⚔︎Keb Zhang-Timmermans⚔︎

RP dont il est issu: « L'an 3000 (RPG) » de Unesadique

 « 𝙻𝚊 𝚜𝚘𝚕𝚒𝚝𝚞𝚍𝚎 𝚎𝚜𝚝 𝚞𝚗𝚎 𝚝𝚎𝚖𝚙ê𝚝𝚎 𝚍𝚎 𝚜𝚒𝚕𝚎𝚗𝚌𝚎 𝚚𝚞𝚒 𝚊𝚛𝚛𝚊𝚌𝚑𝚎 𝚝𝚘𝚞𝚝𝚎𝚜 𝚗𝚘𝚜 𝚋𝚛𝚊𝚗𝚌𝚑𝚎𝚜 𝚖𝚘𝚛𝚝𝚎𝚜. » - Khalil Gibran

⚝──⭒─⭑─⭒──⚝

🅿🆁🅴🅽🅾🅼 : Keb (« chevreau » dans le patois de sa région natale), de son second prénom Hefajstos

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🅽🅾🅼 🅳🅴 🅵🅰🅼🅸🅻🅻🅴 : Zhang-Timmermans

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🅰🅶🅴 : dix-neuf

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🆁🅾🅻🅴 : paysan, fils de paysans et petit-fils de paysans (on peut remonter comme ça jusqu'à franchement loin, pour être honnête)

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🅲🅰🆁🅰🅲🆃🅴🆁🅴 : 𝘒𝘦𝘣 𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯 𝘫𝘦𝘶𝘯𝘦 𝘩𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘴𝘵𝘢𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵 à 𝘭'𝘖𝘶𝘦𝘴𝘵 — ses parents auraient probablement arrêté là la description avant de partir éplucher des carottes. De nature taiseuse mais douce, il donne parfois la sensation d'avoir bien plus côtoyé les rivages argenteux des grands lacs de son enfance, là où la nuit s'enfonce sur le jour, et répand les étoiles comme une poignée de sel, — ...que réellement les êtres humains. À vrai dire, ça n'est pas seulement une impression : Keb n'est pas des plus à l'aise en société, surtout lorsqu'on commence à lui adresser la parole ; alors un genre de chronomètre se lance au-dessus de son crâne avant qu'il ne se mette à perdre le souffle et couper court à la conversation pour se réfugier dans des endroits hautement improbables qu'il balise comme des places-fortes.

...Ça n'est pas vraiment de la timidité, plutôt la fatigue de la concentration de maintenir une conversation dotée d'un minimum de « normalité ». Keb a grandi dans le fond de la forêt, et sa tendance à l'isolement l'a probablement mené à se taire bien plus que la moyenne, et à apprendre les plantes et les bêtes avant les êtres humains. Du reste, le tout lui permet d'écouter plutôt que de la parler à la place des gens, et ça reste au fond une excellente qualité pour comprendre l'autre réellement, et avec respect. Il marche généralement pieds nus et avance sans bruit et la tête baissée, car les animaux ont une notion très différente du contact visuel. Maintenir une conversation avec Keb peut paraître une étrange paire de manches ; parfois, il regarde seulement le ciel.

Ainsi donc, c'est peut-être cet extérieur presque transparent — quasi-sélénique et à peine visible comme un petit fil de lune — qui l'a mené à une vie franchement solitaire, d'une tendance à ne lâcher que peu de mots si l'on ne vient pas le voir de prime abord. Et pourtant, c'est un garçon 𝘪𝘯𝘵é𝘳𝘦𝘴𝘴𝘢𝘯𝘵. Car celui qui trouvera Keb stupide pour sa façon d'être ne l'est que lui-même. De nature peu démonstrative mais pourtant attentive et attentionnée, préférant s'asseoir et se faire oublier en regardant le plafond, ...il ne cesse pourtant que rarement de réfléchir (à part, peut-être, lorsque son cerveau entier se trouve obnubilé par une conversation dans laquelle il patauge comme un canard unijambiste) et dispose d'une mémoire et d'un esprit logique sans précédent ; certains supposent que tout retenir le rassure, d'autres savent à quel point revisualiser constamment la somme de toutes ses erreurs est pesant ; le fait est qu'il est doté d'une mémoire photographique remarquable qui fait de son cerveau un genre de base de données d'un intérêt...tout particulier.

