Méandres amers , d'une amitié austère .
Je succombe et je tombe ;
Je trépasse . Me tracasse :
Afin d'éviter , toute indignité .

Mais toi , tu pars dans le noir ...
... Me quittant si facilement .
Silencieuse tu prends la fuite ,
Silencieuse tu marches vite .

Maintenant : loin , je comprends .
Que nous n'avions plus de temps .
Et que mes yeux céruléens ,
Devait se détourner des tiens .

Alors tendrement j'ai souri.
Et , à des kilomètres de ton cœur .
J'ai crié un « merci »,
Je n'avais plus peur .

Tu parleras peut être de moi à quelqu'un.
De ce petit bout de chemin ;
Ou bien tu le tairas.
Tandis que moi , je ne t'oublierais pas .

Car chacun des regards , vif , malade fatigué, enfin ...
...Qu'importe tant que je l'ai croisé.
Je ne l'oublie pas :
Il se grave en moi .

Oui , oui , je ne perdrais pas ;
Ce petit fil sur la bobine de ma vie .
Non , non , je ne le jetterais pas ...
...Et ce , même s'il me sert et m'étouffe .

Finalement je tourne la page de ce livre .
Mon amie , tu sais j'apprends de cette rupture .
Et ça n'est pas toi qui me blesses autant,
Mais plutôt l'ignorance de mon âme ...
...maintenant libre .
Et , grâce à cette rupture je réapprend à vivre.

Pas de phrase choc comme j'apprécie le faire , en cette fin de poème . Car cette fois ci j'ai voulu faire simple : et démarquer la coupure du poème , la fin , la rupture , entre la lecture et le lecteur .

J'espère qu'il vous a plu , prenez soin de vous !

(N'hésitez pas à me notifier les fautes d'orthographe , je m'excuse,  mais je n'ai pas passé autant de temps à le cleaner que les autres)