Chapitre 20
Je pressai doucement la poignée fermant les yeux. Au fond, je n'étais pas sûre de pouvoir affronter de nouveau l'image affaiblie de mon ancien amant. Pourtant Vincent ne me laissa que très peu de temps pour réfléchir, en effet, il poussa le fauteuil si bien que la porte s'ouvrit sous la pression des cale-pieds. En entrant, je vis que rien n'avait bougé, le lit se trouvait toujours sur la gauche, la fenêtre à droite inondait la pièce de soleil, illuminant ainsi la couchette dans lequel se trouvait Baptiste.
Posant la main sur ma bouche, je restai figée à la vue de mon meilleur ami. Des fils traversaient son corps de tous les côtés et son visage restait tuméfié. Sa peau avait tout de même repris quelques couleurs, mais il semblait si faible. Je n'arrivai pas à réaliser. Il était ici, tellement amoché, mais en vie. Je serrai les dents tentant de contrôler mes émotions, mais c'était peine perdue. Mes glandes lacrymales prirent le dessus, brouillant ma vision. Après m'avoir laissée quelques secondes pour réaliser, Vincent approcha doucement la chaise roulante afin que je me retrouve à hauteur du matelas sur lequel était couché Baptiste.
Je tendis le bras afin de pouvoir saisir sa paume perfusée, je devais le toucher, c'était une nécessité. Je devais m'assurer que tout ça était bien réel, qu'il était vraiment là. Mon pouce caressait désormais le dos de sa main et je pris une grande inspiration comme pour réaliser que j'étais bien avec lui, qu'il était toujours présent pour moi. Mais soudainement je sentis Vincent m'embrasser sur le sommet de ma tête tout en me murmurant de prendre mon temps, et qu'il m'attendait dehors. Une fois la porte fermée, je reportai mon attention sur Baptiste. Je pris mon courage à deux mains et tentai de lui parler.
- Baptiste, tu me manques. J'ai tellement besoin de te voir, de discuter avec toi, d'être contre toi. J'aimerais vraiment savoir comment tu vas, comment tu te sens. Baptiste, j'ai peur de ne plus revoir tes beaux yeux azur, de ne plus entendre ton rire... Réveille-toi, je t'en supplie...
Je laissai le silence s'installer dans la salle durant quelques secondes, comme le froid s'insinuant dans chaque pore de ma peau. Il fallait que je continue, je devais lui dire.
- Baptiste, j'ai merdé. Baptiste, j'ai voulu arrêter de me battre, ne me laisse pas, je t'en supp -.
- Jamais Lou.
D'un coup, sa voix grave s'éleva dans la pièce, réchauffant immédiatement l'atmosphère si vide qui m'avait envahie. Je relevai enfin la tête et mes pupilles croisèrent ses grands yeux bleus, ce bleu océan qui m'avait tant manqué. Même s'ils étaient énormément cernés, ils étaient si beaux. À la vue de son regard, je ne pus m'empêcher de verser une larme. Une seule et unique perle d'eau salée, celle du soulagement. J'avais eu tellement peur de ne plus jamais revoir ce regard. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, il me souriait enfin.
- Lou sèche tes pleurs. Je vais mieux, je suis fatigué, mais ça va.
Il marqua une pause, soufflant lourdement avant de reprendre. Il planta ses iris dans les miens et resserra ses doigts contre les miens. Comme toujours, c'était lui qui me rassurait, qui me soutenait quand je sombrais.
- Maintenant ce que je veux c'est te voir sourire, je veux te voir rire, t'entendre me parler, te voir me regarder. Tu n'imagines pas à quel point tu comptes pour tout le monde et encore plus pour moi. Tu es une partie de moi, j'ai besoin de toi, vraiment, murmura-t-il. Lou, quand Vincent m'a dit ce que tu avais fait, j'étais... j'étais si en colère. J'ai cru devenir fou, fou parce que j'ai eu peur de te perdre, de ne plus jamais te revoir, ne plus te prendre dans mes bras.
Il déglutit difficilement et ses yeux s'embuèrent. Comme toujours, je blessais les gens que j'aimais, et à cet instant, c'était toujours le cas.
