~ Chapitre 3 ~ 2/2
Pour ma part j'ai un travail de recherche à faire, je récupère les carnets de mon père. Enfile un gros gilet en laine et quitte ma chambre.
Je passe au réfectoire prendre une bouteille d'eau et me dirige à la bibliothèque, la salle est dans le noir totale, il n'y a personne. Je serais tranquille, je me dirige vers le fond de la bibliothèque m'assied dans un fauteuil côté lecture et allume la lampe.
Pose les carnets sur la table base, récupère le premier volume et commence ma lecture.
« Été 1999,
Aujourd'hui, j'ai rencontré la créature la plus sublime de ma vie. Elle est tombée en panne au bord de la route, quand je suis passé à côté d'elle à bord de ma Dodge Challenger 1990 noirs. Sa tête sous le capot, les mains dans le moteur. Je me suis garé devant sa voiture et regardé dans le rétroviseur à quoi ressemblée cette beauté, ses longue jambes fuselées dans un short court, ses pieds dans des bottes de cow-boy, une chemise sur les épaules nouée à la taille.
- Puis-je vous aider ? ai-je demandé à cette inconnue.
L'inconnue s'est retournée et à ce moment là j'ai su que ce serait la femme de ma vie, ses longs cheveux acajou tressée en deux nattes. Mais ses yeux, ce sont ses yeux qui m'ont envouté ! C'est magnifique yeux violets bordée de longs cils noirs.
- Ma voiture ne démarre plus ! avoua-t-elle.
- Laissez-moi regardé, avait-je annonçais.
Elle s'est reculée et je me suis avancé pour regarder sous le capot, j'ai trifouillé un peu les câbles.
- Essayée de démarrer ! souriais-je.
Après quelques minutes le moteur démarra, j'ai refermé le capot et sourit à la jeune demoiselle qui sortait de sa voiture.
- Merci, bafouilla-t-elle.
- Je vous en prie...
- Ella ! souffla-t-elle.
- Enchanter Ella, je m'appelle Mickaël, dis-je en tendant la main qu'elle serra.
- Comment puis-je vous remercier ? proposa-t-elle.
- Accepteriez-vous de dîner avec moi Ella ? négociai-je.
- Oh... Euh... Oui, avec plaisirs ! murmura-t-elle.
Voici comment ma vie à changer, d'un adolescent rebelle à un adolescent amoureux... »
J'éclate de rire en lisant la version de papa de sa rencontre avec maman.
« Ce dîner à été fabuleux, j'avais pris un peu de temps pour trouver la bonne tenue mais j'ai choisi de mettre un jean avec une chemise blanche toute simple et mes baskets blanches. J'avais un peu peur d'avoir mis trop de parfum mais Ella n'en a pas dit un mot quand ont s'est retrouvés. Ce qui m'a enlevé un poids des épaules, je dois l'admettre ! Je suis ensuite passé la prendre chez elle et l'ai emmené dans un petit restaurant italien où nous avons commandés tous les deux des tagliatelles à la carbonara dont nous avons rient. L'ambiance été sympa !
Nous avons rigolé, elle m'a parlée un peu d'elle et je lui ai parlé de moi. À la fin du repas je l'ai raccompagné chez elle enfin jusqu'à sa porte.
- Voudrais-tu un autre rendez-vous avec moi ? avais-je demandé.
Elle a dit OUI ! Oui, elle a répondu oui. »
- Vous me manquez tellement ! chuchotai-je.
« Il va falloir que je lui dise, va-t-elle encore vouloir de moi si je lui dis que j'ai des pouvoirs. Va-t-elle s'enfuir en courant où me dire que je suis une erreur de la nature qui n'a rien à faire sur terre. J'ai tellement de questions qui restent sans réponse ! »
Oh papa si tu savais ! Maman était comme toi.
« Ce soir, quand j'ai raccompagné Ella chez elle, j'ai trouvé le courage de l'embrassé. J'avais déjà embrassé des filles mais avec Ella tout est différents, je ne sais pas pourquoi ! C'est comme-ci je recommençais tout à zéro, la peur au ventre quand je la vois, j'ai l'impression d'être un jeune pubère de treize ans devant une fille pour la première fois.
C'est une sensation très bizarre !
Elle seule me met dans cet état. Ses lèvres m'appelé depuis un petit moment déjà, des lèvres charnues comme il faut dont la couleur me fait fantasmé, d'un léger rouge. J'ai donc tenté ma chance et elle ne m'à pas repoussé, j'avais un sourire de crétin les heures qui suivait mais je m'en fichais totalement.
J'ai adoré l'embrassé, la douceur de ses lèvres, le goût de sa bouche, la caresse de sa langue... »
Ok, je passe la suite, c'est quelque-chose de privé entre mes parents dont je ne veux pas tellement savoir. Papa très romantique ! Je zappe quelques pages où ils passent du temps ensemble.
« C'est décidé, ce soir je lui raconte tout. Cela fait trois semaines que nous sortons ensemble, il faut que tu te lance Mickaël ! Elle est tellement merveilleuse, pour la première fois de ma vie je peu attester que je suis tombé amoureux La femme de ma vie je vous dis, c'est pour cela qu'il faut que je lui dise c'est important !
