Chapitre 12
Il me restait une semaine de vacances, quelques jours où j'allais pouvoir me lever à l'heure que je voulais, manger ce que je voulais et trouver un brin de tranquillité.
C'est ainsi que je passai le dimanche, allongée sur le canapé, à regarder une série que m'avait recommandée Luce : Pretty Little Liars. Je n'étais pas une grande fan des trucs pour ado pourtant celle-là était pas mal. Je passai donc mon dimanche à regarder les dix premiers épisodes qui je devais l'avouer étaient assez prenants. Mes sœurs me rejoignirent en fin d'après-midi. Luce avait pris le temps de faire des cookies, histoire d'occuper Lau dans la journée.
Je sentais que même si j'étais plus ou moins soulagée que mes parents soient repartis, ce n'était pas le cas de Lau. Lorsque j'avais son âge, ma mère était beaucoup plus présente qu'elle ne l'était à l'heure actuelle. Cela faisait deux ans qu'elle avait accédé à son nouveau poste et donc avait ces déplacements incessants. Au début, c'était difficile puis avec le temps, nous avons fini par nous y faire. Luce s'occupait bien de nous, prenant finalement le rôle de maman. Elle avait su gérer ses études d'anglais ainsi que cette nouvelle responsabilité, qui consistait à faire à manger, le ménage, les allers et retours pour nos différentes activités. J'avais essayé de l'épauler au mieux dans les premiers temps avant de me laisser déborder par ma propre vie. Malgré tout ça, elle avait quand même obtenu sa licence en fin d'année et avait réussi son entrée en master ainsi que la préparation pour le concours de professeur des écoles. J'étais fière d'elle.
Comme à son habitude, Luce nous briefa sur la semaine à venir, sur les différentes activités prévues, les rendez-vous et absences de chacune. Pour moi c'était très simple, hormis l'entretien chez le médecin, je n'avais rien à faire des vacances, jusqu'à ce qu'elle m'annonce sa « formidable » nouvelle.
- J'ai invité Chloé et Leïla, vendredi pour une soirée pyjama entre filles ! m'annonça-t-elle tout sourire.
- Quoi ?
J'étais surprise, elle ne m'avait pas demandé mon avis et surtout je n'étais plus ce genre de fille qui aimait parler garçon et se pomponner des heures en écoutant les derniers potins.
- Leurs parents sont d'accord, elles aussi, donc tout est parfait.
Non ! Rien n'est parfait !
- Et moi ? Tu me demandes mon avis à quel moment ?
- Non Lilou, ne commence pas, je t'en prie.
Et voilà c'était parti, la colère montait en moi. Moi qui avais tout fait pour la refouler ces derniers jours.
- T'es quand même pas sérieuse là, Luce ? dis-je en me levant d'un coup sec, me plaçant face à elle.
- Bien sûr que si. Peu importe ce que tu diras, elles viendront !
Là, c'est trop !
- Tu te prends pour qui pour me dicter ma vie ? Maman est pas là donc tu t'es crue permis de t'immiscer dans ma vie, mais laisse-moi te dire que tu n'as aucun droit sur moi ! Je fais ce que je veux ! Si je ne veux pas les voir, elles ne viendront pas, si je veux me casser d'ici je le fais, si je veux mourir je le fais aussi ! Je n'ai pas besoin de toi ! Je te hais !
Je plaquai immédiatement la main devant ma bouche. Que venais-je de dire ?
- Luce, non, désolée.
Mais ma sœur faisait déjà demi-tour pour se diriger en larmes vers sa chambre. Je tentai de la suivre lorsque Lau me retint par le bras. Je n'osai pas me retourner et croiser son regard, de peur d'y lire du dégoût et de la haine pour ce que je venais de dire à Luce.
- Laisse-la Lilou, elle a besoin d'être seule.
- Je suis vraiment désolée, je n'aurais pas dû dire ça, je ne le pensais pas...
- Je sais, chuchota-t-elle en soupirant.