- Mais tout ça, c'est du passé. Maintenant je veux avancer et je veux le faire avec toi, je ne te laisse pas le choix.
Pendant son petit discours, j'avais laissé les larmes couler. Je relâchai toute l'angoisse qui m'avait envahie des heures durant. J'avais tellement espéré l'entendre que rien que sa voix me faisait plaisir. Ses mots, quant à eux, me réchauffaient le cœur, j'en avais besoin. J'avais besoin de lui, mais j'avais peur et il fallait que je lui dise.
- Tu promets de plus me laisser ? demandai-je honteuse et gênée.
- Promis, Lou, je te promets que je ne te laisserai plus jamais. Je ne te lâcherai plus, je me battrai pour toi, pour te voir de nouveau heureuse.
Arme-toi de patience, Baptiste, s'il te plaît...
Il retourna sa main et attrapa la mienne. Il entrelaça nos doigts et les serra plus fort que jamais, comme pour me montrer qu'il ne m'abandonnerait pas. On resta là, silencieux, nous fixant durant quelques instants jusqu'à ce que quelqu'un frappe à la porte nous tirant de notre moment.
Nous regardions tous les deux en direction de la sortie lorsque nous aperçûmes le visage de Vincent passer dans l'entrebâillement et nous sourire. Je hochai la tête comme pour lui faire comprendre qu'il pouvait entrer.
- Lou, je suis désolé, mais il est l'heure que je te ramène, dit Vincent en s'adressant à moi. Quant à toi, Baptiste, je passe te voir demain matin, essaie de ne pas mourir dans la nuit ! ironisa-t-il en se tournant vers Baptiste.
Les deux hommes rigolaient, fiers de la petite boutade du grand blond. Je trouvais que cette blague était un peu malvenue, c'était encore trop frais pour moi...
- Promis Vince et toi, tâche de ne pas trop la faire chier !
Après une poignée de main et un câlin, nous reprenions le chemin de ma chambre dans le silence complet. Étonnamment la peur, la tristesse et l'angoisse qui m'habitaient depuis mon réveil s'étaient à présent évaporées. Baptiste allait bien et en cet instant c'est tout ce qui comptait. Nous arrivions enfin à destination, identique à celle de mon meilleur ami. Toutes ces émotions m'avaient beaucoup remuée, je commençai à être réellement fatiguée et je n'allais certainement pas tenir longtemps. Vincent me prit à nouveau dans ses bras et me posa délicatement sur le lit, prenant le soin de rebrancher au passage quelques électrodes.
- Remets-les avant que le doc arrive et voie que tu as fait ça comme une sauvage, je vais le chercher, souffla-t-il en remettant la couverture sur mes jambes. Malheureusement je dois rentrer, mais je préviens Luce et surtout repose-toi.
Il me sourit, déposa un léger baiser sur mon front et caressa ma pommette avant de faire demi-tour. Je le vis fermer la porte et d'un seul coup, tout ce que je venais de vivre m'explosa au visage. J'étais de nouveau seule confrontée à mes démons et à ma solitude. Jusque là, l'angoisse m'avait tenue sur pied, la présence de Vincent m'avait réconfortée et le regard de Baptiste m'avait rassurée. Mais en cet instant, j'angoissai de nouveau et un sanglot m'échappa. Je laissai les larmes couler le long de mes joues. J'avais vécu trop de choses en peu de temps, trop de douleurs. Il fallait que je me ressaisisse surtout que le docteur n'allait pas tarder à venir voir comme j'allais. Je remis donc les dernières électrodes récupérables ainsi que la perfusion que j'avais enlevée pour la placer près de moi. Au bout de quelques minutes, un médecin accompagné d'une infirmière fit irruption dans ma chambre.
- Bonsoir, Mademoiselle Morel, je suis votre médecin. Je vais devoir vous ausculter et Marie notre aide-soignante va s'occuper de remettre en place votre perf.
