Pour ce chapitre voici une compilation de tout mes cours écrits :

L'espoir est un couloir infime qui vit entre aujourd'hui et demain. Malheureusement mon âme réside dans un passé lointain où se profile le désespoir.

Il était devenu la vieille photo du coin abandonnée dans un album poussiéreux, qui exprimait une pensée nostalgique, confirmait quelque chose d'enfoui et nous faisait déclarer : « J'ai été heureux ». Puis on coinçait à nouveau la photo dans le livre, pour revenir un jour admirer une vieille certitude sur l'existence d'un bonheur quelconque.

On ne remarque la beauté des choses que dans leur absence.

L'hiver est rude,
Le printemps est doucement amer,
Et l'été est divinement parfait,
Pour que l'automne soit nostalgique à souhait.

N'usez jamais trop des bonnes choses, vous risqueriez d'en être dégoûté.

Parce que notre rencontre était une évidence, au point que si nous avions été chacun à l'extrémité de l'univers, celui-ci se serait plié en deux pour que puisse advenir l'inéluctable.
Il est plus poétique de divaguer de l'inconnu qu'on enjolive, que d'affirmer le connu terne.

Hier s'est évaporé.
Aujourd'hui s'enfuit.
Mais demain n'existe toujours pas.

Puisque notre passé est imperfectible. Notre présent n'est que la réalisation de notre infortune. Faisons de notre future la plus belle des peintures pour que notre prochain présent soit le seul lieu où nous voulions prendre racine.

Et tandis que certains refusent de voir la monstruosité de ce monde, puis rejettent la différence et mettent de côté les âmes en peines.
Je ferme lentement les yeux, me berçant au bourdonnement de mon chaos interne raisonnant dans mes tympans. Pour oublier les atrocités de l'humanité .

J'ai longtemps cherché la paix jusqu'à me rendre compte de la sombre vérité. Tout autour de moi se détériore, le monde allant à sa perte alors comment accepter une dimension pareille, si la seule chose que les êtres connaissent c'est la destruction.

Et hurlent en moi des cris de douleur et de contestation qui refusent de vivre parmis une société qui condamne l'humanité.

Au milieu des décombres de l'humanité, la poupée de porcelaine endommagée que je suis, cherche des éclats de vie pour combler les morceaux manquants de mon cœur fracturé.

Triste est le monde, tragique est la vie.

Si l'on se meurt de l'intérieur, alors quel intérêt à sauver son enveloppe charnelle ?

Cette société de moutons tous identiques les uns des autres est la guillotine de l'artiste et du rêveur.

Ils veulent l'immortalité, ne jamais être oubliés et en oublient que l'humanité entière est condamnée à l'éphémère.

La société ressemble à un troupeau de cabots se battant pour un pauvre bout d'os nommé bonheur.

Je me suis laissée bercer par la douce mélodie de ton mensonge. Mais n'ais crainte l'affreuse cacophonie de la vérité a su me réveiller.

Si tu veux vivre craint tes rêves, ils auront tendance à t'offrir des ailes qui te lâcheront lorsque tu entameras un saut dans le vide.

Les rêves existent pour que l'homme oublie ses limites. Ou bien c'est la réalité qui existe pour imposer des frontières à l'homme.

Le seul espoir de la vie sera à jamais la mort.

Les idées courent et s'envolent parfois même sans qu'on ait eu le temps de les rattraper et les figer sur du papier.

Notre corps est une cage dont l'âme est l'oiseau prisonnier. Seul la mort a la clé de cette cage.

Le temps file sans que je puisse capturer le moindre fragment de ma vie. Entre mes mains tout m'échappe et se faufile vers le néant.

J'agonise face à cette réalité morbide.
Mon âme se brise en millions d'étoiles qui gravitent dans mon univers. Pendant que le monde trépasse.

Je cours après le vide mais cela vaut peut être mieux d'être téméraire et suivre à l'aveuglette un espoir sans avenir. Plutôt que d'abandonner lâchement et se laisser dévorer par le désespoir et tomber dans le néant. Et peut être qu'en suivant un espoir perdu, je trouverais un avenir qui en vaille le coup.