~ Chapitre 30 ~ 2/2

Bonjour tout le monde, 

Tout d'abord bonne année à vous, que cette année 2022 vous apporte ce dont vous avez besoin. J'espère que vous avez passé de bonne fêtes de fin d'année. 

Ceci étant fait, je m'excuse pour le retard. Je sais, je sais...

Je ne vois même plus le temps passer, nous allons déjà entamer le mois de février. 

Je suis surbooker, je n'ai plus le temps d'écrire. Mais il le faut, il faut que je termine Rébellion et j'ai tellement d'autres histoires en tête à vous partager, il faut que j'arrive à concilier les deux. 

Donc voilà, je vous laisse avec un nouveau chapitre, j'espère qu'il vous plaira. 

Bisous. Bonne lecture.


J'avance d'une démarche assurée vers lui et lui rends son arme en signe de confiance.

- Si tu as le malheur de me la faire à l'envers, tu es un homme mort, dis-je durement.

Je remonte la pente sans plus de cérémonie, il pourrait me tirer dessus et m'exécuter sur le champ si l'envie lui prenait mais comme je venais de le dire, ce serait un homme mort. Une fois sur la route, je regarde en contrebas, ses yeux voyage entre la carlingue et son flingue.

- Je n'ai pas la journée, rajoutai-je.

Ses yeux dérive sur moi puis de nouveau la carlingue avec le corps de son coéquipier, en un claquement de doigt la voiture prend feu et les flammes rougeoyantes avale le corps sans vie du mercenaire. Le mec se décide enfin à bouger et grimper la pente rude, une fois arrivé il souffle comme un bœuf, je lui tends la main et l'aide à se mettre debout. Sa prise est ferme et autoritaire. Typique du mec sous pression.

- Ne me faite pas regretter ce geste.

Je m'accroupis au niveau de sa jambe et pose mes mains dessus, une chaleur se diffuse dans mes paumes de mains et court sur la jambe de mon « nouveau compagnon de route ».

- En route, d'autres patrouilles ne tarderont pas à arrivés, dis-je en regagnant le véhicule.

- Pourquoi avez-vous fait ça ? demande-t-il une fois assis.

- Vous me ralentissez.

J'arrache mon bandana de mon visage et rabat ma capuche avant de mettre le contact. Je jette un œil vers mon voisin qui a les yeux rivés sur mon visage.

- Pourquoi ne pas ..., dit-il en montrant son visage de la main.

- Ça ne marche pas sur moi, le coupai-je.

C'est vrai que mes brûlures sont impressionnantes, pas trop moche. Gabriela a fait du bon travaille pour les atténués le plus possible mais voilà. Il y a toujours des cicatrices qui ne partent jamais.

J'ai quand même survécu à une explosion.

- Qu'est-ce qui vous est arrivé ?

- La mort n'a pas voulu de moi, dis-je en haussant les épaules.

- Vous êtes seule ?

- Vous êtes très curieux pour quelqu'un qui voulait me tuer il n'y a pas encore si longtemps. Vous avez réfléchi à ma proposition ?

- J'ai besoin d'autres informations.

- Comme quoi ? sifflai-je impatiente.

- Je ne sais pas.

Mes doigts se resserre sur le volant.

- Où alliez-vous quand nous vous avons pris en chasse ?

- La base militaire la plus proche.

- Pour ?

- Expérimentation.

- Pardon ?

J'attrape le dernier dossier que j'ai lu de sous mon siège et frappe son torse avec, de toute mes forces, il lâche un grognement avant de le récupérer et commence à le feuilleté.

- Un dossier parmi des centaines d'autres, crachai-je.

Sa main gauche se referme en poing qui blanchi à la seule force de la pression, les photos doivent faire leurs petits effets. Ce n'était que des enfants.

- Je marche, gronde-t-il.

Je lui jette un œil pour être sûr d'avoir bien entendu.

- C'est d'accord, répète-t-il.

- Ils voudront votre peau.

- Je sais.

- Tuerons votre famille.

- Merde, lâche-t-il.

- Les mercenaires ne sont pas censés n'avoir aucune famille ?

- Je n'avais personne quand je me suis engagé là-dedans.

- Humm. À l'heure actuel personne ne sait que vous êtes passé de l'autre côté, nous avons une longueur d'avance et donc plus de temps pour récupérer votre famille au passage. Où se trouve-t-elle ?

- ...

- Ça ne fait rien, je comprends.

Le GPS nous rapprocher un peu plus de mon but d'atteindre la base militaire, nous atteindrons ce camp vers midi. J'observe ma montre 11h30. Le reste du trajet se déroula dans le silence, seul le bruit des feuilles que l'on tourne brisa le calme.

