Chapitre 15
Cette nuit-là avait clairement été différente de précédentes. J'avais été emportée dans un sommeil très profond et avais dormi plus de huit heures. Je fus réveillée par la sonnerie de mon téléphone, ce qui était assez rare ces derniers temps. Mais à peine tentai-je de me lever que Luce arriva en trombe dans ma chambre.
– Oh merde, Lilou, je suis désolée j'ai oublié de couper ton réveil hier soir, vraiment désolée.
– Ce n'est pas grave, j'ai cours de toute façon, dis-je en haussant les épaules.
– Tu comptes y aller ? demanda-t-elle anxieuse.
– Euh oui... répondis-je, hésitante.
À vrai dire, je n'avais surtout pas envie de me retrouver en solitaire chez moi, mais j'appréhendais de revoir Axel. J'avais peur de croiser son regard, peur qu'il ait parlé aux autres de ce qu'il avait vu, peur de ne pas pouvoir contrôler mes larmes devant tout le monde, peur de craquer en plein lycée, peur de ne pas tenir debout seule là-bas...
Mais je le devais, je décidai donc de me lever, je me douchai et pris les premiers vêtements qui me tombèrent sous la main. Peu importe ce à quoi je pouvais ressembler, je voulais juste tenter de me changer les idées, sortir, fuir...
Je descendis pour pouvoir me rendre en cours. Malgré tous les efforts qu'avait faits Luce pour le petit-déjeuner, je ne pris pas le temps de manger, je savais que je ne pouvais rien avaler.
Après un rapide câlin avec Lau, je pris le chemin de l'école. Pour la première fois depuis des mois, je n'envoyai plus mes sms, me rendant compte que tout ça ne servait plus à rien. Durant ce trajet, je tentai de rassembler mes pensées, qu'allais-je bien pouvoir dire à mes copines, si Axel leur en avait parlé ? Si jamais je croisai Vincent, serais-je capable de ne pas craquer devant lui ? En arrivant là-bas, je vis tout de suite mon petit groupe d'amis. Leïla et Chloé étaient en grande conversation qui cessa soudainement lorsqu'elles m'aperçurent. Après un bref sourire de la part de Chloé, je la vis froncer les sourcils tandis que Leïla me prit dans ses bras. Du coin de l'œil, j'aperçus Axel, qui se tenait près de Chloé. Je tentai de paraître aussi détendue que possible, mais cela était un peu compliqué.
– Salut, Lilou, ça va ? Tu as l'air... Je ne sais pas... fatiguée ? demanda Chloé en s'approchant de moi toujours soucieuse.
– Oui, oui, j'ai eu une longue journée hier, mais ça va, ne t'en fais pas.
Elle me serra contre elle puis me murmura :
– Je sais Lilou, je n'ai pas oublié non plus, j'aurais dû être avec toi.
Et ce que je voulais absolument éviter arriva, une larme coula le long de ma joue. Sans un mot, elle saisit ma main et m'emmena à l'écart des regards, laissant Leïla seule avec Axel. Je la suivis en fixant mes pieds. Je ne voulais justement pas affronter cela, mais je n'allais pas avoir le choix.
Elle s'arrêta dans un coin de la cour où nous ne pouvions être vues. Je vis dans ses yeux qu'elle souhaitait que je prenne la parole pourtant je ne savais pas par où commencer, ni quoi lui dire. C'était vrai au fond que pouvais-je lui dire ?
Oh, Chloé, hier j'ai été sur la tombe de Zac, je me suis effondrée devant son cercueil. J'avais beau savoir qu'il n'était plus parmi nous, je n'étais pas prête à être confrontée à cela. J'ai craqué, la haine a laissé place à la tristesse, aux larmes. Depuis je me sens encore plus dévastée qu'avant, car la colère n'est plus là pour me maintenir. C'était comme un calmant à ma douleur maintenant j'ai peur de ne pas tenir sous la souffrance. Pardonne-moi Chloé...
Non je ne pouvais pas lui dire ça. Je préférai lui laisser la parole même si je voyais bien qu'elle ne savait pas quoi me demander vraiment.