Je hochai de la tête. Il s'approcha de moi et écouta les battements de mon cœur, prit ma tension, vérifia mes réflexes aussi bien visuels que physiques et écrivit beaucoup de notes dans mon dossier. Il pouvait bien noter que mon corps allait bien, moralement j'étais au fond du gouffre en train de me débattre avec mes vieux démons. Puis ajustant ses lunettes, il prit soudainement de nouveau la parole.
- Vous souvenez-vous de ce qui s'est passé ? Des raisons de votre hospitalisation ?
Je ne sais pas, je jouais à cache-cache ?
Il était sérieusement en train de me poser la question. Je ne savais pas si je devais rire ou pleurer devant un tel manque de tact.
- Oui, j'ai tenté de me suicider avec des médicaments, dis-je d'une voix calme et posée.
Je n'avais pas honte face à lui, parce qu'il devait sûrement connaître la cause de mon geste et qu'il me jugeait déjà avant même de me connaître.
- Et ce n'est pas la première fois ?
Non, j'adore y jouer !
- Non et vous le savez, répondis-je sèchement.
- D'accord. Donc pour vous expliquer, nous avons dû faire un lavage d'estomac et enlevé toute trace de ce que vous avez pu ingurgiter. Vous n'aurez aucune séquelle et n'en garderez aucune marque corporelle par contre à partir de demain une psychologue viendra vous voir.
Flashback - Juill. 2014
- Sachez que physiquement votre fille va mieux. On a dû la transfuser, mais sa sœur l'a trouvé et vous a appelé à temps.
- D'ac-c-cord, répondit ma mère entre quelques sanglots.
- Je sors quand ? demandai-je de façon brutale.
Depuis un mois, l'hôpital était devenu pour moi un vrai cauchemar. J'avais tout fait pour éviter ce lieu morbide toutefois vu mon acte de la vieille je ne pouvais pas y échapper. Je voulais absolument sortir d'ici, je voulais partir de cet endroit en fait je voulais quitter cette vie. Je ne voulais plus vivre. Voilà la raison de ma présence dans cette chambre, les gens ne pouvaient pas et ne voulaient pas me comprendre. Pourtant cela me semblait simple. L'Amour de ma vie était mort par ma faute. Fin de l'histoire !
- Mercredi. Mais à partir de demain, une psychologue viendra vous voir mademoiselle Morel.
Psychologue de mon cul ! Tu sais où tu peux te la mettre ta psy ?
Une psy comme si un médecin qui se cantonnait à l'étude du corps allait pouvoir régler mes problèmes. Elle allait certainement me sortir le même baratin que tous se sentent obligés de déblatérer. « Tu es jeune, tu vas t'en remettre », « des tonnes de garçons n'attendent que toi », et la pire de toutes « le temps guérit les blessures »... Celle-ci, c'était vraiment du grand n'importe quoi.
Je me tournai sur le côté pour me mettre dos aux gens de cette pièce, leur faisant comprendre deux choses : mon mécontentement et mon besoin de solitude. Et je sus rapidement que cela avait marché lorsque j'entendis des bruits de pas et la porte se fermer...
Fin du flashback
- Ce ne sera pas la première fois. Maintenant auriez-vous la gentillesse de bien vouloir me laisser seule ? Je suis épuisée, tranchai-je en le fixant droit dans les yeux.
Il acquiesça, se retourna et se dirigea vers la sortie. Je fus soulagée de voir qu'il n'avait même pas essayé d'en rajouter. Soufflant un grand coup, je tentai tant bien que mal de m'installer confortablement sur le lit pour pouvoir trouver le sommeil. Je me mis sur le côté en prenant soin de ne pas coincer ma perfusion, mais je compris rapidement que la nuit allait être longue et compliquée.
Les rayons perçaient au travers des légers rideaux qui décoraient ma chambre d'hôpital. J'avais essayé de rester le plus longtemps possible endormie pourtant dès les premières lueurs du soleil, mes yeux n'avaient pas résisté. Malgré ma courte nuit, je me sentais mieux. J'avais l'impression d'avoir pu récupérer, mais pas assez pour pouvoir me lever sans aide. Cela m'embêtait, car je vis au loin un sac contenant sûrement quelques affaires pour moi. Il fallait donc que j'attende sagement que quelqu'un se décide à faire son entrée dans la salle.
