me retrouvai dans le noir, avec pour seule lumière celle de la lune et des étoiles, faible clarté dans un océan de noirceur. J'entendis, plus que je ne vis, une voiture s'arrêter non loin de moi, et quelqu'un en sortir. Cette personne alluma une lampe qui, après avoir clignoté à plusieurs reprises, illumina la rue, ainsi que le conducteur de la voiture.

- Bri' !  appela ce dernier. 

 Je me jetai dans ses bras en pleurant. Il remarqua le petit papier que je tenais dans ma main et ses lèvres s'étirèrent en un petit sourire triste. Il me serra contre lui et me chuchota :

- Ce poème... il est pour toi Bri'. Parce que moi, je ne suis pas doué pour le dire à voix haute. Et aussi parce que  toi, tu n'est pas doué avec des allumettes...

Cette dernière phrase me fit sourire. Il avait bien raison... Il essuya mes larmes, inspira un bon coup et murmura ces quelques mots que je rêvais d'entendre :

- Je t'aime...

Pour toute réponse, je posai doucement mes lèvres sur les siennes, et l'embrassai tendrement en mettant tout mon amour dans ce baiser. Et la lumière provenant de la lampe de Grim s'éteignit brusquement, nous laissant seuls, alone in Paris at night...


Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top