Je suis assis dans la voiture entrain d'écrire depuis environ vingt minutes, j'essaye de trouvé le courage de taper à sa porte et de lui raconter ce que je suis. Va-t-elle me quitté ? »
Alors ? Je tourne la page suivante mais elle est vide, en feuilletant la fin du carnet toutes le reste est vide, blanc sans écriture en observant l'intérieur du carnet les feuilles ont été arrachées.
Pourquoi ses pages ont été arrachées ?
Un raclement de gorge me fait relever la tête, une haute silhouette dans l'obscurité me fait face puis s'avance vers la lumière, je referme le carnet d'un geste sec.
- Salut, dit une voix masculine.
Je relève la tête et aperçoit Isaac, les mains appuyés sur le dos d'un fauteuil.
- Bonsoir.
- Je peux m'assoir ? demande-t-il.
- Bien sûr !
- Comment vas-tu ?
- Beaucoup mieux, merci.
Il hoche la tête et s'installe confortablement dans le fauteuil en face du mien. Puis regarde autour de lui, analysant la bibliothèque.
- Ça fait longtemps que tu es ici ? interroge-t-il.
- Quelle heure est-il ?
- Vingt heures trente.
- Oh ! Euh... plus de deux heures.
- Tu n'as pas dîné ?
- Hum... Non !
- Ruby ! proteste Isaac.
- Ça va, il n'y a pas de quoi en faire toute une montagne.
Je me lève, récupère les carnets et quitte la bibliothèque. Je retourne dans ma chambre, Pearl doit encore être avec ses amis devant la télé pour leur soirée horreur. Je range les carnets et m'installe dans mon lit, éteins la lumière et m'endors.
Vers vingt-trois heures, Pearl rentre dans la chambre part prendre sa douche et revient en pyjama.
- Ruby ? Je peux dormir avec toi cette nuit ?
- Cette soirée horreur aura eu son effet !
- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles, s'offusque-t-elle.
- Allez viens-là !
J'ouvre ma couette et elle accourt s'y réfugiez en quatrième vitesse. Ma peureuse de petite sœur, qui a assurer devant l'écran mais à présent va faire des cauchemars.
***
Ce samedi matin est très calme, je me réveille avec Pearl étendue sur moi. Mon réveil indique neuf heures trente, je secoue Pearl qui râle dans son sommeil.
- Allez Pearl debout !
- Hum, laisse-moi dormir.
- Je veux bien, mais te servir d'oreiller va bien deux secondes.
- Oh...
Elle relève la tête et me sourit timidement.
- Bien dormi ? demandai-je.
- Hum, oui.
- Allez paresseuse, debout il est déjà neuf heure et demi.
Après une bonne douche, nous allons prendre notre petit déjeuner. Je rassemble les carnets, un bloc note dans mon sac et nous rendons au réfectoire. Certaines des tables sont occupées par des élèves, d'autres par des professeurs qui ne sont pas partis en week-end j'imagine. J'aperçois Pearl qui observe ses amis du coin de l'œil.
- Tu peux allée les rejoindre tu sais !
- C'est vrai ?
- Bien sûr, je peux me débrouiller toute seule !
- On se rejoint plus tard ? demande-t-elle.
- Profite de ton week-end avant de reprendre les cours Pearl, je peux bien m'occuper. Mais tu ne sort pas de l'école ! C'est tout ce que je te demande.
- Ok, à plus tard.
Elle rejoint ses amis en courant, je vais me chercher une tasse de café et vais m'assoir à une table plus loin en sortant le deuxième volume des carnets de mon père. Je remonte mes genoux contre ma poitrine et commence ma lecture en sachant que plusieurs pages du premier volume ont étaient arrachées.
« Été 2001,
L'atmosphère en ce moment est très bizarre, tout le monde se dévisage, les voisins s'épient sans arrêt pour n'importe quels raisons. Ella pense que quelque chose se prépare, qu'il ne faut pas rester ici ! Que ses parents, comme les miens doivent déménager au plus vite... J'écoute ce qu'elle dit, ne pas écoutez Ella c'est commettre un crime. Avec ses pouvoirs de divination et mentaux, je ne peux que la suivre donc si elle dit qu'il faut quittés la ville. Nous le ferons ! »
« Automne 2001,
Nous avons appris par les infos le crash dans les deux tours à New-York ce 11 septembre, Ella avait un mauvais pressentiment mais ne pouvait rien faire. Ella a horreur de ça, pouvoir voir l'avenir et ne pas interférer pour changer le futur, j'essaye de l'épauler comme je peux enfin du mieux que je peux ! Ses nuits sont remplis de cauchemars et de terreurs nocturnes depuis un certains temps. Ça va faire 2 ans que nous sommes ensemble à présent et j'ai bien l'intention de la demandé en mariage d'ici peu de temps juste le temps pour nous de poser nos valises quelques parts à l'abri. Ella à fêter ses dix-neuf ans le mois dernier et j'ai eu vingt et un ans en début d'année. Mais le temps en a décider autrement, nous sommes partis il y a trois mois de la Louisiane et nous nous sommes établis dans le Texas...
