Chapitre 18


Un cri strident me tira de mon sommeil. J'ouvris soudainement les yeux, mettant du temps à me rappeler où je me trouvai. J'étais à la cabane, dans le lit, cauchemardant sur un hypothétique futur qui n'aura jamais lieu. Il était clair que j'aurais réellement dû tripler la dose, car simplement l'augmenter n'avait servi qu'à me faire vivre un supplice si proche de mon existence, mon enfer...

Je passai mes doigts sur mon visage baigné de larmes. Même mon subconscient me maltraitait. Je me redressai sur le matelas me rendant compte de tout ce que j'aurais pu vivre avec lui, de tout ce que la vie m'aurait offerte s'il avait été à mes côtés. Une histoire d'amour extraordinaire effleurant le paradis. Mais je n'y goûterai pas. Si j'avais été capable de me débrouiller seule, il serait encore là. Mais comme à mon habitude, j'avais été égoïste. J'avais agi comme une gamine capricieuse avec pour unique objectif l'avoir pour moi, ce soir-là. Fermant les yeux, je pouvais encore ressentir la danse qu'il venait de m'offrir dans cet hypothétique avenir que j'avais lamentablement brisé. Dans ce rêve tout paraissait si réel, si vivant. Si seulement j'avais pu vivre un quart de ce que je venais de voir dans ce cauchemar, si seulement la vie l'avait laissé auprès de moi, si seulement... Peut-être était-ce un signe pour me faire comprendre que tout n'était pas perdu, que si je faisais complètement taire cette douleur, je pourrais le rejoindre et avancer avec lui... L'espoir d'être à ses côtés faisait renaître la petite étincelle au fond de moi.

Mais avant d'imaginer tout ce que je pourrais faire avec lui, je devais réfléchir et organiser les choses. Je saisis un carnet non loin du lit et tentai de rédiger une liste des tâches à faire avant cet instant de libération. Il fallait que j'écrive un sms à Luce pour la rassurer. Je devais ensuite vérifier que j'avais tout ce qu'il me fallait sous la main pour pouvoir mettre un terme à ma souffrance et enfin donner une explication à mon entourage. Je devais mettre ce plan à exécution et le faire maintenant. Plus je tardais, plus je savais que les gens s'inquiéteraient ; or je voulais être tranquille.

Je me levai alors pour me passer un peu d'eau fraîche sur le visage pour pouvoir réfléchir clairement. Je ne devais rien laisser au hasard ni obscurcir mes pensées. Après ce rapide brin de toilette, je rallumai mon téléphone pour écrire à ma sœur. Je ne savais pas vraiment quoi lui écrire pourtant il fallait que je le fasse. Il le fallait pour ne pas qu'elle retourne la ville et alerte quiconque d'une possible disparition, je devais être seule et sereine.

En allumant mon portable, je décidai de ne pas lire les dizaines de SMS venant de mes proches et tapai machinalement un message à Luce.

* Luce, je suis désolée, j'ai juste besoin de temps. Je rentre dans deux jours. Je t'aime *

Une fois envoyé, j'éteignis de nouveau mon smartphone. Je ne voulais pas être dérangée, je devais rester concentrée et recevoir des petits mots de ma famille n'était pas dans mes projets.

Il fallait que je rassemble mes idées. Avant de mettre un point final à ma vie, je devais dire au revoir aux gens qui m'étaient chers. Je ne pouvais pas les appeler ni les voir, il me semblait donc que leur écrire restait la meilleure des solutions.

Je fouillais dans un des placards de la cabane pour y chercher des feuilles et un stylo, que je finis par trouver au bout de quelques minutes.

Je m'installai tranquillement sur le bureau près du lit et lâchai un long soupir. Je ne savais pas vraiment par où commencer, mais je leur devais une explication.

« Papa, Maman, Luce et Lau,

Je sais que quand vous trouverez cette lettre, c'est que j'irai enfin mieux. Je sais que ça n'apaisera pas votre douleur et que ça ne répondra pas à toutes vos questions, mais je vous demande de faire une dernière chose : lire ces quelques mots.

