Chapitre 10


Je me réveille dans un lit, j'ai une sorte de perfusion au bras. Je me demande bien à quoi elle sert.

-Jiriya : Ah tu es déjà réveillé, tu as eu beaucoup de change, gamin.

-Narl : Oui, monsieur l'ermite.

Il me regarde et sourit, il met sa main sur ma tête. Oh non de djeu, il ne va quand même pas oser. Si, il ose. Il m'ébouriffe les cheveux, salopard. Un jour je me vengerai. Il sait que je n'aime pas qu'il me touche les cheveux, il a tellement souvent ses mains avec de l'huile dessus. Je n'aime pas ça.

-Yahiko : Soit plus gentil avec lui, sinon c'est toi qui seras de corvée de ménage.

-Konan : Toi arrête de la ramener, tu fais toujours en sorte que je sois de corvée de vaisselle.

Yahiko se tasse, il reprend d'un coup courage, il commence à faire un discours légèrement misogyne. Il faut dire qu'à son âge et en plus dans le monde où on vit, on ne peut pas dire que les mentalités soient vraiment très évoluées, surtout au niveau social. Donc, c'est un peu normal, il va falloir que je m'attaque à ça. Je vais quand même devoir attendre avant de m'y engager, je n'ai ni la force, ni le temps de m'en occuper pour le moment.

Je ne sais pas trop ce que je peux faire pour le moment.

Mon entrainement reprend peu de temps après.

J'apprends des techniques de Taijutsu, de Kenjutsu (dont j'excelle) de Ninjutsu et un peu de genjutsu (mon niveau pratiquement le même que Gai).

Je me suis renseigné auprès de Jiriya sur l'histoire d'Ame. Ame est littéralement le pays des réfugiés. Donc on a des gens qui ont des kekkai genkai, mais qui l'ignorent. C'est une assez bonne nouvelle, en fait. Si je veux faire d'Ame un pays suffisamment fort, il me faudra bien des alliés puissants, quoi de mieux que des types avec des Kekkai genkai ? Ok, on peut être fort sans, mais les Kekkai genkai, je trouve apportent une valeur ajoutée.

Le temps se fait long, nous nous entrainons pendant des années, l'incident du ninja déserteur a bien eu lieu, mais je n'étais pas présent lors du dit incident.

J'enrage là-dessus.

L'heure pour Jiriya de nous quitter arrive à grand pas. J'ai peur pour la suite.

-Jiriya : Narl, j'aimerais te parler.

Je le suis, je suis un peu anxieux.

-Jiriya : Je ne peux pas vous ramener à Konoha même si j'en ai grande envie. Vous êtes prêt à vous débrouiller, j'essaierai de venir vous aider de temps à autres. Tu es le plus mature des quatre, donc veille sur eux.

-Narl : Je vais essayer, sensei.

Il m'ébouriffe les cheveux, je le laisse faire. Ce n'est pas comme si, j'y pouvais grand-chose.

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