aizawa x oc mâle

Une petite histoire pour moi avec mon oc enfin bref voilà, bonne lecture 🤗

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Dans les couloirs animés de l’UA, l’Académie des Héros, la classe 2-A était remplie d'élèves aux Alters plus incroyables les uns que les autres. Parmi eux, Edward, surnommé "Ed", se distinguait non seulement par son talent artistique exceptionnel, mais surtout par son Alter unique. Tout ce qu'il dessinait prenait vie, transformant les lignes et les couleurs en réalité tangible.

Roux aux cheveux bouclés, les yeux d’un bleu turquoise éclatant et le visage parsemé de taches de rousseur, Edward avait toujours cette aura discrète autour de lui. Il était apprécié de ses camarades, mais souvent silencieux, préférant l’observation à l’action directe. Ses dessins remplissaient ses cahiers, ses esquisses devenaient des œuvres d'art vivantes, mais c'est son cœur qui restait une énigme pour tous... sauf pour une personne : Shota Aizawa.

Aizawa était connu pour son attitude stoïque, souvent endormi ou indifférent, mais il possédait un sens aigu de la justice et une capacité à lire dans les gens. Pourtant, face à Edward, il ressentait quelque chose d'inattendu, quelque chose qu'il avait longtemps réprimé. Il ne pouvait ignorer les regards furtifs que l’élève lui lançait, ni l'étrange tension qui flottait entre eux à chaque interaction. Et cela le dérangeait, plus qu’il ne voulait l’admettre.

L'Alter d'Edward fascinait Aizawa. C’était un pouvoir si puissant, capable de changer le cours d’un combat, mais aussi si délicat à manier. Edward ne pouvait pas toujours contrôler ce qu'il invoquait, et cela l'effrayait. Aizawa l'avait aidé à perfectionner son don, à gérer les dérapages. Mais avec le temps, quelque chose de plus fort que l'entraînement avait pris racine entre eux.

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Un après-midi, après une longue séance d'entraînement, Edward restait seul dans la salle. Les autres élèves avaient quitté les lieux, mais lui continuait de griffonner, comme toujours. Ses mains parcouraient la feuille avec fluidité, dessinant sans trop y penser. Lorsqu'il releva la tête, il sursauta. Aizawa était là, adossé contre le mur, l'observant silencieusement.

"Tu devrais rentrer, Ed," murmura Aizawa de sa voix grave. Il se tenait là, les bras croisés, les cheveux en désordre, le regard perçant malgré la fatigue visible dans ses yeux. Edward le fixa un instant, hésitant à répondre. Il savait que ce n’était pas seulement l’entraînement qui le retenait là. Il ressentait cette attraction étrange, presque interdite, qui le liait à son professeur.

"Je voulais juste… perfectionner quelques esquisses," répondit Edward doucement, les joues légèrement rougies. Il n'était pas sûr de comment aborder ce qu'il ressentait, ni même s'il devait le faire. Aizawa, quant à lui, semblait tout aussi conscient de la tension palpable qui flottait entre eux.

"Tu ne peux pas tout dessiner pour t’échapper de la réalité," répliqua Aizawa, plus sérieux qu’à son habitude. Il s’approcha de l'élève, s’arrêtant juste à quelques pas de lui. "Certains problèmes ne disparaissent pas, même si tu leur donnes une forme dans ton carnet."

Edward baissa les yeux, sentant le poids des mots de son professeur. Aizawa avait raison, bien sûr. Il avait souvent utilisé son Alter pour fuir ses émotions, créant des mondes et des créatures fantastiques pour éviter d’affronter ce qu’il ressentait vraiment. Mais avec Aizawa, c’était différent. Il ne pouvait pas simplement effacer ces sentiments comme il effaçait ses dessins.

"Et si je veux affronter la réalité, mais que c'est elle qui me fait peur ?" demanda-t-il en relevant timidement la tête.

Aizawa le regarda un moment, ses yeux sombres plongeant dans ceux d’Edward. Il savait exactement de quoi l’élève parlait. C’était un terrain dangereux sur lequel ils s’aventuraient, un chemin semé d’embûches, de complications éthiques, et de risques. Une relation entre un professeur et son élève était non seulement interdite, mais elle pouvait ruiner sa carrière et compromettre l’avenir d’Edward.

"Tu es mon élève, Ed," dit-il finalement, sa voix plus douce mais ferme. "Ce que tu ressens... ce que nous ressentons, ne peut pas être. Pas dans ces circonstances."

Edward sentit son cœur se serrer. Il avait anticipé cette réponse, mais l’entendre de la bouche d’Aizawa était encore plus douloureux qu’il ne l’avait imaginé. Pourtant, il savait que son professeur avait raison. La logique dictait qu'ils devaient garder leurs distances, que leurs sentiments devaient rester enfouis.

