Coucou ! Voici le chapitre 2 qui mettra en scène un autre OC (moi) avec le roux de nos rêves ;)

Rating : T (Une première pour moi)

Pairing : Akashi x OC (Kama)

Je précise que même si c'est pas l'envie qui me manque, les personnages ne sont pas à moi, seul l'OC m'appartient.

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Chapitre 2 : Ayake

Alors qu'elle avait été traînée à cette soirée contre son gré, Ayake pestait contre ses amis d'enfance qui l'avaient obligée à participer à cette fête de la Golden Week. Elle n'était pas une fêtarde dans l'âme et passer autant de temps avec ces ados qui ne pensaient qu'à picoler la soûlait plus qu'on ne pouvait l'imaginer. Surtout que si elle ne buvait pas d'alcool, ce n'était pas que par choix. Son état de santé ne le lui permettait tout simplement pas et ses deux soi-disant amis le savaient parfaitement.

- Arrête de bouder, Ayake. Sasuke non plus n'aime pas aller en soirée, mais regarde, il profite quand même. Fais comme lui. Quitte à devoir être là, autant essayer de t'amuser, non ?

- Sasuke est collé à Naruto depuis plus de 2h, alors bien sûr qu'il profite. Te fous pas de moi, Néji. Tu savais qu'il en pinçait pour le blond et t'en as profité pour le mettre de ton côté. C'était déloyal.

- Alors profite de ta jeunesse et prouve à tout le monde qu'on a pas besoin de picoler pour s'amuser. Regarde, je bois pas, moi, et je m'amuse quand même.

- C'est vrai que c'est toi qui conduis. Mais je suis sûre qu'on est les deux seuls à pas boire.

- Possible. Et alors ? Les gens bourrés sont marrants, non ?

- Si tu le dis. Retourne danser avant que les autres filles ne m'étripent parce que je t'accapare.

- Que veux-tu, c'est dur d'être sex-symbol !

- Ta gueule, Néji.

Ce fut en riant que le brun aux cheveux longs quitta sa meilleure amie.

La jeune fille avait les cheveux noirs avec quelques mèches rouges Elle mesurait 1,60 m, avait les yeux aussi noirs que ceux de son ami Sasuke et était en première année de licence de sciences du langage, spécialité langue des signes. Elle désirait devenir éducatrice spécialisée dans un institut pour sourds et malentendants. Elle s'accrochait à son rêve, même si parfois, sa santé lui mettait des bâtons dans les roues. Et puis depuis son retour au Japon, il ne lui était rien arrivé. À part une visite de contrôle avec son nouveau médecin, elle n'avait pas eu à aller à l'hôpital.

En soupirant, elle sortit prendre l'air sur la terrasse, histoire de s'aérer et de s'éloigner le plus possible de cette foule alcoolisée. Elle aimait bien rigoler et était plutôt bon public pour toutes sortes de blagues, mais voir des gens se marrer en jouant au bière-pong, c'était pas vraiment son délire, même si elle ne leur reprochait rien. À chacun sa façon de s'amuser, elle n'était pas là pour les juger.

Une fois dehors, elle inspira un grand coup et se laissa choir sur l'une des chaises de jardin. À peine eut-elle le temps d'expirer qu'un verre d'Oasis tropical se trouva devant son nez. Elle leva les yeux et découvrit un jeune homme aux cheveux et aux yeux rouge sang.

- Tu as l'air d'avoir besoin d'un remontant.

- Je ne bois pas d'alcool, désolée.

- Mais il n'y en a pas. Ce n'est que du jus de fruits.

L'étudiante regarda le verre d'un air sceptique et le huma, à la recherche d'une odeur suspecte. Puis décidant qu'elle ne risquait rien, se décida à avaler une gorgée. Après tout, jamais Sasuke et Néji ne repartiraient sans elle, quitte à retourner la maison pour la trouver.

- Je ne suis pas du genre à droguer les filles.

- C'est exactement ce que dirait un violeur.

- Ha ha ha ! Tu as tout de même bu, c'est bien que tu me fais un minimum confiance, non ?

- Hm, peut-être...

- Je m'appelle Seijuro.

- Ayake, enchantée.

- De même.

