Chapitre 58


Je regarde ce qu'il se passe, dans cette prairie avec un fucking de ciel rose bonbon. Très sérieusement, c'est quoi cette couleur ? Je hais ça. Quand on te dit que le rose s'est pour les filles cela a tendance à m'énerver de manière sévère.

Je me recroqueville, je mets mes bras dans une certaine position. Je pleure, j'en ai marre. Je voudrais être comme tout les autres enfants de mon âge. Mais je suis la grande délaissé. J'ai l'impression d'être une fucking chaussette. Vous savez celle que vous oubliez tout le temps.

Je me relève, je vois que le ciel a changé de couleur, il est maintenant orange pastel. Wtf, j'ai atterri où ? Dans le monde des télétubbies mais en mode hyper bizarre ou quoi ? Je n'y comprends rien, je n'ai pas pris de drogue, je le jure, je ne suis pas Snoop dog.

- ???: C'est ton monde intérieur, il n'est malheureusement pas encore temps que nous nous rencontrions, tout doit être fait selon la volonté des étoiles....

Je ne vois pas la personne, je me suis bel et bien retourné vers lui mais je n'ai vu qu'une main totalement noire se rapproché de mon visage.

Je me réveille dans une ruelle, j'ai mal de partout. Je sens quelque chose couler sur mon visage. Je touche ce qui coule sur mon visage, s'est mon propre sang. Espérons ne pas tomber sur Himiko Toga, pas envie de l'avoir en tant que Yandere à me suivre.

Je me remets sur mes pieds, je rentre en marchant difficilement. Je rentre chez moi, ma maison semble un peu différente.

Je rentre doucement.

-Kushina : Où tu étais passé ? J'ai eu peur.

J'en suis heureuse, elle s'est inquiétée pour moi. Bon pas assez pour me chercher elle-même, c'est déjà au moins un bon début.

-Kushina : Tu t'es barré, je ne sais où.

-Naruko : J'ai été attaqué, je suis blessé. Je ne sais pas par qui, mais...

Je me prends une gifle de la part de ma propre mère, pour une raison stupide.

-Kushina : Monte dans ta chambre, tu es grondée.

Je pars en haut, en larmes, j'en ai marre de cette vie.

Je me planque sous ma couette. Pas envie de voir qui que ce soit, mon vœu a été exaucé. Je commence à avoir faim, alors je sors de ma chambre, je les vois en bas en train de manger de manière animée. Je sens mon cœur se serrer.

Je les regarde.

Une graine de haine vient de se planter dans le cœur de la jeune Naruko Uzumaki. Qui sait quel arbre, plante ou fruit cela donnera ?

Je continue de les regarder, j'ai l'impression que mes veines sont en feu.

Je retourne me coucher, ils n'en valent pas la peine, visiblement.

Le temps passe.

Je m'entraine seul, parfois, j'ai des flashs sur des techniques à apprendre. Je les suis, je n'ai rien à perde non plus.

Donc je suis un entrainement hyper rigoureux, ma mère ne fait quasiment plus attention à moi. Cela ne fait qu'empirer avec les années.

Les gens se sont mis à murmurer de mes traiter comme si j'étais une inutile, je hais ça. Je ne suis pas la 5ième roue du carrosse de Cendrillon.

Je n'y fais plus attention, j'ai beau me faire attaquer par ces civiles, je m'entraine à éviter leurs attaques.

J'y arrive, en même temps, ils sont tellement lents, j'ai l'impression d'être Sonic, pas le hérisson bleu, même si techniquement je pourrais dire que je me sens comme eux.

Je continue de m'entrainer, malgré tous les revers de la vie. Le temps passe lentement.

Je regarde ce qu'il se passe, le temps passe lentement.

Mes profs me font des sales coups et diminuent mes notes, ma mère me délaisse et ne me fait pas confiance, j'ai beau lui dire et lui prouver que je devrais avoir de meilleures notes. Elle ne me croit pas.

Je continue mes études.

Je commence à avoir l'âge pour devenir Genin, je tiens bon.

Je vais leur prouver.

Il sera bientôt l'heure.

J'entends parfois une drôle de voix.

Le jour de l'examen pour devenir Genin.

Je me rends à mon examen.

-Iruka : Naruko, peux-tu faire ton clone d'ombre.

Ils ont pris bien sûr la technique où je suis la plus mauvaise. Comme par hasard.

Je tente la technique, j'y arrive quand même.

-Mizuki ; Pas très consistant le clone....

-Iruka : Elle a quand même réussi à en faire un, elle peut passer.

Au moins, un qui est juste. Je lui fais un petit sourire. Je pars avec mon diplôme. Des « amis » de Menma m'attendait à la sortie.

Ils tentent de me tabasser, je les esquive, je suis devenue très bonne à ce petit jeu.

Je les fait même tomber, bon ça c'est juste pour la frime, ils se mettent à pleurer, la bande de mauviette.

Je rentre chez moi, comme tous les jours depuis ce funeste jour où Mito a dévoilé ses pouvoirs.

Je n'existe plus du tout, je suis un putain de fantôme, n'appelez quand même pas les Ghostbuster pour ma pomme. Cela n'en vaut pas la peine.

Demain sera un autre jour, espérons juste qu'il sera meilleur que ceux qui l'ont précédée...

Tu sais que cela ne sera pas vrai.

Je me réveille le matin, je vais aller voir mes résultats, je pars à l'école.

Je vais voir ma réussite sur le tableau d'affichage.

Naruko Uzumaki a échoué.

Quoi !

Je vais chercher Iruka qui vient voir, il est furieux et quelques heures plus tard, ils changent ce qui était marqué sur le tableau pour mettre que j'ai réussi.

J'ai aimé voir Iruka donner une énorme gifle àMizuki. Je me suis marré. 

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