⋆NOUVEAU⋆ Imagine Minho
La lumière qui pénétra soudain l'intérieur de la boîte m'éblouit, me forçant à protéger mes yeux et me privant de la découverte de l'endroit où je venais d'arriver.
Je sentis le sol trembler sous le poids de ceux qui venaient de sauter à l'intérieur de la boîte. On m'agrippa par le bras pour me hisser hors de mon trou tandis que quelqu'un d'autre me poussait à l'extérieur.
- Eh bah c'est un gringalet qu'elle nous apporte ce mois-ci, la boîte !
Je me faisais a présent dévisager par des garçons, pratiquement tous plus grands que moi, l'air un peu déçu pour certains, totalement indifférent pour les autres.
- Moi qui avait besoin d'un nouveau bâtisseur, c'est pas ces bras tout frêles qui vont m'aider.
- Il est si fin qu'on dirait une fille !
Certains gloussèrent à cette remarque. Moi pas trop. J'en étais bien une, et j'étais sur le point de rétablir la vérité lorsque je me rendis compte, après avoir balayé la plaine du regard, qu'aucune fille n'était présente. Je me ravisais alors, préférant ne pas agir.
L'un des garçon du groupe se chargea de me faire visiter le bloc et de me dire tout ce que j'avais à savoir sur l'endroit et les personnes qui l'habitait. Or je n'en écoutais qu'une partie, plus préoccupée à l'idée qu'ils se rendent finalement compte de leur méprise. J'avais peut être des cheveux court et peu de poitrine, mon visage et ma voix étaient-ils si masculin que ça ? Et pourquoi avais-je atterrie, moi, jeune et innocente personne, entre ces quatre murs remplis de testostérone ?
Le soir arriva assez vite, tout comme les coureurs que je n'avais pas encore rencontré. Ils avaient à peu près tous la même réaction en me voyant, ce qui s'approchait assez bien d'un désintérêt total. Je croisais a plusieurs reprises le regard de Minho, un des seul prénoms que j'avais retenu jusqu'ici. Quand on fait des rencontres, il y a toujours des gens à qui on doit redemander le nom pour pouvoir s'en souvenir, et d'autres qui nous marquent tout de suite. Le maton des coureurs faisait parti de la seconde catégorie.
Plus l'heure avançait et plus je me demandait comment la suite allait se dérouler. Allais-je devoir me changer ? Prenaient-ils des douches communes ?
- Zart ? Tu pourrais t'occuper du bleu ? demanda Alby a un grand blond.
- Mais c'est moi qui m'en suis occupé le mois dernier ! C'est au tour de Minho, se plaignit Zart.
- C'est bon, c'est bon, concéda l'asiatique. J'allais me coucher de toute façon.
Il me fit signe de le suivre et m'entraîna jusqu'à l'infirmerie, ou étaient aussi entreposé les hamac et les couvertures, ainsi que des vêtements.
- J'ai oublié de dire un truc à Newt avant d'aller me coucher, tu m'attends là.
Il me planta là toute seule. J'en profitais pour me ruer sur le miroir que j'avais vu en entrant. Et l'image qu'il me renvoya n'était pas si masculine que j'avais pu me l'imaginer. Je m'examinai pendant un moment, puis me déshabillai et enfilai les vêtements propres tout en continuant de jeter des regards à mon reflet. Minho fit irruption quand je finis de boutonner mon haut. Son regard parut me sonder un moment, et je fus soulager de le voir dévier.
- C'est quoi ? demanda-t-il, ses sourcils froncés lui donnant un air perplexe quand il désigna un point sur ma droite.
Mes yeux s'écarquillèrent lorsque je vis qu'il montrait mon soutient-gorge gisant sur le matelas du lit. Mon nouveau haut étant un peu plus près du corps que le précédent, la présence d'un soutif rendait tout de même visible mes traîtres de seins. Au moins maintenant je n'aurais plus à avoir peur d'être découverte, la chose était faite.
- Tu m'as pas l'air très viril, constata-t-il.
- En effet.
- Et ... tu portais un soutient-gorge, continua-t-il tout en intégrant la nouvelle.
- C'est ça.
- Tu es pas un garçon alors ?
- Pas trop, non.
- Et ... Bordel c'est la première fois.
- Que tu vois une fille ? le raillai-je.
- Qu'ils en envoient une dans la boite.
- Donc t'as pas vu de fille depuis que t'es là, hein ? conclus-je avec un sourire en coin.
Il n'avait pas l'air très à l'aise et évitait de croiser mon regard tout comme la vu de mon soutif, vêtement apparemment effrayant pour la gente masculine. Bon a savoir.
- Je ne vais pas te manger.
- C'est vrai qu'avec la force que doit contenir ton petit corps, j'en doutais fortement, répondit-il en se refaisant une contenance.
La surprise passée, il n'avait plus l'air aussi déconcerté.
- Deux options : On en parle à Alby ou on n'en parle pas à Alby, énuméra Minho.
- On attend demain matin ? Je ne suis visiblement pas très douée pour cacher ça, pas la peine de garder le secret. Mais je ne suis pas sûre d'être prête à devenir le centre de l'attention ce soir.
- Je te suis.
Quelques semaines plus tard, alors que tout le monde avait vite appris la nouvelle et s'y était fait avec plus ou moins de mal, j'avais fini pas m'adapter à ce nouveau cadre. Ce soir, nouvel arrivant oblige, Gally nous avait préparé une boisson apparemment appréciée des garçons que je n'avais pas encore goûtée. Et après deux verres, je me trouvais bien plus légère qu'a l'habitude. Peut être même un peu désinhibée.
