Concours
Bonjour, en fait j'avais dépublié cette partie le temps de participer a un concours d'écriture mais en fait on a oublié de donner ce texte à temps au concours donc bon....
***
Mon père me parla d'un concours d'écriture dont le thème est la nature. Je n'étais pas très inspirée cependant le soir même, une idée de récit a germé dans mon esprit.
Le thème que j'ai choisi n'a rien de particulièrement original...
C'est juste du « bouhouhou regardez l'homme il est méchant il tue la nature olalalah ! »
Mais comme j'aime bien mes tournures de phrases osef je participerai avec ça ou je ne participerai pas !
Ah. Fichtre. J'avais pris un ton sérieux et formel et tout mais il n'aura pas duré longtemps !
Et en plus je vous ai tout spoilé !
Et donc, j'aimerais bien avoir votre avis et des conseils sur mon texte !
***
La nuit se pose doucement dans l'herbe verte. La nature revêt une teinte de clair de lune et ses ombres les plus accueillantes. Le ciel d'un bleu profond se constelle d'éclats blancs et brillants tandis que la lune resplendit de son joyeux croissant lumineux. Le vent parcourt les bosquets tranquilles. Il passe entre les chênes, les sapins, les érables et les pins portant l'agréable mélodie des feuilles frémissantes. Les hululements d'une chouette percent un instant le calme des buissons chargés de fruits. Proies et prédateurs diurnes retournent dans leurs grottes, terriers, troncs d'arbres et autres abris tandis que la vie nocturne se remet en action. Un ruisseau rempli de poissons frétillants fait résonner le son de l'eau coulant entre les pierres. La nuit est à la fois silence et milliers de petits bruits.
Le temps s'écoule sous le regard protecteur de la voûte étoilée...
Soudain, un hurlement de moteur assourdissant trouble la paix de la faune et de la flore. La forêt jadis si sereine se retrouve mutilée par d'horribles bandes de goudron sur lesquelles circule le vacarme incessant de voitures roulant pleins phares. Et voilà un renard cherchant à traverser une route qui croise le regard aveuglant d'un de ces monstres de métal. Malheureux goupil ! Lui qui cherchait le repos a trouvé le sommeil éternel dans un crissements de pneu.
Et la ville lointaine s'étend dorénavant à l'orée du bois. Elle grignote toujours plus d'espace, abat toujours plus d'arbres. Le vent se perd, devient fou, sans feuillage à faire frémir. Et la ville continue, elle balance ses immondices sur l'herbe tendre, assèche les ruisseaux et crache ses fumées noires en plein ciel.
Très vite, le firmament disparaît, englouti par des nuages gris chargés de poussière et de pollution. La lune pourtant si éclatante ne résiste pas beaucoup plus à l'assaut des nuées moroses. Privée de l'éclairage nocturne, la ville qui ne dort jamais envoient ses propres lumières artificielles dominer haut dans les cieux. La lueur orangeâtre des lampadaires se disperse dans le ciel chargé faisant définitivement disparaître les dernières étoiles récalcitrantes.
Voici venue une nuit sans astres. Une nuit sans repos.
Voici venue la nuit de l'Homme et voici que s'échappe le sommeil de Mère Nature.
***
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top