Et c'était seulement au bout d'une vingtaine de minutes dans mon lit qu'une infirmière entra, chargée d'un plateau-repas. Même si je savais que la nourriture de l'hôpital était infâme, je mourrais de faim.
- Bonjour, mademoiselle Morel, voici votre petit-déjeuner, dit-elle en posant le plateau juste devant moi.
- Merci beaucoup. Par contre, pourriez-vous me passer le sac noir posé par terre s'il vous plaît pour que je puisse m'occuper un peu ?
Elle hocha la tête, se dirigea dans le coin de la pièce, l'attrapa et me le déposa au pied de mon lit. Je la remerciai poliment avant de commencer à manger. Ce n'était pas particulièrement bon, mais l'appétit vient en mangeant. Malheureusement au bout de deux bouchées, je me sentis mal, je n'arrivai pas à avaler quoi que ce soit.
Après plusieurs tentatives infructueuses, je mis l'assiette de côté et me précipitai sur ma besace. Il fallait que je m'occupe pour ne penser à rien. En mettant le nez à l'intérieur, je compris vite que c'était Laurianne et Leïla qui me l'avaient préparé. En effet, j'y trouvai deux sachets, un comportant des livres et mon iPod, tandis que le second se composait de magazines et de maquillages. Puis en farfouillant, je trouvai, caché sous quelques vêtements, mon téléphone. Comme un réflexe, je le mis en marche tapant mon code et le posa sur la petite table à côté de moi. Au bout de quelques secondes, il se mit à vibrer durant de longs instants, en le saisissant je vis apparaître une cinquantaine de textos non lus sur mon smartphone.
Dans la liste des auteurs, je pus voir que Luce, Chloé et Vincent avaient inondé ma messagerie, il y avait Laurianne, Leïla, mes parents. Mais trois autres expéditeurs retinrent mon attention : Baptiste, Juliette et un inconnu. Dans les nombreux SMS d'inquiétude et de recherche, ceux-là sortaient du lot.
* Je vais bien Lou, je t'en supplie, ne fais pas de bêtises. Je ne pourrais jamais me le pardonner si je te perdais par ma faute... Je t'aime * - Baptiste
* Lilou-Ann, je viens d'être prévenue par tes parents. Je suis sincèrement désolée ma puce, j'aurai dû être un peu plus présente pour toi. J'avais moi aussi besoin de faire mon deuil, mais désormais je serai à tes côtés. Il n'aurait pas voulu que son amour te tue, au contraire. Je passerai te voir à ta sortie d'hôpital Lilou-Ann, prends soin de toi, s'il te plaît. * - Juliette
* Lilou, dis-moi où tu es, je commence sérieusement à m'inquiéter. * - Inconnu
* Lilou, j'ai eu ta sœur au téléphone, elle est en panique, réponds s'il te plaît * - Inconnu
* Lilou, si tu ne réponds pas, je suis prêt à retourner la ville pour te retrouver. * - Inconnu
* Pourquoi t'as fait ça Lilou ? Si tu savais à quel point tu comptes pour les gens qui t'entourent... * - Inconnu
Le SMS de Baptiste me bouleversait totalement, lui et moi avions un lien particulier et je pouvais comprendre ce qu'il avait pu ressentir quand Vincent lui avait dit ce que j'avais fait. Quant à son « je t'aime », il me laissa sans voix. C'était bien trop sacré pour être lancé comme ça de la sorte, j'espérai que derrière ces trois mots, se cachait seulement un « je tiens à toi comme à une sœur ».
Le message de Juliette me retournait les tripes, comment mes parents avaient-ils pu la prévenir ? Pourquoi avaient-ils eu cette stupide idée ? Je voulais absolument éviter tout contact avec elle, ne pas croiser ses immenses yeux bleu-gris dans lesquels je m'étais plongée durant des heures. Je ne voulais pas de sa pitié ni de sa compassion, je voulais juste qu'elle se reconstruise loin de moi. Loin des malheurs que j'engendrai...
