Chapitre 19
Encore engourdie, j'émergeai doucement. J'avais terriblement froid, j'avais mal à la tête, je ne me sentais vraiment pas bien. Je ne comprenais pas pourquoi je ressentais des fourmillements, je croyais que la mort était quelque chose de calme, de léger et de reposant. Mais la seule chose que j'arrivais à voir c'était le noir. L'obscurité m'enveloppait, pourtant j'espérais à tout moment voir le visage de Zac illuminer ce tunnel sans fin, lugubre et silencieux. Mais malheureusement le vide régnait dans ce lieu. Il n'y avait rien, seulement moi, pieds nus dans un peignoir blanc. Je commençais à angoisser, et si le décès c'était uniquement ça, un couloir vide sans fin. Est-ce que mon esprit allait être enfermé dans cet endroit morbide et sans vie, à jamais ? Est-ce que mon corps allait se faire ressentir ? La douleur allait-elle réapparaître ?
Je tentai de parler, de bouger, mais rien n'arrivait. La clepsydre s'était arrêtée, le temps était suspendu. Il fallait que je me batte, je ne pouvais pas rester là. Je n'avais pas fait tout ça pour ça, pour être ici sans personne.
Alors que je commençai à me débattre et à vouloir hurler, je crus entendre un faible bruit. Il s'accentuait au fur et à mesure que je m'agitai, ce qui me donna davantage de force et de courage. Je devais me concentrer sur ce son, savoir d'où il venait. S'agissait-il d'une voix ? De pas dans ce corridor ? D'une machine ?
Ce bruit résonnait désormais dans ma tête inlassablement. Comme si je m'approchai du but. J'arrivai enfin à me mouvoir. Je commençai à marcher, puis à courir, lorsque je compris. Plus je courrais, plus je hurlais, plus je l'entendais. Je me mis à lutter encore plus fort pour atteindre ce vacarme et apercevoir peut-être un éclat ou quelqu'un au bout de ce couloir. Une personne qui pourrait me mener à celui que j'aimais.
Soudain, je vis cette petite étincelle. La clarté perçait doucement et me piquait les iris. Elle me brûlait si fort que je n'arrivai pas à rester les prunelles ouvertes plus de quelques secondes. Je clignai des yeux tentant tant bien que mal de m'adapter à tant de luminosité. Cette lueur marquait la fin du tunnel, j'allais enfin atteindre mon objectif, j'allais le rejoindre... Je respirai de plus en plus difficilement, une larme s'échappa sans que je ne puisse la retenir. Je fermai les paupières une dernière fois et pris une grande inspiration, comme si je m'apprêtai à me jeter dans le vide. J'allais pouvoir me jeter dans ses bras, me blottir contre mon Zac. Pourtant en les rouvrant, il n'y avait toujours que cette lumière. Mes pupilles finirent d'ailleurs par s'habituer, seulement face à moi, il ne s'agissait pas d'un halo ni d'un quelconque rayon de soleil... L'unique chose que j'arrivais à distinguer était une plaque blanche.
Petit à petit, je ressentais mon corps, chaque parcelle me lançait, chaque partie était douloureuse, chaque morceau de mon être semblait s'alourdir. Il fallait que je l'appelle, je pris tout l'air possible afin de pouvoir l'appeler, hurler son nom :
– Zac...
Son prénom ressemblait plus à un murmure qu'à un cri. J'espérai toutefois qu'il m'entende, et si ce n'était pas le cas, je devais donc essayer de bouger. Je devais aller le chercher, je commençai à paniquer. Je m'agitai dans tous les sens, mais ce fut un véritable choc lorsqu'en tournant la tête, je vis un grand blond assoupi sur une chaise à côté de moi.
Non ! Non ! Non ! C'était impossible ! Où est Zac ?
