People help the people || Larry.
Le bouclé soupira à la vue de l'objet devant lui, encore une journée où il va devoir se déplacer avec, s'en était trop pour lui. Il se leva doucement et prudemment de son lit, dans lequel il aurait bien voulu rester tout le reste de sa vie, ses pieds touchèrent le sol et dans un gémissement il se leva en se tenant au meuble à coté de lui. Un pas, deux pas, c'était une épreuve pour le jeune homme qui au troisième pas s'écroula sur le sol dans un bruit sourd.
- Fais chier ! S'énerva-t-il à voix basse.
Une porte s'ouvrit à la volée laissant apparaitre sa mère paniquée, elle se précipita sur lui, et l'aida à se lever. Le garçon poussa un juron puis se dirigea vers son siège avec le soutien de sa parente qui le tenait prudemment par les hanches. Il s'assit dans un soupir sous les yeux inquiets de la femme en face de lui.
- Oh Harry, j'ai cru qu'il t'étais arrivé quelque chose de grave. Tu ne t'ai pas fais mal au moins ?- C'est bon, je suis pas mort. Je tombe tout le temps maman, c'est pas comme si c'était nouveau.... Maintenant excuse moi mais j'aimerais bien aller prendre l'air.
Il plaça ses mains sur les deux roues placés aux extrémités du siège et se déplaça difficilement, le bouclé sortit de sa chambre pour emprunter le couloir qui le mènerait directement au jardin. Une fois dehors, il inspira un grand coup, ses yeux se fermant ne laissant plus place qu'à ses pensées.
- Harry, écoute moi... Il faut que je te dise quelque chose.
- Quoi ? Demanda-t-il méchamment.
- Je t'ai inscrit à des cours de rééducation.
Il ouvrit grand ses yeux une mine étonnée sur son visage, tournant son siège vers la femme qui l'avait mis au monde. Il avait envie de crier, hurler à s'en arracher la gorge. Il la détestait. Le garçon ne voulait pas que les gens ai pitié de lui, il n'avait plus la force de combattre. Tout ce qu'il voulait maintenant c'était rester dans ce maudit fauteuil où il était cloué depuis trois mois maintenant. On pouvait lire dans ses yeux verts toute la haine du monde.
- Pourquoi ?! Pourquoi tu as fais ça ?!
- Il faut que tu sache remarcher, tu es jeune, tu ne pas gâcher ta vie à cause d'un fauteuil roulant. Rappelle toi ce que le docteur a dit; tu peux encore marcher Harry.
- Je me fiche éperdument de ce que le docteur a dit, je ne veux pas me rendre à l'hôpital chaque jour pendant je ne sais combien de temps pour savoir marcher. Un fauteuil c'est tout aussi bien.
- Tu ne me feras pas changer d'avis. Tu as rendez-vous demain à dix heures trente, ne sois pas en retard.
Sur ces mots elle quitta le jardin sous un Harry incapable de la rattraper, elle l'avait eu; une fois de plus. Il se maudissait d'être dans un fauteuil roulant dans ces moments là, il devait se rendre à l'évidence il ne pourra pas rater ce rendez-vous ou sa mère le saurait forcement. Il était prit au piège, il allait devoir affronter le regard des autres bien contre lui.
L'heure du rendez-vous était proche et le coeur du bouclé battait à la chamade, assit dans la voiture - du coté passager- il regardait par la fenêtre en se rongeant les ongles d'anxiété. Comment ça allait se passer ? Qui s'occuperait de lui ? Combien de temps devrait-il rester ? Aurait-il la force de continuer jusqu'au bout ? Il se posait des tas de questions et il n'arrivait pas à trouver des réponses, la voiture s'arrêta bien trop vite pour lui. Son coeur rata un ou deux battements, comme d'habitude sa mère l'aida à sortir et à s'installer dans son fauteuil. Elle le conduisit jusqu'à l'accueil alors que le jeune homme de dix huit ans baissait la tête pour éviter le regard des gens. Une fois devant le comptoir Harry osa relever les yeux, la secrétaire lui sourit ce qui énerva au plus au point le bouclé. Elle lu la fiche que la mère du jeune homme lui tendit.
- Harry Styles ... Tu peux patienter là bas. Le docteur ne va pas tarder, vous n'êtes pas obligée de restez madame, il va passer deux bonnes heures ici. On vous rappellera.
Le coeur de Harry battait encore une fois beaucoup trop fort, on pouvait l'emmener à l'hôpital, le trainer de force, mais en aucun cas sa mère ne devait le quitter et pourtant... Elle s'agenouilla devant lui et lui embrassa son front.
- Tu ne vas quand même pas me laisser ? Murmura le bouclé.
- Je n'ai pas le droit de rentrer avec toi chéri, je serais là quand tu sortira je te le jure.
Elle se leva et dans un faible sourire - mais sincère - s'en alla, le jeune homme garda les yeux rivés dehors, il voulait s'enfuir maintenant mais il ne pouvait pas. Pour quoi se battait -il ? Pour qui ? Il n'en savait rien. Une voix le sortit de ses pensées, une voix douce qui résonna dans ses oreilles.
- Harry Styles ?
- C'est moi. Dit le bouclé en se retournant vers la personne qui avait prononcé son nom.
