Voici l'O.S. que j'ai écrit pour le concours de DemiDieuxOfficiels. Préparez-vous de quoi boire et grignoter car c'est la nouvelle la plus longue de ce recueil (plus de 3120 mots, ce qui est beaucoup pour moi), bonne lecture !

-Est-ce qu'un jour je survivrai à un jeudi ?

-Hey, ne t'inquiète pas, j'ai mis cent ans à trouver la bonne technique pour combattre des dragons !

-Oui, ça doit sûrement être dû à mes "incroyables talents de combattant"…

-Mag', tu es sûr que ça va ? Tu n'as pas l'air bien ces derniers jours.

Un silence pesant tomba sur la salle de détente, assez lourd pour que même Jack se taise, ou s'enfuie à un date. 

-Avec Alex, ça va assez mal pour être honnête… J'ai l'impression qu'il me donne des espoirs pour ensuite les briser comme des poteries ratées. J'essaye moi-même de laisser des possibilités mais il ne les voit pas, ou les ignore.

-Je ne peux pas t'aider, malheureusement. On va dire que l'amour n'est pas ma tasse de thé ! Mais j’espère que ça ira mieux pour toi. 

Magnus releva rapidement la tête, étonné de la réplique de son ami.

-Ah bon ? Je pensais au contraire que tout le monde tombait dans tes bras, ça serait logique pour quelqu'un comme toi !

-Quelqu'un comme moi ? Qu'est ce que tu entends par là ? 

-Euh, et bien, c'est juste que je te voyais plutôt comme un tombeur. Un gentil soldat combattant pour ses droits, qui ça ne tente pas ?

-Beaucoup de gens on dirait !

Les deux jeunes hommes rigolèrent, peut-être de gêne, peut-être car la situation était drôle. Cependant, la notification d'un message retentit dans l'air, arrêtant ce bon moment. C’était celui d’un Percy sauvage qui l’invitait à aller boire un verre. Pour ne pas le laisser seul, Magnus invita T.J. à les rejoindre. Ne lui laissant pas le temps de répondre, il l’embarqua à Boston, sans savoir que celui-ci n’avait aucune envie de revoir le fils de la mer…
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C’était le début du printemps et, comme d’habitude, la nature se réveillait. Évidemment cette saison était la favorite du nordique et il était ravi de la commencer avec deux de ses amis. En effet, ça la faisait seulement deux ans que le mort vivait vraiment, ce qui était assez ironique et paradoxal. La ville semblait s'illuminer après une longue période d'obscurité : les fleurs commençaient enfin à s'épanouir, le soleil perçait entre deux intervalles nuageuses et les oiseaux recommençaient à insulter les passants, d'après les dires de Magnus bien-sûr. Il flottait dans l'air cette odeur qui faisait dire "Ah, c'est le printemps !". Bien-sûr, ce n’était pas le seul à se sentir heureux face à la saison nouvelle, sûrement grâce au soleil, peu importe quel dieu le gérait. Mais, comme un ciel de printemps, il y avait toujours un nuage plein de tristesse à proximité de l’astre heureux… 

-Magni ! Tu en as pris du temps, tu t’es encore perdu en pleine mer ? 

-Ça s’appelle profiter du beau temps, capitaine de pacotille.

-Woaw, le petit fermier sort les crocs ! Oh, salut Thomas, je ne savais pas que tu allais venir. Ça fait un bail, non ? Comment tu vas ? Venez, je paye ma tournée au pub, de café bien sûr, vous êtes encore mineur donc pas d’alcool pour vous !

-Je vais vous laisser entre beau-cousins, je n’ai pas envie de déranger…

-Tu ne nous déranges pas ! Plus on est de fous, plus on rit, pas vrai Percy ?

-Yep ! Au moins, si on se fait attaquer par une horde de monstres, j’aurais quelqu’un pour m’aider et un infirmier à mes côtés. Car au vu des énormes capacités guerrières de notre agriculteur préféré… Tu vois ce que je veux dire je suppose.

Et c’est comme ça que les trois demi-dieux se retrouvèrent à la table de l’un des trop nombreux pubs de Boston, à parler de batailles que les mortels qui écoutaient pensaient issues d’un jeu de rôle. En même temps, si quelqu’un raconte ses aventures contre tel géant ou tel dieu terrifiant, il vaut mieux croire que c’est imaginaire. 

