~ Chapitre 5 ~ 1/3
Le lendemain matin, j'ai du mal à ouvrir les yeux. Je regarde le réveil quatre heure du matin, nous ne sommes en aucun cas le matin mais pourtant quelque chose m'à réveiller. Tout en me redressant je regarde par la fenêtre où plusieurs hélicoptères survolent la zone de l'école.
L'école n'a quand même pas était trouver ?
Je sors aussi vite de mon lit et quitte la chambre sans réveiller Pearl qui dort toujours, longe le couloir et monte les escaliers pour aller vers le toit. Je fais apparaître deux sabres dans la paume de mes mains.
S'il faut se battre pour protéger les enfants, je le ferais !
J'entends le bourdonnement incessant des hélices qui survolent encore au dessus des montagnes, j'ouvre la porte qui mène vers l'extérieur et m'y engouffre, les poings serré sur les manches de mes deux lames.
J'avance à tâtons, on ne sait pas ce qu'à pu débarquer de cette hélicoptère. Il ne manque plus que se soit les mêmes hommes qui ont assassinés mes parents et la boucle sera boucler !
Mais en arrivant sur le toit, personnes à l'horizon. Je marche sur la pointe de pieds en position d'attaque tout en restant sur mes gardes et vigilantes. Un bruit derrière moi me fait retourner à la vitesse de l'éclair tombant sur un Isaac torse nu en short et pieds nu, j'abaisse mes armes, ils ont dût partir.
- Qu'est-ce que tu fais ici ? demande Isaac.
- Sûrement la même chose que toi ? Tu les as entendus toi aussi ?
Il hoche la tête pour acquiescer.
- Pourquoi sommes-nous que deux sur le pied de guerre alors qu'il y a à peine cinq minutes un escadron d'hélicoptères voler au-dessus de l'école ?
- D'habitude je suis le seul à les entendre ! Un sort à était jeter sur l'école pour éviter d'être vue du ciel, mon père à fait en sorte que je sois le seul à être alerter en cas de possible intrusion. Pour éviter de mettre en danger l'école, la cohue des enfants qui courent partout. Surtout si je peux éliminer la menace par moi-même et évité de donné l'alerte pour rien.
- Si ça dégénère, comment tu fais ?
- Avec mon pouvoir de manipulation électrique j'active l'alarme à l'intérieur, les plus grands s'occupent de mettre les élèves à l'abri pendant que nos guerriers les plus aguerri arrivent en renfort pour m'aider à éliminer la menace.
- Mais, comment se fait-il que j'ai entendu alors ?
C'est complètement fou !
- Je ne sais pas. Mais tu peux ranger tes jouets ?
- Oh ! Pardon.
Je fais disparaître mes deux sabres, devant un Isaac tout penaud le sourire aux lèvres.
- J'aime te regarder manier les armes, je trouve ça très sexy ! chuchote-t-il.
- Il faut que j'améliore ma technique, si personne ne serait venu ici et que nous serions attaqués. Je n'aurais pas pu les retenir très longtemps avec mon manque de pratique.
- Tu aurais donné ta vie pour les enfants de cette école ? demande-t-il ahuri.
- Oui, je sais de quoi sont capable ses hommes ! Je l'ai vue de mes propres yeux. Si pour cela il faut me sacrifier pour sauver une centaine d'enfants. Je le ferai !
- Mademoiselle White, vous m'impressionnez !
Il se rapproche tout doucement de moi attrapant mes poignets dans ses mains toute chaude, un frisson remonte dans mes bras, suivi d'une décharge électrique qui parcourt mon corps faisant accélérer mon rythme cardiaque.
- Comment fais-tu ça ? hésitai-je.
- Je ne fais rien ! murmure Isaac.
- Alors comment ?
- Nous sommes connectés Ruby ! Tout simplement.
Des éclairs apparaissent dans le ciel au-dessus de nous, je regarde Isaac droit dans les yeux.
- C'était donc toi ?
