Lendemain difficile
Cet os est la suite de l'os que @Cassouille0304 à écrite pour moi et qui est la 8ème de son Imagine Tome 1
Je ne sais pas ce qui me réveille en premier. Le mal de crâne atroce qui me donne l'impression que mes cheveux essayent de pousser à l'intérieur ? La langue pâteuse qui me donne l'impression d'avoir une limace dans la bouche ? Ma gorge plus sèche que le désert du Sahara ? Mon nez qui menace à tout moment de couler ? Ou encore cet horrible frisson qui me parcours tout le corps ?
Je n'en sais rien, mais le tout combiné me fait vivre certainement un des pires moments de ma vie. Je le savais qu'il ne fallait pas que je boive autant. J'étais parfaitement conscient de la gueule de bois qui se frottait les mains en attendant patiemment son heure pendant que j'enchainais les verres plus alcoolisés les uns que les autres.
D'habitude je ne bois pas autant. Je ne sais pas trop hier ce qui m'a poussé à autant lever le coude. Je n'étais pas le seul à le faire, je sais bien. Mais je ne peux pas blâmer mes amis. Ils ne m'ont forcé en rien. Alice tentait tant bien que mal de noyer son chagrin et sa déception avec sa meilleure amie la vodka pendant que de son côté Niall espérait trouver je ne sais quoi au fond de ses (nombreuses) pintes de bière.
J'hésite à tenter d'ouvrir les yeux. J'ai bien trop peur que la lumière que j'aperçois à travers mes paupières clause ne fasse que de nourrir mon affreuse migraine. Mais garder les yeux fermés est peut-être pire. J'ai comme des flashbacks de la veille qui me reviennent. Je vois de façon très floue un lampadaire, Niall qui fait un câlin à une poubelle, Alice qui est assise en plein milieu de la rue et le désespoir à peine caché sur le visage d'Harry. Et puis pourquoi j'ai la chanson d'Aladdin en tête moi ?
Un autre dilemme s'impose à moi. Soit j'ouvre les yeux, tant pis pour la tête, et je vais aux toilettes comme me supplie ma vessie, soit je tente à tâtons d'attraper la bouteille d'eau que j'ai toujours sur ma table de nuit pour calmer le feu qui irradie dans ma gorge. J'opte pour la seconde solution. Tant pis pour ma vessie elle tiendra encore quelques minutes. Si je commence par m'assoir et boire ça réveillera un peu mes autres sens et mon mal de crâne diminuera peut-être.
Peut-être semble être le mot clef de ma dernière pensée. Je me suis à peine relevé qu'une nausée est montée doucement de mon estomac. Je n'ai pas réfléchi à deux fois et ai ouvert les yeux. Je me suis levé en courant et bien que désorienté j'ai vite trouvé les toilettes. Mais qu'est-ce que je fais chez Harry moi ? Pourquoi je ne suis pas chez moi ? Et Cassandre elle est où ?
Pendant trente secondes je m'en veux de ne pas avoir fait comme Alice. Je me moque d'elle à chaque fois car elle boit un verre d'eau pour chaque verre d'alcool lors des soirées mais au final le lendemain elle se rappelle de ce qu'elle a fait et elle n'a jamais la gueule de bois. Moi je l'ai tellement que je suis persuadé que je ferais des copeaux de bois si jamais je me rasais.
Je me traine du mieux que je peux jusqu'au salon et me laisse tomber sans aucune grâce dans le canapé. Harry relève le nez de sa tablette et me regarde avec un petit sourire en coin moqueur.
-Réveil difficile Zayn? Questionne-t-il de façon totalement rhétorique.
Je lui réponds d'un grognement qui le fait gentiment rire. Malgré tout il se lève et pose devant moi une tasse de café fumante avec un médicament pour mon mal de crâne.
-T'es un amour mec !
-Je sais. Il hausse les épaules comme si c'était une évidence et se rassoit dans le fauteuil en face de moi. T'étais ingérable hier soir. Je ne sais pas lequel était le pire entre toi et Niall.
-Alice n'étais pas en reste d'après mes souvenirs.
-Alice a juste fait la grève en s'asseyant par terre. Niall a essayé de manger des poubelles puis est rentré dans un restaurant pour commander des pizzas.
-Et moi ?
-Toi ? T'as fait un striptease sur un poteau en chantant « ce rêve bleu ».
-Dis moi que c'est une blague ?
-J'aimerais bien. Il soupire tout en me lançant un petit regard désolé.
-Et je suppose qu'il y a des preuves de tout ça ?
-Oh oui...ça a fait le tour d'internet toute la nuit.
-Cassandre va me tuer. Je souffle en me prenant la tête dans les mains.
-ça je te laisse voir avec elle. Harry fait un petit mouvement de tête vers la cuisine et mon sang se glace.
