Voici ta commande, pour Ace_Marco, bonne lecture ^^

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Un après-midi paisible au manoir Todoroki, Shoto avait décidé de faire un pas important : annoncer à sa mère, Rei, sa relation avec Yoen. Cela faisait plusieurs mois qu'ils sortaient ensemble, mais Shoto n’avait pas encore trouvé le moment propice pour en parler à sa famille. Yoen, doux et compréhensif, l’avait toujours soutenu dans ses hésitations, mais Shoto savait qu'il était temps de franchir cette étape.

Assis dans la salle commune avec Rei, un léger sourire réchauffa son visage habituellement stoïque alors qu’il pensait à Yoen. Sa mère, en face de lui, le regarda avec douceur, remarquant le changement subtil dans son comportement.

"Shoto," dit-elle d'une voix calme mais curieuse, "je te sens... différent, ces derniers temps. Plus léger. Est-ce que quelque chose de bien est arrivé ?"

Shoto hésita un moment, mais finit par hocher la tête. "Oui, maman. Il y a quelqu’un dans ma vie."

Rei posa sa tasse de thé, un sourire sincère éclairant son visage. "Oh, c’est merveilleux. Qui est-ce ?"

"Il s’appelle Yoen," répondit Shoto avec un ton neutre, mais un éclat de tendresse passa dans ses yeux. "C’est un garçon. Mon petit ami."

Rei sembla surprise pendant un instant, mais cette surprise se transforma rapidement en joie. "Je suis tellement heureuse pour toi, Shoto. Il doit être quelqu’un de spécial pour avoir touché ton cœur."

"Il l’est," murmura Shoto. "Je voulais te le dire parce que ton opinion compte beaucoup pour moi. Et je pensais... peut-être pourrais-tu le rencontrer un jour."

Rei hocha la tête, un sourire chaleureux illuminant son visage. "J’aimerais beaucoup. Si c’est quelqu’un qui te rend heureux, alors je l’accueillerai avec plaisir."

Le soulagement envahit Shoto. Il avait craint que cette conversation ne soit difficile, mais sa mère avait une fois de plus prouvé qu’elle était une source de soutien inébranlable. Cependant, il savait que tout le monde dans sa famille ne partagerait pas cet enthousiasme.

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Quelques jours plus tard, alors que Shoto avait invité Yoen au manoir pour rencontrer sa mère, Enji entra à l'improviste dans la pièce. Ses yeux perçants tombèrent immédiatement sur Yoen, et une expression de confusion, puis de désapprobation, se peignit sur son visage.

"Qui est-ce ?" demanda Endeavour, sa voix grave résonnant dans la pièce.

Shoto se redressa, sa posture calme mais ferme. "Il s’appelle Yoen. Mon petit ami."

Le silence qui suivit fut glacial. Les sourcils d'Enji se froncèrent, et une lueur inquiétante brilla dans ses yeux. "Un petit ami ?" répéta-t-il, comme si les mots étaient un affront personnel. "Je vois."

Rei, qui observait la scène, intervint rapidement. "Enji, ce n’est pas le moment de juger. Shoto est heureux avec Yoen."

"Tu veux dire qu’il a choisi de jeter son avenir et le mien à la poubelle pour... ça ?" gronda Endeavour, ignorant délibérément Yoen.

Yoen, bien qu’un peu intimidé par la présence imposante d’Enji, prit une profonde inspiration et parla avec calme. "Avec tout le respect que je vous dois, monsieur Todoroki, je ne vois pas en quoi ma relation avec Shoto affecte votre 'avenir'."

Les flammes d'Endeavour s'embrasèrent légèrement autour de ses épaules. "Ça affecte mon nom ! Ma lignée ! Tu crois que je vais laisser un faible comme toi souiller ce que j’ai bâti ?"

"Papa," intervint Shoto, sa voix froide mais tranchante, "arrête. Yoen n’a rien fait pour mériter ton mépris. Et tu n’as aucun droit sur ma vie personnelle."

"Shoto," grogna Enji, "tu ne comprends pas. Cette... distraction te rend vulnérable. Tu n’es pas censé t’attacher à des choses qui t’affaiblissent. Tu as une responsabilité envers cette famille."

"Ma seule responsabilité est envers moi-même," répliqua Shoto, ses yeux bicolores brûlant de défi. "Et je choisis Yoen."

Enji, furieux, quitta la pièce en laissant derrière lui une atmosphère lourde. Mais Shoto savait que ce n’était pas la fin.

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Quelques jours plus tard, alors que Yoen rentrait chez lui après une sortie avec Shoto, il remarqua qu’il était suivi. Dans une ruelle sombre, il se retrouva face à face avec Endeavour. Le héros imposant se tenait là, ses flammes illuminant l’obscurité, son regard glacial.

"Écoute-moi bien," dit Enji, sa voix basse et menaçante. "Tu n’as pas ta place dans la vie de mon fils. Si tu continues de t’accrocher à lui, je te détruirai. Compris ?"

Yoen, malgré la peur qui lui nouait l’estomac, se redressa. "Avec tout le respect que je vous dois, monsieur, Shoto est un adulte. Il a choisi d’être avec moi, et je ne reculerai pas devant vos menaces."

"Tu es courageux, je te l’accorde," grogna Enji, les flammes autour de lui s’intensifiant. "Mais ne confonds pas courage et stupidité. Si tu crois que je vais rester les bras croisés pendant que tu détournes mon fils de son potentiel, tu te trompes lourdement."

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Lorsque Shoto apprit ce qui s’était passé, il était furieux. Il confronta son père dans la salle d’entraînement, les deux hommes se faisant face, prêts à en découdre.

"Tu es allé voir Yoen," accusa Shoto, sa voix basse mais dangereuse.

"Je l’ai averti," répondit Enji. "Pour son bien et pour le tien."

"Non, tu as essayé de me contrôler. Encore une fois. Mais ça s’arrête ici," répliqua Shoto. "Tu ne toucheras pas à Yoen, ou tu me perdras pour toujours."

Le combat éclata. Les flammes d’Enji rugissaient, mais Shoto, utilisant ses pouvoirs de glace et de feu, tenait tête à son père avec une détermination farouche. À chaque coup, il répétait : "Je ne te laisserai pas me priver de ce que j’aime."

Finalement, Rei intervint, plaçant une main ferme sur l’épaule d’Enji. "Ça suffit, Enji. Tu as déjà brisé cette famille une fois. Ne recommence pas."

Enji, essoufflé, fixa son fils, et pour la première fois, il sembla réellement hésiter. Shoto, debout, le regard fixe, conclut avec calme : "Je ne te demande pas d’approuver. Je te demande de respecter ma vie. C’est tout."

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Bien qu’Enji n’ait jamais pleinement accepté leur relation, il cessa d’interférer, réalisant qu’il risquait de perdre son fils pour toujours. Shoto et Yoen continuèrent leur relation, renforcés par les épreuves qu’ils avaient traversées. Avec le soutien de Rei et d’amis proches, ils construisirent une vie ensemble, prouvant que l’amour était plus fort que la haine et la peur.