J'ai adoré chaque moment passé avec vous, j'ai adoré rire avec vous, j'ai adoré parler avec vous et j'ai adoré me blottir dans votre bras. Mais désormais je n'en suis plus capable. Je ne suis plus capable de sourire, de rire, de vous aimer comme je le devrais, je ne suis tout simplement plus capable de vivre. Je sais que vous avez toujours vu en moi une fille pleine de vie, de rires, d'espoir et de joies, pourtant j'ai l'impression d'avoir commencé à respirer quand je l'ai rencontré. Chaque minute avec lui a pris un nouveau tournant. Chaque instant qu'il m'a fait vivre, chaque sourire qu'il m'a offert, chaque regard qu'il m'a adressé, m'ont permis de comprendre ce que voulait dire aimer. Aimer profondément une personne, faire de lui votre unique repère. Aimer quelqu'un m'a fait ouvrir les yeux sur un monde si différent, sur des choses surprenantes, sur un futur prometteur et amoureux. Il a donné un sens à mon existence, auprès de lui je me sentais invincible, à ses côtés tout paraissait si simple, si heureuse. Les disputes, les moments de doutes semblaient s'être échappés et désormais le rire et le bonheur avaient pris une réelle place et une vraie signification. Il a été mon rayon de soleil. Comme si avec lui, la lumière m'éclairait enfin... Il était mon univers. Mais ma vie s'est arrêtée à l'instant même où son cœur a cessé de battre.

Je tiens sincèrement à vous, mais je vois bien que je suis devenue un poids, un fardeau pour vous. Maman et Papa, vous passez beaucoup trop de temps à vous inquiéter pour moi et cela ne devrait pas être le cas. Je sais bien qu'à chacune de vos absences, vous vous demandez ce que j'ai encore bien pu faire de mal et vous avez raison. Le problème c'est moi, c'est cette douleur qui m'empêche de vivre, de respirer. Je devrais être une source de bonheur et malheureusement je suis devenue le centre de vos angoisses et de vos cris. Je suis une bombe à retardement qui est en train d'exploser en plein vol...

Luce, tu te sens coupable de profiter de la vie et d'avoir trouvé l'amour pourtant toi, plus que n'importe qui, mérite qu'on prenne soin d'elle. Ces dernières années tu as tant donné, à ton tour de recevoir... J'aimerais te dire tellement de choses, te dire à quel point je t'aime, à quel point je t'admire, à quel point je te remercie de t'être battue pour moi. Je n'aurais jamais le courage de te le dire sans craquer, mais tu es un véritable exemple. Je sais que tu vas m'en vouloir, mais je t'en supplie, au fond de toi, je suis sûre que tu peux comprendre ma peine...

Quant à toi, Lau, tu es trop jeune pour perdre l'étincelle et l'innocence que tu as, trop candide pour être confrontée à ma souffrance. Je garde précieusement ton rire gravé dans mon esprit, parce qu'il est magique, il a ce pouvoir de faire rayonner avec toi le monde entier. Malheureusement mon âme est devenue trop sombre pour pouvoir t'accompagner. Ma petite sœur, ma petite danseuse, mon petit bonbon, tu es une personne formidable, ne l'oublie jamais. Profite de chaque instant, de chaque moment et garde ce sourire, ce sourire qui m'a tant fait de bien...

Je sais que vous aurez mal, mais s'il vous plaît dites vous simplement que je l'ai rejoint, que je suis avec lui et que je vais mieux.

Le départ de Zac m'a montré à quel point la vie ne tient qu'à un fil et devoir revivre ça aujourd'hui avec la perte de Baptiste, je ne peux pas, c'est trop dur. Je ne devrais pas à avoir à vivre ça, pas maintenant, pas comme ça, pas avec eux.