-Elle est là ?
Il hoche la tête. Ça c'est pire que tout. Je pue l'alcool, le vomi et la sueur. Je me vois mal aller prendre ma copine dans mes bras dans cet état-là. Mais ce n'est pas ce qui m'inquiète le plus. Nous sommes dans la même maison, à même pas trois mètres d'écart et elle ne vient pas me voir. Elle doit vraiment être énervée et je ne suis pas sûr d'être en état de faire face à une Cassandre furieuse. Je déglutis et avale d'un trait mon café avant de me lever.
Tant pis, il faut que je sois un homme et que j'assume ma connerie. Je prends ma tasse et rentre dans la cuisine. Cassandre est assise sur un tabouret, appuyé sur l'ilot central entrain de feuilleté un magasine tout en tournant distraitement une cuillère dans sa tasse.
-Bon-bonjour...Je me maudis de bégayé mais je maudis encore plus mes cordes vocales qui me donnent une voix enrayé et un peu faiblarde.
-Douche. Elle me répond froidement sans même me regarder.
Ok. Ça c'est glaciale. J'ai failli m'enrhumé dans mon caleçon. J'ai mal évalué sa colère... sur une échelle de 0 à 10 elle est environ à trois fois mille. Je ne cherche pas à discuter. De toute façon ça ne servirait à rien.
Je dépose ma tasse dans l'évier. Je la nettoierais une fois que moi je serais propre et monte en quatrième vitesse les escaliers jusqu'à la salle d'eau.
La douche me fait un bien fou. Mais je ne suis pas détendu pour autant. Savoir Cassandre en colère m'attriste. Et pourtant je sais que j'ai mérité ce qui va suivre. J'ai fait l'idiot. Elle n'a rien contre le fait que je boive un peu avec mes amis, mais là c'était beaucoup trop. Le pire c'est qu'elle doit avoir une image bien plus nette que moi de ce que j'ai fait la nuit dernière. Le peu de souvenirs qui se reconstituent dans ma tête sont très loin de me rassurer, au contraire.
Craintif, je redescends et entre à nouveau dans la cuisine. Cette fois-ci elle me regarde. Je vois la lueur de désapprobation qui allume ses iris et la contrariété dans son plissement de lèvre mais fait comme si de rien était.
-Je peux savoir ce qu'il s'est passé ?
-Et bien...Je me gratte la nuque gêné. Je crois que tu le sais mieux que moi.
-Ne joue pas à ça avec moi Zayn.
Aoutch. Elle est vraiment énervée. D'habitude elle utilise des surnoms, c'est vraiment très rare qu'elle m'appelle par mon prénom et c'est souvent mauvais signe.
-Pourquoi est-ce que tu as bu autant ?
-T'étais pas là. Je tente de me justifier. Ayant du mal à vraiment mettre de l'ordre dans mes idées.
-Et ? Je ne vois pas le rapport ? Tu insinue quoi là ? Que quand je suis là je t'empêche de boire ? Que je te bride ? Que tu t'amuses moins quand t'es avec moi ?
-Non... pas du tout...Je...Un énorme soupire franchit mes lèvres. Tu me manques. J'avoue. En ce moment on se voit plus. Tu pars le matin alors que je dors encore, tu rentres le soir je suis déjà couché. J'ai l'impression de vivre avec un fantôme. On se voit presque plus, on se parle plus...on se touche plus.
-Je travail Zayn.
-C'est l'excuse que certains donnent pour aller voir ailleurs...
Et voilà... ce qui me tracasse et me pèse sur le cœur vient de franchir mes lèvres. C'est vrai. J'ai l'impression de ne plus plaire à Cassandre. Elle passe son temps à l'extérieur et me dit qu'elle est fatiguée dès que j'essaye de lui proposer de faire quelque chose tous les deuxou juste de la prendre dans mes bras.
-Donc c'est ça que tu penses ? Que je te trompe ?
Son ton me fait clairement comprendre que je me trompe et que je la déçois de penser à ça. Mais la jalousie et ce sentiment d'abandon se sont fait une belle place à l'intérieur de moi et je n'arrive pas à les faire partir. Je relève les yeux vers elle et ne voit que de la tristesse sur son visage.
-T'es vraiment bête.
Une larme coule le long de sa joue. Je fais un pas vers elle pour essayer de la prendre dans mes bras pour la consoler, mais elle essuie la goutte d'eau d'un geste rageur et se lève de sa place.
-Ok. Tant pis pour toi ! Je vais te montrer. Déclare-t-elle.
-Hein ? Quoi ?
-Met ton manteau et suit moi.
-Où ? Pourquoi ?