Certains de ses gestes deviennent inexplicables lorsqu'il parle à des gens où s'avère inquiet, comme tapoter une table ou se frotter les bras. Personne ne sait bien pourquoi ; comme s'il tentait de se raccrocher à quelque chose, de systématiser la nervosité de la conversation. Néanmoins, qu'on ne s'y méprenne pas — c'est un garçon d'une loyauté sans faille, bien plus lucide que ce que son silence pourrait suggérer, et plus honnête que beaucoup d'entre nous. Faites de Keb votre ami et vous le garderez pour la vie. Aucun poignard dans le dos ne viendra de ce garçon.

...Bon, par contre, il a grandi au fond d'une forêt, donc il est tout le temps étonné en apprenant que ça ne se fait pas de coller ses crottes de nez sur le mur. Il est débrouillard, mais il faut quand même s'attendre à se voir proposer de la soupe de cailloux si jamais il fait la cuisine.

Le voilà donc tout entier — gentil comme pas deux, discret, d'un genre de certaine maladresse sociale, loyal, ...et attentif aux autres comme pour toujours faire de son mieux. Il n'a pas réellement de référentiel humain et peut sembler à côté de la plaque, mais du reste il apprend vite et fait toujours attention à ne pas blesser les autres.

Oh, et n'oublions pas ; c'est un véritable rat de bibliothèque. Il a eu la chance d'apprendre à lire très jeune grâce aux Tsipayetari qui ont accepté de l'aider sur ce point, ses parents ne pouvant rien y faire. Donnez-lui un livre ; vous serez amis à vie.

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🅿🅷🆈🆂🅸🆀🆄🅴 : Keb est lointainement issu d'une lignée issue de ce qui était autrefois l'ethnie Han, aussi en a-t-il gardé des yeux en amandes et une peau plutôt pâle — autrement, le visage est mince, totalement glabre selon ce que la génétique a refilé à tous les hommes de sa famille depuis de nombreuses générations, la silhouette petite et menue comme pour disparaître dans les ombres. Keb n'a pas toujours mangé à sa faim et son apparence s'en ressent ; frêle, souple, pas bien grand, — il fait probablement deux ou trois ans de moins que son âge et ses cheveux ont blanchi très tôt (à moins que le tout soit génétique ; beaucoup de ses frères et sœurs observent la même condition). Les yeux sont d'un genre de reflet d'or vieilli inexplicable, lesdits cheveux d'un gris presque blanc, un peu trop vite poussés, et lui tombent parfois en grosses mèches dans le visage alors qu'il les retient en un genre de petite tresse de mousse. À le voir, on dirait à peine un reflet de lune trop vite disparu à la surface d'un lac. Il marche généralement pieds nus et souffre d'un mauvais genou, ce qui le pousse à devoir régulièrement s'asseoir pour soulager la douleur. Du reste, on pourrait lui trouver comme quelque chose de pâle et à peine visible et absorbé par les ombres ; comme une silhouette de chaton sauvage.

Ainsi donc, un garçon absorbé par la lune comme pour ne pas être vu — discret, en forme de petit animal sauvage, et des mèches de cheveux d'un gris argent presque blanc déjà qui tombent sur un visage doux et deux grands yeux presque dorés tant le pâle y perd sa propre lumière. Dans le noir ils ressortent presque blancs ; un genre de clarté de verre transparent où le soleil fait danser des reflets boréals. C'est visible sur les traits que le garçon a grandi à la dure et au grand air.

Après tout, Keb n'est rien d'autre que l'ombre de quelqu'un d'autre, n'est-ce pas ?

