Mon amour

Tu me manques tellement...

Quand je me regarde dans la glace je ne vois que le vestige d'un corps abîmer et affaibli par le temps...

Les rides qui prônent sur l'entièreté de mon visage ne sont que la preuve irréfutable que l'espace-temps qui nous entoure, avance...

Mais que toi, tu ne fais pas partie de l'équation

Ton visage s'est figé à une époque révolue, ton corps et ton âme sont restés dans un endroit qu'il m'ait impossible d'atteindre...

La nuit, parfois, il m'arrive de sentir encore tes mains parcourir mon corps et dans ces moments-là, je laisse l'illusion de ton être fantomatique retracer les courbes de mon corps...

L'esprit embrumé, les poings serrant désespérément les draps du lit, je cédais à tes caresses et brutalement, un désir oublier m'envahissait... 

Quand je reprenais contenance et qu'un amas de fines gouttelettes recouvrait mon corps, la réalité me frappait le visage de plein fouet

Et alors, ton absence me remplissait le cœur d'amertume...