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✧ 18 décembre ✧

Pour alix541

Les cours de géographie n'étaient jamais vraiment passionnant. Tu les passais plus généralement à griffonner dans ton cahier sans écouter les capitales européennes que vous voyiez depuis deux maintenant. Tu préférais de loin imaginer des monstres sortant de cette feuille de papier afin de mettre un peu d'ambiance dans cette classe morne et monotone.

- Monsieur Parker ! Entendis-tu soudainement crier la professeur.

Instinctivement, tu relevas la tête de ton cahier et regarda dans la même direction que tout le monde. Peter avait la tête ailleurs, perdu dans ses pensées, il regardait la fenêtre avant de brusquement se faire ramener à la réalité. Le jeune homme s'excusa auprès du professeur.

- La capitale de la Belgique, monsieur Parker.

- Humm...chocolatecity ? Osa-t-il demander.

Sa réponse fit rire les élèves, dont toi et causer un peu plus la dépression dans laquelle se trouvait déjà votre professeur. Heureusement pour vous, ou pour elle, la sonnerie retentit, te libérant enfin de cette heure interminable. La journée était enfin terminée et tu pourrais tranquillement profiter du calme de ta chambre pour continuer à dessiner.

Seulement, tu devais passer à ton casier avant, les devoirs obligeants. Ils n'étaient jamais une source de plaisir mais tu n'étais pas une mauvaise élève. Tout ce que tu voulais c'était terminé le plus vite possible l'école afin de voler de tes propres ailes. Tu songeas alors à ton futur lorsque tu te sentis observer. Tu tournas alors la tête vers la droite pour y surprendre Peter te regardant. Ce dernier, prit sur le fait, sourit avant de tourner la tête et de fermer son casier.

Tu souris, quelque peu surprise qu'il t'ait regardé ainsi et vint l'aborder, pensant qu'il avait quelque chose à te dire. Ce que tu ignorais, en revanche, c'est qu'il n'avait justement rien à te dire.

- Salut, Peter.

- Salut... ?

- Tu voulais me dire quelque chose ?

- Non...euh oui..., balbutia-t-il. Joli dessin !

Sur ce, tu baissas le regard sur le petit dragon dessiné sur ton cahier qu'il désigna. Tu le remercias gentiment puis le salua, ton lit t'appelant. Tu avanças quelque peu dans le couloir avant de te retourner pour le regarder une dernière fois. Peter prenait son squatte et commençait à rouler dans le couloir opposé.

- Axelle ma chérie, tu veux bien aller acheter du pain, on en a plus ? T'adressa ta mère en bas des escaliers.

Par chance pour elle, tu n'écoutais pas ta musique à fond, aussi l'entendis-tu et descendis-tu lui rendre ce service. Après tout, il n'y avait plus qu'elle et toi, alors vous deviez vous entraider toutes les deux. Cette dernière te sourit et te passa de la monnaie pendant que tu mis ton manteau.

Il faisait déjà noir dehors, l'hiver raccourcissait les jours, pourtant tu n'avais pratiquement jamais froid comme les autres. Tu te dirigeas vers l'épicerie qui fermait toujours tard lorsque tu sentis le sol trembler sous toi. Un tremblement de terre n'était pas possible dans cette région, aussi cherchas-tu la source de cette anomalie, des travaux peut être ? Mais il n'y avait rien. Tu allas reprendre ton chemin lorsqu'un second tremblement eu lieu, cette fois-ci te faisant perdre l'équilibre. Un petit cri s'échappa alors de ta bouche lorsque tu vis des pinces de fer apparaître et survoler les hauts bâtiments de la ville. Quelques secondes plus tard, le reste du corps apparut suscitant la panique générale. Appuyée contre la bouche d'incendie, à laquelle tu t'étais retenue, tu regardas, tétanisée, cette chose avancer, balançant ces pinces dans les vitrines. Le verre éclatait autour de toi et les cris résonnaient dans la rue.

- Attention ! Entendis-tu derrière toi avant de voir une pince s'approcher rapidement et violement de toi.