C'est égoïste de ma part, mais je n'arrive plus à me battre, pardonnez-moi. Si vous tenez à moi et à mon bonheur alors vous me pardonnerez, vous me pardonnerez ce geste, car vous comprendrez que je ne pouvais plus vivre comme ça, je ne peux plus survivre...

Je vous aime.

Lilou-Ann »

Les larmes avaient inondé mon visage. Comment faire comprendre mon geste à mes proches ? Il n'y avait aucun argument à leurs yeux pour que je ne tienne pas à la vie, pour que je ne m'y accroche pas, ne serait-ce qu'un peu. Ils s'en voudront de ne pas m'avoir donné une raison de vivre, je le savais, je le sentais. Mais je n'en pouvais plus, j'étais fatiguée. Ce n'était pas douloureux de leur dire au revoir, la vraie souffrance c'était d'imaginer ce qu'ils allaient ressentir. Si je restais avec eux, je les ferais souffrir et si je partais, je leur ferais du mal aussi. À vrai dire dans les deux situations, ils allaient souffrir, ils allaient m'en vouloir...

Mais mon choix était fait, il fallait que je parte, je devais les libérer du poids que j'étais devenue, me sortir à ce drame et être auprès de lui.

Je tentai de sécher mes larmes et pris une autre feuille. En dehors de ma famille, je me devais d'écrire quelque chose à eux... Eux que j'avais rejetés et abandonnés, mais qui avaient tant comptés. Je savais qu'ils ne me pardonneraient pas, je savais qu'ils ne pourraient pas me comprendre, pourtant je voulais essayer de m'expliquer auprès d'eux...

« Chloé, Leïla et Vincent,

Comment vous expliquer quelque chose que vous ne voudrez pas comprendre ? Comment ne pas me détester ?

Mes mots n'apaiseront pas votre colère, mais j'ai besoin que vous me laissiez partir, que vous me laissiez le rejoindre. Vous savez à quel point Zac a compté pour moi, à quel point il était important. Quant à Baptiste, il est le seul devant qui je me suis autorisée à craquer et j'en suis désolée, le perdre, lui, ne fait que remuer le couteau dans la plaie.

Je sais qu'à ce moment ma parole et mes conseils ne valent plus grand-chose, mais lisez ces quelques mots, je vous en supplie.

Mes sœurs de cœur. Je sais que plus que n'importe qui vous comprendrez pourquoi j'en suis arrivée là, car au fond, vous me connaissez mieux que quiconque. Nous n'avons pas toujours eu besoin de nous parler pour se comprendre, pour ressentir les bonheurs et malheurs de chacune. Vous savez à quel point la vie sans lui est une véritable torture. Depuis des mois, je vous embarque avec moi dans ma déchéance. Je n'ai pas le droit de vous faire ça. Je ne veux plus vous faire subir tout ça. Quoi qu'il se passe, quoi qu'il arrive, vous resterez à jamais mes sœurs de cœur. Celles qu'on choisit, celles qu'on décide de garder près de nous. Nous nous sommes choisies sans le savoir, sans savoir qu'il a suffi d'un sourire pour entrer dans nos univers respectifs. Je veux que vous oubliiez celle que j'ai été durant ces derniers mois. J'ai envie que vous ne gardiez que le souvenir de nos bêtises, de nos fous rires, de nos confidences, de nos moments à trois où seule notre amitié comptait.

Chloé, pardonne-moi de tout le mal que j'ai pu te faire. Pardonne-moi de ne pas avoir eu la force de me battre. Pardonne mes larmes, mes cris, mes silences, mes absences. Je sais que tu as essayé, je sais que je t'ai repoussée. Ce n'est pas toi, c'était seulement moi...
Aime Chloé, aime tous ceux qui croiseront ta route parce que tu le mérites, parce que tu es une personne extraordinaire. Ne te renferme pas ma Clo, ne pleure pas...
Merci pour tout ce que tu m'as offert, merci pour ton amitié.
Remercie Axel, je ne le connais pas, mais une partie de lui vaut la peine que tu te battes...

