6 - Azoth

- Bon, on mange où Azoth ?

- N'importe, de toute manière c'est toi qui vas payer.

- Je peux savoir quand j'ai dit ça ?

- Bah, t'as eu 100/100 non ?

- Je n'était pas d'accord.

- Mais maintenant j'ai faim.

Les deux garçons sortent de l'académie et font face à Babel, avec ses larges rues bondées de personnes et des dizaines d'odeurs de plats dans l'air.

- De toute manière, je n'ai pas mon argent car tu ne m'as pas laissé le temps de bien me préparer.

- Bon d'accord mais juste cette fois...

- Merci (Merci d'être si simplet Basile) sinon, on mange où ? Je sais ! Allons au Palais Garni.

- T'es fou ! C'est trop cher. C'est moi qui paye. On prend un truc dans la rue marchande.

- Ok, allons-y, dit Azoth en commençant à déambuler dans la ville. J'avais oublié à quel point la ville était grande.

- Je te signale que comme on va à l'académie, techniquement, on vit ici.

- Tu sais, soit je sors pour aller à la tour de Babel, soit pour rentrer chez moi pendant les vacances.

Sur ces mots, je regarde les lanternes composées d'air, telles des sphères rougeoyantes. Elles ressemblent à des étoiles balayées par les vents, flottant à travers la ville.

- Alors, tu fais quoi après les cours, à part ton invention imaginaire ?

- Tu sais quoi, continue. Un jour, je montrerai à l'empereur mon invention et tu seras jaloux.

Les deux garçons continuent  à discuter et passent de stand en stand en prenant des choses à manger.

- Merci Basile, bon perso je vais aller à la tour faire quelques recherches pour mon invention et toi ?

- Moi je vais aller réviser, contrairement à certains.

- Je me sens à peine visé, bon à demain... Attends, tu ne crois pas qu'elle existe. 18 heures 30 se soir dans ma chambre. Je viendrai te chercher et je te prouveraiqu'elle est réel.

- Ok, même si je ne m'attends à rien je serai là, dit Basile en s'éloignant.

La ville est très bruyante aujourd'hui, je me demande pourquoi.

- Excusez moi monsieur.

Un passant s'arrête.

- Oui ?

- Vous savez pourquoi il y a tant de monde ?

- Ah, et bien ce soir, c'est le festival de la lune noire.

- Nous sommes déjà à cette période de l'année, je vois. Bonne journée.

Sur ceux, je continue mon chemin vers la tour.

Ah enfin arrivé, devant moi se trouve la tour, avec ses nombreux symboles incompréhensibles et sa structure semblant s'étendre à l'infini. Après l'avoir admirée, je rentre dans un immense hall avec ses grandes bibliothèques qui s'étendent jusqu'au plafond, collées au mur avec des personnes semblant aller et venir pour ranger des livres, et au centre de la pièce, un bureau avec la vieille bibliothécaire, un livre dans les main.

- Bonjour, je vais me rendre du 3 au 9e étage.

- Bien, montrez moi votre carte d'étudiant, dit la vieille femme en posant sont livre.

Je lui tend ma carte.

- Bien, n'abimez rien. D'aileurs, étudiant Hodd, je vous conseille d'avoir une vie sociale plus développée, si sa continue vous allez finir par fusionner avec cette bibliothèque, dit-elle en ricanant.

- Je pense que je vais faire abstraction de ce conseil. D'ailleurs vous aussi vous devriez l'appliquer, madame la bibliothécaire.

- Ah, aller disparaît gamin.

- Oui madame, dis je en montant l'escalier. 

Je traverse les étages circulaire avec de grandes étagères remplis de livres sur les expériences et théorie d'anciens alchimistes:

Les mystères de l'alchimie

Les lois de base

Magnum Opus

...

Ah, je l'ai enfin trouvé.

Un livre à la couverture plutôt épaisse, où l'on peut voir que le temps est passé, avec écrit dessus:

Règle et réaction de cercles l'alchimie avancée.

Je prends le livre, je vais m'asseoir à une table et commence ma lecture.

Les lois sont immuables et ne peuvent être détournées, un sacrifice est toujours nécessaire. Si l'on tente d'ignorer les lois, une juste punition adviendra tôt ou tard.

Ah, mauvaise page, ça doit être plus loin.

Chapitre XXVI: Réactions des cercles alchimiques.

Les cercles ne peuvent être superposés sous peine de s'influancer et d'exploser...

Après avoir lu ce chapitre et quelques passages d'autres livres, je décide de partir. Je dis au revoir à la bibliothécaire et je retourne au dortoir.

Bon, il est quelle heure ? 19 heures, déjà. Bon, je vais chercher Basile. Je me déplace dans les couloirs blancs, jusqu'à arriver à sa chambre.

" TOC,TOC, TOC "

- Oui ?

- C'est moi, je viens te chercher pour te montrer que je suis le meilleur .

- Vas y, montre moi si ton invention existe vraiment, dis Basile en ouvrant sa porte.

- T'inquiète je vais te montrer.

Les deux étudiants traversent d'un pas rapide le couloir jusqu'à la chambre d'Azoth.

- Tiens, voilà mon invention, dis-je en lui tendant la carte en métal.

- Tu sais, je ne sais pas comment m'en servir, donc il vaut mieux que tu me montre. Il me rend la carte.

Je prends la carte dans ma main et je commence à expliquer

- Tu vois, il y a un cercle au centre de la carte, et cette dernière est bombée au milieu du cercle, pour être utilisé comme sacrifice.

- Eh bien vas y montre moi.

Sur ces mots je me mets à visualiser une flamme...

- ...

- Bah alors, ça marche pas ?

Je ne peux rien dire, et un sentiment profond de honte m'envahit.

- Tu sais, je voulais y croire. Mais regarde, ça ne marche pas. Pourquoi avoir l'air si confiant alors que rien ne fonctionne ?

Basile partit avec un air supérieur sur le visage.

Pourquoi ça n'a pas marché ?
Ça aurait dû marcher. Le sentiment d'échec continue de grossir en moi. quand je regarde de nouveau la carte, ma colère grandit.

- MARCHE, MARCHE...

Je le crie de toutes mes forces, quand en un instant, tout devient sombre. Le sol semble disparaître sous mes pieds, puis un voie inconnue se met à parler aux loin.

- intéressant, tu as donc pu arriver jusqu' ici. C'est intéressant. Bon, si tu es là, c'est que tu as un souhait. Alors, que veux tu Azoth ?

Qui est cette personne ? comment connaît elle mon nom ? Où suis-je ?
Tant de questions.

- Oh, tu as pu entrer mais tu ne sais même pas où tu es . Je vais devoir te renvoyer, si tu ne sais pas pourquoi tu es là. J'espère te revoir...

- Attendez, comment vous me connaissez, comment revenir ? L'obscurité commence à disparaître et la voix s'éloigne.

- Je te connais très bien, même si toi, tu ne sais pas qui je suis. Pour revenir, tu dois trouver la réponse toi même...

D'un coup, je me réveille en sursaut, allongé sur le sol, en regardant autour de moi.
Rien n'a changé, si ce n'est la carte, qui est tordue.

Était ce un rêve ?

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