Dans une ruelle
Son regard...
Dans ce regard tu voyais que ta fin était proche...
Comment tu en étais arrivé là ?
×××
Simplement en te promenant la nuit.
Tu pensais être seul dans les rues, après tout il était tard et personne de mentalement normal ne sortirait par ce temps... Excepté toi et cette personne devant toi.
En passant devant une petite ruelle sombre tu avais entendu des gémissement, en premier lieu tu avais été dégoûté.
Tu pensais que deux personnes faisaient des choses pas très catholique plus loin, cependant tu avais vite changé d'avis lorsque la personne gémissante appella à l'aide.
Tu avais donc décidé d'aller voir, peut-être que tu empêcherais un viol, mais ce que tu vis de dégoutas plus qu'un viol.
Une jeune fille, une adolescente, au cheveux multicolors tenait un couteau dans ses mains et étalée au sol devant elle une femme agonisante.
La femme avait un oeil en moins, il avait été posé plus loin dans un petit bocal avec d'autres choses toutes aussi malsaines.
Son visage, un sourire de l'ange y avait été coupé. Son corps lacéré à bon nombre de reprise, les coupures chacune plus profondes que les précédentes, cependant aucunes n'étaient mortelles, puisque visiblement le torse avait été épargné, plutôt tout les endroits contenant des organes vitaux.
Tu avais alors décidé de faire un pas en avant, tu avais été paralysé le spectacle et n'avais pas bougé pendant plusieurs secondes.
La jeune fille ne t'avait toujours pas remarqué.
Elle se tourna vers son sac, derrière elle, et en sortit une bouteille.
Elle la déboucha et commença à verser le contenu de celle-ci sur la femme qui suppliait l'adolescente de s'arrêter.
L'ados arrêta son mouvement juste avant que le liquide ne s'échappe de la bouteille. Elle eut un rire cynique, un rire qui te donna la chair de poul et te fit manquer un battement.
La peur que tu ressentais empêchais tout mouvement de ta part, elle ne t'avais toujours pas vue! Tu aurais pu partir et appeler la police, mais tu ne réagis que lorsque la dame au sol cria de douleur. Un cri qui résonnait toujours dans tes oreilles, accompagné par le rire psychotique de la jeune fille.
Elle avait versé le contenu de la bouteille, de l'acide qui pénétrait les plaies de la dame lui procurant d'affreuse douleurs.
C'est à ce moment que tu trahie ta présence. Tu avais sursauté et accroché quelques choses derrière toi qui avait fait du bruit.
Lentement, la fille au cheveux arc-en-ciel avait tourné la tête vers toi. Elle avait tout d'abord penché la tête vers la droite, le regard confus.
Elle finit par simplement hausser des épaules en proclamant " je vais pouvoir jouer plus longtemps ! " tout en rigolant.
Elle avait commencé à s'approcher de toi.
Dès qu'elle fut à trois mêtres de toi tes jambes semblèrent reprendre vie et connaissance de leur fonctions puisque tu te mis à courir pour sortir de la ruelle.
Bien que plus petite que toi, l'adolescente t'avait vite rattrapé et poignardé dans l'épaule, cependant tu l'avais envoyé valser et avais continué à courir.
Tu t'effondra à quelques mètres de la sortie.
Elle avait réussit à lancer un couteau dans ta jambe. Elle arriva près de toi et poignarda à plusieurs reprises tes jambes te faisant crier de douleurs à chaque fois.
" Dis donc, si tu es incapable de supporter ceci comment feras-tu pour supporter ce qui va suivre " Avait-elle prononcé malicieusement.
Même avec les jambes en compote tu continuais d'avancer en rampant. Elle t'observais en riant.
" Comme c'est amusant de voir comment les humains tiennent à la vie dans leur derniers instants!"
Elle te stoppa en s'asseyant sue toi, elle n'était pas bien lourde, par contre la force qu'elle mettait dans ses coups était tout autre!
Elle te frappa pendant une dizaine de minutes.
Ta tête tournait, l'envie de vomir commençait à monter dans ta gorge.
Elle finit par se lever, elle prit tes pieds et tira dessus pour te trainer au fond de la ruelle.
Elle s'arrêta lorsque tu fut devant la dame.
Elle agonisait toujours, tu pouvais voir la vie dans ses yeux s'éteindre petit à petit.
Tu allais finir comme elle ? Probablement, tu ne te faisais pas de film, rare était les chances que comme par magie des policiers arrivent et arrête cette tarée!
" Tu es encore en vie ? Ses super! " S'exclama-t-elle en regardant la dame.
" C'est toujours plus amusant quand la proies est toujours consciente! "
Elle sortit de son sac une hachette.
Elle leva celle-ci avant de l'abattre sur le bras de la dame. À cause de la douleur, elle ouvrit grand les yeux ainsi que la bouche, mais aucun son ne sortit et elle perdit connaissance... ou la vie.
Dans ton état tu n'arrivais pas à distinguer si elle était toujours en vie. L'ados rit de nouveau.
Tu en avait marre de l'entendre rire comme si tout ce qu'elle faisais maintenant était tout ce qu'il y avait de plus amusant, de normal!
Après avoir finit sa besogne, qui était d'arracher les bras de la femme, elle se tourna vers toi. Dans ses yeux tu pouvais voir que tu allais mourir de façon tout aussi douloureuse que cette femme juste devant toi... ou ce qu'il en restait.
Elle prit l'une de tes jambes, tu essaya de te débattre, mais la douleurs t'y empêcha. S'est alors doucement qu'elle se mit à tourner ta jambe, pour ensuite donner un coup sec et c'est dans un "crac" assourdissant que ta jambe se cassa. Tu hurla de douleur.
Elle continua de tourner ta jambe, jusqu'à ce que la peau, les nerfs et tes muscles commencent à se déchirer pour laisser celle-ci se détacher du reste de ton corps.
Tu n'avais jamais eu aussi mal.
" Alors se n'est pas si pire, non ? "
Tu réussis à pousser une insulte qu'elle prit mal.
" Pourquoi parler pour dire de vilaine chose ? Je n'ai à rien dis de méchant! Si tu n'avais pas fouiné tu ne serais pas ici!! "
De son sac, elle sortit une pince.
Combien d'instrument de torture possédait-elle dans ce sac!?
Elle s'assit sur ton torse et t'obligea à garder la bouche ouverte. Tu sentis la pince se fermer sur l'une de tes dents. Bien que tu avais déjà extrêmement mal, tu redoutais quand même le moment où la dent partirait.
Et ce moment arriva rapidement, la première dent fut suivit d'une dizaine d'autres.
Ta bouche se remplissait peu à peu de ton sang.
Soudain les sirènes des voitures de polices se firent entendre, paniquée la jeune fille arrêta tout ce qu'elle faisait. Elle pris sa hachette et avec un petit sourire déçu elle te trancha la gorge.
Tu ne voyais plus rien, n'entendais plus rien et ne ressentais plus rien.
La police découvrit ton corp ainsi que celui de la femme. Évidemment, une enquête fut ouverte, mais étrangement aucune preuve ne fut trouvé.
Comment avait-elle fait ? Personne ne sut...
À plusieurs reprises la jeune fille fit réapparition et arrivait toujours à s'échapper après avoir fait souffrir ses victimes.
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