...Il ne sert à rien de le regarder trop longtemps.

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🅷🅸🆂🆃🅾🅸🆁🅴 : l'histoire des Zhang-Timmermans a pris un tournant tout particulier il y a de cela plusieurs années, lorsque le troisième fils de la famille, et futur père de Keb, devint le frère de lait du premier-né de la famille voisine Tsipayetari. La chose était franchement normale pour l'instant entendu que, d'une part ; Madame Zhang-Timmermans venait de donner naissance à des jumeaux et se trouvait incapable de nourrir correctement le plus chétif des deux ; et, d'autre part, la plus jeune Madame Tsipayetari, légèrement plus aisée que le reste de la petite communauté entendu que son mari détenait un cheptel de bœufs conséquent, comptait sur le luxe de s'offrir une nourrice. C'est donc dans ces liens que grandirent Caspar Zhang-Timmermans et Santaré Tsipayetari, jusqu'à, du reste, ...une dizaine d'années.

Un dizaine d'années, disais-je, ...entendu que ce fut à peu près à cette époque que Monsieur Tsipayetari (père de Santaré) se trouva couvert de gloire pour un engagement au sein de l'armée et une campagne particulièrement efficace lors d'un drôle de mois de janvier. La famille prit un nouveau tournant, croissant dans les hautes sphères et prenant peu à peu la réputation d'une lignée dont le bras ne faiblirait jamais, sans pourtant oublier les Zhang-Timmermans qui, malgré tout, continuaient leur existence modeste —

𝘜𝘯 𝘷𝘪𝘯𝘨𝘵-𝘥𝘦𝘶𝘹 𝘥é𝘤𝘦𝘮𝘣𝘳𝘦, 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘯𝘯é𝘦𝘴 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘵ô𝘵.

Ce fut l'exact même jour que naquirent deux enfants, lors d'une nuit sans lune, au sein du petit village où un début de plus réduisait en lambeaux le faible éclat des étoiles. Deux cris furent poussés si haut qu'on ne sut jamais réellement qui avait vu le jour en premier, de Keb Zhang-Timmermans, ou de Septimus Tsipayetari ; l'un était né trop tôt et trop faible ; le second, trop tard et avec force. Le neuvième fils de Caspar Zhang-Timmermans et l'aîné de Santaré Tsipayetari (nommé ainsi pour brouiller les pistes ; entendu que le garçon vigoureux avait été désiré très longtemps sans parvenir à venir au monde, et cela restait presque une honte à son père qui voulait l'élever en soldat) grandirent donc à l'exact même rythme, et on raconte même que Patsite Tsipayetari, femme de Santaré, finança personnellement les soins du petit Keb, affaibli par une naissance prématurée.

Keb Zhang-Timmermans grandit donc comme il le put à la ferme familiale, aidant entre les travaux de manutention et son apprentissage secret de tous les livres qui lui tombaient sous la main. Une relation complexe avec ses nombreux frères et sœurs, voyant sa lecture d'un mauvais œil, — et un frère de lait habitué à la promesse de ce que tout lui réussisse, ...Keb a appris à ne pas trop parler et à préférer la compagnie des bêtes et du vent à celle des humains...mais je m'égare.

Oh, et il a un canard de compagnie qui s'appelle Gadouille.

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🆁🅴🅻🅰🆃🅸🅾🅽 : c'est plutôt un solitaire, mais il a grandi avec Septimus Tsipayetari qui est plus ou moins son frère de lait comme leurs propres pères l'étaient. Après, si jamais quelqu'un a une propal, n'hésitez pas !

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🅿🅰🆂🆂🅸🅾🅽 : il ADORE lire et rêve de découvrir le monde — Septimus a au moins cette chance de pouvoir le faire, lui. Il aime aussi apprendre de nouvelles choses et retenir une tonne d'infos qui ne servent strictement à rien.

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🅿🅴🆄🆁🆂 : le feu, les rivières (il ne sait pas nager). Il est de plus très maladroit dans les conversations et déteste les foules.

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