Nightmare X Ange!Reader
Heya ! Tout d'abord, je m'excuse pour cette longue absence sur ce livre, surtout que j'ai pas vraiment d'excuse... Mais maintenant que je suis en vacances, j'ai bien plus de temps !
Et je reviens avec un OS assez long pour me faire pardonner :3
Bref, c'est une commande de SpookyCuty !
Rappels du X Reader :
(T/P) = Ton prénom
(T/N) = Ton nom
(T/S) = Ton surnom
(L/C) = Longueur cheveux
Bonne lecture !
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Tu chutais. Encore et encore. Ton aile cassée qui, en plus de te faire affreusement mal, t'empêchait de voler te faisait te sentir désemparée.
Était-ce vraiment comme ça que ta vie prendrait fin ?
Fermant les yeux, tu ne pus que te résigner à ta mort qui ne prendrait pas longtemps à arriver. Tu ne vis donc pas un portail violet apparaître sous ton corps et te faire apparaître bien loin de ta position. Tout ce que tu sentis fut le contact avec le sol qui ne manqua pas d'aggraver ta blessure à l'aile, en plus de te faire tomber dans l'inconscience.
Une personne s'approcha alors de toi et de ton corps évanoui. C'était un squelette, entièrement noir, ayant des tentacules de la même couleur dans son dos. Intrigué, lui t'observa un moment. Que faisait... cet être -peu importe ce que tu étais- chez lui ? Il s'était assuré que l'univers dans lequel il avait installé son château soit inaccessible pour qui que ce soit. Il allait te tuer quand un étrange sentiment l'emplit. Sans même qu'il ne comprenne pourquoi, l'idée d'attenter à ta vie avait totalement disparu de son esprit. Que lui avais-tu fait ? Il ne comprennait pas. Alors il se contenta de te soigner tes blessures les plus graves avec le peu de magie soignante qu'il possédait et de te téléporter dans l'une des nombreuses chambres de son château. Puis, il repartit, pensif.
Lorsque tu repris conscience, quelques jours plus tard, tu ne reconnus pas la pièce dans laquelle ton corps inerte s'était reposé. Où étais-tu ? Cette question occupait presque tout ton esprit, le reste étant préoccupé par le fait que tu aies survécu à cette chute qui s'était présentée comme étant mortelle. Alors que tu tentais de te relever, une douleur sourde traversa tes membres, te plaquant contre le matelas. Inspirer. Expirer. Tu tentas de calmer la douleur par la seule force de ton esprit, et cela fonctionna quelque peu.
Puis, tu te redressa de nouveau. Cela était toujours douloureux pour ton corps meurtri, mais bien plus supportable. Regardant alors autour de toi, tu analysas la pièce dans laquelle tu te trouvais. C'était une grande chambre, principalement colorée selon des tons sombres. Mais elle était spacieuse et confortable. Retirant la couverture qui te recouvrais, tu posas un pied au sol, pour frissonner quand ta peau dénudée toucha le sol froid. Ignorant rapidement ce ressenti, tu tentas de te lever. Une fois debout, sur un équilibre très précaire, tu fis un pas, puis un autre, et encore un. Tes membres engourdis prirent rapidement de l'assurance, malgré leur longue immobilité. Puis, tu déplias doucement tes deux ailes. Une t'obeis sans problème tandis que l'autre se bloqua à mi-chemin, envoyant un avertissement à ton cerveau pour que tu arrêtes cela tout de suite, traduit par une vive douleur. Voyant un miroir contre le mur, tu t'en approchas pour regarder ton reflet dans le verre.
Ton apparence te choqua quelque peu tant tu ne te reconnaissais pas. Tes ailes, normalement d'un blanc pur, étaient sales et, pour celle blessée, couverte de rouge, en plus d'être tordue à l'endroit de ta blessure. Ton regard ne resta pas longtemps dessus. Tes (L/C) cheveux habituellement bien coiffés étaient dans un état déplorable, emmêlés, sales, certaines mèches collées par le sang qui avait largement eut le temps de sécher. Tes habits, quant à eux, étaient abîmés, déchirés à certains endroits, sûrement lorsque ton corps était entré en contact sur le sol, et sales. À certains endroits, ils étaient d'un rouge sombre, provenant du sang qui avait profité de tes blessures pour s'échapper. Il fallait que tu te changes. Mais tu n'avais aucun habit sous la main. En fait, si, te dis tu en voyant une tenue posée au coin d'un commode présente dans cette chambre. Te disant qu'elle t'étais destinée, tu la pris et l'enfila rapidement.
