Chapitre 9

- Lilou !

À l'appel de mon prénom, je rouvris immédiatement les yeux et je vis Vincent se précipiter vers moi. Il agrippa le col de mon agresseur, l'écartant de moi tandis que je tombai au sol. J'aperçus le poing de Vincent sur le nez de l'autre type, puis des coups de pied...

Recroquevillée contre le mur, je me cachai entre mes mains. Je ne pouvais en voir plus. Je me concentrai désormais sur ma propre respiration. Je tentai de retrouver un semblant de calme, mais cela ne fonctionnait pas. Je me focalisai sur le son produit par cette bagarre, le bruit des coups, les gémissements de mon bourreau et le souffle de mon sauveur.

Essayant vainement de rassembler mes pensées, je prenais conscience de ce qui venait de se passer. Un homme avait osé poser ses mains sur mon corps. Cette enveloppe corporelle qui me caractérisait, la seule chose qui faisait de moi encore un être vivant. Mon cœur, mon âme, mon esprit, avaient, quant à eux, déjà soufflés la veilleuse... J'étais déjà détruite à l'intérieur. Rien de pire ne pouvait plus m'arriver.

- Lilou, viens, dit Vincent en s'abaissant à ma hauteur.

Il entreprit d'enlever mes doigts de mon visage. La douceur de son geste me surprit. Les traits fermés, il analysa mon minois sous toutes les coutures afin de vérifier que je n'étais pas blessée. Ses pouces râpeux se déplaçaient sur mes pommettes m'arrachant une grimace. Ses yeux brillaient sous la colère, mais face à moi, je retrouvai le Vincent qui me manquait. Malgré son inquiétude persistante, il m'aida à me relever. D'un coup, il me serra contre lui et se mit à caresser mes cheveux. Sa machoire se crispait tandis qu'il me chuchotait un flot d'excuses que je ne saississais pas. Il se détacha lentement de moi, comme s'il avait peur de me briser. Il oubliait un détail, je l'étais déjà...

Au moment de bouger, j'aperçus mon agresseur au sol, mais je ne voyais pas sa situation. Ma vision était brouillée, j'avais du mal à tenir sur mes jambes, je tremblais. J'étais en état de choc. Alors que je tentai de me calmer, Vincent se plaça devant moi. Me détaillant rapidement, il ouvrit son gilet me força à l'enfiler. En observant mon buste, je compris pourquoi. Mon débardeur était déchiré et laissait apparaître mon soutien-gorge.

- Enfile ça Lilou et tiens-toi à moi, je te ramène à l'intérieur, dit-il d'un ton grave.

J'enfilai tant bien que mal les manches de sa veste, mais mes tremblements n'aidaient pas. Je fus arrêtée dans mon élan lorsque j'entendis de nouveau mon prénom. Je me retournai et vis Axel s'approcher.

- Lilou, ça va ? Je n'étais pas sûr de t'avoir reconnu au loin, mais j'ai entendu ta voix.

Son regard baissa lentement sur mon corps et il écarquilla les yeux à la vue de mon top. Je m'empressai de fermer le gilet. Gênée par la situation, je trouvai un intérêt soudain pour le bas de la fermeture. Il fit un pas de plus vers moi, posant sa main sur mon menton, pour le relever. Ces yeux plongeaient maintenant dans les miens, il semblait vraiment concerné...

- Lilou, tu es sûre que ça va ? Dis-moi ce qu'il s'est passé ? chuchota-t-il.

Non, ça ne va pas. J'ai manqué de me faire violer, parce que je suis une véritable idiote, une personne faible.

Je me contentai d'acquiescer et Vincent prit à son tour la parole non sans rapprocher mon bassin du sien et de poser son bras autour de ma taille.

- Elle va bien, je m'occupe d'elle. Donc c'est bon, laisse-la !

Il se tourna vers moi, prit ma main et ajouta :

- Rentrons à l'intérieur, on va se poser dans un coin.