– Lilou, je n'ai pas vu une larme dans tes yeux depuis des mois, depuis que tu lui as dit au revoir. Alors je t'avoue que je m'inquiète et même si je sais que tu veux être seule, je ne peux pas...
– Chloé, je-je...
Je n'arrivai pas à trouver mes mots, je sentis juste cette immense douleur au fond de moi, mais je devais lui dire...
– J'ai été le voir hier...
Je ne pus la regarder, je fixai mes doigts qui ne pouvaient s'empêcher de tapoter sur ma cuisse, comme pour imiter les battements de mon cœur. Au bout de quelques secondes, je vis ses bras m'enrouler, sa tête se poser sur mon épaule, je savais que c'était sa façon à elle de me réconforter. À mon tour, je la serrai contre moi pour la remercier, elle avait compris que je ne pouvais pas en dire plus, que c'était trop dur. Malheureusement, ce fut le bruit de la sonnerie qui nous tira de notre étreinte.
– Allez viens, Leïla nous attend et t'en fais pas je lui dirai moi-même pour ne pas que tu aies à le faire.
Alors que nous nous dirigions vers nos classes, j'aperçus Vincent qui était déjà là. Posé contre le mur, son regard baissé vers le sol. Je perçus sa douleur, elle s'imprégna en moi, dévastant tout sur son passage. Sans réfléchir, je fis demi-tour et je me dirigeai vers la sortie à l'arrière du lycée. Le premier réflexe en passant la porte fut de clore mes paupières et d'inspirer tout l'air que mes poumons étaient capables de contenir. Je les rouvris et me sentis un peu mieux. Je pris soin de caler l'ouverture pour pouvoir rentrer de nouveau à l'intérieur. Au moment où j'avais vu Vincent, tout ce que j'avais voulu éviter aujourd'hui me revenait en pleine face. Je posai mes affaires au sol et me laissai alors glisser le long du mur, me recroquevillant sur moi-même. Je mis ma tête entre mes genoux pour faire le vide. Je laissai couler quelques perles d'eau qui avaient désormais repris leur place dans mes yeux...
– Lilou ?
Je n'avais pas besoin de relever mon visage pour savoir de qui il s'agissait. Sa voix grave résonnait dorénavant en moi comme pour me rappeler à quel point hier, j'avais perdu la raison en confondant le timbre d'Axel avec celui de Zac... Je décidai de prendre tout de même mon courage à deux mains et le remercier pour ce qu'il avait fait.
– Je — je voulais.... Ne craque pas ! Bref, merci, Axel, pour hier.
Il ne répondit pas et vint s'asseoir à mes côtés. Tout comme la veille, il me tendit un mouchoir, il avait dû voir que j'avais laissé quelques larmes couler avant son arrivée. Je continuai à fixer mes pieds profitant du silence qui s'était installé entre nous. À vrai dire, je me sentais bien là dehors, profitant du calme avec quelqu'un qui finalement m'avait vue craquer, au moins je n'avais pas besoin de me cacher... Je finis par lever les yeux vers lui sentant son regard posé sur moi depuis quelques minutes. Je l'interrogeai silencieusement en espérant qu'il soit aussi gentil qu'hier.
– Lilou, je suis désolé pour tout ce que j'ai pu te dire. Je t'ai jugé sans te connaître et j'en suis sincèrement désolé. Et je voulais juste que tu saches que je n'ai rien dit à personne à propos de ce qu'il s'est passé, pas même à Chloé... souffla-t-il.
Il n'en fallut pas plus pour que je craque de nouveau. Les larmes ruisselèrent sur mon visage. Le rappel de ce qu'il s'était passé me remuait tellement que je n'arrivais pas à me contrôler. Je sentis ses bras se poser autour de mes épaules et sans réfléchir je me jetai contre lui. J'étais alors à genoux entre ses jambes tandis qu'il me tenait contre son torse, tentant de me calmer... Une fois, mes esprits retrouvés, je m'écartai petit à petit de lui, quelque peu honteuse de m'être précipitée ainsi vers lui.
– Je suis désolée Axel, vraiment je suis désolée, je suis pitoyable, je —
– Non, ne dis pas ça. Tu traverses une épreuve tu as le droit de craquer, mais sache que le temps t'aidera, je te le promets.