Un homme, yeux bleus, châtain et plutôt jeune pour être docteur. Il sourit au jeune homme qui soupira une fois de plus avant qu'il ne lui fasse signe de le suivre, il le suivit de près. Ils parcoururent de longs couloirs, interminables, tous ressemblants. Le bouclé croyait devenir fou, mais dans quoi s'était-il fourré encore ? Le médecin s'arrêta devant une porte puis l'ouvrit en laissant passer Harry. Ils étaient à présent dans une pièce plutôt large et éclairée où il y avait des tas d'appareils, des fenêtres un peu partout. Ses yeux parcoururent l'endroit, son cœur retrouvant un rythme à peu prés normal.
- Vas au bureau s'il te plait. Lui demanda le docteur en fermant la porte, ce qui fit battre un peu plus le coeur du bouclé.
Harry remit ses mains sur les roues de son fauteuil et se rendit au bureau que lui avait indiqué l'homme à sa charge, qui se trouvait dans un coin de la pièce. Il inspira un grand coup, se rendre là devait surement dire qu'il allait devoir parler un petit moment. Ce qu'il détestait au plus haut point, il allait faire vite. Le docteur le rejoignit peu de temps après, s'assit sur la chaise en face du bouclé, le regardant un moment, ses yeux bleus le détaillaient ce qui déstabilisait un peu le jeune homme. Un silence s'était installé, un silence pesant que Harry voulait absolument briser, ce contacte visuel devenant insoutenable.
- Je devrais venir combien de temps ?
- Tout cela dépendra de toi, de ta volonté.
Le bouclé soupira, en aucun cas il ne voulait passer des heures dans cette pièce. Et pourtant ... Le docteur saisit un stylo et un bout de papier posé sur le bureau et écrivit quelque chose dessus, que malheureusement le bouclé n'arrivait pas à lire.
- Depuis combien de temps es-tu en fauteuil ?
- Trois mois ...
- Tu veux bien me raconter comment c'est arrivé ?
- Un accident de voiture.
- Mais encore ... ? C'est toi qui conduisais ce jour là ?
- Non, je n'étais pas encore majeur.
- Tu peux me donner un peu plus de détails ? Je vais pas te manger tu sais. Dit-il en souriant faiblement au bouclé.
- C'est ma mère qui conduisait, j'étais à l'avant, du coté passager. Je ... C'est arrivé si vite, trop vite. Après c'était le trou noir.
-Je vois... Bon alors que je t'explique un peu comment ça va se passer. Tu seras avec moi le temps qu'il faut pour réapprendre à marcher, tu utiliseras quelques appareils présents derrière toi. Je te verrais trois fois par semaines pour l'instant, pendant deux heures. Ne t'en fais pas, je n'ai jamais fais de mal à personne, au contraire. Alors essaye de sourire un peu. Dit-il ,un sourire aux lèvres,en voyant le visage du bouclé se décomposer.
Harry le détestait déjà, personne ne pouvait le forcer à sourire encore moins un docteur à la noix. Il ne voulait faire paraitre aucune émotion, il voulait juste en finir. Et très vite. Son coeur retrouvait des battements à peu près normaux à chaque seconde.
- Bon on peut commencer ou pas ? Je ne suis pas ici pour sympathiser.- Je sens que je vais avoir du fil à retordre avec toi.... Bon vas là bas.
Dit-il en pointant une machine.
Le bouclé se rendit à la machine indiqué, suivit de prés par le médecin, il était devenue agressif et méfiant depuis l'accident, comme si rien ne pouvait l'aider, rien ni personne. Il s'était renfermé sur lui même, ne parlait plus à aucun de ses amis, seulement quelques échanges par internet. Il avait perdu toute sociabilité, et c'est une des raisons pour lesquelles sa mère l'avait envoyé ici, pour remarcher mais aussi pour s'ouvrir au monde qui l'entourait.
- Au fait, étant donné qu'on va se voir pendant un moment, il faudrait quand même que tu saches mon nom.
- Si ça peut vous faire plaisir. Dit-il agacé.
- ... Mr. Tomlinson. Louis Tomlinson.
Louis attendait une réponse de la part de la personne en face de lui, mais il ne bougea pas d'un pouce, ce qui le fit réaliser que ce patient ne serait pas de tout repos. Il n'avait jamais vu quelqu'un comme ça, d'aussi têtu et impassible. Le mécheux regardait Harry depuis un moment, qui lui en tournant la tête, à cause d'un silence qui venait de s'installer, se demandant pourquoi il le fixait de la sorte.
- Euh .. Ça ne va pas ?! Demanda le bouclé, un peu perdu.
- Si... Si bien sur, c'est juste que... Non rien, alors on va utiliser cet appareil pendant un moment, c'est pour t'aider à tenir debout sur tes jambes. C'est le plus important dans ta rééducation.
Les yeux verts du jeune homme se tournèrent vers la machine devant lui, il y avait un sorte de tapis puis sur le coté deux barres parallèles où l'ont devait surement se tenir. Louis lui donna quelques instructions avant de commencer, le bouclé plaça ses mains sur les rebords des roues du fauteuil les ayant bloqués, pour se relever quand une main apparue devant son visage. Harry releva la tête avec incompréhension.
