1. Je te trouverai toujours - MoonyStory
Je te trouverai toujours par MoonyStory
Résultats du tirage :
Thème : policier
Thème principal : humour
Plot : ame-soeurs
Élément imposé: une lettre reçue
~ Stray Kids
~ Changbin et Félix
TW : Alcool
Note de l'auteur : "Cet OS se passe à la suite de la fiction "Danger", écrite par mes soins."
Je te retrouverai toujours
Cinq ans après avoir sorti Felix de la misère et avoir fait enfermé son père, Changbin n’avait plus du tout la même vie. Après deux ans, il avait dû quitter la maison de la plage qu’il partageait avec Felix car il avait obtenu une promotion. En effet, grâce à son excellent travail dans l’affaire au cours de laquelle il avait sauvé Felix et d’autres esclaves sexuels et dans d’autres affaires ensuite, Changbin avait été promu et engagé au FBI. Il avait donc été forcé de partir pour les États-Unis, sans Felix qui avait préféré resté dans la maison, espérant que son compagnon reviendrait vite.
Ils avaient alors commencé une relation à distance et ils avaient vécu de nombreux hauts et de nombreux bas jusqu’au jour où Changbin avait appris que le blond avait recommencé à faire des bêtises et qu’il était recherché par la police. Felix était entré en contact avec lui et lui avait demandé de l’aide. Le noiraud avait failli accepter mais il avait soudain entendu une voix d’homme qui demandait à Felix de le rejoindre dans le lit. Le policier avait donc décidé de mettre fin à leur relation. Malgré tout, il avait été étonné lorsque Felix lui avait donné son accord, comme si la situation ne l’atteignait pas et cela avait profondément blessé Changbin qui avait remis tous ses choix en question. Il avait d’abord regretté d’avoir aidé Felix et lui avait voué une presque haine avant de comprendre que si Felix l’avait trompé, c’était uniquement car il était parti et qu’il l’avait laissé là, seul. Lorsque cette réalisation l’avait frappée, Changbin s’était mis à boire pendant de longues semaines, jusqu’à ce que son sauveur n’arrive.
Ce soir-là, Changbin était affalé dans son canapé, somnolant, une bouteille de bière à la main, la télévision allant beaucoup plus fort que nécessaire. Sa journée de travail avait été épuisante et pour couronner le tout, il avait subi les foudres de son supérieur hiérarchique qui n’était pas satisfait de son travail sur l’affaire en cours, jugeant qu’il n’obtenait pas les informations nécessaire assez rapidement.
Soudain, trois coups puissants furent frappés à la porte, faisant sursauter le noiraud qui grommela que, quand même, les gens étaient vraiment chiants. Il décida d’ignorer la personne qui se trouvait devant sa porte jusqu’à ce qu’il entende un cliquetis, signe que l’individu essayait de s’introduire chez lui. Un souvenir lui revint soudainement et au fond de lui, il espérait très fort que cette personne soit Felix. Il se leva pour y faire face et, dans un élan de lucidité, il pointa son arme vers la porte et attendit. Celle-ci s’ouvrit au ralenti pour laisser apparaître non pas Felix mais…
« M… Minho ? » balbutia Changbin, titubant. « Chan ? »
« Bordel, Changbin. » soupira Chan en se précipitant sur son ami pour le rattraper.
Le concerné ne répondit pas, se laissant plutôt aller dans les bras de son ami qui l’aida à se rasseoir sur le canapé. Chan lui prit la bouteille des mains ainsi que son arme de fonction qu’il tenait dans l’autre et confia l’arme à Minho qui retira le chargeur et plaça le tout en lieu sûr. Le plus vieux prit le visage de son ami dans ses mains pour le forcer à le regarder et soupira bruyamment.
« T’es conscient que si tu vas travailler dans cet état, tu vas te faire virer ? »
« Ca va, je gère. » souffla Changbin.
« Tu gères tellement que tu me visais avec ta bouteille et que t’étais prêt à boire ta bière dans ton flingue ! » se moqua Minho.
Chan ne put se retenir de pouffer et tapa dans la main que lui présentait son mari, ce qui mit Changbin en colère. Celui-ci essaya de frapper Minho mais celui-ci l’esquiva facilement et le rattrapa même lorsque le noiraud perdit l’équilibre. Le brun leva les yeux au ciel tandis que Chan obligeait son ami à reprendre place sur le canapé.