Flashback - Début Févr. 2014
J'étais assise sur la terrasse dans son jardin, les larmes coulant le long de mes joues. Pourquoi avais-je été si stupide, si insistante ? J'avais tellement peur pour lui... Au bout de quelques minutes, j'entendis des bruits de pas se rapprocher de moi.

- Pardonne-moi, souffla-t-il.

Il attrapa ma main et me fit marcher à ses côtés. Il décida de rompre le silence qui s'était installé entre nous.

- Rentrons à l'intérieur, on va se poser dans un coin.

Toujours en sourdine, nous traversions le salon pour nous diriger dans le couloir. Nous entrâmes dans la deuxième salle à gauche. Nous nous installions alors dans son havre de paix, comme il l'aimait l'appeler, une pièce où se trouvait de nombreux croquis. Blottie contre lui sur le fauteuil qui trônait dans l'angle, j'attendis qu'il prenne la parole.

- Je suis désolé Lou, j'aurais pas dû m'énerver, je sais que tu t'inquiètes, mais laisse moi du temps pour t'en parler, ce n'est pas facile à confier, s'il te plaît...

Je ne savais pas quoi répondre, il avait raison, je m'inquiétais, mais je devais lui laisser du temps. Alors en échange de toute réponse, je m'enfouissais dans ses bras, ma tête contre son torse.

Dans ses bras, plus rien ne comptait, juste lui et moi...
Fin du flashback

Vincent me saisit par les épaules et me fit entrer dans la maison laissant ainsi Axel seul dehors. Nous tentions de nous frayer un chemin parmi la foule de lycéens imbibés d'alcool. Les corps se mouvaient au rythme de la musique. Se déplacer dans cette fête relevait du parcours du combattant et je n'en avais pas la force. Se rendant compte de la situation, Vincent joua des coudes devant moi pour nous faire avancer. Il me jetait quelques regards espérant que je suive le chemin sans difficultés. Nous montions les escaliers afin de se poser dans un endroit calme et ne pas être dérangés. Après avoir ouvert plusieurs pièces, nous entrâmes dans une chambre vide et il prit soin de fermer la porte pour ne pas être dérangés. Je m'assis immédiatement sur le lit, j'étais perdue, ce type m'avait effrayée. Je me sentais perdue.

Vincent, quant à lui, faisait les cent pas, je le vis bouillonner devant moi. Je n'osai dire quoi que ce soit. Je le connaissais. Dans ces cas-là, il avait besoin de temps pour reprendre ses esprits et se calmer. J'en profitai pour détailler le lieu. Si quelqu'un m'avouait dormir ici, je ne l'aurai pas cru. Hormis le lit et la bibliothèque, cet endroit était si impersonnel. Au bout de quelques minutes, je le vis prendre place à mes côtés.

- Lilou, qu'est-ce qui s'est passé ? demanda-t-il l'air concentré sur ses mains qu'il torturait.

J'ai abandonné Vincent, je suis désolée. Je ne suis plus la fille forte que tu as connue, pardonne-moi.

- Je... je... je ne sais pas, soufflai-je fatiguée par la soirée.

- Tu le sais Lilou alors réponds-moi maintenant !

Son ton avait changé, sa posture aussi. Ses poings s'étaient fermés, son torse s'était tendu. Il était énervé et ce n'était clairement pas ce dont j'avais besoin là. Je lui en voulais. Je ne supportai plus ses changements d'humeur, à souffler le chaud et le froid. J'inspirai un grand coup, me levai brusquement et me lançai. La peur et la faiblesse avaient laissé place à ma meilleure amie, ma colère.

- Tu veux que je te dise Vincent ? T'es parti après m'avoir dit que je te manquais. Ça m'a fait mal d'entendre ça. Parce que je crève de douleurs. J'ai tout perdu, comme toi. Mais t'as pas le droit de me faire ça. T'as le droit de me jeter ses putains de mots comme ça. Puis ce type est arrivé, je pensais que c'était toi qui revenais parce que tu n'avais pas le droit de me laisser. Et il en a profité pour m'embrasser et me toucher. J'ai essayé de toutes mes forces de le repousser, mais je n'y arrivais pas. Je t'ai appelé, j'ai hurlé ton nom, mais j'étais seule, complètement seule...

