Voici une demande de Wingil48 .

Je sais, ça fait un moment que tu me l'as demandé mais j'ai beaucoup de trucs à écrire et je n'ai pas vraiment de motivation ni inspiration pour l'instant alors c'est ça. Désolée.

C'est difficile d'écrire sur Judal quand on veut qu'il tombe amoureux, surtout en si peu de temps. J'espère que tu aimeras ^^.

Donc, comme toujours, je te souhaite une bonne lecture!

_______________

Tu t'étais perdue en forêt en tentant d'échapper à une bande de marchands d'esclaves. Il était très tard et le soleil allait se coucher. Il faisait de plus en plus noir et tu devais trouver un endroit où dormir. Par chance, tu avais trouvé une petite clairière confortable. Tu rassemblas une pile de feuilles mortes pour te faire un oreiller.

En t'allongeant, tu remarquas un bâton doré dans l'herbe. Tu te relevas et l'attrapas pour l'examiner. Il s'agissait d'un sceptre en or orné d'une pierre rouge. C'était un objet magnifique. Il devait probablement valoir une fortune, mais tu savais que son propriétaire voudrait absolument le retrouver. Tu le glissas donc dans ton sac et t'endormis.

***

Le lendemain matin, tu te réveillas entourée d'une caravane. Des hommes habillés en soldats de l'empire Kō te fixaient et te menaçaient de leur lance. Celui qui semblait les diriger dégaina son glaive et pointa ta gorge.

- Je me nomme Ryosai, soldat de l'empire Kō. Tu es en notre territoire alors je t'ordonne de partir.

Un sourire narquois s'afficha sur le visage de l'étranger. Tu n'avais jamais rencontré des gens aussi menaçants. Tu étais même pétrifiée de peur. Tu tremblais et ne bougeais pas. L'homme allait te transpercer de sa lame lorsqu'une femme s'écria derrière lui:

- Ryosai! Laisse cette villageoise tranquille! Nous ne sommes pas là pour défendre nos terres, mais bien pour rassembler des peuples indigènes de notre côté.

Le soldat se retourna.

- Mais! Princesse...!
- Silence! Nous allons s'occuper d'elle car elle est sous notre protection.

Il te lança un regard noir avant de céder le passage à la femme. Elle s'approcha de toi et s'agenouilla à tes côtés.

- Bonjour, jeune fille. Je me nomme Hakuei Ren, princesse de l'empire Kō.

Comme tu semblais toujours terrifiée, elle s'empressa de te rassurer.

- Ne t'inquiète pas, nous ne te voulons aucun mal. Pardonne Ryosai, il voit les gens du peuple comme de simples payeurs de taxes. Je te promets que je vais veiller sur toi.

Tu rougis un peu. Elle continua.

- Mais, dis-moi...aurais-tu faim par hazard?

Tu hochas la tête.

- Je ne veux pas vous déranger...
- Mais pas du tout! Viens avec moi, il faut que tu reprennes des forces. J'ai quelques trucs avec moi, mais je t'emmène au château pour que tu ailles un repas digne de ce nom.

Tu ne voulais pas les retarder, mais puisque la princesse insistait, tu acceptas l'invitation.

***

Arrivé au palais, on t'attribua une chambre pour la nuit. Tu eus droit à un vrai repas. Tu n'avais jamais mangé aussi bien de toute ta vie.

Dans le couloir, tu entendis la princesse se disputer avec un homme. Tu croyais que c'était le soldat de tout à l'heure, mais sa voix était différente. Tu jetas un coup d'œil par dessus ton épaule et aperçus un jeune garçon aux longs cheveux noir attachés en tresse.

- C'est hors de question! Je ne veux pas!
- Tu vas faire ce que je te dis! Depuis que tu as perdu ta baguette, tu ne fais absolument rien!
- C'est pas de ma faute! Aladdin a réussi à me désarmer et je n'ai pas retrouvé mon sceptre. Maintenant, je ne suis plus aussi fort qu'avant.

Hakuei se fâcha.