Encore une nouvelle fois, je m'étais laissée aveugler par ma colère. Si seulement, ils pouvaient me comprendre et arrêter de vouloir aller à l'encontre de ce que je veux ou ce que je ressens. Si seulement ce sentiment pouvait me quitter. Si seulement j'étais plus forte ou tout simplement plus faible pour arrêter tout ça... Si seulement il ne m'avait pas abandonnée.
Il fallait que je m'excuse auprès de Luce, que je me fasse pardonner, parce que si elle n'avait pas été là ces dernières années, nous aurions été perdues Laurianne et moi.
Je pris donc la direction de la cuisine, je m'attelai à lui préparer un plateau comme elle avait su le faire pour moi, lorsque j'étais un peu triste. Je lui fis couler un cappuccino, déposai quelques cookies et saisis un papier sur lequel je griffonnai quelques mots.
« Luce, je suis vraiment désolée.
Je sais que tu veux mon bien, mais c'est trop dur.
Je n'arrive pas à contrôler ce que je ressens.
Pardonne-moi. »
Une fois le plateau prêt, je demandai à Lau de bien vouloir aller le porter à notre sœur, ce qu'elle accepta sans aucun souci. Elle avait compris que j'étais sincèrement désolée de ce qui venait de se passer. Après que ma petite sœur soit redescendue, je pris à mon tour la direction de la chambre de Luce, m'asseyant contre le mur adjacent. Au bout de quelques instants, je vis un papier glisser sous la porte.
« Je sais Lilou,
Tu as besoin de temps, je sais.
Pardonne-moi. »
Je n'avais rien à lui pardonner elle ne souhaitait que ce qu'il y avait de mieux pour moi.
Flashback - Fin juin 2014
J'étais enfermée dans ma chambre depuis bientôt trois semaines. Trois semaines de larmes, trois semaines de cauchemar, trois semaines de survie. Voilà, ce que j'étais devenue un corps qui tentait de vivre.
Cela faisait aussi trois semaines que je croisais le moins possible ma famille, trois semaines où la seule personne que j'avais autorisée à me voir pleurer était Baptiste. Chaque jour, quelqu'un venait frapper à ma porte, déposait un plateau et repartait, trois semaines que cet éternel plateau restait de l'autre côté. Mais aujourd'hui, un mot venait d'être glissé sous le battant.
« Tu as besoin de temps, je sais.
Mais j'ai peur.
Pardonne-moi. »
Je reconnaissais l'écriture de ma grande sœur. Elle avait compris que je ne voulais pas parler, elle avait compris que j'avais besoin de temps. La seule chose que je fus capable de lui répondre fut de griffonner un « je t'aime ».
Fin du flashback
Je me sentais nulle de l'avoir traitée de cette façon et comme d'habitude, elle portait toutes nos responsabilité sur ses épaules... Je passai le reste de mon après-midi à préparer le dîner ainsi qu'un moment entre filles.
Luce finit par descendre avec Lau pour manger, mes deux sœurs me remercièrent, mais ne m'accordèrent que très peu de regards, je ne pouvais pas leur en vouloir. La soirée se passa calmement dans un silence quelque peu pesant. À la fin du film, chacune regagna sa chambre après un "bonne nuit" lancé sans attendre de réponse.
Le lendemain, je me levai tranquillement, je n'avais pas dormi, mais je tins plutôt bien le coup. Après m'être lavée, je descendis et trouvai mes deux sœurs attablées en train de m'attendre pour commencer le petit-déj. Je me dirigeai vers elles et avant même que je ne puisse m'asseoir, elles se mirent devant moi et me prirent dans leurs bras. Je me retrouvai prise en sandwich entre elles deux, qui avaient l'air de trouver la situation très amusante.
- On t'aime et désolée Lilou, j'aurais dû t'en parler avant.
- C'est du passé Luce.
Je lui donnai mon sourire le plus sincère. Je sais qu'elle avait fait tout ça pour moi. Et j'étais soulagée de voir qu'elle ne m'en voulait plus.
