Incomprehension
Je l'ai entendu, ce son à frapper mes oreilles. Un chant matinal venant de l'aurore perdu au milieu de la sombre nuit. Un climat déroutant s'était installé dans mon âme, mon esprit et dans cet instant au paysage tout droit sorti des abysses. À cet instant, l'ambiance de la nature allait en adéquation avec mon âme froissée et tourmentée. Cette mélodie naïve prononcée par des oiseaux passés par là n'ayant rien à faire au milieu des ténèbres nocturnes où l'air se trouvait être des plus glacial. Mélodie que l'on trouvait dans la chaleur douce d'un printemps au levé du soleil d'un paisible matin. Elle était tel que cette lumière qui persistait dans mon âme froide et noircit par le malheur. Que faisait-elle encore là ? Les oiseaux s'étaient obstinés à maintenir une mélodie chaude et éblouissante dans l'obscurité tout comme les étoiles de mon univers s'étaient obstinées à maintenir une lueur chaude et apaisante dans mon être. Le climat de cette nuit d'hiver était tout aussi troublant que mon esprit et mon âme étaient troublés. Et pendant un instant l'espoir du printemps était apparut dans une saison des plus froide, pendant que mon âme avait gardé l'espoir de jours meilleurs tout au fond d'elle. Les étoiles étaient là, pour maintenir l'espoir dans un univers en mille morceaux. Me narguant en me refusant l'accès au désespoir. En quoi aurais-je pu avoir de l'espoir dans des choses impossibles ? Tant que cet espoir était là, je souffrirai. Tant que les oiseaux conspiraient à tenir une mélodie de printemps en hiver, l'on ne pourrait accepter le froid de l'hiver et s'y complaire. On continuerait à subir la présence de quelque chose qui n'était pas là et ne serait pas là de sitôt. Mais au moins le printemps reviendrait alors que moi, mon bonheur s'était envolé par une tornade monstrueuse et ne reviendrait sûrement jamais, mais je continuais d'attendre cette brise calme et réconfortante.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top