Je sais, on me l'a dit déjà un milliard de fois, et ce ne sont que des mensonges...
– Je suis sûr que tout le monde a dû te le dire, mais je t'en fais la promesse, reprit-il.
Mais bien sûr...
– Et surtout si tu as besoin, je sais écouter, ce sera ma façon de me faire pardonner pour tout ce que j'ai pu dire, dit-il me perçant de ses émeraudes.
– Merci, Axel, mais tu n'es pas obligé. Je crois que je — je — ferai mieux de g-garder ça pour moi... mais merci, bégayai-je, mal à l'aise.
– C'est co—
Il s'arrêta de parler en tentant tant bien que mal de sortir son téléphone qui vibrait dans sa poche. Même si je m'étais levée, je pouvais entendre ce qu'il disait à son interlocuteur.
– Allô/... / Non, je ne l'ai pas vue, je t'envoie un sms, si je la croise/... / Ouais je sais c'est parce que je suis arrivé en retard/... / Je te rejoins dans la cour dans quinze minutes/... / Oui moi aussi.
Puis il raccrocha, tout en me fixant ramassant mon sac.
– Tu devrais partir d'ici et aller dans un lieu où Chloé puisse te trouver, car elle te cherche partout, mais comme tu l'as entendue j'ai préféré ne rien dire sur cet emplacement. J'espère que tu ne m'en veux pas.
– Non, pas de soucis...
– Ma proposition tient toujours Lilou et remercie Lucilia pour les crêpes de ma part s'il te plaît, me sourit-il.
– Je le ferai...
Je rassemblai donc mes affaires et rentrai de nouveau dans le lycée. Je me dirigeai alors vers les toilettes pour me rafraîchir. En sortant je me rendis compte que mon téléphone vibrait.
* Lilou, je te cherche partout. T'es où ? * — Chloé
* Je te rejoins à la cafèt *
Je me dépêchai donc de sortir et rejoignis Chloé que je trouvais à l'entrée du service de restauration, les bras croisés à m'attendre. Elle avait le visage tendu et le regard inquiet, j'espérais que ce n'était rien de grave et surtout qu'elle ne souhaitait pas me parler de ce qui s'était passé la veille. J'avançai déterminée vers elle comme pour la rassurer.
– Lilou, mais t'étais où ? m'interrogea-t-elle en triturant ses longues mèches blondes.
– Euh... je suis juste sortie prendre l'air...
– En fait Vincent te cherche partout, y a un souci avec Baptiste...
Je sentis au son de sa voix que ça n'allait pas, comme si quelque chose n'allait sérieusement pas. J'essayai de ne pas paniquer pourtant au vu de sa mine, je peinai à me contrôler.
– Quoi Chloé ? Dis-moi, dis-moi que Baptiste va bien ! murmurai-je d'une voix tremblante.
– Je — je ne sais pas Lilou...
Sans prendre la peine de lui répondre, je me mis à courir en direction de mon prochain cours espérant y voir Vincent. En arrivant devant ma classe, il était là adossé contre le mur. Je le vis tourner la tête dans ma direction et je compris à son regard que quelque chose n'allait pas. J'avais comme une sensation de déjà vu...
Il s'approcha lentement de moi et la peur prit le dessus sur tout ce que je ressentais en cette journée.
– Lilou, j'ai quelque chose à te dire, dit-il en me tirant le bras.
Flashback — 2 juin 2014
J'arrivais à l'hôpital quelques minutes avant les heures de visite autorisées, mais j'avais besoin de le retrouver, de le voir seul à seul, de le toucher, de l'embrasser. Surtout qu'après la discussion de la veille, j'arrivais beaucoup plus confiante dans ce lieu froid. Il m'avait expliqué que les médecins pensaient qu'il sortirait bientôt. Alors que j'avançai vers sa chambre, je vis Vincent adossé près de la porte.
Je me dirigeai dans sa direction, mais il me remarqua avant même que je ne dise quelque chose. Je sentis que quelque chose n'allait pas.
– Lilou, j'ai quelque chose à te dire, dit-il en me tirant le bras.