Elle ferme les yeux et je comprends que Cassandre retient sa colère du mieux qu'elle peut. Je ne cherche pas à discuter plus que ça et me dépêche de faire ce qu'elle m'a demandé. Alors que je m'apprêtais à remercier Harry pour son hospitalité je le vois dans l'encadrement de la porte qui mène au salon. Il fait un signe de tête et un autre de la main me signifiant de m'en aller. Je lui réponds avec un pauvre sourire empli de reconnaissance et sort à la suite de ma copine.
Alors que nous marchons côte à côte dans la rue je tente d'attraper sa main pour entrelacer nos doigts comme j'ai l'habitude de faire. Elle remarque mon petit manège et glisse sa main dans sa poche, me signifiant ainsi clairement son refus de contact. Ça me glace le sang. Je sais que j'ai dû lui faire du mal avec cette histoire de tromperie. Mais il fallait bien que ça sorte à un moment ou à un autre. Cette idée me ronge de l'intérieur depuis bien trop longtemps et je crois que d'avoir vu sa réaction quand les mots ont quitté ma bouche m'a un peu rassuré. Pourtant je devrais le savoir. Pour Cassandre la fidélité c'est comme la franchise dans un couple. FONDAMENTAL. C'est bien beau de se le dire mais une fois le doute instauré il est très difficile de le faire partir.
Nous nous arrêtons devant chez nous. Je ne comprends pas pourquoi et fronce les sourcils. Surtout quand je vois Cassandre sortir ses clefs et se diriger vers le garage. Je croyais qu'on n'avait pas le droit d'y aller tant que le béton n'était pas sec et que les ouvriers n'avaient pas appelé pour donner leur aval.
-ça devait être une surprise...Commence-t-elle tout en tournant le trousseau dans tous les sens entre ses doigts. Je préfère gâcher la surprise plutôt que de te perdre. Même si ça fait plusieurs semaines que je travail dessus. Elle soupire et me tourne le dos pour ouvrir la porte.
Je ne sais pas pourquoi mais un immense sentiment de culpabilité grandi en moi. Cassandre a pris du temps pour me préparer une surprise. Et moi, avec mes foutu doutes je l'oblige à tout me dévoiler. J'ai l'impression d'être vraiment nul et ça me dégoute de moi même. Sans plus réfléchir je pose ma main sur son bras avant qu'elle n'ouvre la porte. Je ne veux pas qu'elle ai fait ça pour rien.
ça surprend Cassandre qui me fixe. Je lui fais un petit sourire en coin que j'espère être rassurant. Je laisse ma main glisser jusqu'à la sienne et caresse doucement ses doigts jusqu'à ce qu'elle les desserre pour lâcher la poignée.
-Non.
Je chuchote. Je n'ose pas élever plus la voix. J'ai peur de gâcher le moment. Je relève nos mains en même temps tout en lui caressant la paume. Ce simple contact me donne des frissons. Toucher la peau de Cassandre m'avait énormément manquer. Elle ne dit rien et observe mes doigts courir le long de sa main. Je remonte délicatement mon touché jusqu'à son poignet, puis son avant bras, son biceps et fini par lui caresser doucement la joue tout en m'approchant d'elle.
Cassandre ne bouge pas. Elle relève les yeux vers moi lorsque je presse doucement son menton pour que nos regards puissent se croiser. J'espère qu'elle lit dans mes pupilles le regret que j'ai pour la petite scène que je viens de lui faire. Dans les siens je vois tout l'amour qu'elle me porte et je me sens encore plus minable.
-Je t'aime. Tu le sais? Je dis tout doucement, dans un souffle tout en lui embrassant délicatement la joue.
-Moi aussi je t'aime. Tu devrais le savoir. Me répond-t-elle tout en penchant doucement la tête, comme pour me laisser plus d'accès à sa joue et à son cou.
-Je suis désolé pour toutes mes conneries. J'avoue entre deux baiser. Je tiens beaucoup trop à toi. J'ai peur de te perdre. Mes mains glissent le long de sa taille et l'enlacent alors que je m'approche d'elle jusqu'à ce que son corps soit contre le mien. Je t'aime.
Je m'écarte d'elle pour poser mon front contre le sien et la regarder droit dans les yeux. Je la vois froncer le nez. Je connais bien trop cette mimique. Quelque chose ne lui plait pas.
-Qu'est-ce qu'il y a? Je demande tout bas en remettant une de ses mèches de cheveux derrière son oreille.
-Je t'aime Zy... ne le prend pas mal hein... mais t'as une haleine de poney.
-Et? C'est mignon les poneys non?
-Pas leur odeur non. Elle pose un doigt sur son nez en s'écartant de moi.
-Bon...Je parle en essayant d'ouvrir le moins possible la bouche. Je vais même jusqu'à la cacher avec une de mes mains. Et je dois bien lui accorder que vu l'odeur qui me remonte au nez elle est loin d'avoir tord. Ok. Je te l'accorde. Je vais aller me laver les dents.