- Je pense que tu n'es pas encore en mesure de te lever seul, il te faut de l'aide. Je te ferais pas de mal. Précisa Louis.
Le plus jeune en avait marre de ces phrases, il n'avait pas peur de lui pas du tout mais il ne faisait pas confiance aux gens, du moins pas aussi facilement alors ça n'allait pas changer même si c'était un docteur spécialisé. Il gardait son regard fixé sur la main du mécheux qui n'avait pas bougé de place. Ils étaient tout les deux déterminés, ils étaient tout les deux sur le point de commencer quelque chose qui bientôt les rattraperaient, plus vite qu'ils ne pouvaient l'imaginer.
- Si tu commences comme ça rien ne va marcher tu sais, faut que tu fasses un effort, que tu te battes pour que ça réussisse. Tu veux peut-être sortir maintenant de cette pièce que je rappelle ta mère et qu'elle soit déçue parce que tu as envie de rester coincé dans ce maudit fauteuil ? !
Harry serra les poings retenant une envie folle de se jeter sur Louis pour lui tordre le cou, il n'avait pas le droit ... Pas le droit de jouer sur les sentiments. Il lui en voulait atrocement, mais il ne voulait en aucun point décevoir sa mère qu'il aimait plus que tout, alors il mit sa main dans celle du mécheux. Une chaleur inconnue envahie son corps, une chaleur qui procura un frisson au bouclé. Il se mit difficilement debout, ses membres tremblant, une main se glissa dans son dos; celle de Louis. Leurs prunelles se croisèrent un bref instant, vert contre bleu, bleu contre vert. Harry était plus grand que le mécheux, d'une tête, ce qui déstabilisa un peu le docteur qui l'aida à avancer. Le plus jeune fit une pression sur la main de Louis qui avait vraiment du mal à faire un pas sans être sur le point de tomber. Ils atteignirent l'appareil en presque deux minutes ce qui normalement devrait prendre quelques secondes mais Harry le savait, il n'était pas normal avec ce fauteuil qui était apparut dans sa vie comme un désastre. Une fois arrivé, le bouclé posa une main sur une des barre puis lâcha celle de Louis - qu'il ne voulait étrangement pas quitter - pour ensuite la poser elle aussi.
- Bien, tu vois que tu y arrives. Sourit Louis en se plaçant à l'autre bout de l'appareil.
Le bouclé releva la tête vers le mécheux sans aucune expression sur son visage, le docteur aurait espéré un petit sourire, un rictus. Mais rien, juste un regard perçant. Il lui fit signe d'avancer vers lui, ce que le jeune garçon fit difficilement mais il n'abandonna pas pour autant. Il faisait tout ça pour une seule raison; sa mère.Après cinq minutes où Harry avait manqué de tomber plusieurs fois, ses membres devenant faibles, surtout ses bras qui s'appuyant sur les barres maintenaient tout son poids - bien qu'il ne soit pas lourd - s'arrêtant de temps en temps. Il arriva à l'autre bout de l'appareil sous les yeux bleus du mécheux qui sourit faiblement. Il nota quelque chose sur une feuille avant d'aller chercher le fauteuil du bouclé, ses membres tremblaient encore sous l'effort qu'il avait du faire. Tout ce qu'il voulait c'était rentrer chez lui et dormir, mais il devait encore passer une heure ici. Louis arriva et aida le garçon à s'assoir dans son fauteuil.
- Si tu es déterminé comme ça tout les jours, ça ira plus vite que tu ne le penses. Bon allez, assez d'effort pour aujourd'hui. J'appelle ta mère et tu pourras rentrer chez toi dans peu de temps. Dit-il en allant vers son bureau.
- Mais ... Euh ... il reste une heure non ?
Le mécheux se retourna vers lui un sourire s'affichant sur ses lèvres, Harry avança son fauteuil roulant jusqu'à lui. Pourquoi avait-il posé cette question ? Si maintenant il lui demandait de rester ? Imbécile.
- Je pensais plutôt que tu serais content de rentrer chez toi en avance mais si tu ...
- Je n'ai jamais dis que je voulais rester. C'était une simple question.
- Alors je présume que je peux appeler ta mère ?
Il hocha la tête et Louis s'en alla dans la salle d'accueil pour prévenir la mère de Harry qu'elle pouvait revenir. Pendant ce temps le bouclé se ressassa sa journée, il ne savait pas vraiment comment était venue son envie de continuer; certes pour sa mère mais une autre raison inconnue l'avait envahit quand le mécheux avait posé sa main dans son dos. Mais pourquoi avait-il ressenti cela ? Louis revenu peu de temps après puis précisa à Harry qu'il pouvait se rendre dans la salle d'attente. Il se dirigea difficilement entre les appareils pour atteindre la sortie. Dans un élan le jeune homme se retourna vers son docteur.
- Et .. Au fait ?
- Oui ... ? Demanda Louis en se retournant vers lui.
- Merci.
Louis cru deviner un léger sourire sur le visage de son patient mais même si ce mot était bref il était sincère. Et le mécheux le savait. Harry quitta la pièce pour se rendre à l'accueil où la secrétaire de tout à l'heure était toujours là. Elle exprima un sourire au bouclé.