Je refermai les yeux et laissai une seconde larme perler le long de ma joue... Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre la scène qui se déroulait devant moi. J'étais en vie, allongée sur un lit d'hôpital et Vincent était à mes côtés, endormi sur un fauteuil. J'étais à ce point si nulle que je n'étais même pas capable de mettre un terme à ma vie, j'étais ridicule... J'éclatai en sanglots à l'idée que je ne serais finalement pas avec lui, pour l'instant. Je voulais tellement le revoir, être près de lui, dans ses bras... J'avais presque réussi à ressentir sa présence, son odeur, son souffle près de moi, pourtant tout ça n'avait été que le fruit de mon imagination... Une imagination cruelle.
– Lilou ?
La voix de Vincent s'élevait à présent dans les airs, il avait certainement dû entendre mes pleurs que je n'avais pas pu retenir. Je fermai les yeux, je ne voulais pas affronter son regard blessant. Il allait sûrement me juger, me dire à quel point j'avais été ridicule et incapable... Je ne voulais pas de ses remarques acerbes ou d'une quelconque pitié.
– Lou ouvre les yeux s'il te plaît, murmura-t-il en posant sa main sur la mienne.
Non, Vincent laisse-moi je t'en supplie...
Son intonation semblait calme et posée, sans colère, juste inquiète. Son timbre avait le don de réchauffer une pièce, de remplir un cœur vide, malheureusement en cet instant, elle ne faisait que brûler le mien, car c'était celle de Zac que j'aurais dû entendre.
– Tant pis, Lilou, je resterai là jusqu'à ce que tu te décides à me regarder et si vraiment tu ne me laisses pas le choix, je te ferais mon monologue de force.
– Pars Vincent, s'il te plaît...
Cette exigence ressemblait plus à une supplication qu'à un ordre ou même une question... Pourtant je compris bien vite qu'il n'accéderait pas ma demande lorsque je sentis sa main se resserrer contre la mienne. De ses doigts libres, il vint caresser ma joue, décrivant de doux cercles avec son pouce.
– Lilou, vu que tu as décidé de ne pas me parler et encore moins me regarder, je vais rester ici et tu vas devoir m'écouter.
Je n'étais pas prête, je ne voulais pas que le moindre mot sorte de sa bouche. Je voulais être seule. Connaissant Vincent, je savais que cela ne servirait à rien de batailler avec lui. Il me laissa quelques secondes de répit avant de reprendre :
– Je suis en colère Lilou, je suis déçu par ton geste, par ton silence. Je sais que ces derniers mois j'ai été le pire des connards, mais tu n'avais pas le droit de me faire ça...
Il marqua une pause. Il semblait perdu, stressé, presque apeuré. C'était si nouveau de le voir comme ça, lui qui avait toujours tenu à se montrer impassible.
– Tu n'imagines pas à quel point je t'en veux et surtout à quel point je m'en veux. Au lieu d'avoir été là pour toi, je t'ai rejetée la faute alors que je suis tout aussi fautif. Lilou, ce soir-là, j'aurais pas dû boire, je n'aurais pas dû te parler comme ça, rien ne serait arrivé. Si tu savais comme je regrette tout ce que j'ai pu te dire ces derniers mois. Je culpabilise chaque jour un peu plus. J'aimerais tellement changer les choses Lilou, si tu savais à quel point j'aimerais échanger ma place avec la sienne. J'aimerais vous savoir tous les deux ensemble, plutôt que de vivre ce cauchemar éveillé. En moins de six mois, j'ai perdu mon meilleur ami et deux personnes qui me sont très chères sont dans un lit d'hôpital. Je tiens vraiment à toi et quand Luce a appelé chez moi, j'ai eu...
Sa voix se brisa et il laissa échapper un sanglot dans ses paumes. Quant à moi, je sentis mon cœur éclater en mille morceaux. Il avait déjà perdu de nombreuses fois son sang froid devant moi, mais je ne l'avais jamais vu craquer. Il n'avait jamais montré une quelconque faiblesse, pourtant en cet instant il brisait sa carapace, rien que pour moi. Je l'avais brisé encore plus qu'il ne l'était déjà, j'avais fissuré le Vincent sûr de lui, celui qui m'avait tant effrayé... Je m'en voulais tellement de lui faire ressentir tout ça...
