🔱περισσόφρων/περισσοφρόνα🔱
RP dont il est issu:
« ᴬⁿᵗⁱ⁻ᴴᵉʳᵒ 𝖗𝖔𝖑𝖊𝖕𝖑𝖆𝖞 », de SecondSouffle
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« 𝘐𝘭 𝘺 𝘢 𝘶𝘯𝘦 𝘥𝘪𝘧𝘧é𝘳𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘳𝘦𝘴𝘱𝘦𝘤𝘵𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘳è𝘨𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘭é𝘤𝘩𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘣𝘰𝘵𝘵𝘦𝘴 ; 𝘱𝘢𝘳𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘳è𝘨𝘭𝘦𝘴 𝘴𝘰𝘯𝘵 é𝘤𝘳𝘪𝘵𝘦𝘴, 𝘦𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘣𝘰𝘵𝘵𝘦𝘴 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘴𝘢𝘭𝘦𝘴. »
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🅿🆁🅴🅽🅾🅼 : au sein de la mythologie, cette divinité mineure est généralement connu·e sous les noms de Perissophrona (du grec ancien « περισσοφρόνα », celle qui réfléchit trop) ou de Périssophron (toujours du grec ancien « περισσόφρων », 𝘤𝘦𝘭𝘶𝘪 qui réfléchit trop). Parmi les mortels, toutefois, c'est Vivien, ou Viviane, Weisman. O̲n̲ ̲u̲t̲i̲l̲i̲s̲e̲r̲a̲ ̲d̲a̲n̲s̲ ̲c̲e̲t̲t̲e̲ ̲f̲i̲c̲h̲e̲ ̲l̲e̲s̲ ̲p̲r̲o̲n̲o̲m̲s̲ ̲m̲a̲s̲c̲u̲l̲i̲n̲s̲ ̲p̲o̲u̲r̲ ̲l̲e̲ ̲d̲é̲c̲r̲i̲r̲e̲,̲ ̲p̲u̲i̲s̲q̲u̲e̲ ̲c̲'̲e̲s̲t̲ ̲s̲o̲u̲s̲ ̲c̲e̲t̲t̲e̲ ̲f̲o̲r̲m̲e̲ ̲q̲u̲'̲i̲l̲ ̲s̲e̲r̲a̲ ̲a̲u̲ ̲d̲é̲b̲u̲t̲ ̲d̲u̲ ̲R̲P̲, mais Vivien Weisman (ou Périssophron) étant une personne profondément terre-à-terre ayant globalement le sens de l'originalité d'un caillou dépressif, il préfère généralement qu'on l'appelle « Monsieur Weisman », ou simplement « Weisman ». Précisons que — et ce étant suggéré par ses deux prénoms — cet individu fluctue dans le genre sans qu'il ait le moindre contrôle sur la chose. Par moments, il va simplement se réveiller avec un genre et une apparence en total opposé sur le spectre. Disons que ; pour un dieu, ça ne le perturbe pas plus que ça ; ça fait une éternité qu'il vit avec cette petite particularité.
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🅾🆂 : on l'ignore. Il porte constamment une bague noire au majeur de la main droite ; c'est important — et on ne lui connaît pas franchement de relation amoureuse stable. C'est une personne qui préfère les formulaires, la procédure, et l'humour noir anglais plutôt que le fouillis inexplicable et la perte de contrôle des gens qui tombent amoureux. Weisman, c'est un peu le pote chiant qui passe sa vie à bosser et ne se gêne pas pour faire des commentaires à ceux qui s'avisent de passer outre les révisions d'un DS. Mais tout au fond, il a un côté très pince-sans-rire et un véritable sens de l'humour aussi résigné que cynique qui, peut-être, lui permettra de trouver quelqu'un...qui sait ?
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🅰🅶🅴 : difficile à dire. Il est à peu près certain qu'il a plus de 25 ans, mais l'envisager en avoir plus de 30 paraît exagéré. On va dire 27, pour faire un genre de moyenne. Il a globalement la résignation d'un type qui n'a jamais été jeune avec le physique d'un homme (ou d'une femme, dans ses phases féminines) qui l'est beaucoup trop à son goût.
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🅿🅷🆈🆂🅸🆀🆄🅴 : 𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗮𝘀𝗰𝘂𝗹𝗶𝗻𝗲 : c'est compliqué de déterminer où précisément se situe Périssophron sur l'échelle de l'« acceptable physiquement ». Disons que, sans diversion, c'est un homme discret, très mince, de très haute taille, le visage aigu, avec des cheveux un peu en bataille — à moitié parce que, flemme absolue de les peigner ; à moitié parce qu'ils sont comme ça de toutes façons, d'un genre d'ondulé gorgonesque ; mais surtout pas à moitié pour faire cool, parce qu'il n'en a aucune espèce de notion — d'un châtain qui parfois dans la lumière a des reflets de cuivre ; le teint pâle, parce qu'il vit un peu sous un caillou, et l'impression constante qu'il est ébloui par la lumière du soleil — et ce malgré de discrètes taches de rousseur qui se perdent sur son nez et ses joues, les irréductibles 8 µg de vitamine D qu'il parvient à se fader par an. Son nez m'évoque inexplicablement celui de Tadashi Hamada dans les nouveaux Héros et je commence à sérieusement me demander ce que fout Tadashi Hamada ici et surtout à ce moment de la description, et surtout comment je vais parvenir à finir cette phrase avec zéro chute, sauf effectivement en prévenant que je n'ai, positivement, zéro chute. Autrement, les yeux verts, d'une couleur bizarrement vive. Voilà, je pense, Weisman dans la plus pure objectivité.