Mais le cœur n'obéit pas toujours à la raison.

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Les semaines suivantes furent marquées par une distance nouvelle entre Edward et Aizawa. Le professeur continuait à l’entraîner comme d’habitude, mais il y avait une froideur dans ses gestes, une retenue dans ses paroles. Edward ressentait cette barrière invisible et cela le rongeait. Il se jetait encore plus dans ses dessins, créant des mondes de plus en plus complexes, des créatures plus impressionnantes, espérant que l’art apaiserait son cœur.

Un jour, en plein entraînement, Edward perdit le contrôle de son Alter. Ses émotions, qu'il essayait de réprimer, éclatèrent à la surface. Ses dessins, animés par ses frustrations et son désespoir, prirent vie de manière incontrôlable. Des créatures monstrueuses sortirent de ses esquisses, envahissant la salle d’entraînement. Les autres élèves furent évacués, et Aizawa dut utiliser son Alter pour annuler les créations d'Edward.

Une fois les choses sous contrôle, Edward était en état de choc, terrifié par ce qu'il avait involontairement libéré. Il se recroquevilla sur le sol, la tête entre les mains. C’est à ce moment-là qu’il sentit une main ferme se poser sur son épaule.

"Calme-toi, Ed," dit doucement Aizawa, s’agenouillant à ses côtés. "C’était un accident. Mais tu dois apprendre à mieux contrôler tes émotions, surtout quand elles sont aussi puissantes."

"Je... je suis désolé," balbutia Edward, les larmes aux yeux. "Je voulais juste... arrêter de ressentir ça. Tout est devenu trop compliqué."

Aizawa resta silencieux pendant un moment, comprenant que la cause de cette perte de contrôle n’était pas seulement liée à l’entraînement. Edward se battait avec ses sentiments, et l’entraîneur en lui savait que les émotions non résolues pouvaient être dévastatrices.

"Écoute-moi," dit Aizawa finalement, sa voix plus douce qu’à l’accoutumée. "Je ne peux pas nier que ce que tu ressens est réel. Mais il faut que tu comprennes que certaines choses doivent rester où elles sont, pour notre bien à tous les deux."

Edward hocha faiblement la tête, bien qu'une part de lui refusait encore d'accepter cela. Il savait que le chemin qu'il devait emprunter était difficile, mais il n'était pas prêt à abandonner si facilement.

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Avec le temps, Edward commença à retrouver un peu de sérénité. Il apprenait à maîtriser ses émotions, bien que la présence d’Aizawa dans sa vie restait une source constante de trouble. Pourtant, quelque chose d'inattendu se produisit lors de l’examen final de l’année.

Les élèves de la 2-A étaient opposés à leurs professeurs dans un combat simulé. Edward, aux côtés de ses camarades, devait affronter Aizawa en duel. Pour Edward, c’était la pire des situations. Affronter l’homme qu’il aimait, celui qui connaissait chacun de ses mouvements, était à la fois terrifiant et déchirant.

Le combat fut intense. Aizawa, comme toujours, avait l'avantage avec son Alter d’annulation. Edward, malgré ses compétences, peinait à dessiner quoi que ce soit qui puisse contrer le professeur. Pourtant, dans un ultime effort, il utilisa son crayon pour dessiner ce qu’il ressentait le plus profondément.

Au lieu de créer une arme ou une créature, il esquissa un portrait d’Aizawa, simple mais empli de détails et d'émotion. Le dessin, prenant vie, resta figé devant Aizawa, comme une déclaration silencieuse de tout ce qu’Edward avait gardé en lui.

Le temps sembla s'arrêter un instant. Aizawa, stupéfait, se retrouva face à une image de lui-même, un reflet de ce qu'Edward voyait en lui. Ce fut une brève seconde de vulnérabilité, un moment où tout fut exposé sans mots.

Et dans cette fraction de seconde, Aizawa sut. Il sut que, malgré les règles, malgré les dangers, Edward avait laissé une partie de lui-même dans ce dessin, un message indélébile qu’il ne pourrait jamais effacer.

Épilogue:

Après l’examen, la vie à l’UA continua. Edward apprit à vivre avec ses sentiments, à trouver un équilibre entre son cœur et sa raison. Quant à Aizawa, il continua de guider son élève, tout en portant en lui cette œuvre silencieuse qu'Edward avait laissée derrière.

Leur relation demeura complexe, imprégnée d’émotions non dites, de regards échangés. Mais dans les lignes et les courbes d’un dessin, quelque chose de plus grand avait été tracé. Un lien invisible, indestructible, gravé dans l’art et les cœurs.

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