Tu eus juste le temps de voir ce bout de fer lorsque tu te sentis transporter. Tu remarquas bien vite que tu étais dans les bras d'un homme, volant à travers les bâtiments. Ce dernier te reposa au sol, quelques mètres plus loin et te regardas quelques secondes avant de disparait, lançant des toiles d'araignées. Tu avais déjà entendu parler de lui, Spiderman.

Les jours qui suivirent furent pour toi une véritable obsession. Tu te demandas comment tu n'avais jamais fait vraiment attention à ce héros qui sauvait régulièrement la ville ces derniers temps. Tu t'étais répété, encore et encore la scène de ton sauvetage, essayant de te souvenir de cette voix et ce physique. Car c'était une personne relativement jeune, de ton âge même.

— Axelle ! Ce n'est pas parce que monsieur Parker est absent que vous devez le remplacer en terme de distraction.

Peter était absent ? Tu ne l'avais pas remarqué jusqu'ici, trop prise dans tes pensées. Cela n'était pas normal. En regardant son banc vide, c'était comme si tu avais un mauvais pressentiment. Peter et toi, durant ces derniers jours, vous êtes étrangement rapproché. Comme il trainait toujours avec son appareil photo, tu lui avais demandé de t'aider à traquer Spiderman. Depuis, pas un jour n'avait passé sans que vous vous parliez. Tu finis même par ressentir des choses pour ce jeune homme si timide et gentil.

Son absence t'inquiéta, aussi, décidas-tu de laisser de côté ton enquête et allas sonner chez lui après les cours. Sa tante t'informa alors qu'il n'était pas encore rentré mais que tu pouvais l'attendre dans sa chambre. May avait confiance en toi, tu étais la seule personne que Peter ait ramené à la maison depuis des années. Tu la remercias donc et rentras dans sa chambre que tu connaissais à présent. Tu l'attendis ainsi des heures, tu ne les comptais plus au final. La nuit était tombée mais tu ne rentras pas, au plus il se faisait tard, au plus tu t'inquiétais.

Et alors que tu comptais demander quoi à sa tante, tu entendis la fenêtre de la chambre s'ouvrir. Stupéfaite, tu y vis Spiderman rentrer naturellement avant d'enlever son masque.

- Peter... ?!

Ce dernier sursauta et se retourna.

- Axelle ?! Qu'est-ce-que tu fais ici ? Te posa-t-il paniqué d'être prit en flagrant délit.

- Je t'attendais, tu n'es pas venu à l'école aujourd'hui, répondis-tu tout en le suivant des yeux fermer sa porte à clé. Tu es Spiderman ? Posas-tu ensuite. Celui qu'on cherche depuis des mois et tu ne m'as rien dit.

Peter se retourna ensuite et te prit la main afin de te faire assoir sur son lit.

- Je ne voulais pas te mettre en danger. Dehors, tout ceux qui me connaisse sont en danger. Mes ennemis s'en servent contre moi...avoua-t-il la gorge légèrement nouée. Axelle, je ne me pardonnerais pas s'il t'arrivait quelque chose.

- Je suis plus coriace que j'en ai l'air !

- Je sais, rit-il, je l'ai remarqué...

Tu souris légèrement lorsqu'il posa sa main sur ta joue, la caressant de son pouce. Tu vis alors dans son regard ce qu'il n'osa pas prononcer tout haut. Aussi, te rapprochas-tu de lui, l'incitant à faire de même.

- Tu deviens aussi rouge que ton costume, le taquinas-tu.

Peter rit alors nerveusement.

Tu souris à ton tour avant de te mordre la lèvre jusqu'à ce qu'il pose les siennes sur les tiennes. Le baiser était tendre mais passionné. Cela faisait un moment maintenant que vous ressentiez quelques choses mutuellement et il a fallu découvrir que celui que tu aimais était un superhéros sauvant des vies à ses heures perdues. Cela promettait pour l'avenir.

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Quel plaisir ça a été d'écrire sur petit Andrew! J'espère qu'il t'aura plu !
Hiii on se rapproche dangereusement du 25!!

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