C'était une chemise, d'un violet sombre. Les coutures présentes au bout des manches ainsi qu'au col étaient dorées tandis que celles présente au milieu du torse étaient blanches, de même que celles en bas de l'habit. Ce haut était accompagné d'un pantalon, entièrement noir, ainsi que d'une paire de bottines, noires aussi. Une fois changée, tu passas la porte de la pièce, bien décidée à rencontrer la personne qui t'avais soignée, logée et donné de quoi te changer pour la remercier. Les couloirs étaient sombres et silencieux, mais pas forcément effrayants pour autant. Mais surtout, ils étaient immenses. Te trouvais-tu dans un château, ou dans quelque chose y ressemblant ? Vu la taille que faisait ta chambre, ou bien celle de ce couloir, cela semblait possible. Regardant au travers d'une fenêtre donnant sur l'extérieur, tu vis un ciel noir d'encre, surplombé par une lune rouge sang. Tu étais un être des cieux, faisant partie de ceux pouvant voyager entre les différents univers, alors ce phénomène t'était connu. Mais vu l'apparence des quelques arbres qui se trouvaient en dehors, tu arrivas rapidement à la conclusion que cette lune de sang durait depuis un moment. Seulement, tu ne connaissais aucun univers illuminé par une lune rouge indéfiniment. Le mystère entourant cet endroit s'épaissit donc encore plus.
Tu repris ta marche dans les couloirs de cet etrange endroit avant d'arriver vers une porte entrouverte, donnant sur une salle illuminée, si tu en croyais le rayon de lumière s'échappant de l'entrebâillement de la-dite porte. N'osant entrer sans t'annoncer, tu toquas. Tu ne reçus aucune réponse, mais le fait que la porte s'ouvre entièrement t'indiqua que tu devais entrer, ce que tu fis.
Le grand siège trônant au fond de la salle, aussi imposante qu'était chaque pièce de ce château te permis de comprendre que tu te trouvais dans une salle du trône, qui pourrait se trouver dans un château. Peut être étais-tu un monde monarchique ? Si c'était le cas, tu te doutais être dans la demeure du monarque.
Alors que tu avançais dans la pièce, tu pus seulement constater à quel point elle était vide. Tu tournas sur toi-même, cherchant de ton regard perdu le moindre indice attestant que cet endroit était peuplé. Lorsque tu eus fini d'observer la salle, et que tu reportais de nouveau ton attention sur le trône, tu eus la surprise de voir un être sur le siège royal. Un être comme recouvert d'une matière noire te regardais. Un squelette, ayant plusieurs tentacules tout aussi noires que son corps t'observait, un sourire que tu ne saurais décrire étirant les coins de sa mâchoire, te laissant voir ses dents blanches.
"Hum... Bonjour ?"
Ne recevant aucune réponse de la part de l'inconnu, tu continuas sur ta lancée.
"Je suppose que c'est vous qui m'avez sauvée... Alors je vous en remercie ! Mais... Pouvez-vous me dire où nous sommes ?
- Quel est ton nom ?"
Sa question te pris de court.
"Je... Je me nomme (T/P). Mais répondez à ma question s'il vous plaît.
- Très bien (T/P). Tu te trouves dans mon château, dans mon univers. Maintenant, dis moi ce que tu est, et pourquoi il m'a été impossible de te tuer lorsque tu t'es évanouie."
Il avait voulu te tuer ? Ce n'était pas vraiment une bonne nouvelle. Mais s'il n'avait pas réussi, c'est qu'il avait été sensible à l'aura douce et chaleureuse qui entourait constamment ton corps céleste. Comme la plupart des êtres de ton espèce, il était presque impossible de te tuer, car quiconque ressent des sentiments se voit affecté par cette aura protectrice, qui leur retirait toute envie meurtrière. Et c'est ce que tu lui expliquas.
"Quiconque ressent des sentiments hein ? Ha. Quelle blague."
Il se leva, menaçant. Il ne ressentait aucun sentiment ! Ils étaient tous noyés dans cette haine, cette colère, cette rage qui animaient son esprit, faisaient battre son âme. Il s'approcha de ton corps immobile, mais pas par peur. Il n'en ressentait aucune s'échappant de son corps qui aurait dû être paralysé par l'effroi. Les deux auras se battaient, l'une obscure, l'autre éclatante. Leurs esprits se battaient, leurs âmes se complétaient.