Non, non, non... Pas ça !
Je restais là plantée devant lui sans rien dire, paralysée. Ces yeux étaient rouges et gonflés. Je le fixai en espérant que son regard, que son sourire, que son visage me puisse me rassurer...
– L— Lou c'est... c'est f-fini... Il — il — il — est mo-rt...
En une fraction, mon monde s'écroula, mon cœur s'arrêta...
Fin du flashback
– Vincent, s'il te plaît, pas encore...
Je le fixai attendant désespérément qu'il me rassure. Il prit alors mon visage entre les mains et essuya de ses pouces les larmes qui commençaient à couler.
– Calme-toi, Lilou... Baptiste est aux urgences, il s'est fait agresser hier soir. Il est très mal en point, m'expliqua-t-il, me transperçant de ses yeux noirs.
Non pas encore, pas lui s'il te plaît Vincent non, je t'en supplie...
– Respire Lilou, je t'en supplie, respire. Baptiste est déjà à l'hôpital, je n'ai pas envie de t'y emmener et encore moins de te perdre... Je t'en supplie, respire, calme-toi...
Il avait raison, mon cœur battait tellement vite, ma respiration était saccadée et j'avais les jambes en coton, heureusement Vincent me tenait, car je pouvais lâcher à n'importe quel moment.
– Emmène-moi le voir, demandais-je entre mes larmes.
– Lilou je ne peux pas je n'ai plus de scoot.
Je sentais dans son regard que ça le tuait de ne pouvoir accéder à ma demande. Pourtant en cet instant, la seule chose qui m'importait, était de voir Baptiste. Et je ne sais pourquoi la première personne qui me vint à l'esprit quand je pensais à y aller était de trouver Axel.
– Je dois y aller Vincent, je dois le voir, désolée...
Je m'éloignai, laissant Vincent en plein milieu du couloir, prête à trouver Axel. Après quelques minutes de recherche, je l'aperçus à l'extérieur du lycée en train de fumer.
Je l'appelai au loin et il se retourna en entendant son prénom. Arrivée à sa hauteur, je tentai de contenir mes larmes non sans difficulté, mais je sentis que je commençai à m'affoler, et s'il refusait ?
– Axel, j'ai besoin de ton aide, s'il te plaît.
– Lilou calme-toi. Qu'est-ce qui se passe ? me demanda-t-il en me maintenant par les épaules.
– Faut que j'aille à l'hôpital maintenant je t'en supplie et je ne sais pas à qui d'autres demander.
Il jeta sa cigarette, prit ma main tandis qu'il envoyait un message. Il ouvrit la portière, monta dans sa voiture dans laquelle je pris également place.
Le trajet se passa silencieusement. À l'approche des urgences, mes doigts commencèrent à trembler, il posa alors gentiment les siens dessus comme pour me calmer ce qui sembla fonctionner. Une fois devant, je descendis en trombe suivie de près par Axel.
Je me dirigeai vers l'accueil en essayant de faire abstraction de tous les souvenirs qui m'envahissaient en cet instant.
– Bonjour, je voudrais voir Baptiste Graff s'il vous plaît ? demandai-je à l'infirmière qui se trouvait de l'autre côté du comptoir.
– Vous êtes ?
– Une très bonne amie, Lilou-Ann Morel, répondis-je de plus en plus fébrile.
– Chambre 104, mademoiselle.
Je me dirigeai vers les escaliers, avançant lentement à cause du stress et du manque de courage. Arrivée au premier étage, mes mains devinrent de plus en plus moites et mes jambes refusèrent de bouger, je fus comme paralysée. Soudainement je sentis sa paume se glisser délicatement dans la mienne me forçant à avancer.
– Je suis avec toi Lilou, ça va aller...
La voix d'Axel était un murmure qui me permit sans m'en rendre compte de continuer à marcher. J'arrivais devant la chambre 104 et je n'étais clairement pas prête à entrer. Les larmes que j'avais réussi à retenir jusque là coulèrent sans que je ne puisse rien y faire. Axel qui jusqu'à présent se tenait à mes côtés se plaça face à moi, prit mon visage en coupe, me forçant à le regarder.