- Tout s'est bien passé ?
- Oui.
- Votre mère est en route, elle ne va pas tarder à arriver.
Une fois de plus il hocha la tête et alla se placer près de la fenêtre pour être prêt quand sa mère viendrait, ce qui ne tarda pas vu que quelques minutes plus tard la femme qui l'avait mit au monde se rendit dans la salle d'attente. Le bouclé tendit ses bras, un sourire enfantin sur les lèvres pour accueillir sa mère qui se pencha pour mieux apprécier le contact. Elle caressa ses boucles doucement, oui Harry avait besoin d'affection mais il ne le montrait pas tellement. Depuis l'accident, il essayait de paraitre fort, de ne pas craquer ou faire quelque chose de mal. Le jeune homme ne voulait pas décevoir sa mère, il avait encore besoin d'elle, c'était vitale pour qu'il ait encore la conviction de vouloir marcher à nouveau. Ils furent interrompu dans leur étreinte par une voix qui résonna comme une mélodie aux oreilles du bouclé.
- Excusez moi ... Je dois vous faire signer quelques papiers. Intervenu Louis gentiment
- Oui tout de suite.
La mère du garçon se rendit au comptoir pour remplir des papiers réglementaires surement, le mécheux lui donnant quelques formulaires avant de tournait son regard vers Harry. Encore une fois leur prunelles se croisèrent, mais cette fois ci le contact dura à peine une minute vu que le bouclé détourna les yeux.
- En tout cas, malgré ce que l'ont peut penser au premier abord vous avez un fils adorable. Sourit le médecin.
- Oh, je sais ... Il n'est pas méchant c'est simplement qu'il est beaucoup trop renfermé.
- Mais ça va s'arranger vous en faites pas, d'ici deux ou trois semaines il sera ravi de venir dans cet endroit.
Harry ne comprenait rien, mais à quoi jouait-il ? Une grande haine monta en lui pourquoi le faisait-il passait pour un gamin ? Dans quel but ? De quel droit ? Mais il était surtout gêné. Heureusement pour lui sa mère ayant fini de remplir les papiers, elle se dirigea à nouveau vers le bouclé en disant au revoir à Louis puis ils quittèrent - enfin - cet hôpital pour le plus grand bonheur du bouclé.
A la nuit tombée, les deux hommes n'arrivaient toujours pas à se défaire du visage angélique de l'autre.
* * *
La détermination de Harry amplifiée de jour en jour, pour sa mère tout d'abord mais aussi pour une sensation bizarre qui le poussait à voir Louis, une sensation que malheureusement il ne contrôlait pas. A chaque séance il progressait, d'ailleurs le mécheux lui en faisait souvent la remarque avec un sourire lumineux sur son visage, comme si un simple progrès pouvait faire changer les choses. Ces rendez vous - trois fois par semaines - rendaient presque le bouclé content, mais ce qui ne savait pas c'est que Louis attendait son arrivé avec impatience beaucoup plus qu'avec les autres patients habituels. Tout cela était bien trop bizarre pour les deux hommes qui s'éprenaient d'affection pour l'autre. Une affection qu'ils ne savaient pas décrire, qu'ils ne devaient surtout pas ressentir. Les semaines, les mois passèrent et les sentiments de Harry et Louis se faisaient de plus en plus intense, le mécheux se maudissait de ressentir des choses pour un patient, plus jeune que lui et qui surement ne ressentait rien, ce qui bien sur était faux car le bouclé avait le coeur qui accélérait bizarrement quand Louis était à coté de lui. Ils s'étaient posé des tas de questions, se torturant la tête pour essayer de comprendre comment tout ça c'était développé. Qu'était-ce ? Il n'y avait définitivement qu'une réponse possible; l'amour.
Harry se préparait pour se rendre à l'hôpital, une après midi de plus où il allait devoir contrôler les battements de son coeur. Son reflet dans le miroir laissé voir un jeune homme épuisé, des cernes violettes sous les yeux. Harry ne dormait pas assez, se retournant un nombre incalculable de fois - durant la nuit - dans son lit. Il avait besoin de dormir, mais comment faire quand une personne hante vos pensées à tel point que plus rien d'autre ne parait important ? Le bouclé se posait encore et toujours la question, mais une chose était sur, il l'aimait. Louis avait tout fait pour en même temps, du moins c'est ce qu'il se disait, il prenait soin de lui comme personne, il lui avait redonné la volonté de se battre, mais surtout il l'aidait à remarcher. Il avait aussi des défauts, notamment celui d'être très déterminé ce qui énervait Harry qui ne supportait pas que quelqu'un lui résiste. Il passa une main sur son visage et sa mère l'appela pour qu'il la rejoigne; il était temps. Des fois l'envie lui prenait de lui dire ce qu'il ressentait, mais comment annoncer à la femme qui l'a élevé qu'il aime un homme. Il n'avait pas la force, pas le courage. Le bouclé s'assit dans la voiture après un moment d'effort - qu'il devait faire chaque matin - le véhicule démarra et il fut bercé par la musique qui défilait dans ses oreilles, ses yeux commençant à se fermer doucement mais à peine ses paupières furent-elles fermés que sa mère le secoua doucement.
- Hum ... Grogna-t-il.