– Je suis désolée Vincent...
Je n'arrivai toujours pas à le regarder, mais malgré tout, je devais essayer de le réconforter. Je n'étais pas douée pour ça et j'avais beau réfléchir, je ne savais vraiment pas quoi lui dire. J'étais égoïste de vouloir partir, mais lui et les autres l'étaient tout autant en me forçant à rester avec eux. Je pris une longue respiration et ouvris les paupières en tentant de me redresser dans le matelas. Mais la seule chose que je réussis à faire fut de me blesser à cause des perfusions branchées à mes bras.
Mais en moins d'une seconde, Vincent s'était relevé et m'aidait à me rasseoir dans le lit. Ses yeux étaient rouges et cernés. Il avait le teint plus pâle qu'à l'habitude. Il allait mal et je ne pouvais malheureusement pas le nier. Mes pupilles croisèrent la noirceur des siennes et j'eus la sensation de recevoir un coup de couteau en plein cœur.
– Pardonne-moi Vincent. Je n'arrive plus à me battre, je sais plus quoi faire. Je voudrais tellement faire taire cette douleur que j'ai en moi. Je sais que c'est égoïste, mais je ne peux plus... J'ai perdu Zac et maintenant Baptis —
– Stop Lilou, stop arrête ! me cria-t-il en serrant les poings.
Flashback — Mi Nov 2013
J'étais face à Vincent, qui encore une fois osait me tenir tête devant tout le monde, parlant de moi comme si je n'étais rien. J'étais fatiguée de ses commentaires blessants à longueur de journée. Je ne supportais plus ce garçon. À cet instant, je me fichais que tout le lycée nous regarde. J'étais furieuse.
– Mais Zac, il s'en fout de toi, une fois qu'il t'aura sauté, il te lâchera ! En tout cas, je peux te dire que la petite Anaïs est un sacré coup selon lui ! Et tu im —
Je ne le laissai pas finir sa phrase, que je me jetai sur lui le poussant contre le mur. J'avais beau ne pas être très forte, je savais taper. Il reçut donc de nombreuses gifles jusqu'à ce que quelqu'un me retienne par les bras.
– Stop Lilou, stop arrête ! murmura Baptiste à mon oreille.
– Non, ce type est un vrai connard, je ne veux plus me laisser faire ! Je vais lui faire ravaler son sourire ! Laisse-moi, il va comprendre qu'il faut que ça s'arrête !
Tout en m'écartant de Vincent, Baptiste finit par se placer devant moi, observant mon corps pour vérifier que j'allais bien. Malgré tout je m'obstinais à essayer de voir la tête de son crétin de copain. Il saisit mon visage et s'approcha de moi pour me parler à demi-mots.
– Lilou, je crois que Vincent est un peu jaloux de Zac et toi. Il le voit changer, ça l'angoisse. C'est son meilleur ami, son repère ici. Zac nous a déjà plantés plusieurs fois depuis qu'il est avec toi et Vincent le vit mal. Alors, laisse-lui du temps pour s'y faire Lilou.
J'étais en colère, mais encore une fois Baptiste avait réussi à me rassurer. Pourtant ce qui acheva de me calmer fut de voir au bout du couloir mon Zac qui s'apprêtait à me rejoindre. Un sourire, un regard de sa part et la terre s'arrêtait de tourner.
Fin du flashback
Vincent s'était soudainement rapproché et ses traits s'étaient durcis. Il me rappelait des souvenirs bien trop lointains et douloureux que je ne voulais pas revivre. Je retins ma respiration, prête à recevoir le coup de grâce.
– Baptiste va bien. Il a fait un arrêt lundi soir, mais il va mieux. Il est faible, mais il est sorti d'affaire. Alors, arrête, je t'en supplie !