Et sans un regard, je déverrouillai la porte et quittai la pièce. Je descendis les escaliers et récupérai mon manteau que j'avais laissé à l'entrée de la maison. Mon cœur pulsait dans mes veines, je devais me maîtriser avant d'exploser encore. En arrivant dehors, je me rendis compte que je n'avais aucun moyen de rentrer à pied et comme une idiote, je n'avais pas prêté attention à la route. Cette soirée était un véritable fiasco. Je m'installai alors près de la voiture d'Axel en espérant que Chloé et Leïla ne voudraient pas trop tarder.

C'était la dernière fête à laquelle j'assistai, Leïla pourrait bien appeler Luce, me menacer, me traîner de force ou même encore je ne sais quelle autre de ses lubies, ce sera non. Je refuserai de revenir dans ce genre de truc, ce n'était plus pour moi. Je n'avais clairement plus envie de danser, de rencontrer des gens, de boire, de m'amuser ou tout simplement de faire la fête. Soudainement, mon portable vibra. Je le sortis de ma poche pour y voir s'afficher le nom de ma blonde : Chloé.

- Oui ? dis-je en décrochant.

- Lilou, t'es où ?

- Devant la maison, près de la voiture d'Axel.

- Bouge pas, on arrive ! m'assena-t-elle.

Puis elle raccrocha sans me laisser le temps, de lui demander qui entendait-elle par « on » ? J'espérais qu'elle parlait de Leïla, je ne me sentais pas à l'aise avec Axel surtout après ce qu'il venait de voir. Mais mon espoir s'évapora à la vue des deux amoureux. Les yeux bleus de ma meilleure amie me scrutaient avec beaucoup d'inquiétude, Axel lui me lançait un faible sourire, ce qui était assez étonnant de sa part. En cet instant, je priai fortement pour qu'il n'ait rien dit, je l'espérai tant.

- Axel m'a dit...

Et merde !

- Que tu te sentais pas bien et que t'avais envie de rentrer, lâcha-t-elle en s'approchant pour examiner mon visage.

- Oui, tu m'en veux pas j'espère. Je lui ai dit que je t'avais entendu vomir tout à l'heure, dit-il en me fixant droit dans les yeux.

Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait, depuis quand voulait-il m'aider ? Je n'arrivais pas à cerner ce garçon et je détestais ça. J'avais ce besoin de tout contrôler, cela évitait les mauvaises surprises. Mais, en cet instant, je ne pouvais pas rater une telle occasion de repartir d'ici, même si pour cela je devais m'allier à Axel.

- Oui, je crois que j'ai mangé un truc qui est pas passé ce soir, je suis vraiment désolée Chloé, tentai-je en mettant ma main sur mon estomac.

- T'en fais pas, ça arrive, j'ai vu avec Axel, il te ramène chez toi et viendra me chercher après.

- Non, t'en fais pas, je vais t'attendre dans la voiture.

- Ne discute pas Lilou, tu as vraiment une tête horrible alors rentre ! décida-t-elle en déposant un bisou sur ma joue et de me prendre dans ses bras.

Sans que je ne puisse rajouter autre chose, je vis Axel m'ouvrir la portière passagère et me faire signe de m'y installer.

Je montai donc dans sa berline non sans une légère pointe d'appréhension. Je jetai un dernier regard à ma meilleure amie qui me souriait en me faisant un bref signe de la main. Assise sur mon siège, je me sentais très mal à l'aise. Il est vrai que jusque là Axel s'était montré très bizarre. À la première soirée, il avait été gentil, mais quelque peu moralisateur. Puis froid quand je l'avais surpris en train de fumer, prévenant quand Vincent m'avait frappé. Ensuite blessant quand je m'étais disputé avec Chloé et là ce soir était encore un bon exemple de son comportement bipolaire. Je ne sais pas comment Chloé pouvait supporter ses sautes d'humeur constantes. C'était épuisant !