Mais certains points viennent complètement modifier l'effet global. Notamment ; l'air de considérer la lumière du jour comme une vague légende, les lunettes rectangulaires et métalliques qui lui donnent un air beaucoup trop rangé et rigoureux et formaliste, et puis cette expressivité faciale casse-pieds qui fait ressortir les rides préoccupées qu'il a dans le front. Périssophron a typiquement le visage de celui qui a été elfe du père Noël dans une vie antérieure (le genre à pop de derrière les gens d'un air préoccupé tout en expliquant ensuite avec une mine de premier de la classe à donner envie de l'étrangler que « 𝘧𝘢𝘤𝘦 à 𝘭𝘢 𝘣𝘢𝘪𝘴𝘴𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘰û𝘵𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘪𝘯𝘵𝘳𝘢𝘯𝘵𝘴 𝘯é𝘤𝘦𝘴𝘴𝘢𝘪𝘳𝘦𝘴 à 𝘭𝘢 𝘧𝘢𝘣𝘳𝘪𝘤𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘩𝘦𝘷𝘢𝘶𝘹 à 𝘣𝘢𝘴𝘤𝘶𝘭𝘦, 𝘪𝘭 𝘷𝘢 𝘧𝘢𝘭𝘭𝘰𝘪𝘳 𝘷𝘰𝘪𝘳 à 𝘳𝘦𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘯𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘴𝘵𝘳𝘢𝘵é𝘨𝘪𝘦 𝘥'𝘢𝘱𝘱𝘳𝘰𝘷𝘪𝘴𝘪𝘰𝘯𝘯𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘦𝘵 𝘥'𝘰𝘱𝘵𝘪𝘮𝘪𝘴𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘴𝘵𝘰𝘤𝘬𝘴, 𝘢𝘧𝘪𝘯 𝘥𝘦 𝘵𝘪𝘳𝘦𝘳 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪 𝘥𝘦 𝘤𝘦𝘵 𝘢𝘷𝘢𝘯𝘵𝘢𝘨𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘤𝘶𝘳𝘳𝘦𝘯𝘵𝘪𝘦𝘭 𝘦𝘵 𝘥'𝘢𝘮é𝘭𝘪𝘰𝘳𝘦𝘳 𝘴𝘢 𝘳𝘦𝘯𝘵𝘢𝘣𝘪𝘭𝘪𝘵é »). Souvent tiré à quatre épingles, il n'y a pourtant rien de bien méchant chez lui — véritablement, plutôt un air de tête de classe qui ne s'est pas bien rendu compte qu'il pouvait être casse-pieds ; mais malgré son côté pointilleux et formaliste, c'est fondamentalement un homme bon, — et ça se voit sur son visage. Il a beau avoir une tête de gamin que personne ne prend jamais dans les équipes au sport, Weisman est une personne fidèle et franchement têtue qui ne lâchera jamais ce en quoi il croit. Voyez au-delà de ses chemises et ses pulls anglais soigneusement lavés au bon mode de machine ; il ira jusqu'au bout pour le peu d'amis qu'il a.
𝗩𝗲𝗿𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗳𝗲𝗺𝗶𝗻𝗶𝗻𝗲 : Perissophrona n'est, on peut s'en douter, — pas bien éloignée de sa version masculine — pour la simple et bonne raison qu'il ne s'agit que d'une seule et même personne. Tous les effets observables chez sa « version masculine » et ses airs de première de la classe sont donc bien là. Ainsi donc, Perissophrona est une femme de très haute taille, au visage mince, et puis beaucoup d'attributs qu'elle partage avec sa forme masculine ; toutefois elle porte les cheveux châtains très longs qui meurent comme des reflets de cascade en longues ondulations de serpent. Ça lui donne, au fond, peut-être des airs de forêt ou de rivière. Le visage plus mince et les yeux comme plus fins, elle dégage globalement les mêmes airs, quoiqu'il arrive. Vestimentairement parlant, peu de choses changent. Et il conviendra toujours de l'appeler « Weisman » ; ou Viviane, mais seulement pour les proches.