Ils commencèrent donc à discuter de tout et de rien, faisant simplement connaissance. La jeune fille apprit donc que son interlocuteur était en master management et commerce international et qu'il se destinait à reprendre la société de son père. Le jeune homme, quant à lui, fut étonné que cette dernière ne l'eut pas reconnu. Il avait pourtant, à son grand dam, toute une horde de groupies, que ce soit à l'université ou en dehors. Personne n'ignorait qu'il était l'un des meilleurs partis du pays. Mais quand il apprit qu'elle n'était rentrée au pays que depuis la rentrée universitaire, il comprit mieux l'ignorance de celle qui lui faisait face.

- Et où étudiais-tu, si ce n'est pas indiscret ?

- À Auckland. J'y ai passé toutes mes années lycée et je suis entrée en première année de fac, mais certains évènements m'ont forcée à arrêter quelque temps. Le seul moyen de ne pas perdre un an, c'était de revenir ici, vu que la rentrée est décalée de 6 mois. Et puis j'ai pu retrouver mes amis d'enfance, c'est pas si mal.

- Tu es du genre à voir le bon côté des choses, hein ?

- Ha ha ha, pas vraiment, non, mais dans ce cas précis, ce n'est pas comme si j'avais le choix.

Ils continuèrent à deviser joyeusement jusqu'à la fin de la soirée. Le roux n'avait pas osé demander les raisons de l'arrêt soudain du cursus de la brune, même si cela le rendait curieux.

Avant même qu'il puisse demander son numéro ou son snap à cette étrange fille, un grand brun qu'il reconnut comme Sasuke Uchiwa vint la chercher. Ce gars-là aussi se traînait une foule de fans hystériques et lui aussi, il avait l'air de n'en avoir rien à cirer.

- Ayake, il est temps de partir. Ton frère va nous tuer si tu rentres en retard. Et puis tu as l'air fatiguée.

- Ah, mais il est quelle heure ?

- 3h du mat'.

- Oh ! Ok. Bonne nuit, Seijuro.

- Bonne nuit, Ayake.

Les deux amis s'éloignèrent et Akashi se mit à espérer croiser sa nouvelle amie sur le campus.

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Son souhait fut exaucé un mois plus tard, alors qu'il cherchait un coin calme pour se poser, ayant réussi à semer les folles qui le suivaient partout.

Alors qu'il arrivait derrière le bâtiment des sciences, il reconnut la chevelure particulière d'Ayake.

- Salut, si je m'attendais.

- Bonjour. En effet, ça fait un moment que l'on ne s'est vus.

- Depuis la soirée.

- Effectivement. Mais ce n'est pas comme si ton ami m'avait laissé le temps de te demander ton numéro de téléphone ou ton pseudo snapchat.

La jeune fille fouilla dans son sac et en ressortit un bout de papier et un stylo. Elle griffonna son numéro et son identifiant snap et tendit le papier à Akashi. Ce dernier se saisit de son téléphone et y entra les nouvelles données. Il envoya un message et une demande d'ajout et rangea son appareil. Un sourire aux lèvres, son interlocutrice accepta sa demande et enregistra le numéro dans ses contacts.

Assis dans l'herbe et adossés au mur du bâtiment, ils restèrent un moment à profiter du calme, parlant de tout et de rien, comme lors de cette soirée. Ils découvrirent qu'ils étaient tous les deux orphelins de père et de mère. La différence étant que Seijuro était majeur, alors qu'Ayake avait été confiée à son frère aîné.

Cette dernière avait perdu ses parents dans un banal accident de la route 5 ans auparavant, alors que lui avait perdu sa mère d'un cancer l'année de ses 8 ans et que son père était mort l'année de ses 20 ans, soit depuis 2 ans.

Elle lui expliqua que pour continuer d'avancer, elle avait demandé à son frère de l'envoyer chez des amis, en Nouvelle-Zélande. Nouvel environnement, nouvelle vie. C'était ce qu'elle espérait. Elle avait réussi à surmonter son deuil et s'était construit une nouvelle vie. Mais les fameux « évènements » l'avaient obligée à revenir. Cependant, cela s'était avéré moins difficile que ce qu'elle avait cru et elle était finalement contente d'être revenue.

Lui, il lui apprit que sa société était, pour l'instant, gérée par son parrain, un certain Kakashi Hatake.

Ils découvrirent aussi qu'ils avaient la même date d'anniversaire et cela les fit rire. Ils n'étaient pas du genre à croire au destin, mais cette petite coïncidence les avait tout de même amusés.