-Vous savez, tout le monde dit que j’ai sauvé le monde à deux reprises en me glorifiant et cetera mais ça m’a coûté énormément. En fait, le seul fait que je sois le fils de Poséidon à tout compliqué… Heureusement, les quêtes, c’est fini pour moi ! Je prends ma retraite et je vais regarder les nouveaux découvrir le monde merveilleux des dieux, et vouloir en être les héros. 

-Tu en as de la chance ! Nous, du côté des morts, on doit patienter pour se faire vraiment tuer lors du Ragnarok, la fin du monde, en ayant éternellement des quêtes mortelles, dans tous les sens du terme.

-Chacun son fardeau ! En soit, tu as juste enfermé un dieu dans une coquille. Pas de grosse bataille menaçant les mortels, ni la perte de ceux que tu aimes, même à court terme, ni de sentiment d’imposteur car c’est toi qui régénère ton ennemi, ni de perte de mémoire... Le paradis ! 

-Magnus a autant souffert que toi ou moi je pense, et je dis cela alors que je me suis battu durant la guerre de Sécession juste pour être libre. Comme tu l’as dit, chacun a son fardeau mais personne n’a le droit de juger ou dénigrer celui de l’autre, même les dieux !

-Calme-toi, je suis sûr que Percy ne voulait pas dénigrer ce qu’on a fait… 

-Mais oui, il faut savoir comprendre le second degré Thomas ! Sinon, je vous ai dit qu’Annabeth était en stage à Washington ? La capitale, pas l'État. À ce qu’il paraît, il y a énormément d’architecture différentes mélangées, ça doit être passionnant pour elle… Mais, tant que j’y pense, tu as dû voir la construction de tout cela vu que tu es né en 1900 ! 

-Alors, la guerre de Sécession, c’est la seconde moitié du 19ème, vers 1860, et Washington fut construite vers 1790, si mes souvenirs sont bons, donc pas vraiment. 

La discussion continua encore quelque temps en abordant le même schéma : Percy qui parlait, Magnus qui réagissait et T.J. qui se taisait, ce qui était assez anormal pour le soldat bavard. De temps en temps, le fils de Freyr jetait des regards curieux à son ami pour voir s'il allait bien. La culpabilité de le sentir aussi distant et ennuyé pesa, au bout d'un moment, tellement lourd que le Chase décida qu'il était temps de tirer sa révérence, au grand plaisir de son comparse mort. Malheureusement, la cervelle d'algue demanda de remettre le bonjour à toute la troupe de nordiques, surtout à Alex, ce qui renforça Magnus dans sa décision de partir. 
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Plus les jours avançaient, plus l'ancien sans-abris et le héros greco-romain passaient du temps ensemble. En effet, quand on est mort ou quand sa copine est en stage à Washington, il n'y a pas grand chose à faire. Les deux zigotos avaient donc décidé d'essayer de mettre à terme les trop nombreuses avances de Jack à Turbulence. Après plusieurs idées de plans de plus en plus foireux, ils choisirent d'organiser un date où les armes communiqueraient en morse en ayant à l'oreillette leur maître qui essayerait de faire planter le rendez-vous. Cependant, même cette idée, qui était pourtant la meilleure, tourna au désastre du côté des demi-dieux : au lieu de monter les épées l'une contre l'autre, ce fut eux qui se disputèrent et les lames finirent ensemble, au grand bonheur de Jack. Heureusement, les beaux-cousins se réconcilièrent assez vite, préférant rire de la situation que d'en pleurer. 

-Magnus, on doit recommencer ça, foirer des dates, c'est trop bien ! Houla, je pense que j'ai été contaminé par les "Aphrodite" ou les "Vénus" !

-Je préfère arrêter : les cœurs brisés, ça fait mal aux victimes… 

-Je suis plutôt celui qui met des râteaux que celui qui en reçoit donc je ne peux pas vraiment savoir. En parlant amour, ça va ? Avec Alex, vous sembliez très très proche la dernière fois qu'on est venu avec Ana'. 