Il se réinstalla à mes côtés dans le lit, en essayant de se calmer, mais rien de fonctionna. Il se mit à faire les cent pas dans ma chambre.
– Lilou, est-ce que l'espace d'une seconde tu as pensé à moi ? À tes sœurs ? À Chloé et Leïla ? À tes parents ? Si tu savais ce que j'ai ressenti quand Luce m'a appelé, ça m'a tué ! Tu crois sincèrement que c'est ce que Zac aurait voulu ?
– Ne parle pas de lui s'il te plaît, soufflai-je.
Je n'étais clairement pas prête à parler de lui maintenant et encore moins avec Vincent, avec un Vincent blessé et détruit.
– Tu ne veux pas que je parle de lui ? T'es sérieuse ? me demanda-t-il en se tournant vers moi. Zac m'a fait promettre de veiller sur toi, et par ta faute, j'ai failli rompre ma promesse. Alors je suis aussi légitime que toi pour parler de lui. Il était mon meilleur ami, il était le seul que j'avais vraiment laissé entrer dans ma vie, il n'y a pas que toi qui souffre chaque jour de son absence ! Tu n'as pas le droit de me laisser, tu m'entends, tu n'as pas le droit !
Sa voix était montée dans les aigus. Il était en colère, profondément en colère, comme si tout lâchait maintenant. Il se laissa tomber sur la chaise, il était à bout. Je le vis prendre son visage entre ses mains et me murmurer quelques mots.
– Tu es l'unique chose qui me reste Lou...
Oui, car je t'ai enlevé tout le reste, tout est de ma faute.
Il fallait que je sorte de cette pièce, ça devenait trop dur, trop lourd. Je ne pouvais pas rester là à le regarder souffrir par mon attitude égoïste et puérile. Je le détruisais comme j'avais détruit Zac, comme j'avais détruit Baptiste... Baptiste. Je devais m'assurer qu'il allait réellement bien. J'enlevai doucement la perfusion ainsi que les patchs collés sur ma poitrine, peu importait ce que Vincent pouvait me dire ou faire, il fallait que je sorte. Je glissai mes jambes hors du lit.
– Lilou qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-il fermement.
– Laisse-moi Vincent, pars laisse-moi !
– Non Lilou ! Arrête tes conneries ! cria-t-il en se relevant de nouveau.
– Non ! Vincent va-t'en !
Je hurlai de tout mon être, je voulais qu'il s'en aille, tout ça me tuait davantage. Je ne voulais plus le voir, je voulais qu'il sorte, qu'il me laisse tranquille quand soudainement la porte s'ouvrit à la volée. Je vis devant moi le regard froid et inquiet d'Axel, son corps semblait tendu et il avait l'air de chercher quelque chose. Il s'approcha lentement de moi comme pour ne pas m'effrayer.
– Lilou, tu veux que je le fasse sortir ou que j'appelle quelqu'un ?
Je n'eus pas le temps de lui répondre, que Vincent était déjà debout et lui hurlait dessus. Un véritable combat de coqs.
– Dégage, elle n'a pas besoin de toi ! vociféra-t-il.
– D'une, tu t'appelles pas Lilou aux dernières nouvelles donc ferme-la et de deux tu aurais dû appeler un médecin, il nous avait dit de ne pas la brusquer ! Résultat je l'entends hurler depuis le couloir.
Son visage prit une teinte cramoisie. Cela changeait de l'homme qui m'avait accompagnée dans cet endroit morbide, il y a quelques jours. Cette discussion prenait une tournure qui me dérangeait vraiment, elle n'avait pas lieu d'être ici et maintenant.
– Mais tu te prends pour qui ? T'es rien t'es juste un mec qui se tape Chloé alors arrête tu sais rien de ce qu'il lui arrive, tu sai —
– Stop ! Stop arrêtez je n'en peux plus. Je veux sortir, laissez-moi ! hurlai-je.