La portière conducteur me sortit de mes pensées. Il avait désormais pris place dans la voiture et je n'osai pas le regarder de peur de recevoir encore une de ses critiques acerbes. Parce qu'autant dire que celles du début de soirée m'étaient légèrement restées coincées en travers de la gorge. Quelques secondes plus tard, je sentis son regard se poser sur moi, avant de démarrer.

Alors que nous commencions tout juste à sortir du quartier, il brisa le silence qui s'était installé entre nous.

- Lilou ?

- Mmh... répondis-je en espérant éviter toute conversation.

- Je voulais juste savoir si tu allais mieux, souffla-t-il doucement.

Je n'irai jamais mieux, mais qu'importe...

- Oui.

Je m'attendais à ce qu'il me demande ce qui s'était passé tout à l'heure, pourquoi j'étais aussi chamboulée, sans parler de l'état de mon débardeur... Pourtant il n'en faisait rien et j'appréciais son manque d'intérêt pour une fois. Mais il fallait que je le remercie de n'avoir rien dit à Chloé, la situation était déjà assez gênante pour ne pas en rajouter. Si elle avait su ce qu'il s'était passé, elle m'aurait cuisiné pour retrouver le crétin qui m'avait fait du mal.

- Axel, euh je... je... bref merci.

Il me regarda un court instant et sembla surpris par ma remarque.

- Pour ? demanda-t-il en fronçant les sourcils.

Tu veux un dessin idiot ?

- Pour ne rien avoir dit à Chloé.

- Oh... Je me suis dit que tu ne voulais peut-être pas en parler. Mais tu sais Lilou, même si tu ne m'apprécies pas, je sais écouter si tu as besoin.

J'acquiesçai ne sachant pas quoi lui dire d'autre.

- Par contre si tu veux je dois avoir des vêtements à ma... à ma sœur dans mon coffre si tu ne veux pas que tes parents voient ton haut.

Merde j'avais complètement oublié ce souci-là, si Luce voyait ma tenue elle me tuerait pour ne pas l'avoir appeler. Elle risquerait de débarquer à la soirée pour savoir quel était le connard qui avait osé me faire ça. Je n'osais pas imaginer ce qu'elle pourrait lui faire. Sans oublier que je portais toujours sur moi, le gilet de Vincent. Elle aurait certainement pris ça pour un indice et aurait pété les plombs avant même d'avoir entendu ma version.

- Je veux bien Axel merci.

Deux minutes plus tard, il se gara sur le bas-côté, sortit de la voiture et me tendit une petite besace qui se trouvait dans le coffre. Je l'ouvris et commençai à fouiller. Malheureusement il y avait surtout des tenues du sport... Je levai les yeux lorsque j'entendis Axel étouffer un petit sourire. Je me reconcentrai sur ma recherche et trouvai rapidement un débardeur blanc qui fera l'affaire. Je lui redonnai le sac. Il sortit alors de l'habitacle l'air satisfait et le rangea à l'arrière. Il se posta dos à la portière pour que je puisse me changer. En ouvrant le gilet, je réalisai que j'avais eu beaucoup de chance. Ce soir, ça aurait pu être bien pire. Mais je pouvais dire adieu à mon petit haut. Une fois rhabillée, je ne savais pas quoi faire de mon haut et avant même que je ne puisse faire quoi que ce soit, Axel me le prit des mains.

- Je le jetterai pour toi, car je ne pense pas que tu veuilles garder un souvenir de cette soirée. Quand j'irai récupérer Chloé, je rendrai ça à Vincent, dit-il en me montrant le gilet.

- Merci.

C'était sûr, en cet instant j'étais convaincue que ce garçon était bipolaire. À partir de ce moment-là, je ne le regardai plus. Je fixai la route et nous ne tardâmes pas à arriver chez moi. Je le remerciai poliment de m'avoir ramenée et sortis de la voiture.

- Lilou ! m'interpella-t-il. Bonne nuit.