Il me regarde ne comprenant pas de quoi je parle, j'agite de nouveau mes doigts vers les éclairs. Isaac attrape ma main mêlant nos doigts ensemble, mon autre main émettant des grésillements plus forts ainsi qu'un jet d'éclairs qui sort de ma paume de main.
- Comment fais-tu ça ? demande Isaac.
- Je ne fais rien ! Je ressens sais tout.
- Le processus à vraiment démarrer ! murmure-t-il pour lui-même.
- De quoi parles-tu enfin ?
- Plus tard Ruby ! Je suis fatigué, bonne nuit.
- La bonne excuse, marmonnai-je.
Il est partit aussi vite qu'il est arrivé.
Je retourne dans ma chambre sans avoir de nouveau vérifier le toit. RAS. Je peux de nouveau retourner me coucher.
***
Un dimanche idéale dans mon cas est de rester au lit toute la matinée. Mais ça...
- Allez Ruby debout !
... si ma sœur veux bien me laissez dormir !
Sachant la nuit que tu as passée, elle abuse !
- Pearl ! J'aimerais dormir, grognai-je.
Je plonge la tête sous l'oreiller que je rabats sur ma tête, j'ai encore besoin de sommeil. Je vous en pris ! Ma sœur tire sur la couette, signe d'impatience. Ruby c'est mort, tu te t'endormiras plus ! C'est mort, tu peux dire adieu à ta grâce matinée. Je soulève mon oreiller vaincue et m'assis sur mon lit.
- C'est bon, je suis debout ! Qu'est-ce que tu veux ?
- Il est dix heures, tu viens prendre ton petit déjeuner avec moi ?
Elle se fou de moi ? Me réveiller pour allez déjeuner ? Non, ce n'est pas possible achevé moi par pitié ! Je lui jette un regard furibond, un sourire timide illumine son visage. Elle s'est rendu compte qu'elle a fait une connerie en me réveillant pour déjeuner et qui plus est un dimanche matin.
- Tu sais que nous sommes dimanche Pearl ?
Elle me regarde les yeux ronds comme des billes. Rectification, elle a oubliée que nous étions dimanche.
- J'ai oublié, merde Ruby pardon ! Dimanche, oui nous sommes dimanche, bafouille-t-elle.
- C'est bon Pearl ! J'arrive, de toute manière je n'arriverais plus à me rendormir.
Elle m'envoie un regard tout penaud en se mordant la lèvre.
- Il n'y a pas mort d'homme Pearl.
Je me lève de mon lit pour récupérer des affaires et allé m'habiller. Le temps de passer un jogging, un sweat et remonter mes cheveux en un chignon flou. Passé mes pieds dans mes UGG Camel et nous sortons de la chambre direction le réfectoire.
Il va me falloir plus qu'une tasse de café pour me réveiller, en arrivant au réfectoire j'examine la pièce.
Le premier qui me court sur le haricot, je l'envoie chier clairement !
Je récupère ma tasse à café et mon verre de jus d'orange, tandis que Pearl rempli son plateau de victuailles. Nous allons nous asseoir sur une table éloigné et commençons à déjeuner.
Quelques minutes plus tard, Isaac arrive le bras par-dessus l'épaule de la même fille qui était dans la bibliothèque, je peux vous assurez que je n'ai plus besoin de café, je suis parfaitement réveillée. La fille en question se positionne sur la pointe des pieds et l'embrasse sur la joue.
Pas besoin de plus de réponse, voilà ce que sont (bonne nuit) signifier. « Je vais en baiser une autre, mais notre galoche était pas mal ! Mais une fille m'attend dans mon lit tout chaud.»
Son regard se pose sur moi, mais je détourne le mien, j'attrape ma tasse de café, essayant de me caché derrière et de rien laisser paraître. Après tout il m'a seulement embrassé, l'instant d'avant il était avec une autre et il a fini dans un lit avec cette même fille ! Point à la ligne. Bref, il faut passer à autre chose. J'ai vingt-deux ans pas douze, merde !