Leïla, mon rayon de soleil. Ne laisse pas Chloé, ne la laisse pas se torturer, elle aura besoin de toi. À toi seule, tu es capable d'illuminer une pièce entière. Même si je sais que tu risques de craquer plus d'une fois, car derrière ce si beau visage se cache bien des fêlures. Mais s'il te plaît, pense à tout ce que nous avons fait ensemble, garde ton sourire, ris, aime, profite tout simplement... D'ailleurs je ne te l'ai jamais dit, mais j'aime beaucoup Arthur. Il est génial avec toi, alors fonce ma Leïla, n'aie peur de rien...
Crois toujours en l'amour, souris à la vie et vis-la pour moi...

Vincent... J'aimerais te dire tellement de choses. Je ne sais pas comment m'excuser, c'est de ma faute. Si tu savais ce que je donnerais pour ne pas avoir appelé, pour échanger ma place avec lui, pour le voir sourire, pour qu'il soit avec toi. Je voudrais te dire que je suis désolée, te dire que j'aurais dû être à tes côtés ces derniers mois. Mais je ne pouvais pas, j'en suis sincèrement désolée. Zac n'est plus là, Baptiste non plus... J'ai perdu le garçon que j'aimais et mon meilleur ami, je suis désolée de ne pas avoir ta force et ton courage, je suis désolée de ne plus me battre.

Je m'en veux réellement de t'avoir fait perdre ton repère. Je me déteste horriblement pour cette soirée-là. Tu avais raison, je n'ai apporté que des malheurs depuis que je suis entrée dans vos vies... Je n'oublierai jamais ce regard quand tu me l'as annoncé. Je t'ai tué aussi... Pardonne-moi... Vincent, tu as été le grand frère que je n'ai jamais eu et j'aurai tellement aimé que tu le saches avant...

Profitez de chaque instant, profitez de tout ce que la vie peut vous donner, profitez de l'amour que vous recevez, profitez pour nous.

Pardonnez-moi,

Lou »

Je reposai le stylo près de la feuille. Des gouttelettes avaient entaché le bas du papier. Cela me déchirait les entrailles de ne leur écrire que ces quelques mots, mais je ne pouvais faire plus au risque de mettre mon plan en péril. Je laissai les deux lettres posées en évidence sur le meuble pour être sûre qu'elles parviennent bien à leurs destinataires. Je me dirigeai vers la boîte à pharmacie et fis un rapide tour de ce qui s'y trouvait. J'avais donc face à moi des antidouleurs et des somnifères. Je crois que le mélange des deux serait suffisamment fort pour me laisser me reposer en paix longtemps, très longtemps...

J'installai tout ce dont j'avais besoin sur la table. Je posais mon téléphone ainsi que quelques photos que j'avais gardées dans la cabane. Pour la plupart il s'agissait de portraits de Zac et moi, mais sur quelques-unes se trouvaient mes amis ou ma famille et avant de partir je voulais voir une dernière fois leur visage. Des traces joyeuses d'une époque révolue.

Je n'étais pas angoissée de mourir, je voulais juste ne plus souffrir pourtant mes mains tremblaient légèrement. D'un geste mal assuré, je sortis les médicaments de leur boîte prenant le temps de les compter plusieurs fois comme une façon de me rassurer. Je n'avais pas peur, je m'inquiétai seulement de savoir si le nombre de comprimés qu'il me restait serait suffisant pour mettre un terme à tout ça. Je me versai de l'eau dans un verre, disposai les cachets à côté et respirai un grand coup.

Mais avant je voulais faire une dernière chose. J'enfilai un pull, sortis de la cabane et regardai une ultime fois ce lieu qui renfermait tant de souvenirs. Je me dirigeai alors vers l'arbre de mes espoirs et me mis à graver quelques mots : « 05.11.14 - Plus que tout ».