- Alors rends-toi utile!

Le jeune homme grogna et entra dans la salle à manger. Il vint à ta rencontre. Il te fusilla du regard et te saisit par les cheveux.

- Écoute-moi bien. La princesse doit repartir et elle m'a demandé de te surveiller. Je dois m'assurer que rien ne t'arrive alors ne fait pas l'idiote et tiens-toi tranquille.

Son attitude désagréable te fit aussitôt perdre le sourire. Il attrapa ta manche et te tira hors de la pièce. Vous vous rendîtes vers ta chambre où il s'assit en boule sur une chaise. Tu t'assis sur ton lit et engagea le dialogue.

- Hakuei a dit que tu avais perdu un sceptre.
- Moi je te dis de te mêler de tes affaires.

Tu le dévisageas et décidas de le provoquer.

- Oh, c'est dommage.

Il fronça les sourcils et te fixa.

- Qu'est-ce qui est dommage?
- C'est un secret.

Il soupira et se coucha à côté de toi. Tu t'écrias:

- Mais ça va pas?! Pousse-toi de mon lit!

Il se redressa et te regarda d'un air ennuyé.

- Tu me dis ton secret?

Tu lui fis une grimace avant de rétorquer:

- J'ai trouvé un sceptre dans la forêt.

Il écarquilla les yeux.

- Alors il faut aller le chercher tout de suite!

Il sauta hors du lit et courut vers la porte. Tu le rattrapas par la main et le tiras vers toi.

- Ça ne sera pas nécessaire.
- Pourquoi ça?

Tu fis un pas en arrière et sortit ta trouvaille de ton sac. Tu ris devant le regard surpris du jeune homme. Il finit par dire:

- C-C'est lui!

Tu eus un léger sourire.

- Je te le rendrai si tu me présentes tes excuses pour ton impolitesse. Je veux aussi que tu t'occupes bien de moi comme l'a demandé la princesse.

Il te fixait un moment. Puis, il afficha un air narquois.

- À Oui?

Il te prit fermement par le bras et tenta de récupérer son bien. Tu enfonças ton point dans son ventre, furieuse. Il gémit et tomba à genoux au sol. Il massa son ventre endolori. Il semblait être en colère, ce qui te plut beaucoup. Tu rangeas l'objet dans ton sac, contournas le garçon et t'arrêtas à la porte.

- Je commence par me présenter. Je m'appelle (T/P). Je ne suis peut-être qu'une simple paysanne, mais j'ai des droits que tu dois respecter. Maintenant, suis-moi.

Il gardait son air furieux. Il finit par se relever et te rejoignit. Tu lui demandas:

- Et toi, quel est ton nom?

Il baissa les yeux.

- Je m'appelle Judal. Je suis le Magí de l'empire Kō.

Tes yeux se remplirent de joie.

- Je suis heureuse de te rencontrer! On peut aller dans un jardin?
- Oui

***

Le soleil se couchait. Le ciel était magnifique. Tu en profitas pour cueillir quelques fleurs devant le Magí qui t'observait, adossé à un arbre. Tu allas t'asseoir à ses côtés et couchas ta tête sur son torse. Il prit l'une de tes fleurs et l'accrocha dans tes cheveux. Tu fermas les yeux.

Tout à coup, Judal te fit un baiser sur le front. Surprise, tu rougis et le regardas. Il releva ton menton pour t'embrasser. Lorsqu'il rompit le contact, il se mit à rire devant ton expression. Tu étais très gênée. Il te chuchota à l'oreille:

- Maintenant, est-ce que je mérite de récupérer mon sceptre?

Tu lui tendis ton sac. Il fouilla et y trouva sa baguette. Il t'adressa un sourire malicieux, le rangea sous son vêtement et te serra dans ses bras.

- Tu es mignonne quand tu es embarrassée. Tu l'es encore plus quand tu rougis.

Tu réalisas que ton visage était complètement rouge. Avant que tu puisses ajouter quoique ce soit, il plaqua ses lèvres sur les tiennes et t'embrassa passionnément.