– Lilou, regarde-moi. Je sa —
– J'ai peur Axel...
– Je sais, mais va le voir, parle-lui...
Je me détachai alors peu à peu d'Axel puis posai ma main sur la poignée de la porte. J'inspirai un grand coup et entrai dans cette pièce. À peine avais-je levé les yeux que je vis Baptiste allongé dans son lit, branché de part et d'autre à des machines... Il paraissait si calme, si paisible pourtant vu les hématomes sur ses joues je compris rapidement que la douleur devait être bien présente en lui.
– Lilou-Ann ? Que fais-tu ici ?
Je portai mon regard vers la voix que je venais d'entendre. La mère de Baptiste se tenait près de la fenêtre, épuisée et surprise de me voir là.
– Je — Madame Graff, je — je suis désolée, je —
– Désolée Lilou-Ann, mais tu devrais partir. Baptiste m'a clairement dit qu'il ne voulait pas que tu le voies dans cet état, encore moins dans cet hôpital.
– Mais... je – pourquoi ?
– Il m'a dit que tu étais trop fragile et qu'il ne voulait pas que tu le voies comme ça...
– Laissez-moi juste cinq minutes seule avec lui, je vous en prie, et après promis je partirai.
Elle acquiesça et m'adressa un sourire qui se voulait rassurant. Je pris place alors sur la chaise qui se trouvait près du lit afin de pouvoir être le plus proche de lui possible. Je m'approchais doucement de lui, saisissant sa paume et regardant son minois bleuté.
– Baptiste, je ne sais pas si tu peux m'entendre, mais j'espère sincèrement que oui. Je t'en supplie bats-toi, ne me laisse pas. Tu ne peux pas rompre toi aussi ta promesse. Je sais que Zac te manque, mais moi j'ai besoin de toi. Je suis désolée de tout ce que je t'ai fait, mais tu n'as pas le droit de me laisser. Si jamais tu m'abandonnes à ton tour, je ne m'en remettrais jamais. Je tiens tellement à toi...
Je passai quelques minutes à le regarder, serrant ses doigts et caressant son visage de ma main libre. Après un baiser sur son front, je le laissai seul lui promettant de penser à lui à chaque seconde.
En sortant, je vis sa mère qui attendait très certainement mon retour.
– Madame Graff ? Excusez-moi, mais est-ce que je peux savoir ce qui s'est passé ?
– Il voulait aller le voir hier, tu sais, et je crois qu'il avait un peu bu. Il n'arrive pas à faire son deuil et avant d'arriver là-bas... Il a eu une altercation avec un groupe de jeunes qui l'ont sûrement cherché et il s'est défendu. Heureusement pour nous, quelqu'un l'a reconnu et nous a appelés immédiatement. Il m'a dit ce qu'il s'était passé et m'a demandé que tu ne le vois pas comme ça avant d'être emmené par une ambulance. Une fois ici, ils l'ont opéré et placé dans le coma artificiel pour le soulager, souffla-t-elle.
Ses traits, semblables à ceux de Baptiste, trahissaient d'une certaine inquiétude.
– Et que disent les médecins ? osai-je demander en mordant ma lèvre.
Je compris à son regard que la situation n'était vraiment pas bonne. Je n'arrivais pas à y croire, ce n'était pas possible, je ne pouvais pas le perdre lui aussi. Après m'avoir prise dans ses bras, elle se dirigea vers la cafétéria tandis que je m'installai dans un fauteuil de la salle d'attente pour craquer. Je ne pouvais tenir plus longtemps...
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Coucou mes petits lecteurs,
Comment allez-vous ? Mieux que ma petite Lilou, j'espère.
Alors vos avis sur ce chapitre ? Merci de poser vos cailloux et ne pas me les lancer pour venger Lilou ^^
Quel avenir pour Baptiste ? Pour Lilou ?
Axel toujours fidèle au poste ! Des hypothèses?
Accrochez-vous pour la suite !
Je profite de ce chapitre pour remercier MademoisellePandore dont les messages m'ont particulièrement touchée ! Merci sincèrement !
Bisous, bisous🖤,
L.
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