Le courant passait tellement bien entre eux qu'ils ne virent pas le temps passer. Ce fut avec une impression de trop peu qu'ils se séparèrent pour retourner en cours.

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Cela faisait maintenant quatre mois qu'ils se connaissaient et trois mois qu'ils s'étaient échangé leurs coordonnées.

Ils étaient maintenant en vacances d'été et ils avaient prévu de se voir. Un rencard, comme s'amusaient à lui répéter ses deux amis d'enfance. Elle-même se sentait stressée. Elle devait bien avouer que ce garçon ne la laissait pas insensible. Ils avaient trois ans d'écart, rien d'insurmontable. Et ils étaient bien ensemble, ils se sentaient à l'aise. Alors pourquoi être si nerveuse ?

Une main sur son épaule la tira de ses pensées. Celui à qui elle songeait se trouvait devant elle, plus beau que jamais.

La voyant troublée, il lui attrapa la main et la tira à sa suite. Ils allèrent manger une glace, visitèrent l'aquarium et se promenèrent au parc d'Ueno. Alors qu'ils s'étaient assis sur un banc, discutant tout en regardant les cygnes du lac sans vraiment les voir, leurs mains s'étaient à nouveau unies, laissant les doigts s'entrelacer, comme si ce geste était normal, qu'il coulait de source.

Voyant la lumière décliner, Akashi se leva, entraînant Ayake avec lui. Il la raccompagna chez elle où il fut étonné de ne trouver personne.

- Mon frère est en voyage avec son petit ami. Enfin officiellement, c'est un voyage d'affaires, mais vu qu'ils vont rester une semaine et qu'ils vont en profiter pour visiter, c'est aussi un peu des vacances.

- Tu es donc seule pour la semaine ?

- Ouais !

Elle n'eut pas le temps d'en dire plus qu'il la plaqua contre le mur et s'empara brusquement de ses lèvres. Rapidement, le baiser se fit plus doux, comme pour s'excuser de la brutalité qui avait précédé. Ayake répondit au baiser et laissa même le passage à la langue inquisitrice de son désormais petit ami. Quand ils eurent besoin de respirer, ils se séparèrent à regrets.

- L'occasion était trop belle. Je ne pouvais pas ne pas en profiter.

- Tu seras un homme d'affaires avisé, j'en suis certaine.

L'étincelle d'amusement dans le regard de la jeune fille n'échappa pas à Akashi qui lui répondit avec un sourire en coin.

- Désormais, tu es mienne.

Elle voulut lui répondre, mais le regard de fauve qu'il lui adressa lui coupa la parole et elle ne réussit qu'à se mordiller les lèvres. Elle était certaine que s'il l'avait pu, il l'aurait dévorée sur place.

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Le temps œuvrant sans s'arrêter, ils reprirent les cours et officialisèrent leur relation. Les vacances d'hiver approchèrent, ainsi que leurs anniversaires. Ils convinrent de les fêter seuls, au manoir Akashi.

Aussi quand le jour j arriva, ils dînèrent en amoureux. Pas de chandelles, pas de musique romantique, mais rien de tout cela ne leur ressemblait. Ils passèrent juste une soirée agréable, rien que tous les deux, le roux ayant donné congé à ses employés.

Une fois couchés, les sens s'échauffèrent et les mains se firent baladeuses. Les vêtements volèrent et les corps se moulèrent l'un dans l'autre, menant leurs propriétaires au Nirvana.

Ce fut leur meilleure fête d'anniversaire, intimiste et sensuelle à souhait.

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Alors que nos deux tourtereaux profitaient de vacances de printemps bien méritées, Sasuke les invita chez lui, histoire de fêter la fin de l'année universitaire et de s'amuser un peu avant d'entrer en année supérieure. Seules quelques personnes seraient présentes, aussi Ayake et Akashi ne firent pas les difficiles et acceptèrent. Et puis ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas revu Itachi, le grand frère de Sasuke.

Alors que tout le monde semblait s'amuser, Ayake tomba à genoux sous l'intensité d'une vive douleur qui lui vrillait la poitrine.

Elle avait l'habitude, elle était malade depuis toujours, mais ça la surprenait à chaque fois. Alors qu'elle s'effondrait, Sasuke se précipita vers elle, tandis que Neji cherchait ses pilules dans son sac.

- Ayake !

