~ Chapitre 31 ~ 1/2
Assise sur l'herbe, les heures s'égrainent doucement vient 16h00 puis 17h00. Ma veste en cuir sur les genoux, je sors la photo de ma poche intérieur. Elle est toute cornée et chiffonner tellement ces derniers temps je l'observe. Les deux visages n'ont pas changé, celle de mon homme Isaac et le mien, je me raccroche à son visage pour ne pas sombrer, la couleur unique de ses yeux, son sourire éblouissant, cette chevelure indomptable mais d'une douceur incomparable, du chaume de sa barbe qui me chatouiller la peau. Tous ses souvenirs reviennent par vague, les sensations que je ressentais à ses côtés.
Intense, profond, passionné, puissant, fiévreux, magnétique.
Le bruit de brindilles qui craque me tire de mes pensées brusquement, à l'affut je me relève doucement, contourne l'arbre à laquelle j'étais appuyer et observe les alentours.
Deux grades armée jusqu'au dents se déplace dans ma direction.
Et merde !
Les deux mains plaqués contre l'écorce, je ferme les yeux et inspire par le nez avant d'expirer par la bouche. Je me concentre et sonde les alentours. Il y a cinq patrouilles en mouvement dans les parages, le soleil va bientôt se coucher, je dois me tenir prête. Mais il faut d'abord que je me débarrasse de la première équipe qui arrive.
Je vérifie les chargeur de mes Glocks, enfile mon bandana et ma veste à capuche suivit du gilet par balle.
Un des deux hommes me tourne le dos et inspecte l'endroit, j'en profite pour me glisser derrière lui, agrippe sa tête et lui brise la nuque, le corps tombe inerte sur le sol. Je me dépêche de me préparer et ranger mes affaires avant de les faires disparaitre plus loin sur la route.
Quand j'entends se bruit d'alarme qui me rappel quelque chose.
Putain de merde.
Un détecteur de pouvoirs.
Les souvenirs du motel me reviennent, où je me revois piégée dans cette chambre.
Heureusement pour moi, le seul détecteur qui sonne est celui du cadavre. J'en profite pour le mettre en pièce, il cesse d'hurler. Je vais devoir cesser d'utiliser mes pouvoirs si je veux me rendre dans la base sans me faire repérer.
Je fouille le corps sans vie à mes pieds, récupère ses armes, son talkie-walkie, sa carte d'accès à la base puis le pousse dans un fossé.
Le deuxième homme apparait à son tour, il remarque le détecteur en miette.
- Show ? appela-t-il.
Il fallait que je me débarrasse de lui avant qu'il indique le moindre problème et ma présence.
- Show ? répète-t-il plus fort.
J'en profite pour sortir de ma cachette, arrive derrière lui et attaque son flanc droit de plusieurs coups de couteau, ma main plaquer sur sa bouche.
- Chhhhhh, dis-je à son oreille.
Il s'affaissa doucement contre moi, le liquide pourpre s'échappant de ses lèvres. Une fois à terre, il était mort, cela n'a pris que quelque seconde avant qu'il ne succombe. Il rejoint son camarade et je peux enfin reprendre la route.
Le soleil diminue a vu d'œil et se cache derrière la cime des arbres, à présent qu'il faisait sombre. Je pouvais me mettre en marche.
Sur mes gardes, j'avançai à l'aveugle dans ses bois que je ne connaissais pas. Il pouvait y avoir des pièges et il rester encore quatre patrouilles à éliminer. Des lampes de torche au loin m'annoncer l'approche d'une autre équipe.
Agenouiller derrière un fourré, j'attends qu'ils passent et leur sectionne le talon d'Achilles. Arrache un morceau de tissu que je fourre dans leurs bouches, récupère leurs armes et continue mon chemin.
Il n'en resta plus que trois.
C'est seulement après vingt minutes que la troisième équipe tomba dans mes filets. Tous deux, une lame planter dans le cœur.
Après un aperçu de l'heure, je devais me dépêcher il allait bientôt être 20h. Ils changer les gardes à 22h, je devais me trouver devant les portes à cette heure-là.
Avec la plus grande prudence, j'enjambe les cadavres et prends la direction Nord-Ouest, je descends un peu plus dans les bois sombres, la lumière de la lune à du mal à s'infiltrer à travers les feuilles. Il me faut une demi-heure pour trouver l'avant dernière équipe qui était autour d'un feu à se réchauffer.
Tiens donc, des mercenaires.