-Pas vraiment, on se dispute beaucoup… Mais bon, on ne peut pas tous découvrir notre âme-sœur à la première relation je suppose. 

-Oh, désolé man, je ne savais pas ! Ne t'inquiète pas, je suis sûr que tu trouveras quelqu'un d'autre avec qui ça ira mieux. Après tout, tu es le neveu de la déesse de l'amour et un de tes amis en est le fils ! Enfin, c'est sans compter sur le petit T.J. 

Le blondinet qui avait un sourire triste auparavant se mit à rougir à la mention de son ami, ce qui n'échappa pas à l'enfant de la mer. 

-J'ai touché un point sensible à ce que je vois ! Alors, qu'est-ce que tu as fait petit coquin ? 

-Il se trouve qu'on s'est peut-être embrassé, un jour, au jeu de la bouteille et qu'une certaine a fait une crise de jalousie donc, pour avoir de la baston, une autre nous a forcé à nous réembrasser le lendemain au petit-déjeuner et on a fini décapité par un fouet.

-Je dis oui à ce début de relation, je note ce ship dans mon carnet dédié et je veux une série ou une télénovela dessus. Ça te décrit assez mon avis ? 

-C'est juste un baiser de fin de soirée voyons ! Tu te fais trop de scènes…

-Dis celui qui parle avec un air plein d'espoir ! J'étais pareil quand je parlais d'Annabeth avant. Regarde où j'en suis, peut-être que dans une dizaine d'années je serai papa !

-On n'a pas tous la même chance, figure-toi. Moi, j'ai l'éternité pour penser avec qui Freyja va me mettre. En plus, il n'a plus de sentiments pour moi.

-N'a plus ? 

-Je dois vraiment te raconter toute ma vie amoureuse tristement nulle ? 

-La dramaqueen que je suis dit oui. 

-Okay, si c'est ce que veulent les dieux, autant raconter ça aussi … Tu vois quand on s'est embrassé la première fois ? Et bien, il se pourrait que T.J. m'ait dit à la fin de la soirée, une fois bien soûl, qu'il avait beaucoup apprécié le baiser et qu'il voulait qu'on recommence car il avait des sentiments pour moi depuis assez longtemps mais j'ai peut-être paniqué en disant que je préférais qu'on reste amis. Heureusement, ou malheureusement, il ne se souvient plus de rien ! 

-Magnus, demande à Netflix de faire une série sur ta vie ou écris des livres, tu vas devenir célèbre. On dirait que je regarde un feuilleton américain d'amour alors que c'est seulement ta vie !

-Si quelqu'un écrit des romans sur ta vie, ce serait toi qui deviendrait célèbre et qui ferait une série avec Disney+ ! 

-Ce n'est pas prêt d'arriver, peut-être dans un univers parallèle, qui sait ? Mais bon revenons au ship. Si l'alcool lui a fait dire ça, c'est qu'il y a une part de vérité. Le point positif, c'est que l'amour persiste comme une sangsue donc il a sûrement encore des sentiments. Bon, ce n'est pas tout mais je dois aller dire bonjour aux naïades du coin. Au revoir petit délinquant de basse catégorie !

-Délinquant ?

-Oui, tu as bu avant l'âge légal !

-Ça s'appelle être mort et avoir du sang nordique dude !

Sur ces belles paroles défendant l'alcool pour les mineurs morts, Magnus répartit à l'Hôtel Valhalla pour rejoindre ses amis au dîner et Morphée dans ses bras. 
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Le problème avec Morphée, c'est que souvent il passe au mixeur toutes les pensées, espérances et tracas de la vie quotidienne pour en faire des rêves. Ou alors il fait prendre de la drogue au cerveau pour faire un cocktail explosif et étrange. Malheureusement, ce fut le premier cas qui arriva au nordique. Et, pour le plus grand plaisir du dieu des rêves, il avait beaucoup de tracas…

-Magnus, réveille-toi ! Par le marteau de Thor, arrête de crier ! 

Au grand malheur du service d'entretien invisible de l'hôtel, le réveil humain balança un seau d'eau sur le dormeur qui sortit de sa torpeur. 

-Quoi ? Où ? Comment ? Monstres ?