« Minho, tu veux bien nous laisser s’il te plait ? » demanda calmement Chan.
Le concerné leva les yeux au ciel mais accepta tout de même, se dirigeant dans la chambre du policier, fermant la porte derrière lui.
« Si t’es là pour me faire des leçons de morale, tu peux direct rentrer à Séoul, c’est pas la peine de te fatiguer. » soupira Changbin.
« Je ne suis pas là que pour toi. On m’a appelé pour une affaire qui m’a semblé intéressante et j’ai accepté en me disant que je pourrais venir te voir. »
Changbin soupira en fermant les yeux, la terre tournant autour de lui. Il referma ses mains sur le jean de son pantalon, se concentrant pour ne pas vomir sur Chan. Celui-ci sentit le vent venir et se pressa d’aller chercher le seau qu’il avait vu dans l’entrée pour le donner au noiraud qui vomi immédiatement dedans. Le plus vieux soupira et se leva pour prendre une serviette qu’il humidifia pour venir nettoyer son visage lorsqu’il eut fini de se vider l’estomac.
« Désolé. » marmonna Changbin, épuisé.
« Tu dors au moins la nuit ? » demanda Chan, inquiet.
« Non. A chaque fois que je dors, je le vois dans mes rêves. »
Chan soupira et décolla les quelques mèches qui collaient au front de son ami. Il lui demanda de se lever et l’accompagna jusqu’à la salle de bain où il l’encouragea à prendre une douche. Pendant que Changbin était occupé, le plus vieux alla rejoindre son mari dans la chambre et fut surpris de voir que celui-ci avait ouvert la fenêtre en grand et changé le lit de leur ami.
« Eh bah, même à la maison, tu ne fais pas ça ! »
« Ouais mais là, ça empeste ! Quand je suis entré, j’ai cru qu’il avait caché des cadavres dans l’armoire ! » s’offusqua Minho.
« T’exagèrerais pas un peu ? » pouffa Chan.
« Même pas ! Je te jure que c’était un cas de force majeur ! »
Chan sourit en secouant la tête. Même s’il était inquiet de l’état de son ami, il ne pouvait s’empêcher de sourire à l’humour un peu étrange de son mari.
« C’est si terrible que ça ? » demanda soudain Minho.
« Felix lui manque beaucoup. Je le savais déjà, mais je ne pensais pas qu’il se serait laissé aller à ce point. »
« Tu vas le prévenir ? »
« Qui ça ? Felix ? Ça ne sert à rien, il ne répond plus depuis deux ans à qui que ce soit. » soupira Chan. « On dirait qu’il a carrément disparu de la surface de la Terre. »
« Je te jure que le jour où je lui remets la main dessus, je lui botte le cul. »
« M’en parle pas. »
« Parler de quoi ? » intervint Changbin, qui venait de les rejoindre, une serviette autour de la taille.
« Si je n’avais pas un mari absolument incroyable, je te sauterais dessus, Changbinnie. » ricana Minho avant de se prendre une claque à l’arrière de la tête. « Aïe ! Sale brute ! »
Changbin ne put retenir un sourire en voyant ses amis se chamailler de la sorte mais il s’effaça bien vite de son visage, pensant forcément à Felix.
« Allez, on devrait tous aller se coucher. » intervint Chan, le voyant redevenir triste.
« Vous restez ? J’ai une chambre d’ami. » proposa timidement Changbin.
« Tant qu’elle n’est pas dans le même état que la tienne… » soupira Minho.
Changbin lui promit que non, la chambre d’ami n’était dans le même état que la sienne et remercia d’ailleurs le brun d’avoir mis la sienne en ordre. Le couple laissa leur ami dans la pièce et se dirigèrent donc vers la chambre d’amis et tous s’endormirent ainsi, épuisés par leur voyage ou par leur peine de cœur. Changbin eut d’ailleurs le sommeil tellement lourd que ce fut Chan qui le réveilla en catastrophe le lendemain matin en le secouant comme un prunier.