La lumière perça les ténèbres et le squelette fit un pas en arrière, sentant le brouillard de son esprit se dissiper une fraction de secondes. Était-ce toi qui avait provoqué cela ?
"Au fait, moi c'est Nightmare. Tu peux rester ici, je ne t'attaquerais plus."
Mais avant que tu ne puisse exprimer ta contestation il reprit.
"C'est un ordre au cas où tu ne l'avais pas compris."
Tu soupiras, alors que Nightmare quittait la salle silencieusement. Que faire maintenant ? Lui obéir et rester ici, ou tenter de fuir et prendre le risque d'être exposée à des représailles ? Tu décidas prudemment de suivre son indication pour l'instant, puis d'aviser au fil du temps.
Le temps passa rapidement, bien que la nuit soit constante dans ce monde, tu arrivais étonnement bien à repérer le cycle jour-nuit. Ton aile guérissait lentement mais sûrement, et tu savais que bientôt tu pourrais de nouveau voler. Tu eus également largement le temps de visiter la bâtisse dans laquelle tu logeais désormais, et une chose était certaine, il y avait bien trop de place pour seulement deux habitants. Un château à la taille de la froideur de Nightmare. En effet, ton hôte n'était pas des plus accueillants, au contraire. Vos discussions se résumaient la plupart du temps à de longs monologues de ta part. Heureusement que tu n'étais absolument pas susceptible, n'est ce pas ? Tu avais néanmoins réussi à apprendre quelques petites choses sur le squelette, comme le fait qu'il était le prince des cauchemars, qu'il haïssait son frère, qu'il n'avait aucune idée de comment tu étais arrivée ici, ou encore qu'il n'avait pas toujours eu cette apparence là -il t'avait d'ailleurs donné la tenue qu'il portait avant d'être transformé-. Mais malgré son caractère plus que froid, tu l'aimais bien. C'était précisément pour cette raison que tu tentais de faire fondre sa carapace d'indifférence, chose dont tu arrivais lentement, tu le sentais. Et tu étais certaine qu'il n'en avait pas conscience.
Les jours se déroulèrent rapidement, se transformant en semaines, puis en mois. Il était devenu bien plus agréable, et répondait bien plus à tes longs monologues.
Tu l'avais rejoint une fois de plus dans la salle du trône et parlait de tout et de rien. Puis, tu te stoppas, le voyant préoccupé. Mais alors que tu allais lui demander quel était le problème, il déclara, aussi inexpressif que d'habitude.
"Je t'aime bien (T/P)"
Selon toi, il n'avait jamais été aussi mignon. Car même si sa voix était aussi glaciale qu'à son habitude, ses joues s'étaient légèrement colorées en bleu, et tu avais rapidement compris qu'il rougissait.
"Awn ! Tu es trop mignon Nighty !"
Nighty. Il avait un moment râlé à cause de ce surnom, mais le laissait passer aujourd'hui, de toute façon tu ne comptais pas l'abandonner.
Il grogna en t'entendant dire ça. Il n'était pas mignon ! Mais cette moue qui se forma sur son visage sembla te faire craquer encore plus et il soupira. Tu étais vraiment incorrigible. Mais... cela ne le dérangeait plus à présent. Il avait appris à tolérer ton caractère, et ta présence ne lui était plus désagréable, au contraire. Mais il n'expliquait toujours pas le fait que ton aura l'atteigne. Il ne ressentait rien. Jusqu'à ta rencontre.
En effet, ces derniers temps il s'était surpris à apprécier ton contact, tes paroles, à t'apprécier tout court. Il n'avait jamais ressenti ça depuis sa transformation, et la dernière fois que de tels sentiments étaient présents en son sein était quand il vivait avec son frère. Avant sa transformation. Cela datait tellement qu'il en avait oublié ce que cela faisait de se sentir... aimé ?
Il voyait la noirceur qui avait conquis sont âme reculer au fur et à mesure que tu te rapprochais de lui. Était-ce une bonne nouvelle ? Il voulait se convaincre que non, mais il savait que c'était se mentir.
Alors que peut-être, pour la première depuis sa transformation, il pouvait se permettre de... réellement aimer quelqu'un.
Puis, tu émis un petit son, le sortant de ses pensées, qui lui fit froncer les sourcils qu'il n'avait pas. Il se prépara donc à la prochaine connerie que tu t'apprêtais à dire.