- Tu vas bien ?
Je relève la tête vers Pearl qui mange ses céréales.
- Oui, j'aurais dût rester au lit finalement ! dis-je en reposant la tasse et me frottant énergiquement le visage.
- Tu as l'air toute chiffonnée, rigole ma sœur.
- À qui la faute ? grondai-je pour rire.
Au loin je repère Liam qui arrive dans le réfectoire.
- Liam ? hurlai-je à travers la pièce.
Tous les regards se tournent vers moi, oups !
Liam arrive en trottinant pendant qu'Isaac observe la scène en plissant les yeux.
Qu'il aille se faire voir !
- Ruby ? entonne Liam devant moi.
- Je voulais parler un peu des cours de combats avant la première demain.
- Super, tu n'as cas me rejoindre après dans la salle d'entraînement et je t'expliquerais !
- Cool, merci !
Liam part prendre son petit-déjeuner et Pearl en profite pour disparaître également avec ses amies. Je me retrouve donc seule jusqu'à ce que le claquement d'un plateau atterrisse sur ma table assez brutalement, je n'ose regarder l'invité qui a daigné monter le bout de son nez. Je reconnais son odeur, pas besoin de lever les yeux pour vérifier qu'il s'agit d'Isaac. Je continue de siroter mon café...
- Tu n'as toujours pas suivie mes conseils ? grogne-t-il.
- On m'a coupé l'appétit je te remercie ! Je n'ai pas faim.
- Ruby, écoute...commence-t-il.
- Il n'y a rien à dire Isaac ! le coupai-je. Tu ne me connais pas, je ne te connais pas ! Je suis là pour apprendre tout se que j'ai besoin d'apprendre et ensuite je me barre d'ici. Pas besoin de long sermon, tu fais ce que bon te semble de ta vie et de ce qu'il se trouve entre tes jambes !
- Ce qu'il s'est passé hier...
- N'était qu'une erreur qui n'aurait pas dût se produire et qui ne se produira plus jamais, merci je connais la chanson ! aboyai-je. Tu as fini ?
Je me lève hors de moi et quitte la pièce, me rendant dans la salle d'entraînement. Ça tombe bien, je suis en tenue et j'ai besoin de me défoulé. Je vire mes bottes d'un coup de pied et retire mon sweat qui vole à travers la pièce. Je récupère des bandes de maintien sur une étagère que j'enroule sur mes mains pour protéger mes jointures, maintenir mon poignet et commence à boxer le sac de frappe.
Je vais devenir la championne des droites !
J'entends la porte s'ouvrir et se refermer, Liam doit être arrivé mais je me concentre sur ce fichu sac de frappe je peux bien avoir une conversation tout en frappant ce putain de sac.
- Liam, tu en as mis du temps ? ironisai-je en essayant de détendre l'atmosphère.
Seul le silence me réponds, bien comme tu veux ! Je me concentre sur le sac et uniquement sur lui qui fini par se décrocher comme le premier que j'ai bousillé pas plus tard qu'hier. Ça craint ! Je m'agenouille sur le sol en sueur, le corps tremblant sous l'effort.
- Je suis désolé pour le sac, ça fait le deuxième sac en deux jours. Je ne sais pas ce qu'il se passe, toute cette colère en moi qu'il peut me faire ressentir. Jamais de ma vie j'ai ressenti un truc pareil ! Isaac me sort de mes gonds, bref je ne suis pas là pour parler de lui mais des cours de demain, dis-je en me retournant.
Mais deux bras m'oblige à rester en place, c'est à ce moment là que je me rends compte que ce n'est pas Liam qui était dans la pièce mais bel est bien Isaac, je sens maintenant son odeur. Il cingle ma taille avec force, peur que je m'envole sûrement.
Jusqu'à ce que je sente sa langue sur la peau nue de mon épaule remontant dans mon cou, j'essaye de mon retourner de nouveau mais il resserre sa prise sur ma taille m'obligeant à ne plus bouger.
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