Axel me regarda et comprit rapidement le message en quittant ma chambre, mais Vincent quant à lui, restait figé, il avait l'air surpris, étonné et désabusé. Je décidai de faire abstraction de lui et commençai à prendre appui sur mes mains pour me relever, mais je compris bien vite que la tâche allait s'annoncer plus difficile que prévu. J'avais mal partout, j'étais faible. Je me retournai en entendant du bruit, Vincent venait de bouger. Il avançait les poings serrés contournant mon lit, je m'attendais à le voir partir pourtant il vint se placer face à moi. Il posa ses doigts sur mes joues, prenant ainsi mon visage dans ses paumes. Ces yeux noirs me fixaient comme jamais, sans colère, sans pitié, sans haine ni tristesse, juste un sentiment de réconfort, de calme.
– Ne bouge pas, je vais chercher un fauteuil et t'emmener voir Baptiste, murmura-t-il avant de déposer un baiser sur mon front.
Il avait compris, compris que je devais sortir d'ici et voir Baptiste. Il me laissa seule quelques minutes le temps pour moi de m'habituer à la douleur que je ressentais. J'avais l'impression d'avoir pris une cuite et d'avoir dormi des jours sans m'arrêter. Je me sentis soudainement très fatiguée, comme si j'avais reçu un coup de massue sur la tête. Heureusement pour moi, Vincent ne tarda pas à revenir avec en sa possession une chaise roulante.
– J'ai discuté avec les médecins, il nous laisse quinze minutes pas plus, ensuite je te ramène dans ta chambre et l'un d'eux viendra t'ausculter pour s'assurer que tu vas bien. Par contre, ce soir, je ne peux pas rester et tes parents ne peuvent revenir que demain matin. Tu voudras que j'appelle quelqu'un ?
– Non, emmène-moi voir Baptiste, parce que là c'est tout ce qui compte.
Malheureusement je n'arrivais pas à me lever, j'avais beau pousser de toutes mes forces sur mes mains, je manquais cruellement de force et Vincent s'en rendit vite compte. Alors sans même me demander, il me prit dans ses bras, passant le premier sous mes genoux, le deuxième sur ma taille, me souleva et me reposa doucement dans le fauteuil. Blottie contre lui, j'avais l'impression d'être comme une poupée fragile, une délicate petite chose dans les bras de Hulk. Cette idée me fit sourire et ça faisait bien longtemps que je n'avais pas senti un sourire se dessiner sur mes lèvres.
– Je ne pensais pas que te serrer contre moi te ferait cet effet, murmura Vincent à mon oreille.
À cette réflexion, je ne pus m'empêcher de rougir, parce que, ce qui m'avait faite réellement sourire, c'était de voir à quel point le Vincent froid et dur pouvait être bienveillant et attentionné. De plus, ça me gênait toujours quand il faisait ce genre de remarque et qu'il aimait en jouer.
Une fois installée, il commença à me pousser dans les couloirs, après un rapide trajet silencieux, nous y étions. Chambre 104. La dernière fois que j'étais là, des infirmières et médecins se pressaient pour tenter de réanimer mon ami. À la pensée de ce souvenir, mon cœur ne peut s'empêcher de se serrer et je fis mon possible pour ne pas laisser couler une larme. J'inspirai profondément en posant ma main tremblante sur la poignée, tandis que je sentis les doigts de Vincent se poser doucement sur mon épaule.
– Lilou, je suis avec toi, je reste près de toi, ne t'en fais pas...
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Coucou mes petits lecteurs,
Tout d'abord, je m'excuse sincèrement pour la publication tardive de ce chapitre. Le travail est ce moment est très prenant.
Ensuite, venons en à ce chapitre. Je sais que le précédent vous a beaucoup remué alors j'espère m'être faite pardonner avec celui-ci. On va enfin retrouver une période plus calme et après toutes ces émotions, je crois que ça va faire du bien :)
J'attends avec hâte vos petits commentaires, avis, remarques :)
Bisous, bisous 🖤,
L.
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