« Qu’est-ce que tu veux… » grommela Changbin en essayant de le chasser d’un geste de la main. « Je ne travaille pas aujourd’hui. »
« Bin, quelqu’un est entré dans ton appart’ pendant la nuit ! »
Changbin se releva brusquement en position assise, soudainement très réveillé. Il regarda le visage inquiet de Chan et se leva précipitamment en comprenant que ce n’était pas une blague. En arrivant dans le salon, il vit Minho qui semblait regarder quelque chose de posé sur la table basse qui trônait au milieu de la pièce. Changbin n’y fit pas tout de suite attention et préféra immédiatement aller voir à la porte d’entrée restée ouverte pour vérifier l’étendue des dégâts sur sa porte, puisque la personne était forcément entrée par effraction. Et pourtant, rien. Aucune trace ne se trouvait sur la porte, ni même sur la serrure.
« Y a pas de traces d’effraction… » annonça Changbin en revenant au salon après avoir pris soin de bien refermer la porte à double tour. « Vous avez bien fermé derrière vous hier ? » demanda-t-il, même s’il ne doutait pas de ses amis.
« Oui, j’ai même vérifié avant d’aller dormir. » lui assura Chan.
« Ouais, trois fois même. » marmonna enfin Minho. « Il s’est levé trois fois pour vérifier tellement il était flippé. »
Chan leva les yeux au ciel mais ne répondit rien car il savait que son mari avait raison. Changbin se mordit l’intérieur de la joue pour ne pas sourire avant de s’approcher ensuite de la table du salon, les sourcils froncés et vit qu’une enveloppe, ainsi qu’un livre y étaient déposés. Il alla enfiler des gants en latex et prit ensuite l’enveloppe avec prudence pour la regarder sous tous les angles possibles. Rien n’y était écrit, ni même dessiné. Il remarqua tout de même que l’enveloppe était scellée et contenait donc forcément de l’ADN. Il l’ouvrit précautionneusement par le haut à l’aide d’un coupe papier et, après avoir demandé à Chan et Minho de s’écarter, il écarta les deux côtés de l’enveloppe. Un simple mot se trouvait à l’intérieur. Changbin le sortit et le regarda un long moment.
« C’est quoi ? » demanda Chan, hésitant.
Comme Changbin ne répondait pas, Minho se pencha pour lire par-dessus son épaule et devint blême. Le noiraud retourna soudain le papier pour le montrer à Chan le contenu du mot.
« 15 - 9 . » était écrit, suivi du dessin d’un petit colibri bleu et vert.
« C’est quoi cette merde ?! » s’exclama Chan. « Je croyais que c’était fini, cette histoire ! » cria-t-il à l’attention de Minho.
« C’est pas moi ! Je te jure, Chan. Je n’ai plus rien à voir là-dedans ! »
« C’est aussi ce que tu m’as dit, il y a deux ans ! »
« Je sais, mais là, je te promets, sur ta tête que je n’y suis pour rien. »
Changbin n’avait toujours rien dit mais pourtant, son sang s’était glacé. Il comprenait pourquoi Chan était en colère. C’était le dessin qu’utilisait l’ancien gang de Minho pour signer leurs méfaits il y a des années et il savait également que Minho s’était retrouvé dans les ennuis en même temps que Felix. Mais pour le noiraud, ce colibri signifiait bien d’autres choses plus effrayantes.
« C’est pas Minho. » confirma Changbin d’une voix tremblante. « C’est… ça concerne l’affaire sur laquelle je travaille. »
« Quoi ? » demanda Chan, surpris.
« L’ancien gang de Minho a des branches un peu partout, même ici. Et on les soupçonne d’être les hauteurs d’une série de meurtres dans tout le pays. » admit Changbin sans hésité, même s’il savait qu’il n’était pas supposé en parler.
« Eh bah, le FBI et les secrets, c’est plus ce que c’était ! » se moqua Minho.
« Arrête, Min. Tu es sûr que c’est eux, Bin ? » demanda Chan.
« Certain. Ils nous narguent avec ce genre de mots depuis que je suis arrivé. Si j’ai bien compris, c’était des petites frappes au début donc le FBI ne s’en occupait pas mais dernièrement, des membres… enfin… »
« Si en parler peut te mettre dans la merde, surtout ne dit rien. » le coupa Chan, soucieux de sa sécurité.
« Je n’ai pas le droit mais… je me sens tellement seul. Avant je parlais avec Felix mais depuis qu’on s’est séparé je… je n’ai plus personne... »
Chan et Minho s’échangèrent un regard triste et Chan s’approcha de Changbin pour le prendre dans ses bras en prenant garde de ne pas toucher l’enveloppe et le mot. Changbin les lâcha sur la table et se laissa aller contre le plus vieux.