- On est arrivé Harry, je t'aide à descendre. Dit-elle en quittant la voiture pour se rendre du coté passager.
Elle détacha la ceinture de son fils, puis ayant sortit le siège du coffre elle le prit dans ses bras, aussi léger soit-il, pour le soulever et le poser dans celui çi. Il allait devoir affronter ça tout seul, comme chaque jour, il était habitué maintenant. Elle déposa un baiser sur sa joue rougit par le froid et le laissa partir. Une fois fut-il arriver dans l'hôpital, la secrétaire appela le médecin; son médecin. La porte de son bureau s'ouvrit sur un Louis encore plus beau que d'habitude aux yeux du jeune homme, son coeur rata un battement puis s'emballa quand il vint vers lui avec un sourire radieux aux lèvres.
- Bonjour Harry, alors tu es prêt ?
- Comme toujours.
Le médecin soupira mais son sourire resta quand même gravé sur son visage, il se rendit derrière le siège du bouclé pour le pousser. Harry lui ayant autorisé quelques semaines plus tôt. Une fois furent-ils dans la salle convenue, Louis ferma la porte et se dirigea vers l'appareil où le plus jeune l'attendait déjà. Le bouclé avait fait des progrès énorme durant son séjour à l'hôpital, il savait se mettre debout en s'aidant des barres parallèles pour ensuite marcher mais toujours en les tenant. Louis ressentait de la fierté en le voyant déjà debout prêt à commencer.
- On va corser un peu les choses aujourd'hui, si tu veux bien Harry ?
- Euh ... Oui.
- Tu vas toujours te déplacer sur cet appareil mais cette fois en te tenant avec une seule main.
- Je ... Je vais essayer.
- Ne t'en fais pas, je suis là. Tu ne te feras pas mal.
Accompagné d'un sourire chaleureux Harry lâcha une barre comme lui avait indiqué le médecin deux secondes auparavant puis commença à faire un pas, deux bas, il continua comme ça jusqu'à Louis qui se trouvait à l'autre bout en essayant de ne pas tomber. Il souffrait, il commençait à fléchir, ça lui faisait atrocement mal. L'arrivée était si proche mais paraissait interminable pour Harry qui était sur le point de s'écrouler, sa tête lui tournait. Pourquoi ? Le mécheux ayant remarquer ceci s'avança vers le bouclé et posa ses mains sur ses frêles épaules. Une chaleur traversa le plus jeune.
- Arrête là, tu es épuisé. Tu reviendras demain après t'être reposé d'accord ? Je vais appeler ta mère pour qu'elle vienne te chercher.
- Non, non je veux continuer. Dit-il faiblement.
- Harry ...
- Je veux pas rentrer, pas avant l'heure . Je veux pas que ma mère s'inquiète, s'il vous plait.
Il releva les yeux vers Louis, une fois de plus un contact qui eu l'effet d'une bombe, un contact qui dura plus de deux minutes. Avant que Louis ne détourne les yeux cherchant quelque chose, il enleva ses mains de la taille du bouclé et enserra sa taille, ce qui le fit frissonner.
- Tu vas aller dans le fauteuil là bas, te reposer un peu.
- Mais j'ai mon fauteuil roulant.
- Je crois que te passer un peu de lui ne te feras pas de mal, puis ce sera plus confortable là bas. Je t'aide à marcher, passe ton bras autour de mes épaules.
Le cœur de Harry fit un bond mais il passa finalement un bras autour des épaules du médecin, qui l'aida à marcher jusqu'à un fauteuil pour se reposer. Louis l'aida à s'y installer. Le jeune homme le remercia de son aide avant que le mécheux n'aille chercher quelque chose un peu plus loin. Il revint avec une fine couverture dans les mains qu'il donna au bouclé.
- Tiens, et essaie de te reposer un peu maintenant.
- Vous n'allez rien dire à ma mère hein ?
- Tu m'a demandé de ne pas la faire, alors non.
Il prononça un bref merci, sa détermination pouvait bien changer mais jamais son caractère, Louis sourit en coin avant de se lever et de se rendre à son bureau. C'est en observant le mécheux travailler, trier des papiers et écrire qu'il trouva le sommeil. Le plus vieux releva la tête et le surprit à sourire faiblement, les yeux clos.
* * *
Harry fut réveiller deux heures après quand la fin de la séance arriva, Louis l'avait secoué délicatement. Dommage, il se sentait si bien ici, pour une fois depuis des semaines il avait étonnamment bien dormi, même si ce n'était que deux petites heures c'était déjà ça. Le mécheux lui ramena son fauteuil puis l'aida à se lever, une main dans le dos du bouclé, une autre sur l'épaule de Louis. Une envie grandissante les prirent tout le deux, et dans un élan inconnu leur lèvres se collèrent, Harry se demandait si il était encore dans un de ces rêves ou si c'était réel. La main libre du mécheux se perdit dans les nombreuses boucles de son partenaire.
Louis fut celui qui mit fin à leur baiser bien qu'il aurait voulu une fois de plus ressentir cette sensation qui montait en lui. Il avait toujours une main dans le dos du bouclé et l'autre qui s'approchait de son visage.