La semaine qui s'écoula, ressembla fortement à ce qui s'était déroulé ce matin-là. Je passai beaucoup de temps auprès d'elles, alternant films et cours. Je m'activai dans mes devoirs, car j'avais malheureusement deux exposés à rendre ainsi que des exercices en maths et ce n'était pas mon point fort. Heureusement pour moi, mon ainée prit le temps de m'expliquer les choses.
Les seules activités qui vinrent ponctuer cette deuxième semaine de vacances furent mon rendez-vous chez le docteur et ma soirée du vendredi.
En effet, depuis juillet je devais aller une fois par mois chez le médecin que ça me plaise ou non. Et comme je m'y attendais, tout se passa comme à son habitude. L'éternel interrogatoire sur comment j'allais, mon ressenti de la situation, ma relation avec mon entourage, et mon poids. J'avais depuis quelques mois perdu une dizaine de kilos. Je le voyais bien à mes vêtements, mais honnêtement ce n'était pas ma priorité, or cela ne semblait pas être son cas. Lors de la dernière consultation, il m'avait demandé d'en prendre, mais en réalité j'en avais perdu un, ce qui ne semblait absolument pas le ravir. Alors après un sermon et une discussion avec Luce, à laquelle je n'avais bien sûr pas le droit d'assister ce fichu rendez-vous fut terminé.
Sur le chemin du retour, elle m'arrêta en plein milieu de la rue, je sentais qu'elle ne pouvait plus se retenir de se taire. Je voyais bien qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas.
- Je ne dirais rien aux parents Lilou, mais s'il te plaît prends du poids.
- Je vais essayer Luce.
Au fond cela m'importait peu de grossir, mais depuis que nous étions sorties du cabinet, je sentais que ma sœur n'allait pas bien, elle semblait ailleurs et vraiment inquiète.
- Tu es sûre que c'est tout ?
- Non enfin si Lilou, laisse... souffla-t-elle.
- Non dis-moi, insistai-je.
- Il m'a dit que si tu ne prenais pas de poids et si ta tension continuait à chuter à cause de ton manque de sommeil, tu serais hospitalisée. J'ai peur. Pardon.
Je voyais dans son regard qu'elle semblait anxieuse et presque coupable alors qu'elle faisait de son mieux pour s'occuper de nous. J'étais la seule fautive dans cette histoire et je ne voulais pas la voir se tourmenter pour moi et encore moins culpabiliser.
- Pour le poids, je vais faire un effort et le sommeil, je n'y arrive pas je suis désolée, vraiment.
- Il m'a fait une ordonnance pour des somnifères si tu veux...
- Oh... euh, mais je - okay d'accord. Je vais y réfléchir.
Pour la rassurer, je glissai ma main dans la sienne afin de rentrer à la maison...
Le vendredi soir, celui que j'appréhendais depuis que Luce me l'avait annoncé. Suite à notre dispute, elle m'avait proposé d'annuler et de rester avec moi, ce que j'avais refusé. Je voulais qu'elle profite un peu et puis je serais certainement capable de tenir quelques heures.
Durant la première semaine, je n'avais pas eu de nouvelles de mes meilleures amies, étant toutes les deux parties à l'étranger pour leurs vacances. Mais lors de la seconde, elles m'avaient clairement inondée de messages pour savoir comment j'allais et me dire à quel point elles avaient hâte de cette petite soirée.
Le jour fatidique. Il était six heures, lorsque Luce me laissa enfin les dernières recommandations et bien sûr elle avait pensé à tout. Elle avait préparé de grands saladiers de bonbons pour les enfants qui viendraient sonner, un repas pour trois ainsi que des gâteaux pour grignoter. Elle avait même été jusqu'à installer deux lits d'appoint dans ma chambre, ainsi qu'un nécessaire de toilette pour chacune. Elle m'avait laissée une liste de numéro en cas de besoin, en cet instant j'avais l'impression d'avoir dix ans et qu'elle était ma mère.