« Heureusement que j’ai confiance en vous, je pourrais presque croire que tu essaies de me voler mon mari. » lâcha Minho pour essayer de détendre l’atmosphère.
« Tu le nourris avec du clown ou quoi ? » marmonna Changbin à l’adresse de Chan.
Celui-ci pouffa et lâcha le noiraud qui se laissa tomber sur le canapé. Chan et Minho s’assirent de chaque côté du locataire des lieux.
« Dernièrement, des membres du gouvernement ont également été victime de la série de meurtres à laquelle on fait face depuis deux ans. Du coup, le FBI a pris l’affaire en charge et franchement, je m’en serais bien passé. Je n’ai jamais été autant sous pression depuis que je travaille sur cette affaire. »
Les trois hommes soupirèrent de concert et se tinrent ainsi, en silence, jusqu’à ce que Minho ne sursaute, une idée lui traversant l’esprit.
« Dis, Changbin. Ce livre, là. Il n’était pas là hier, si ? » demanda-t-il en pointant le dit livre qui se trouvait sur la table basse.
Le noiraud fronça les sourcils et se pencha pour regarder le bouquin d’un peu plus près. Il ouvrit de grands yeux lorsqu’il se rendit compte qu’il s’agissait du livre que, cinq ans auparavant, Felix avait fait tomber chez lui lorsqu’il s’était introduit dans son appartement pour la première fois. Il reprit ensuite le mot dans ses mains et l’observa longuement. « 15 – 9 », cela correspondait à la date d’anniversaire de Felix mais ça ne pouvait pas être aussi évident. Alors, qu’est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ?
« C’est la date d’anniversaire de Felix, non ? » demanda Chan.
« Ouais mais… Ca ne peut pas être que ça. Il y a forcément quelque chose derrière. »
Il se saisit ensuite du livre et regarda la première et la quatrième de couverture mais rien ne correspondait au mot laissé sur la table. Changbin réfléchit un long moment, essayant de ne pas céder à la panique. Pourquoi ce gang se servait de la date d’anniversaire de Felix ? Était-ce une simple coïncidence ou cela signifiait que Felix était réellement en danger ?
« Mais… Felix, il a aussi un tatouage de colibri, non ? » intervint Chan, les sourcils froncés.
« Oui, il se l’est fait tatouer avec moi. » répondit Changbin, soulagé.
Soudain, le téléphone de Chan sonna et lorsqu’il raccrocha, il demanda à Minho de rester avec Changbin le temps qu’il se rende à son rendez-vous.
Les deux jeunes hommes réfléchirent encore un long moment avant que Changbin ne prenne son téléphone et ne compose le numéro de Felix, tout de même inquiet. Il tomba immédiatement sur le répondeur mais au lieu du message habituel, Changbin entendit la voix de Felix prononcer « 15 – 09 ».
« C’est quoi cette merde ? »
« La prochaine fois, tu me feras plaisir de ne plus lui apprendre à être intelligent, c’est trop fatiguant de réfléchir comme vous ! » souffla Minho en se massant les tempes.
« C’était au cas où il lui arrivait encore quelque chose ! » se défendit Changbin, agacé.
Minho leva les yeux au ciel tandis que Changbin prenait le livre en main une nouvelle fois. Il se décida à l’ouvrir et à le feuilleter jusqu’à tomber sur la page 15. Il chercha si le chiffre neuf y était écrit mais il n’ trouva rien.
« C’est peut-être le neuvième mot ? Ou la neuvième ligne ? » proposa Minho.
« Le neuvième mot, c’est « avec » donc ça ne doit pas être ça. » soupira Changbin.
Dans un élan de désespoir, il compta également le nombre de lignes et, arrivé à la neuvième, il se concentra sur la seule phrase complète qui s’y trouvait.
« Lorsque les fleurs seront refermées, à la fin de la journée, trouve-moi là où la lumière brille le plus fort. »
Changbin la répéta à Minho qui, une fois de plus, fronça les sourcils. Il n’y comprenait rien du tout. Pourtant, le message sembla faire sens aux yeux de Changbin car celui-ci se leva brusquement, et fit les cent pas dans la pièce.