- Je suis désolé, je sais pas ce qui m'a prit. Excuse moi Harry, je ... J'ai pas d'explications. Je suis médecin et toi t'es un patient, mon dieu mais qu'est ce que j'ai fais. Mince, c'est un erreur, je ...
Harry s'agrippa une fois de plus aux lèvres du châtain, en premier lieu il fut surprit de ce geste mais il y répondit avec plaisir. Alors ... Lui aussi il l'aimait ? C'était possible ? Était-ce réciproque ou simplement un jeu pour se moquer de lui ? Il devait savoir, il devait être certain. Les deux mains de Harry se retrouvaient maintenant sur les épaules de Louis pour éviter une chute.
- Harry ... Pourquoi t'as fais ça?
- Tu sais ce que ça fait toi, d'aimer quelqu'un à tel point qu'on ne sait plus dormir, que tout prend une ampleur considérable quand cette personne est proche de vous. Ne plus penser qu'à elle, tout le temps. D'aimer quelqu'un au point de devenir fou, de tomber amoureux de chacun de ces gestes, de chacun de ces mots. Tu le sais ?
C'était la première fois que Harry tutoyait Louis, ce qui le perturba légèrement au début, mais tout ce que tout ce qu'il ressentait était réciproque. Un sourire se dessina sur ses fines lèvres.
- Oh oui je le sais Harry, crois moi. Je sais ce que c'est d'être fou de quelqu'un.
Un médecin et un patient, une aventure des plus banale qui avait finalement conduit vers l'amour. Et l'un d'eux pouvait remercier son maudit fauteuil de l'avoir emmené ici; ils pouvaient tout les deux remercier cet accident qu'avait eu Harry, sans quoi jamais le bonheur ne serait venu les chercher.
***
Harry arrivait dans la salle d'attente et comme à son habitude depuis des mois la secrétaire appelait Louis pour qu'il vienne le conduire dans la salle. Celui ci arriva peu de temps après le coup de fil, plus beau que jamais aux yeux du bouclé qui sourit. Le mécheux conduisit le jeune homme jusqu'à la salle où ils avaient maintenant l'habitude d'aller. Aucun d'eux ne dit un mot, Louis ferma la porte en vérifiant que personne ne soit là puis une fois ceci fait, il rejoignit Harry qui était déjà debout devant l'appareil, se tenant à celui ci. Le plus vieux arriva donc à ses cotés, enserra sa taille et posa doucement ses lèvres contre les siennes, comme pour ne pas l'abîmer.
- Ça fait du bien de te voir. Sourit le plus jeune.
- On ne s'est pas vu depuis hier, une nuit suffit à te procurer un manque ? Et bah dis donc. Rit Louis.
Harry lui pinça une côte en riant légèrement lui aussi avant que Louis ne le lâche et lui dise de commencer, ce qu'il fit. Depuis plusieurs semaines ils partageaient cette sorte de relation secrète, que personne ne devait savoir bien sur, même pas la mère du plus jeune. Ils voulaient vivre leur amour sans que quelqu'un ne vienne s'interposer, un jour ils le diraient, ils le diraient qu'ils étaient fous l'un de l'autre, qu'ils avaient décidés de faire leur vie ensemble. Ce jour là, ils y auront réfléchis, mais pour l'instant ils vivaient le moment présent sans se soucier de tous ces détails. Harry savait depuis un moment se déplacer en se tenant qu'à une seule main ce qui paraissait peu mais qui en fin de compte était énorme pour lui. Louis était devenu sa force, son soutient et il se battait maintenant pour lui aussi, le bouclé arrivait au bout de l'appareil avec un peu de difficultés mais quand même moins qu'à ses débuts. Le mécheux le félicita accompagné d'un sourire radieux puis lui demanda de refaire la même chose mais cette fois sans se tenir, le bouclé paniqua et fit écarquilla les yeux face à son amant. Il ne pouvait pas faire ça.
- T'inquiète pas, je suis là. Je serais devant toi et tu pourras te tenir à moi si tu sens que tu vas tomber. Ça marche ? Dit-il en se plaçant devant lui.
Le bouclé hocha la tête même si il n'en avait pas vraiment envie, il lâcha donc les deux barres prudemment une par une avant de faire un pas où il tangua un peu Louis toujours aussi protecteur envers son Harry, rapprocha ses mains de ses hanches au cas où il tomberait. Il levait les pieds difficilement mais il y arrivait ce qui le surprenait étrangement, ça lui faisait mal, il souffrait mais c'était pour pouvoir remarcher qu'il faisait tout ça. Pour Louis. Le jeune homme était presque arrivait au bout et ne s'était tenu que deux fois à son compagnon, qui d'ailleurs fut surprit.
- Harry, mon ange, tu as réussi ... Tu y es, tu n'as presque plus besoin de te tenir.
Les deux jeunes hommes sourirent, des mois et des mois de travail et Harry y arrivait enfin. L'endurance avait donner ses fruits, maintenant il suffisait qu'il s'exerce encore à faire ça et d'ici quelques semaines ils seraient remarcher normalement. Louis le savait, il avait déjà eu des tas de patient comme ça, et ce moment là voulait dire que son fauteuil ne serait bientôt plus qu'un mauvais souvenir. Il serra les plus jeune contre lui, la joie l'envahissait mais surtout la fierté. Bientôt il pourra faire des choses qu'il n'avait pas fait depuis longtemps; courir, marcher mais surtout retrouver une vie normale.