Ce sentiment me fit sourire, surtout qu'elle avait l'air surexcitée, elle allait voir son amoureux, c'était normal.
Quelques minutes plus tard, Chloé et Leïla firent leur entrée. À peine avaient-elles ouvert la porte, qu'elles jetèrent leurs sacs pour courir vers moi et me prendre dans leur bras.
- Oh, Lilou, tu m'as manqué ! déclara ma petite marocaine comme si nous ne nous étions pas vues depuis six mois.
- Coucou Lilou, murmura Chloé.
- Bonjour les filles, alors ces vacances ?
J'essayais de paraître aussi détendue et heureuse qu'elles, mais j'avoue que cela m'était de plus en plus difficile. Leïla saisit ma main et me dirigea vers le salon où nous prenions place sur le canapé. Chloé quant à elle prit la direction de la cuisine pour nous servir à boire, comme si elle était chez elle. Je connaissais ces deux filles depuis ma plus tendre enfance, j'avais grandi auprès d'elles, j'avais ri avec elles, pleuré avec elles, hurlé avec elles. Elles étaient un repère de stabilité pour moi.
Une fois toutes regroupées, Leïla prit la parole en premier pour nous raconter ses vacances. Elle était partie au Maroc dans la famille de sa mère. Elle était métisse, ses parents s'étaient rencontrés très tôt, mais ont eu beaucoup de mal à l'avoir. Son père était mort quelque temps après la naissance de Leïla, d'un cancer. Elle ne semblait pas ressentir de manque, ce que j'admirai. Sa mère était quelqu'un de particulièrement attendrissant, elle vouait sa vie au bonheur de sa fille et montrait une force de caractère très impressionnante. Elle était ravie de ses vacances avec sa famille qu'elle n'avait pas vu depuis deux ans, et à son retour, elle avait pris la décision de faire son choix amoureux sur les conseils de son grand-père.
- Alors ton choix est ? demandai-je en sachant pertinemment que son choix se porterait sur celui qui m'avait prise pour un vulgaire sac à patates.
Elle baissa timidement la tête avant de murmurer le prénom d'Arthur, ce qui me fit sourire, mais Chloé, elle n'avait l'air de ne pas approuver.
- Je sais ce que tu vas dire Chloé, qu'Arthur est un vrai crétin, mais je m'y suis attachée, je n'y peux rien. Il me fait rire et avec lui tout est simple.
- Je suis contente pour toi Leïla, si tu es bien avec lui c'est le principal.
Je ne savais pas pourquoi je disais ça, mais je savais qu'elle avait besoin de soutien et surtout je ne voulais pas de dispute durant la soirée. Afin de détourner un peu l'attention de cette histoire, je demandai à Chloé comment s'étaient passées ses vacances. Elle avait été à Londres chez son grand frère qui avait emménagé là-bas après l'obtention de sa licence en management. Elle nous a ensuite parlé de sa relation avec Axel qui semblait être tendue ces derniers temps. Selon elle, il semblait distant depuis la fête, elle avait l'impression qu'il lui cachait quelque chose. Même si au fond de moi, je ne le portais pas dans mon cœur, j'avais apprécié sa discrétion sur ce qui m'était arrivé et j'espérais ne pas être la cause de ce léger froid entre eux.
- Lilou, tu m'écoutes ? demanda sèchement Chloé.
- Désolée je repensais à la soirée.
- Il t'a parlé de nous ? m'interrogea-t-elle de façon un peu suspicieuse.
- Non, je te l'aurais dit sinon.
- Désolée, je suis juste un peu paumée. Tu vois j'aurais aimé être un peu avec lui à mon retour, mais il m'a dit qu'il partait en vacances avec ses parents. Je m'étais même dit que je pourrais aller à le voir à son retour, mais je me suis rendue compte que je ne savais même pas où il habitait...
- Bon allez on change de sujet, on est là pour s'amuser pas pour déprimer ! s'exclama soudainement Leïla en me lançant un coussin à la figure.
- Mais euh !