-Très bonne idée. Elle me sourit. Ce petit sourire en coin que j'aime tant et qui me fait craquer. Profite en pour envoyer un message de remerciement à Harry. J'aurais été à sa place je t'aurais laissé te trémousser sur ce lampadaire.
-Je suis sûr que tu adorerais me voir me trémousser.
Cassandre lève les yeux au ciel mais je vois la lueur d'amusement qui traverse ses iris. Je m'autorise enfin un sourire. Je regrette d'avoir autant bu, mais je suis finalement content de ce qui en a découler. Cassandre a raison, les non-dit et les secrets ce n'est pas bon dans une relation. Alors que je rentre vers la salle de bain je me promet intérieurement de ne plus jamais intériorisé ce que je ressens et de plus m'ouvrir à elle.
Je suis son conseil et envoie un rapide message à Harry pour le remercier. Cassandre a raison. Je lui en dois une bonne. Sans lui j'aurais certainement fini nu dans la rue sans savoir où aller certainement à pleurer sur mon sort. Je me brosse les dents avec énormément de précaution, veillant bien à ne rien louper. Je déteste avoir mauvaise haleine. Je suis atrocement gêné que Cassandre ai assisté à ça.
Lorsque je ressort de la salle de bain je la trouve appuyé dans l'ouverture de la porte.
-Tu m'attendais?
-Oui.
Je la prend par la taille et lui vole un baiser avant qu'elle n'ai le temps de dire quoi que ce soit.
-Mieux? Je demande doucement tout en retraçant sa mâchoire du bout des lèvres.
-Beaucoup mieux. Je préfère haleine mentholé que haleine de poney.
Cassandre me surprend en attrapant mes joues pour poser ses lèvres sur les miennes. J'ai l'impression de revivre alors que sa langue rejoint la mienne en délicatesse. J'encercle sa taille et la soulève pour l'emmener avec moi vers la chambre. Contre toute attente elle résiste en s'écartant de moi.
-Tu sais, maintenant j'ai vraiment envie de te montrer ta surprise.
-Et moi j'ai vraiment envie de... Je lui sourit sans continué ma phrase.
-Je sais bien. Mais je dois vraiment te montrer ta surprise.
-C'était pour aujourd'hui normalement?
-C'était pour quand j'étais prête.
-Tu me fais flipper là tu le sais?
-Mais non! Fait moi confiance.
Elle glisse sa main dans la mienne et m'entraine avec elle vers l'extérieur. Nous nous retrouvons à nouveau devant le garage. Cassandre soupire en sortant ses clefs. Elle a l'air nerveuse et je ne sais pas quoi faire pour qu'elle se détende. J'attrape sa main libre, lie nos doigts ensemble et appuie doucement pour la rassurer. Je lui embrasse avec douceur la joue.
-Je t'aime. Peut importe ce qu'il se trouve dans le garage.
-Vraiment?
-Promis. Je lui vole un nouveau baiser.
-Ok.
Elle souffle et ouvre la porte en grand. Je ne comprends pas tout de suite ce que je dois voir en premier. Le cadre en bois, la guirlande lumineuse, l'énorme peluche ou le lit miniature. Mon cerveau doit certainement être un peu brumeux car je ne fais pas le rapprochement. Mais d'un coup je comprends. Ce lit tout petit, les quelques vêtement taille miniature qui sont posé sur le cadre en bois, la guirlande sur laquelle quelques photos en noir et blanc son accrochés.
-Non! Je souffle totalement surpris, une main sur la bouche.
Je suis choqué. Je ne m'attendais pas du tout à ça. Cassandre me regarde, elle se tord nerveusement les mains sans me quitter des yeux. Je laisse mes yeux se poser sur chaque objet réunis dans le garage. L'information se fait petit à petit place dans mon cerveau.
-Tu as travailler pour payé tout ça?
-En quelque sorte. En fait certains sont du mobilier qui appartenait à ma famille. Je leur ai donné un petit coup de neuf.
Je touche du bout des doigts le lit en me mordant les lèvres. Cassandre se mord les lèvres.
-Tu ne m'en veux pas? Demande-t-elle nerveusement.
Je vois le doute dans ses yeux alors qu'elle pose ses mains sur son ventre. Et là je me demande comment j'ai fait pour ne pas le voir plus tôt. Son ventre s'est légèrement arrondi et je n'ai rien remarqué. Je fond complètement et la prend dans mes bras tout en lui recouvrant le visage de baiser.
-Comment je pourrais t'en vouloir? C'est la meilleure surprise de toute ma vie. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime.
Je l'embrasse comme si ma vie en dépendait. Car ma vie en dépend. Je ne sais pas ce que je ferais sans elle et d'apprendre qu'elle attend notre enfant est vraiment la chose la plus belle au monde.
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