Le plus jeune était blottit dans les bras de son amant qui jouait depuis un moment avec ses boucles, perdant de temps en temps ses doigts dedans. Cela faisait plus d'une heure qu'ils étaient installés dans ce fauteuil, celui où Harry s'était reposé il y a quelques mois de cela, quand ils ne s'étaient pas encore avoué leurs sentiments. Ils avaient tant de souvenirs ici, des choses qu'ils n'oublieront jamais, qu'ils voulaient garder encré en eux pour toujours.
- Tu te souviens, c'est ici que tu t'étais reposé quand nous n'étions pas encore ensemble ... C'était la première fois que je t'avais vu sourire.
-Et ... ?!
- C'est à ce moment là que je me suis rendu compte que j'étais fou amoureux de toi.- Alors que moi je m'extasiais depuis des mois sur toi, il t'en a fallu du temps.
- Je ressentais des choses avant mais pas aussi forte que ça, je croyais que c'était juste de l'amitié très forte, mais en fin de compte je suis content d'être avec toi.
- Moi aussi ... Il hésita un moment puis se lança. Je peux te poser une question ?
- Oui, je t'écoute mon coeur.- Une fois que je serais remarcher, je ne reviendrais plus ici, ou du moins une fois de temps en temps pour des examens mais ... On deviendra quoi nous ?
- Et bien on continuera d'être ensemble, ce n'est pas quelques kilomètres qui vont nous séparer. Je ne te laisserais pas Harry, jamais. On se verra en dehors de l'hôpital, je te promets bébé, personne ne nous sépara pas même ta mère.
Harry alla chercher sa main puis noua ses doigts aux siens, Louis était très protecteur envers lui quitte à tout faire passer avant, il voulait le bonheur de son bouclé. Le voir sourire, voir son magnifique sourire. Il posa sa tête contre le torse de son médecin en soupirant, il aurait pu rester des heures comme ça, dans les bras de celui qu'il aime sans que personne ne puisse venir le déranger. Heureux. Depuis des mois il n'avait jamais ressentis ça, Louis avait su être l'exception, l'ange qui prenait soin de lui.
- Harry, il se fait tard, tu devrais rentrer. Ta mère va se poser des questions sinon.
- Oh, déjà ?! ... J'ai pas vu le temps passer, je veux pas partir.
- Pourtant il faut bien, on se reverra demain t'en fais pas. J'espère que tu seras dormir au moins. Rit-il.- Ne te moques pas, tu verras le jour où ça t'arrivera.
- Oh pauvre petit ! Être séparé de moi ça te fais mal à ce que je vois. Se moqua-t-il encore.
- Je sais ce que je vais faire ...
Il se redressa et fouilla dans la poche de son jean sous le regard curieux de son amant, le bouclé sortit son portable puis chercha le nom de sa mère dans le répertoire. Louis se demandait ce qu'il pouvait bien mijoter encore, il essayer de voir ce qu'il trafiquait.
- T'inquiète mon ange, je vais pas appeler la police pour viol si c'est ce que tu te demandes. Sourit le bouclé.
En déposant un baiser sur les lèvres du mécheux, il porta son portable à son oreille puis la voix douce de sa mère résonna dans ses oreilles.
- Oui, maman. C'est moi.
- Oh, Harry ... Il y a un problème ?
- Non non, je voulais te dire que ce soir je dors chez un ami, il viendra me chercher avec ses parents après ma séance de rééducation.
- Mais tu n'as pas d'affaires pour passer la nuit.
- Il me prêtera de quoi me vêtir t'en fais pas, tu es d'accord ?
- Bon ... Oui mais tu m'appellera quand tu y sera hein ?!
- Oui, promis maman. Merci.
- Au fait, c'est qui cet ami ?
- Un copain que j'ai pas vu depuis un petit moment, mais il habite pas loin.
- Hum, fais attention à toi mon bébé. Louis sourit en regardant le bouclé qui rougissait.
- J'ai plus quatre ans maman, bon ... Faut que j'y aille. Je t'appelle ce soir.
Il raccrocha et releva la tête vers le plus vieux en souriant, celui ci soupira en secoua la tête. Finalement il allait passer une soirée et une nuit avec son amant. Il n'aurait jamais pensé à ça d'ailleurs, Harry était vraiment un garçon intelligent.
- Voilà, problème réglé. Sourit le plus jeune.
- Tu es vil et menteur Harry Styles, mais j'adore ça ... Alors comme ça tu veux venir dormir chez moi ?
- A moins que dormir dehors te plaises ...
- Alors on devrait bouger nos fesses; parce que ce n'est pas à coté.
- Il faudrait déjà que tu me lâches pour que j'aille dans mon fauteuil.
- Laisse je vais te porter princesse. Rit-il en venant embrasser son front tendrement.