-Le seul monstre ici, c'est toi qui crie…

-Oh, euh, salut T.J. ! Je criais ? Tu m'as réveillé pour ça ?

Les deux amis rougissaient comme des tomates, gênés de la situation assez cocasse. Tous les deux cherchaient à éviter le regard de l'autre en s'en détournant le plus possible. 

-Et bien, tu n'arrêtais pas de crier "Stop" donc Gunderson m'a prié de te réveiller sinon il allait t'empaler. Tu veux parler de ton cauchemar ? 

-Il n'y a pas grand chose à dire… Percy et Alex me faisaient sentir comme un verre de terre face à eux et je leur hurlais d'arrêter, comme je voudrais le faire en vrai. 

-Hey, je te trouve dix fois plus cool qu'eux-deux réunis tu sais ! Bon, on va prendre notre déjeuner ?

-Je n'ai pas trop faim, surtout qu'il est déjà midi, donc on se voit tantôt ! 

Pendant que T.J. partait, il se ré-effondra dans son lit trempé. Magnus se sentait beaucoup trop dépassé par la situation car, ce qu'il n'avait pas dit, c'est que son rêve se finissait non pas par lui qui criait mais par le fils de Tyr dans ses bras, ce qui le laissait perplexe. Cela devait sûrement être les dires de Percy qui avaient embrouillé son cerveau, en tous cas c'est ce qu'il pensait. 

-Freyr Junior a besoin de l’aide de son meilleur allié Jack ? 

-Vu le maigre nombre de relations réussies que tu as eu, je ne préfère pas. 

-Pas besoin de me supplier, bien-sûr que je vais t'aider ! Bon, j'ai besoin d'un récapitulatif pour juger l'ampleur de la misère dans laquelle tu t'es fourré. 

-Tu connais ma situation avec Alex. Tu connais la fameuse soirée du jeu de la bouteille, donc il reste quoi… Percy me fait sentir inférieur à lui sans le vouloir mais me dit que je devrai tenter de sortir avec T.J. sauf que je crois qu'il n'a plus de sentiments pour moi. Ah oui et j'ai rêvé de lui cette nuit.

-Tu crois, mais tu n'es pas sûr de ses sentiments. Demande à quelqu'un de lui poser la question, c'est comme ça que ça marche depuis la nuit des temps ! Ou alors balance-lui un Labello dans la tête, dans le langage des dramaqueens qui ont les lèvres gercées, ça veut dire que tu veux l'embrasser mais qu'il doit d'abord mettre du baume à lèvres. 

-Il faut vraiment être désespéré pour écouter tes conseils… Je vais aller demander à Mallory de le questionner !

Et c'est ce qu'il fit, et qui changea la situation en un désastre scandaleux. Car Mallory n'est pas si discrète que ça, car les comparses du même étage sont toujours ensemble ou car la métamorphe écoute toujours d'une oreille les conversations, sûrement un peu des trois. En tous cas, ce qui est sûr, c'est que la fille de Loki appris la nouvelle, ce qui l'eut rendue folle. Une dispute éclata, encore une. Pourquoi elle était énervée ? Parce que savoir que "son Magnus" voulait aller voir ailleurs signifiait définitivement la fin du peu qu'ils avaient construit, ça voulait dire le laisser partir. Pourtant, Fierro ne se remit pas en question. Tout était forcément de la faute de l'autre, elle n'avait rien fait de mal, c'était lui qui n'était pas assez bien pour elle. Et ce fut justement de ça que son compagnon l'accusa, de le faire se sentir inférieur, de toujours mettre au second plan ses sentiments, de le faire passer pour un moins-que-rien devant les gens. Et sur ses paroles, leur relation finit en autant de morceaux que la poterie venant de s'écraser au mur. Le fils de Freyr se fit envoyer balader par son ex qui hurlait des noms d'oiseaux à son égard de plus en plus violent.