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🅲🅰🆁🅰🅲🆃🅴🆁🅴 : ...Weisman est un dieu/déesse résigné·e, mais bon sang, ...qu'est-ce qu'il maîtrise. Il oscille constamment entre « diable, c'est pas du tout comme ça que j'envisageais ma vie quand j'étais enfant » et « ...franchement...tant qu'à faire, autant le faire bien. » Honnêtement, cette résignation flirte légèrement entre la dépression comme trait de caractère totalement assumée, — et une façon d'agir sans poser de questions. C'est un homme intelligent et rationnel, à la limite du formalisme, et un côté un peu « premier de la classe » ; il est d'un calme à tout épreuve, et d'un naturel calme, poli et respectueux, presque chiant dans son côté un peu « faisons les choses bien et soigneusement », parfois. Néanmoins cette espèce de dépression dont je parlais plus tôt est totalement maîtrisée. On dirait qu'il a fait un état des lieux de sa santé mentale, qu'il a constaté l'araignée au plafond, qu'il l'a appelée Muguette, et que c'est devenu sa coloc. Pourtant, si vous lui fichez la paix, il vit en autosuffisance parfaite dans son petit monde tout rationalisé et tout réfléchi (et après il oublie de se nourrir, il s'endort sur son bureau, il perd la notion du temps et il meurt, mais c'est un détail). Le genre à courir partout avec des formulaires dans les bras parce que ça le détend. En somme, peut-être qu'il donne constamment l'impression d'avoir ce petit espoir de tomber sur quelqu'un qui ne trouve pas plus passionnant que de lui parler de faire une activité spéléologie crotte de nez. Mais il est aussi extrêmement lucide quant à tout ça. Ça le déprime un peu. (À ce sujet ; il peut avoir l'air un peu lèche-botte, mais au fond, pas tant que ça. C'est juste qu'il a enterré sa dignité sur une chanson de Michael Jackson.)
Il n'aime pas trop qu'on l'empêche de rester dans son petit monde intérieur de géométrie et de formulaires parfaitement remplis, et dès que quelque chose ne se passe pas comme prévu il est tout à fait capable de lâcher un rire nerveux qui semble vouloir dire « je vais me pendre ». Le genre ; un peu schtroumpf à lunettes, mais gentil quand même quand on décide qu'il n'est pas agaçant. Pourtant, ses limites de rupture sont bien plus difficiles à atteindre qu'on ne pourrait le croire au premier abord. Il est surentraîné en ce qui concerne la gestion des trucs qui tournent mal (c'est un dieu, on va pas parler des trucs improbables qui peuvent se passer dans ce genre d'éternités, mais c'est l'idée). En général, il soupire, il se blinde avec sa politesse et ses rires nerveux et cette espèce d'humour noir qu'il a souvent — ou plutôt ; d'humour lucide ; il a analysé l'intégralité des problèmes parce que : « connais ton ennemi » et les maîtrise à la perfection — et il y va. Simplement parce qu'il n'y a pas trop le choix.
Donc, voilà : c'est un homme résigné qui ne fait pas de vagues, mais qui sait agir quand il faut. Notamment, en sniffant de l'encre avec une paille rik&rok si jamais il en ressent le besoin. Il a beau être un peu une victime, c'est dans les faits difficile de le prendre de court. Pour résumer, il a réalisé très vite que maintenir la face n'était pas si utile, alors il reste tranquille, — mais ne le sous-estimez pas.
Il a une certaine solidarité avec les gens un peu rêveurs ou en marge, et joue extrêmement bien de la flûte de pan. Autrement, il est extrêmement ophiophobe, même s'il fait de son mieux pour le cacher.
Autres petits fun facts quant à lui, parce qu'on est plus à ça près : ses pires ennemis sont les tomates farcies ; il est tout à fait capable de se nourrir exclusivement de pain pendant ses phases dépressives/trop occupées (type : le gars qui se pointe à la cantine, vole un bac de pain et se tire avec sans rien dire), et voue un culte aux pêches et aux patates. Par-dessus tout, c'est un petit génie des échecs.
(Oh, et je place ça là : c'est un fanatique de Michael Jackson, mais chut, ça reste entre nous.)
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🅲🆁🅴🅰🆃🆄🆁🅴 : Weisman est né hamadryade, sous sa forme féminine, donc — lié à jamais à un saule pleureur qui le rend fortement sensible à la nature. Et pourtant...il s'enferme, remplit des formulaires, cherche à ce que tout soit parfaitement classé. Cet aspect maniaque lui referme des courants d'air vers l'extérieur...
Attaquer son arbre pourrait le tuer.
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🅿🅾🆄🆅🅾🅸🆁 : Weisman, et ce bien que beaucoup de personnes l'aient oublié et ne le prennent que pour le stagiaire de service (quand il s'ennuie, il est foutu d'aller chercher des cafés à tout le monde), est en réalité le dieu/déesse de la 𝗳𝗼𝗹𝗶𝗲. Et c'est logique ; celui qui maîtrise la folie doit être très loin d'être fou lui-même. Faites donc attention à ses formulaires ; il est le seul à pouvoir les supporter. Ses pouvoirs sont donc globalement centrés sur l'apparence et la perception que les gens ont de leur vie ; provoquer des hallucinations, manipuler les gens (souvent sans faire exprès, après il s'excuse) au point de leur faire douter de leur propre réalité, et changer de forme. Mais après tout...comment garder le contact avec le vrai monde dans les cases interminables de ses formulaires ?
...Et est-ce que le vrai monde existe vraiment sans être imprimé en trois exemplaires ?
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