À mon tour, je lui en lançai un coussin, si bien qu'au bout de quelques minutes nous étions toutes les trois en train de courir les unes après les autres et à nous frapper à l'aide des coussins. Leïla avait largement le dessus sur nous, alors avec Chloé nous nous associâmes pour prendre nos revanches. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas autant ri. Chloé finit par abandonner, laissant le champ libre à Leïla. Mais je finis par vite rejoindre ma blonde qui était désormais avachie sur le canapé.
- Ça fait plaisir de te retrouver, tu m'as manqué Lou.
Lou... Non pas toi s'il te plaît.
- Moi aussi.
Je sentis en cet instant que je venais de passer d'un état de joie à un état de « choc ». L'espace de quelques minutes, j'avais cru que tout ce qui était arrivé quelques mois plutôt s'était envolé, pourtant avec ce surnom, tout me revenait.
- Merde, Lilou, je suis désolée, je - je - j'ai été -
- Pas de soucis Chloé. Alors que voulez-vous faire ? Film ? Just Dance?
- Film, se poser ne nous fera pas de mal, choisit Leïla avec le consentement de Chloé.
- Je vous laisse choisir, je vais chercher à manger.
En arrivant dans la cuisine, je n'arrivais plus à penser clairement quand j'avais entendu sa phrase, c'était comme si ma tête n'avait pas entendu la voix de Chloé, mais la sienne. Je devais me ressaisir et profiter de la soirée. Je revenais donc dans le salon avec un plateau chargé de nos trois assiettes remplies de lasagne.
- J'y crois pas ! Luce nous a fait des lasagnes ! J'adore ta sœur, je l'aime prête la moi s'il te plaît Lilou !
Leïla sautait partout comme une gamine à la vue des lasagnes. Luce se souvenait certainement que c'était un de ses plats favoris. Avant même d'avoir posé le plateau, elle se rua sur son assiette. Nous étions enfin réunies toutes les trois comme avant, chez moi. J'aimerais pouvoir croire que ça ne m'avait pas manqué pourtant si. Leurs joies, leur rire, leur spontanéité m'avaient manquée, notre complicité m'avait manqué. Elles m'avaient manquée tout simplement.
- J'ai quelque chose autour de la bouche ? me demanda Chloé me sortant de mes pensées.
- Non, désolée je rêvassais...
- À quoi ? demanda aussitôt Leïla.
- Rien, juste ça m'avait manqué tout ça, vous m'aviez manqué, dis-je en rougissant.
- À nous aussi, ajouta Chloé.
Le reste de la soirée se passa à merveille, les filles m'avaient raconté la fin de la soirée des vacances, m'avaient détaillée chacune de leurs visites durant les vacances. Nous nous endormions ainsi les unes contre les autres dans le canapé la tête de Chloé sur mes genoux et les jambes de Leïla sur celle de Chloé. Je ne pus m'empêcher de prendre une photo comme pour garder un souvenir de nos retrouvailles. Qui sait combien de temps, elles dureront....
Je me réveillai au bout de quelques heures de sommeil. Afin de ne pas faire de bruit, je saisis mon téléphone pour lire sur Wattpad. Peu de temps après, elles décidèrent enfin d'ouvrir les yeux. Après quelques coups de fil, elles me proposèrent de rester avec moi le reste de ce samedi et de ranger la maison que nous avions laissée dans un état déplorable. Le soir venu, Luce les raccompagna toutes les deux chez elles. De retour, je remerciai Luce pour avoir organisé cette soirée qui même si j'étais contre m'avait quand même apaisée.
C'est donc sereine que j'allais me coucher et ne tarda pas à trouver le sommeil...
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Coucou mes petits lecteurs,
Un chapitre un peu plus joyeux pour Lilou. Le calme avant la tempête ?
Alors qu'avez vous pensé de ses sœurs ? Toujours aussi adorables ?
Et ses amies ?
J'espère qu'il vous a plu et que l'histoire continue de vous plaire et même de vous intriguer :)
Bisous, bisous 🖤,
L.
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