"Et moi aussi je t'aime ~"
Il cligna plusieurs fis des yeux avant de complètement assimiler tes paroles. Avais-tu réellement prononcé les mots que ses conduits auditifs avaient captés ?
"J-J'ai pas dit ça !" Rétorqua t-il, alors que ses pommettes reprenaient la teinte bleutée qu'il s'était efforcé de faire disparaître.
Mais tu te contentas de lui sourire gentiment, comme tu le faisais si souvent, tout en te disant intérieurement que le prince des cauchemars avait un petit côté tsundere. Puis, tu repartis sur une autre discussion, comme si rien ne s'était passé, sachant pertinemment que Nightmare allait de toute façon y réfléchir un moment. Tu n'avais plus qu'à attendre sa réponse, qui signerait fatidiquement l'évolution ou la régression de votre relation.
Et cette réponse te parvint une dizaine de minutes plus tard, lorsque les tentacules du squelette t'attrapèrent et te tirèrent jusqu'à leur propriétaire, qui te pris alors dans ses bras. Puis, sans aucun signe avant-coureur, il posa ses dents sur tes lèvres, doucement, comme si il avait peur de briser la petite chose fragile que tu pouvais être.
Cela faisait à présent un an que tu étais chez Nightmare, et neuf mois étaient passés depuis que vous aviez échangé votre premier baiser. Contrairement aux apparences, tu avais vite remarqué que le squelette noir était très câlin, et qu'il ne manquait pas une occasion de te prendre dans ses bras pour ne plus te lâcher. Tu avais fini par conclure que c'était parce qu'il était resté seul trop longtemps pour son propre bien, peu importe ce qu'il en disait. Tu avais également eu l'occasion de rencontrer des versions alternatives de lui, comme un certain Error qui venait lui rendre visite de temps en temps.
Mais aujourd'hui, tu avais décidé que ce serait un jour spécial. Tu avais décidé de rendre à Nightmare son ancienne apparence. Ces derniers temps, ton petit-ami t'avait dit qu'à chaque fois que tu te servais de la magie que ton corps d'ange te donnait, il se sentait étrange. Et surtout, qu'il sentait la noirceur qui avait englobé son âme se retirer quelque peu.
Alors tu avais décidé d'y mettre toutes tes forces, et de le sauver, une bonne fois pour toutes.
Tu aperçus alors Nightmare dehors, à travers la fenêtre de ta chambre. L'ouvrant doucement, tu l'enjambas, puis vola jusqu'à son niveau.
Tu le salua joyeusement et il y répondit d'une douce étreinte. Une bonne minutes après, tu te reculas et le regarda avec sérieux.
"Il y a un problème (T/P) ?"
Tu secouas la tête en signe de négation. Et quelques secondes plus tard, tu lui exposais ton projet. Il sembla hésiter un moment, et tu le compris parfaitement. Il avait, après tout, passé des années sous cette forme là.
Mais, à ton plus grand plaisir, il finit par te donner son assentiment, disant que "ça valait le coup d'essayer". Tu te plaças donc face à lui, alors qu'un sourire joyeux étirait tes lèvres, puis posa tes main sur son torse. Tu concentras alors ta magie curative dans tes mains, et sentit presque immédiatement la couche noire qui le recouvrait s'animer. Cela continua un moment, et plus le temps passait, plus tu sentais cette matière s'amincir. Des secondes longues comme des heures passèrent ainsi, mais tu sentais ta magie perdre en efficacité, alors que une alourdissante fatigue s'insinuait en toi. Mais tu n'abandonnas pas, déterminée à lui retirer toute cette noirceur.
Une main se posa alors sur ton épaule, te faisant sursauter, et perdre toute ta concentration. Tu vis alors les sentiments négatifs reprendre le territoire qu'ils avaient perdu sur son corps, et rapidement les os blancs comme neige que tu avais pu apercevoir redevinrent noirs d'encre.
"Pourquoi tu as fait ça Nightmare ? J'allais te sauver !
- Tu étais surtout sur le point de t'évanouir (T/S). Ne t'en fais pas, on pourra réessayer plus tard. Mais je refuse que tu sois mal en point à cause de ça, compris ? "
Hochant à contrecœur la tête, tu soupiras doucement. Mais il avait raison.
Vous aviez toute une éternité à consacrer à l'autre.
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