Le jeune homme aux cheveux bouclé cru d'abord à une blague mais non, le médecin était sincère, il passa un de ses bras en dessous des jambes de Harry puis posa l'autre sur ses hanches avant de se lever sans aucune difficulté, le plus jeune passa ses bras autour du cou de celui qu'il aimait pour ne pas tomber. Louis le déposa le bouclé dans son fauteuil en frôlant les lèvres du garçon avec les siennes, une fois fut-il prêt lui aussi, ils quittèrent la pièce passant devant le regard curieux mais surtout incompréhensif de la secrétaire. Le plus vieux s'arrêta donc pour lui expliquer.
- Je raccompagne ce jeune homme chez lui, sa mère ne pouvant pas se déplacer. Je ne reviendrais pas ce soir, alors vous pourrez quitter plus tôt. Bonne soirée.
Elle lui sourit de toute ses dents en adressant un signe au bouclé tel un enfant qui lui sourit simplement en retour. Louis poussa le fauteuil de Harry jusqu'à sa voiture avant de l'aider à montrer, puis pliant et rangeant celui çi dans le coffre. Une fois dans la voiture, il mit le contact, le véhicule commençant à se réchauffer. Louis démarra pendant que le bouclé remonta son écharpe sur son visage, le regard tourné vers l'extérieur. Il avait du mal à réaliser que l'homme à coté de lui était celui qu'il aimait, celui à qui il avait pensé durant des heures, des journées, des nuits entières. Le voyage dura finalement moins d'une demie heure vu le peu de monde sur la route, ce qui arrangea le bouclé qui avait froid, Louis se dépêcha pour l'aider à sortir. Le jeune homme s'étant déjà mit debout en se tenant à la portière, il alla donc chercher son siège qu'il avait quelques minutes plus tôt dans le coffre et l'aida à s'assoir. Le mécheux poussa son fauteuil jusqu'à une maison qui paraissait plutôt grande, il ouvrit la porte et laissa entrer le bouclé qui tout de suite sentit une chaleur monter en lui, ses yeux verts commençant à se balader dans la pièce où il se trouvait, qui était par ailleurs le salon.
- Euh par contre ... pour t'habiller je sais pas si j'aurais des vêtements à ta taille.
- Mais qui te dis que je veux forcement m'habiller ?! Sourit malicieusement Harry.
Louis releva la tête vers lui en rougissant fortement, ce qui fit sourire le bouclé, ce dernier rapprocha son fauteuil de son amant, moqueur.- Respires, je rigolais.
- Tu sais qu'au fond ça me dérangerais pas, mais bon j'ai pas envie que tu attrapes froid.
- Ne te cherches pas d'excuses Tomlinson, tu es gêné c'est tout.
- En même temps comment ne pas l'être devant un corps comme le tiens.
- Mouais... Heureusement pour toi tu t'es bien rattrapé.
Le médecin afficha un sourire malicieux sur son visage avant de se pencher sur le bouclé en lui embrassant le coin des lèvres lui murmurant qu'il aller ranger un peu sa chambre. Harry en profita donc pour appeler sa mère, la rassurant en lui disant qu'il était bien arriver, qu'il reviendrait du lendemain. Le mécheux descendit peu de temps après en faisant signe au jeune garçon de le suivre, ce qu'il fit. Il n'y avait pas d'étage dans cette maison ce qui était bien pour le bouclé qui en aurait encore son fauteuil pour un petit moment. Il entra dans une pièce qui apparemment était la chambre de Louis vu que celui ci l'attendait à l'intérieur, il sourit et baissa la tête.
- Serais - tu gêné Styles ? Sourit-il à son tour.
- Fais pas le con Louis, aide moi à sortir de ce siège plutôt.Il tendit ses bras vers Louis qui se leva et le souleva pour l'assoir sur le lit, Harry garda ses bras fermement autour de lui, comme si il ne voulait pas le laisser partir. Le mécheux sourit et embrassa son front.
- Tu étais bien pressé de me rejoindre dis donc princesse.
- Disons que j'ai une soirée et une nuit avec toi alors autant en profiter et arrête de m'appeler comme ça.
- Alors viens là bébé.
Le plus vieux fit basculer le bouclé de façon à ce que celui ci soit allongé, Louis au dessus de lui, il se produisit encore un de ces moments où leur prunelles se rencontrèrent sans jamais se détacher l'une de l'autre, comme si rien autour n'existait. Le plus jeune rapprocha son visage de celui de son ainé avant que celui ci ne colle leur lèvres, leur baiser devenant de plus en plus intense au fil des secondes. Le coeur de Harry s'emballait, ses battements se faisant de moins en moins réguliers lorsque Louis commença à poser ses mains sur son jeune corps. L'envie mais surtout l'amour régnaient dans cette pièce où les deux adolescents se retrouvèrent vite dévêtus, cette nuit où ils allaient être liés à jamais. Sachant que bientôt Harry allait retrouver la joie de marcher, Louis le savait, il connaissait bien le cas des personnes en fauteuil roulant, et son bouclé irait mieux bientôt et ils pourront enfin vivre comme si jamais rien ne s'étaient passés.
Ce qui s'avéra quelques mois plus tard vrai, car Louis et Harry se promenaient tout deux dans un parc calme ,de la ville de Londres, main dans la main l'amour étant maintenant leur seule réelle préoccupation.
// Désolée si cet os contient des fautes et des phrases mal tournées, il date de mes premiers écrits et je n'en suis pas très fière. Je prévois de tout réécrire bientôt.
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