Après un bref signe de la main, je le vis repartir en direction de la soirée. Fouillant dans les poches de mon manteau, j'attrapai les clefs. J'espérai de tout cœur que tout le monde dormait à la maison, ce dont je fus rassurée en entrant chez moi.

Tentant de faire le moins de bruit possible, je me rendis dans ma chambre. Je m'assis sur mon lit et tentai de rassembler mes pensées. Cette journée avait été un désastre. Sans plus attendre, je me déshabillai et me précipitai dans la baignoire. Je voulais me débarrasser de tout ce qui s'était passé ce soir, je savais au fond de moi que je ne pourrais pas réellement enlever ces souvenirs avec une simple douche, mais il fallait que j'essaie.

Je me mis à frotter toutes les parties de mon corps sur lesquelles il avait posé ses mains, notamment mon cou. Je frottai de tout mon être pour faire disparaître ces sensations que je pouvais encore ressentir à cet endroit. L'eau froide commençait à couler sur ma peau pourtant je le sentais à peine, la fatigue s'était clairement emparée de moi et je n'arrivais plus à bouger...

J'entendis quelqu'un frapper à la porte de la salle de bain.

- Lilou, ça va ? demanda ma grande sœur depuis le couloir.

Non Luce, je suis épuisée, désorientée, salie...

- Oui, oui...

Deux minutes plus tard, je sortis de la douche et tentai de me cacher un minimum avec mon peignoir. Je quittai la pièce et me trouvai face à elle. Nous nous éclipsions dans ma chambre pour éviter de réveiller Lau. Elle s'installa sur ma chaise de bureau et me fixa. Elle me connaissait bien et j'avais peur qu'elle puisse lire en moi.

- Ta soirée s'est bien passée ?

Horrible !

- J'ai connu mieux, mais ça a été. Et toi avec Laurianne ?

- Oui on s'est fait une soirée film pour filles. Pop corn et film avec Channing Tatum, rien de meilleur pour canaliser Lau. Mais ne t'en fais pas tu l'avais déjà vu, sourit-elle.

- Pas de souci, Luce. Par contre je suis crevée donc je vais aller me coucher si ça te dérange pas, dis-je en défaisant mon lit.

- D'accord, repose-toi.

Elle s'approcha de moi et déposa un bisou sur mon front. Je la vis sortir de ma chambre et en profitai pour mettre mon pyjama. Je saisis dans la foulée mes écouteurs et enclenchai ma playlist pour me calmer, pour m'apaiser...

« Je peux seulement te dire

Qu'il m'a fallu la peur

Pour être rassuré

Que j'ai connu la douleur

Avant d'être consolé

Qu'il m'a fallu les pleurs

Pour ne plus rien cacher

Que j'ai connu la rancœur

Bien avant d'être apaisé »

Être apaisée, comment un être tel que moi peut le devenir ? J'avais envie de craquer pourtant je n'y arrivais pas, j'aurais aimé verser toutes les larmes de mon corps, mais ça m'était impossible... Cela faisait des mois que je n'avais plus pleuré. Alors à la place, je restai sur le dos à fixer le plafond, me demandant comment ma vie allait finir, si les six derniers mois que je venais de vivre étaient le reflet mon futur. Tel Icare, je m'étais brûlée les ailes en côtoyant de trop près l'astre solaire. Il fallait se l'avouer, je n'arrivais pas à envisager un quelconque futur. Il a disparu, il y a quelques mois. J'avais appris à survivre au jour le jour, il ne me restait que ça...

Je ne bougeai plus, je tentai de fermer les yeux espérant trouver le sommeil et pour une fois, ce dernier ne se fit pas attendre.

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Coucou mes petits lecteurs,
Je sais que beaucoup m'ont détestée pour la fin du chapitre donc j'espère que vous me pardonnez avec celui-ci :)

Alors vos avis ? Alors l'attitude de Vincent ? Il est chou avec notre petite Lilou !
Et Axel ? Je sais que beaucoup ont du mal mais il est pas méchant non ?

Des hypothèses sur la suite ?

Bisous bisous 🖤,
L.

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