« C’est lui qui est rentré cette nuit. Je lui avais fait transmettre les clés, pour s’il avait envie de venir me voir. Et là, il me donne rendez-vous, mais je ne sais pas quand. » expliqua Changbin, plus pour lui-même que pour Minho.
« On est quelle date aujourd’hui ? »
« Le 15, pourquoi ? »
« Le 15 quoi ? »
« Sept- » répondit Changbin en réalisant. « Ce soir ! »
« T’as vu ? Eh, je suis prêt pour rejoindre le FBI aussi ! » annonça Minho, fier de lui.
« Calme-toi, Einstein. Je ne voudrais pas que tu fatigues tes neurones déjà endommagés par tes années de débauche. » pouffa Changbin qui évita de justesse un coussin lancé par Minho.
❤️
Changbin tourna en rond tout le reste de la journée, angoissé à l’idée de revoir Felix. Il avait promis qu’il n’irait plus le revoir mais le jeune homme lui manquait. Dès qu’il l’avait rencontré, il avait su qu’il était son âme-sœur. Malheureusement, le blond avait commis l’impensable et Changbin n’avait pas pu lui pardonner. Il lui en avait tellement voulu qu’il avait fini par s’en rendre malade avant de finalement se dire que tout cela était de sa faute. Il avait fini par se persuader que Felix n’avait pas pu faire ça de lui-même, qu’il avait sûrement été poussé à le faire.
« Bordel, Changbin, arrête. On dirait un lion en cage. » soupira Minho en fin d’après-midi.
« Oui bah j’en peux rien, ça me stresse ! »
« Tu vas retrouver ton âme-sœur, y a rien de sorcier à ça. »
« Mais t’imagines, s’il a des problèmes ? Il est peut-être blessé, ou bien c’est un piège ! »
« Changbin. Tu l’as dit toi-même, c’est forcément Felix qui est entré ici puisqu’il est le seul à avoir un double des clés donc ce n’est pas un piège. Et s’il faut l’aider parce qu’il a des problèmes, tu joueras au Prince Charmant et hop ! L’affaire est réglée ! »
« Tout à l’air tellement facile quand tu le racontes. » ironisa Changbin.
« Mais oui. Fais comme moi, ris et tout ira bien ! »
Changbin leva les yeux au ciel et se frappa le front. Minho lui conseilla d’aller se changer et de prendre un peu soin de lui car à ce moment précis, il faisait plutôt peur. Le noiraud obtempéra et alla prendre une douche et s’habilla ensuite entièrement en noir, portant donc un pantalon en simili cuir noir, ainsi qu’une chemise unie et de converses toutes simples. Il se coiffa rapidement et il fut déjà temps de partir tant il avait pris du temps sous la douche.
« Tu sais où le trouver ? » demanda Chan qui était entre temps rentré et à qui Minho avait expliqué la situation.
« Je pense, oui. » confirma Changbin. « Bon ben… à plus, j’espère. »
Changbin prit une grande inspiration et, après avoir pris ses clés et son portefeuille. Il monta dans sa voiture et se hâta de se rendre jusqu’au bar où il espérait bien voir son âme-sœur. Il y arriva rapidement et lorsqu’il se tint debout devant l’énorme enseigne lumineuse, il la contempla un long moment. Le bar s’appelait le Light Bulb et son enseigne était la plus lumineuse de toute la ville. Après avoir pris plusieurs inspirations profondes, il pénétra à l’intérieur du bâtiment pour regarder tout autour de lui, cherchant évidemment Felix. Celui-ci ne semblait être nulle part mais pourtant, une tête blonde aux longs cheveux attira son attention. Il s’en approcha et posa sa main toute tremblante sur son épaule. Le blond tourna légèrement la tête et Changbin crut voir un petit sourire se dessiner sur ses lèvres. Le jeune homme se leva et se tourna pout faire face à Changbin dont le cœur loupa un battement. Felix se tenait devant lui, un peu plus mince qu’avant, ses taches de rousseur que Changbin aimait temps parsemaient son beau visage et ses yeux marrons lui réchauffèrent instantanément le cœur.
« Je savais que tu me retrouverais. » sourit Felix, l’air tout de même soulagé.
« Je te retrouverai toujours. » souffla Changbin avec émotion, avant que Felix ne prenne son visage dans ses mains pour l’embrasser avec tendresse et soulagement.
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