- Dis nous Cassandre, commença Thomas qui se trouvait dans un état similaire au miens, parmi tooooouuuus les blocards, lequel tu choisirais comme coéquipier de sarclage ?
- Comme coéquipier de sarclage ? C'est une métaphore ? demandai-je, un sourire au coin des lèvres.
- Bah non.
- Mais elle est pourrie ta question ! s'exclama Ben. Moi je veux savoir qui elle voudrait bien embrasser !
- Ah, ça c'est facile ! m'écriai-je.
Plusieurs étaient pendu à mes lèvres, et j'avais même réussi à capter l'attention de Minho. La seule qui m'intéresse vraiment.
- C'est Chuck ! Ses joues sont beaucoup trop chou pour rester vierges de tout bisous.
- Et les miennes, elles ne sont pas chou ? bouda Ben.
- Pas trop, non. Désolé. Toi t'as les abdos, on ne peut pas tout avoir dans la vie mon cher Ben. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, dis-je en me levant et en exécutant une révérence bancale, j'aimerais beaucoup reprendre un verre de cette boisson magique !
- Et moi je pense que tu en as assez eu, me dit Minho tout en se levant pour m'accompagner. Je vais coucher la princesse, informa-t-il.
- Quel profiteur, pesta Gally.
- T'as pas idée, répondit Minho avec un clin d'oeil pour le narguer.
Il dévia mon chemin de la source d'alcool pour m'emmener tranquillement jusqu'à mon hamac.
- Je monte pas là dedans, déclarais-je.
- Si tu vas le faire.
- Ah bah non. Je te jure que non.
- Et tu peux me dire pourquoi ?
- J'ai pas confiance. Un hamac, ça tangue. Et moi, dis-je en pointant mon visage du doigt, je vais rendre tout mon dîner si je monte dans un truc qui bouge.
Il leva les yeux au ciel, prit deux couvertures qui traînaient et qu'il plaça sous son bras puis m'attrapa la main pour m'entraîner à sa suite. Il me guida à l'opposé de la fête, dans un endroit bien plus calme. Il étala l'une des couvertures au sol et m'invita à m'assoir, ce que je fis.
- Est ce que la madame est plus à son aise ici ?
- Beaucoup mieux, je vous en remercie. Maintenant pose donc tes fesses à coté des miennes que je puisse te regarder sans me casser le cou.
- Mes fesses sont libres de faire ce qu'elles veulent, elles ne reçoivent pas d'ordre, ni de toi, ni de personne.
Il resta debout dans le silence, puis s'assit a mes côté.
- Si je me met là, c'est parce que je l'ai décidé. Je fais que ce dont j'ai envie, se sentit-il obligé de préciser.
- Dois-je en déduire que tu avais envie d'être à côté de moi ? demandais-je, taquine, tout en me penchant un peu plus vers lui.
- Tu ne comprends que ce qui t'arrange.
- Peut être bien, concédais-je. C'est vrai que l'idée que tu ais envie d'être avec moi ne me déplait pas. Je crois que je pourrais m'y faire.
J'accrochai son regard au miens.
- En ce qui me concerne, ça me plait de passer du temps avec toi.
- Demain matin tu vas regretter de t'être confié comme ça.
- Ne croit pas que je sois si alcoolisée que ça. Je sais très bien ce que je dis.
- J'aimerais bien te croire.
Portée par une audace que je ne me connaissais pas -surement un des fabuleux effets secondaires de la boisson de Gally-, je m'approchai de son visage jusqu'à l'embrasser doucement. Au début réticent, il répondit rapidemment à mon baisé. Ses mains se placèrent de part et d'autre de mon visage, plaquant ses lèvres aux miennes, me transmettant par ce geste une passion que je ne lui connaissait pas. Je ne suis même pas sûre d'avoir profité du moment tellement celui-ci était troublant et m'a parrut court.
On se détacha, le souffle court et un sourire timide étirant mes lèvres. Je me rapprochai pour lui voler un rapide baisé mais il m'en empêcha.
- Pas question. Je ne compte pas profiter encore de ton état.
- Et si j'ai envie de profiter moi aussi ? m'indignai-je. Tu ne veux pas me faire croire que ça ne t'as pas plu ?
- Ce n'est pas ce que j'ai dit.
- Tu ne veux plus m'embrasser ?
- J'en meurs d'envie. Mais j'aimerais être sûr que c'est aussi ton cas étant sobre.
- Alors tu verras bien demain matin. Tu auras le réveil le plus doux de toute ta vie.
Je l'embrassai lentement sur la joue et m'allongeai à ses côtés, surement pour passer la nuit la plus agréable depuis mon arrivée ici.
- - - - - - - - - -
Hey !
Ça faisait looooongtemps !
Bon, j'avoue que je publie sans m'être relue, je voulais absolument le poster vers 21h. Je corrigerai les fautes plus tard.
Je me suis rendu compte que je n'avais pas exploitée l'idée que l'OC sois prise pour un garçon mais je reprendrais peut être l'idée plis tard.
J'espère quand même que l'imagine vous aura plus et que vous serez plusieurs à le lire et à me donner votre avis, j'avoue que ça me manquait un peu. J'avais oublié ce que c'était que de passer son temps à voir si on a des notifs wattpad 😅
En espérant vous avoir fait passer un bon petit moment,
Topette !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top