Les mercenaires n'écouter que rarement les ordres et faisaient à leur manière.
Appuyer derrière un arbre, j'écouter leur conversation.
- Tu es sûr de toi ?
- Ils ne sont pas encore revenus, je te dis.
- Jax ne se laisserai jamais prendre vivant.
- Qui te dit qu'il est vivant.
- Tu as raison.
- Ses gens, sont des bêtes.
Je serre les poings, ils parlent de nous.
Encore des préjugés.
Ce qu'ils ne savaient pas, Jax faisait partit de mon équipe maintenant.
Un rire incrédule quitte mes lèvres.
- C'était quoi ça ? demande l'un des mercenaires.
- Attend là, je vais voir.
Bah tiens !
Les pas se rapprochèrent de ma position, masqué dans la pénombre, je tends le bras Glock en main. L'homme s'arrête juste à côté du canon.
- Boooh ! murmurai-je avant d'appuyer sur la détente.
L'homme rester prêt du feu, s'arma de sa mitraillette et tira partout autour de lui.
Voilà de quoi avertir tout le monde, pas très malin.
- Je pensais que les mercenaires avaient plus de sang froid que ça, m'exclamai-je.
- Qui est là ?
- Oh, vraiment ?
- Équipe Délta ? Que se passe-t-il ? Pourquoi des coups de feu ? hurla la radio.
Le mercenaire agrippe sa radio prêt à parler.
- Je te conseille de ne pas trop d'épancher sur la question, dis-je le canon coller derrière sa tête.
Il tourna légèrement la tête vers l'arrière.
- Comment as-tu fait pour aller si vite ? demande-t-il.
J'appuie le canon plus fort à l'arrière de son crâne.
- Équipe Delta ?
- Tout va bien, juste un animal, dit-il à la radio.
- Reçu, ouvrez l'œil.
Il lâche la radio qui tombe au sol.
- Bien.
- Qu'est-ce que vous voulez ?
- Tu es sûr d'être vraiment un mercenaire ?
- Pourquoi ?
- Tu respire la peur, murmurai-je.
Je l'entends déglutir rapidement et bruyamment.
- Quel âge as-tu ?
- 16 ans, dit-il.
Le gouvernement emploi maintenant de jeune recrue qui n'ont aucune expérience de la guerre.
De la chair à canon pour augmenter le volume de ses troupes.
- Tu n'as pas vraiment l'âge pour être ici.
- Je ne pense pas, que tu sois non plus à ta place pour une fille.
- Mais je détiens l'arme qui pourrait te tuer. Parle moi de se Jax.
- Il n'est pas rentré avec son collègue.
- Son rôle ?
- Débusquer et tuer ceux de ton espèce, crache-t-il.
- Si je m'attendais à autant de mépris, ironisai-je. Tu as de la chance d'être aussi jeune, j'aurais pu te foutre une balle dans la tête.
- Qu'est-ce qui t'en empêche ? Vous êtes des bêtes !
- Tu ne sais pas ce que tu dis, tu es là contre ton gré à m'insulter pour que je te tue, tu respire la trouille mais tu as du cran, un autre que moi n'aurait eu aucun regret. Je te laisse une chance de t'en sortir et retrouver ta famille.
- Va te faire foutre !
- Soit.
Je lui tire une balle dans le genou puis une autre dans l'épaule avant de l'assommer avec la cross de mon Glock. Prends soin de le panser pour éviter qu'il ne perde trop de sang et l'attache autour d'un arbre.
Le temps qu'il se sorte de là, je serais loin.
Je reprends la route vers la base, tombe sur la dernière équipe que j'élimine avec rapidité.
21h30, il me reste trente minutes avant le changement de poste. Je reste à la lisière des bois et observe la base avec mes jumelles, me nourris, change mes pansements car certaines de mes plaies se sont réouvertes et profite de me reposer un peu avant l'assaut.
Cet endroit est une vraie forteresse, avec les tours de gaie et les fils barbelés au-dessus des grillages qui enferme la base, ainsi que du grillage électrifié.
Si ce lieu est autant protégé, c'est pour éviter toute fuite. Donc il y a du monde à l'intérieur.
Des aboiements me font sursauter et quand je vois ces bêtes aux yeux rouges, d'autres souvenirs remontent.
Bordel, pas encore.
22h00, je me faufile jusqu'à l'entrée de la base alors que le changement d'équipe s'opère, insère le pass et entre dans le bâtiment.
Que le spectacle commence.
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