Et l'inconnu qui était-il ? Que me voulait-il ? Récemment je n'avais donné mon numéro à personne et je ne voyais pas qui pouvait m'écrire. À moins que l'un de mes amis avait changé de téléphone, il me l'aurait dit. Et en y réfléchissant, seulement trois prénoms me vinrent en tête : Arthur, Axel et Thibault. Je savais qu'avec ce dernier, nous avions eu des échanges, mais il n'était plus dans mon répertoire depuis bien longtemps.
Je me lançais alors dans les réponses pour beaucoup, elles contenaient la même chose, le même message, les mêmes excuses.
* Merci d'avoir été auprès de moi. Je suis vraiment désolée. Je regrette sincèrement de vous avoir fait du mal. J'espère qu'un jour vous pourrez me pardonner. Je vous aime *
J'avais adressé ce message à Chloé, Leïla et mes sœurs. Parce qu'elles sont ce que j'ai de plus cher au monde désormais et que je n'arriverais pas à avancer sans elle.
* Je suis réveillée. Je vais bien. Ne venez pas, Luce s'occupe de tout. *
Celui-ci était pour mes parents. Je ne me sentais pas prête à croiser leur regard empli de tristesse et de déception. Au fond de moi, je m'en voulais de les faire souffrir...
* Pardonnez-moi tous les deux. Je n'aurais pas dû vous faire autant de mal. Merci pour tout ce que vous faites pour moi. Vous comptez plus que vous ne l'imaginez.*
Ce troisième SMS était destiné à Vincent et Baptiste, parce que même si je n'osais pas me l'avouer souvent, ils faisaient beaucoup pour moi, chacun à leur façon. J'écrivis ensuite un quatrième message adressé à Juliette.
* Merci Juliette. Je vais mieux, ne t'en fais pas. Je pense sincèrement à toi. Bisous. L *
Le dernier quant à lui était destiné à celui qui préférait rester dans l'ombre. Je ne savais pas ce qu'il ou elle me voulait, mais je comptais bien savoir de qui il s'agissait et lui dire au passage de s'occuper de lui ou elle plutôt que moi.
* Cher Inconnu, merci de ton intérêt, mais je n'ai pas besoin de surveillant supplémentaire. Tu ne dois sûrement pas vraiment me connaître donc tu ne peux comprendre les raisons d'un tel geste. Merci de me laisser tranquille à l'avenir et de bien vouloir me signer tes messages, si tu oses encore m'écrire. L *
Je reposai le téléphone sur la tablette posée près du lit et m'installai confortablement pour commencer à feuilleter l'un des magazines de Leïla, autant dire que ce n'était pas passionnant. Savoir qui était avec qui, qui trompait qui, qui allait avoir un bébé ou même quel était le régime qui fonctionnait chez les stars. Tout cela n'était clairement pas la chose qui me passionnait le plus, mais il fallait que j'occupe mes journées. Finalement au bout d'une petite heure, j'abandonnai la lecture et me mis sur le côté pour tenter de me reposer.
Alors que mes paupières s'alourdirent et que mes yeux commencèrent à se fermer, quelqu'un frappa à ma chambre. Je décidai de ne pas répondre espérant que cela ferait fuir la personne. J'avais besoin d'un peu de solitude pourtant ça ne fonctionnait pas. J'entendis derrière moi la porte s'ouvrir et des pas se rapprocher du lit.
- Bonjour mademoiselle Morel. Sachez que cela ne sert à rien de me faire croire que vous dormez, votre rythme cardiaque le fait pour vous.
Et merde !
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Coucou mes petits lecteurs,
Deux semaines sans chapitre et j'en suis désolée... Pour me faire pardonner, j'essaierai d'en poster un autre dans la semaine.
Revenons-en à ce chapitre. Qu'en avez-vous pensé? Un peu de douceur et d'amour entre nos protagoniste, ça fait du bien non?
J'espère que cela vous plaît toujours autant et que j'arrive encore à vous transporter !
Bisous, bisous 🖤,
L.
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