Le plus fou dans l'histoire, c'est qu'il était resté calme durant toute l'altercation, en tous cas en surface. Car à l'intérieur, toutes ses émotions faisaient la fiesta : la tristesse et la colère, bien entendu, mais aussi une légère joie enivrée par un sentiment de liberté. Cependant, comme un ballon trop rempli, le nordique savait qu'il allait exploser d'une minute à l'autre. Donc, le mort fit la chose la plus virile qu'il soit : il alla pleurer sur le toit de l'ancien manoir de son oncle. Ça lui arrivait rarement, de laisser couler ses larmes, mais ceci était une occasion spéciale. Malheureusement, ayant pour l'éternité un cerveau d'adolescent émotionnel, ses pleurs devinrent une vraie cascade. La tête plongée entre ses bras, Magnus ne vit pas qu'une personne venait d'arriver et de s'asseoir à ses côtés. Au début, l'inconnu ne dit rien, assez gêné de s'incruster dans un moment si sensible, mais la culpabilité de ne pas réconforter l'étreint si fort qu'il se força à parler.

-S-salut Magnus, ça va ? 'Fin non, ne réponds pas, c'est complètement bête comme question. C'est peut-être pas le moment de dire ça mais j'ai appris pour Alex et toi et je pense sincèrement que c'est une bonne chose mais je comprends que ça te mette dans cet état. 

-T.J ! Euh, je, tu- Je pense aussi que c'est bien, j'espère en tous cas… 

-Lève ta tête, les dieux du soleil nous font leurs plus beaux "au revoir", ça serait dommage si tu ratais ça Monsieur "je-brille-et-lis-dans-les-pensées-quand-je-soigne" !

En effet, le coucher de soleil était beau ce soir-là. Le ciel mélangeait l'ocre et le violet pour donner une toile qui ferait frissonner les aquarellistes. Il n'y avait aucun nuage pour briser la splendeur du paysage, ce qui donnait à la voûte céleste une perfection utopique, comme si la nature voulait rappeler que, même si l'humain essayait d'atteindre les sommets, il ne serait jamais rien fasse à la beauté démesurée de la nature. La poésie naturelle du ciel inspira la petite personne qu'il était, pour la première fois depuis bien longtemps. 

-Et, T.J., tu te souviens de LA soirée avec le jeu de la bouteille ? Et bien, je ne sais pas si tu t'en rappelles mais tu m'avais dit ce que tu ressentais envers moi. J'ai paniqué et je t'ai mis dans la friendzone, j'ai été bête sur le moment, je m'en suis rendu compte que maintenant. Au fait, j'ai réfléchi et je pense que je t'aime plutôt bien. Enfin, ce n'est plus un problème car tu as forcément tourné la page et-

-CHASE, qu'est-ce qui te prend de me donner une mission et après partir vers Midgard ? Sinon, j'ai une bonne nouvelle, T.J. crush encore sur toi ! Oh, euh, en parlant de lui… Désolé de vous avoir dérangé, je m'en vais me laver les yeux à l'eau de javel.

-Alors, monsieur Chase enquête sur moi maintenant ? J'en suis flatté !

-Arrête de te marrer meinfretr¹ ! Je suis encore sous le choc de ma rupture, qui était plutôt la version formelle de celle que je connaissais depuis le début des disputes, et je pense qu'un de tes bisous magiques m'aidera à me sentir mieux. 

Le soldat se permit un baiser chaste, à la déception des spectateurs sur le toit d'en face, Percy, Turbulence, Jack et Freyja, qui regardaient tout depuis le début. Les deux tourtereaux finirent par retourner au Valhalla, pour s'assurer que Mallory ne termine comme Loki mais avec du javel et aussi pour faire des trucs plus coquins par la suite. Car ce qui est sûr, c’est que l’amour est tout de suite plus facile avec une personne qu’on aime vraiment et qui nous respecte.

¹Littéralement pet puant en norrois

Well, je pense que vous avez deviné le ship (qui n'est pas très original, on peut le dire). Merci à Duky de m'avoir permis de mentionner son histoire (le rendez-vous de Jack et Turbulence) même si j'ai changé un peu la fin. J'ai bien aimé écrire cet O.S. donc j'espère que vous avez aimé le lire !
À vous les studios, les jurys Artemis__moon et Un_Enfant_de_Morphee.

Post Scriptum : Je n'ai pas du tout l'intention de gagner avec mon écriture éclatée (de toutes manière, l'important, c'est d'écrire), allez voir les one-shot des autres participants pour lire des choses incredible