Partie 3 :


  Je ne voulais plus me cacher et être quelqu'un d'autre. Tant pis si ça dégoûtait mon frère !

   Quand je me rendis compte de ce que je venais de penser, je tournai le bouton de la température de l'eau. Un liquide glacé me tomba dessus. Je poussai un cri. Mais je restais sous l'eau, transie.


  Mon miroir et moi. Ce satané miroir et cette satanée moi. Je m'étudiais sous toutes les coutures. J'avais des formes. Beaucoup de formes. Et je faisais des jalouses au lycée.

   J'avais l'air d'une fille.D'une vrai fille. J'avais le physique de la fille modèle. Glamour,attirante et sexy.

   Je soufflai un bon coup et m'habillai. M'habillai avec des vêtements mignons et féminins, très féminins.

   Je descendis en courant, attrapai mon sac à main et sortis. Mon frère ne m'avait pas accorder un regard et c'était tant mieux. Il n'avait pas vu ma tenue, beaucoup plus osée que d'habitude.

   Je portai ce qui allait confirmer à tout les lycéens que j'étais irrémédiablement la fille la plus séduisante de tout le bahut. Et peut-être que je me le prouverai à moi aussi avec un peu de chance.

   Bien que la chance ne jouait en rien dans mes certitudes.



   Lesgarçons me dévoraient du regard. Le nouveau, lui, non. Je medirigeai vers lui, bien décidée à en découdre. Qu'est-ce quec'était que ce mec qui m'ignorait ou pire, me regardai comme sij'étais une simple rose blanche. Or j'étais la rose rouge, cellequi sort du lot par son charisme et sa divergence.

  - « Dit-donc le morveux, arrête de baver devant moi, c'est encore plus répugnant que quand tu essayais de me faire ton petit numéro du je-m'en-foutiste. »

  Ilse retourna vers moi, recula d'un pas, me jaugea et... éclata derire. Je le fusillais du regard.

  - « Excuse-moi Miss superficielle, tu est peut-être belle mais tu n'es pas toi. Ça se voit dans ton regard, dans ta façon de marcher, tu joue un rôle. À la perfection, certes, mais ça reste une simple apparence. Je te conseille de laisser ta personnalité sortir, tu serais bien plus différente, me chuchota t-il sur le ton de la confidence.

  - Je... Je n'en veux pas de tes conseils minables laideron et ton point de vue tu peux te le garder. »

   Jem'en allai à grands pas de talons compensés. Mon nez me brûlait.Il devenait écarlate. J'allai pleurer. Non, non, non. Pas ça.

   Jesortis du lycée par le portail de derrière et m'enfonçai dans lesbois. J'arrivai dans une petite clairière. Je me laissai tomber dansl'herbe verte et une larme coula sur ma jour. Quelle idiote je suis.Jamais je n'aurais dû aller lui parler. J'aurais dû deviner qu'ilcachait quelque chose. Qu'il était pas net.

   Despas se firent entendre derrière moi. La peur m'envahit. Je me relevabrusquement.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top