Flashback - Début mars 2014
Près de la cabane, nous marchions main dans la main alors que nous venions de nous lever. Je portais sous t-shirt tandis que lui portant seulement son pantalon. J'aimais voir les rayons du soleil se poser sur son torse sculpté par le rugby, ce torse que j'avais embrassé durant toute la nuit.

- Lou, tu m'autorises à graver quelque chose ce matin, demanda-t-il tout discrètement, si faiblement que je faillis ne pas l'entendre.

J'aimais cette fragilité qu'il osait peu montrer en public, qu'il le rendait si vulnérable, si touchant. C'était ce côté à la fois fort et doux qui m'avait charmée, dévastant tout sur son passage. Touchant mon petit cœur.

- Bien sûr.

Sans un mot, il déposa un bisou sur ma tempe et sortit un couteau de sa poche. Il s'approcha lentement de l'arbre de mes bonheurs et se mit à graver. Lorsqu'il s'écarta, je pus enfin lire ce qu'il avait inscrit : « 05.11.13 - Plus que tout ».

Mes yeux commencèrent à se remplir de larmes, émue par cette délicate attention. Il s'approcha de nouveau et caressa ma joue, me plongeant irrémédiablement dans son regard.

- Cette date est le plus beau jour de ma vie, tu comptes plus que tout, je t'aime plus que tout. Tu es mon tout !

Il scella sa déclaration par un baiser, à l'image de notre amour intense, de notre passion dévorante.
Fin du flashback

Mes yeux se remplirent de larmes lorsque quelques souvenirs tentèrent de refaire surface, mais je tentai de les retenir, il le fallait, je ne voulais plus craquer, encore moins maintenant...

Le soleil avait fini par se coucher emportant avec lui les derniers rayons de lumière et je compris qu'il était l'heure pour moi d'en faire autant avec ma vie. Il était temps d'accueillir la nuit et de laisser les ténèbres m'entourer pour m'apaiser.

Je rentrai calmement dans la cabane pleinement consciente de ce qui allait se passer. Je balayai la pièce du regard. C'était précisément dans ce lieu que je me sentais le plus proche de lui et notre passé. Ma bulle. Notre cocon. Spectateur de notre histoire. Témoin de notre amour. Garant de nos souvenirs.

Je rassemblai mes cheveux, comme un tic nerveux. Je vérifiai que tout était en position et me plaçai devant la table. D'une main assurée, j'attrapai les médicaments que j'avais posés sur le meuble tandis que de l'autre, je pris le gobelet. J'enfouis les cachets dans ma bouche et portai le verre à mes lèvres. Je pris soin d'avaler toutes les gélules que j'avais mises à disposition sur la table. Je reposai le tout délicatement et pris place dans le lit.

Je m'allongeai doucement sur le matelas, ma tête reposant sur l'oreiller, espérant que ce sommeil tant attendu arrive. Je m'installai sur le côté prenant son t-shirt dans mes bras, inspirant son odeur. Je me relâchai, ma respiration devenait de plus en plus calme, de plus en plus lourde. Je sentis une dernière fois son parfum tout en fermant les yeux, imprimant une image de son visage, de ses traits en moi, de son corps près de moi...

Je fermai les paupières et laissai le silence m'emporter...


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Mes petits lecteurs,

Je m'excuse de ne poster qu'aujourd'hui, mais j'ai eu une petit contretemps personnel ce week-end. J'en profite aussi pour m'excuser auprès de vous, beaucoup m'ont fait part de leur tristesse pour Lilou, mais sachez qu'après la pluie vient le beau temps... enfin espérons-le.

Je ne cautionne pas le passage à l'acte de Lilou-Ann mais j'essaie dans ce livre de vous faire comprendre que parfois certaines personnes n'arrivent plus à voir cette petite lumière au bout du tunnel.

Ce chapitre n'a pas été simple à écrire et j'espère avoir réussi à vous faire vibrer avec moi. J'attends vos avis, vos remarques, vos cailloux et vos piques ^^.

En tout cas, merci encore pour votre soutien sans faille !!!

Bisous, bisous 🖤,
L.

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