- Bon sinon, comment dois-je t'appeler ? lui demandai-je.

- Jax.

- Ok Jax, moi c'est Ruby.

À un kilomètre du point de chute, la route est gardée et barricader par une horde de militaires armées. Plusieurs chars d'assaut et camions militaires sont garer le long de la voie. Bon le plan numéro 1 venait de tomber à l'eau.

Je ralentis l'allure et trouve un petit chemin de terre pour cacher le véhicule, le temps de trouver une alternative.

- On dirait qu'ils sont au courant, s'exprime mon voisin.

- J'en doute.

- Alors quoi ?

- Ils doivent juste protéger leur base d'éventuels ennemis.

- Car la guerre est proche.

- Exactement.

Je dois aller vérifier les dires de ses dossiers.

Voir de mes yeux se qu'il se trame là-dedans.

J'attrape une paire de jumelle à l'arrière et sors du véhicule sans faire de bruit.

Si les environs sont sous surveillance, je dois m'y préparer.

J'observe les alentours, les caméras, il doit y en avoir le double. Je détecte également des détecteurs de mouvements, des pièges éparpillés dans la forêt qui entoure la base. Plus quelques hommes en patrouillent.

- Une vraie forteresse, siffle Jax.

- La véritable question est : Qu'est-ce qu'ils nous cachent pour être aussi bien garder ?

- En pleine journée, nous nous ferons remarquer.

- Tu as raison, attendons ce soir avant d'aller y jeter un œil. En attendant tu devrais prévenir ta famille, qu'ils se mettent à l'abri avant que tu les récupère, dis-je à Jax en lui tendant un téléphone cellulaire.

Il le récupère et s'éloigne pour passer son coup de fil, j'en profite pour changer mes pansements une nouvelle fois, manger avant de me poser à l'arrière et fermer les yeux quelques heures.

J'ouvre les yeux, il n'est pas moins de 15h00.

Je me redresse et vois Jax assis sur le capot à observer les alentours.

Il aurait pu fuir, mais il ne l'a pas fait.

Il aurait pu me tuer dans mon sommeil, mais il ne l'a pas fait.

- Du nouveau ? demandai-je en descendant du véhicule.

Il ne répond pas, mais secoue négativement la tête. Le téléphone satellite se trouve à ses côtés, il semblerait que son coup de fil l'a rendu quelque peu muet.

- Est-ce-que tout va bien ?

Jax tourne enfin son visage sévère vers moi, la veine de son front gonflé à bloc. Ses mâchoires tendues à l'extrême. Il m'observe attentivement avant de détourner le regard de nouveau vers les bois.

Je grimpe à mon tour sur son perchoir et m'installe à côté de lui, il ne bouge pas d'un pouce.

- Tu sais, nous avons encore au moins 6 heures à tenir. Crache le morceau.

Il grogne de mécontentement.

Ce mec est un ours, il ne sait rien faire à part grogner et gronder.

J'essaie de m'infiltré dans son esprit mais il est fermé comme une porte de prison, inaccessible. Je me doute que tout à un rapport avec le coup de téléphone qu'il a passé à sa famille.

- Depuis combien de temps, tu n'as pas vu ta famille ?

- Cinq ans.

- Et donc ?

- Elle n'a pas répondu.

- Il est arrivé quelque chose ?

Ses mains se referment en poing qui blanchissent à vu d'œil.

J'avais à côté de moi une bombe à retardement.

Je prends une profonde inspiration et sors les clés de ma poche et lui tends du bout de mon doigt.

- Va les rejoindre.

Jax tourne enfin sa tête de mon côté, observe les clés qui pende à mon doigt et mon visage.

- Je ne vais pas faire ça, dit-il.

J'agrippe sa main et lui fourre les clés dedans.

- Je n'ai pas besoin d'une bombe à retardement qui risque d'exploser car il s'inquiète pour sa famille. Alors tu prends ses clés et tu retrouve ta famille et tu les mets en sécurité.

- Mais... La base ?

- Tu ne me seras d'aucune aide dans cet état. Et j'étais seule avant que tu ne t'incruste.

La discussion est close, je saute du capot, récupère quelques affaires que je fourre à côté d'un arbre. Note le numéro du téléphone satellite que je lui tends.

- Quand tu auras terminé, appelle-moi.

Il ne parle pas, mais ses yeux expriment de la gratitude et me remercie en silence.

- Va-t'en maintenant.

Il descend du capot, réfléchis deux secondes avant de refermer ses bras autour de moi.

- Je reviendrais, dit-il en sautant dans l'habitacle.

- Il y a intérêt.

J'observe la voiture quitter le chemin de terre et s'éloigner en quatrième vitesse. Me voici de nouveau avec moi-même. 


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