Akashi semblait paniqué. Il ne comprenait pas ce qui arrivait à sa petite amie. Sasuke comprit que son amie n'avait pas évoqué le sujet de sa maladie. Il prit les choses en main et cria à son frère d'appeler une ambulance, alors qu'il se saisissait de son propre téléphone, appelant Tsunade, la cardiologue d'Ayake .

Les secours arrivèrent rapidement et le médecin attendait devant les portes des urgences. Juste après, une voiture se gara et quatre jeunes hommes en sortirent. Akashi, Sasuke, Neji et Itachi.

Ils se précipitèrent tous les quatre à l'intérieur de l'hôpital, espérant avoir des nouvelles de la jeune femme au plus vite.

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Alors qu'ils patientaient dans la salle d'attente, Akashi se décida à poser la question qui le démangeait.

- Sasuke, que lui arrive-t-il ?

- Comment ça ?

- Ne fais pas l'innocent. Neji et toi n'aviez pas l'air étonnés. Vous aviez même plutôt l'air de savoir exactement quoi faire.

Alors que Sasuke s'obstinait dans le silence, persuadé que ce n'était pas à lui d'en parler, Neji prit la parole et expliqua à Akashi que leur amie avait le cœur fragile, qu'elle avait eu son premier malaise plus ou moins grave à l'âge de 5 ans, alors qu'ils essayaient de grimper dans l'un des arbres du jardin de Sasuke. Il lui expliqua que les efforts physiques intenses lui étaient interdits, mais que par moment, sans qu'on ne sache vraiment pourquoi, la maladie la laissait tranquille, mais qu'elle pouvait resurgir n'importe quand. Il lui dit aussi que personne ne savait pourquoi son cœur déconnait et qu'on ne pouvait agir que sur les symptômes, mais que c'était comme ça et qu'elle avait appris à vivre avec.

- Pourquoi ne m'avoir rien dit ?

- Je ne sais pas. Ça, il faudra que tu lui demandes directement.

Akashi ne répondit rien à cela, car il n'y avait rien à répondre. L'attente reprit donc en silence.

Au bout de ce qu'il leur sembla être une éternité, Tsunade revint vers eux, le visage fatigué.

- Elle est tirée d'affaires, mais elle ne se réveillera pas avant demain. Elle a surtout besoin de repos, maintenant. Vous devriez rentrer, les garçons. Elle risque de faire une crise cardiaque demain, si elle voit vos têtes de déterrés.

- C'est pas drôle.

- Arrête de râler, Sasuke, et rentre dormir. Itachi, emmène-le avec toi, de gré ou de force.

Ledit Itachi traîna donc son petit frère jusqu'à la voiture, suivi de Neji et d'Akashi.

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Trois jours plus tard, Akashi se rendit seul au chevet d'Ayake . Les deux jours précédents, il avait été accompagné des deux meilleurs amis de la brune, mais ce jour-là, ils avaient décidé de les laisser seuls. Ils avaient besoin de s'expliquer et la jeune fille avait assez récupéré pour pouvoir avoir ce genre de conversation.

Il entra et s'installa sur la chaise à côté du lit.

- Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? J'aurais compris, tu sais. Et surtout, j'aurais su quoi faire quand tu t'es écroulée. Sais-tu à quel point je me suis senti impuissant et désemparé ? Sais-tu à quel point j'ai eu peur ?

- Je suis désolée, Seijuro. Je sais que je n'ai aucune excuse.

- Je ne veux pas d'excuse, juste une explication.

- Au début, que ce soit à cette soirée ou derrière le bâtiment des sciences, on ne se connaissait pas assez. Et puis on a appris à se connaître et petit à petit, c'est vrai qu'on est devenus plus proches. Je me suis alors dit que je t'en parlerai quand ce serait le bon moment. Mais après, on a commencé à sortir ensemble et j'ai eu peur de te perdre.

- Tu ne m'aurais pas perdu. Et tu ne me perdras jamais.

Le roux prit sa belle dans ses bras dans une étreinte qui se voulut rassurante.

- Promets-moi de ne plus jamais me mentir, même par omission. En contrepartie, je te ferai la même promesse. Je ne veux plus que nous nous cachions des choses aussi importantes. Et surtout, je ne veux plus jamais ressentir cette peur de te perdre à tout jamais.

- Je te le promets, Seijuro.

Et ils scellèrent cette promesse d'un tendre baiser. Désormais, ils se soutiendraient mutuellement et ensemble, ils seraient plus forts.