Une assiette rempli de fruit et un énorme pain au chocolat est déposer devant mon nez me faisant sursauté et gêné ma lecture, je lève le nez de mon bouquin en foudroyant la personne qui prend ses aise à me mettre du matin de la nourriture. Comme par hasard, mes yeux rencontre le regard gris acier d'Isaac qui ne me quitte pas des yeux, il s'installe en face de moi son verre de jus d'orange à la main.
Il avance l'assiette vers moi, je fronce les sourcils.
- Bonjour à toi aussi ! saluai-je.
- Mange ! réplique-t-il.
- Bonjour à toi aussi Ruby. Tu as bien dormi ? Oui, très bien et toi ? Oh moi tu sais, ça va, ça vient ! ironisai-je.
- Mange ! réplique-t-il de nouveau.
- Merci, mais je n'ai pas faim !
J'attrape ma tasse de café et en bois une gorgée avant de la reposer, Isaac l'attrape et la tire vers lui, fait glisser l'assiette à la place.
- Mange ! répète-t-il.
- J'avais entendu la première fois tu sais ? Mais je ne mange pas le matin, jamais !
- Depuis combien de temps tu n'as pas mangé ?
- Ahah très drôle !
- Je ne plaisante pas, tu as perdu du poids, grogne-t-il.
Quoi ? Comment il sait ça lui ?
C'est vrai que c'est dernier temps, hormis le fait qu'une sonde m'a alimenté pendant 5 jours je n'ai rien avalé.
- Le café ne nourrit pas Ruby.
- C'est moi où tu es entrain de me passer un savon là ? questionnai-je
- Il faut bien que quelqu'un le fasse !
- Et donc, on ta désigner pour me fliquer ? C'est ça ?
Je regarde autour de moi, pour confirmer mes dire mais personnes nous espionne.
- Non.
- Bien, soufflai-je. Si je mange quelque chose tu me laisseras tranquille ? demandai-je.
- Si je ne veux pas ? pense-t-il tout haut.
- Pardon ?
- Rien, allez mange quelque chose.
Je pose mon bouquin sur la table, avance l'assiette devant moi et attrape la fourchette que je plante dans une fraise découpée, je la porte à mes lèvres et mords dedans. Isaac m'observe ne manquant à aucun moment le spectacle que je lui offre. Le mâche doucement et avale en vitesse.
- C'est bon maintenant j'ai mangé quelque chose ? demandai-je.
Il m'arrache la fourchette des mains, la plante dans une seconde fraise qu'il me présente devant mes lèvres.
- Encore, susurre-t-il.
J'ouvre la bouche et la referme sur la fourchette, attrapant la fraise. Il se lève ensuite brutalement en laissant tomber la fourchette sur la table et quitte le réfectoire sans un mot le diable au trousse. Je repousse l'assiette et reprends mon bouquin.
... Beaumont, assez grand pour nous accueillir. Ella apprécie la petite maison que nous avons loué, pour combien de temps je ne sais pas, mais tout va pour le mieux. »
« Je croyais que nous serions bien ici mais non. Ella ne se sent pas à sa place ici, elle est tombée malade un mois après notre arrivés. Vue notre statut nous ne pouvons pas nous rendre chez le médecin, ni à l'hôpital et nous n'allons clairement pas crier sur les toits que nous avons besoin d'un médecin spécial pour les personnes comme nous, alors j'ouvre l'œil en espérant tomber sur des personnes comme-nous. Puis un soir, une vieille dame à toquer à notre porte se disant guérisseuse à demander à voir Ella, je ne sais pas de où elle connaissait Ella mais elle a demandée à la voir alors je l'ai emmené la voir, Ella était allongée dans le lit fiévreuse. Cette vieille dame m'a demandée de sortir et s'est ce que j'ai fais ! Après un certain temps la vieille dame est sorti et à quittée la maison sans rien demandée. Je suis monté à l'étage, Ella était en larmes recroquevillé sur elle-même. J'ai accourus à ses côté, j'ai demandée à Ella ce qui se passait. Sa réponse ma couper le souffle et littéralement briser les jambes.
- J'ai fais une fausse-couche.
Mes yeux se sont remplis de larmes pour la femme que j'aime mais aussi pour cet enfant que nous ne verrons jamais. J'ai rassuré ma future femme et l'est serrée dans mes bras jusqu'à ce qu'elle s'endorme. »
Mon dieu ! Les larmes coulent le long de mes joues que j'essuie rapidement du revers de la main.
Pourquoi vous ne m'avez rien dit ?
Je referme le bouquin, le temps de souffler et d'encaisser l'information. J'aurais dût avoir un grand frère où une grande sœur.
Pearl arrive en courant à ma table toute souriant mais change vite d'expression en me regardant.
- Euh Ruby, tes yeux ? chuchote Pearl.
- Quoi ? Qu'est-ce qu'ils ont ?
- Ils changent de couleurs sans arrêt ! Vert, bleu, gris, noir, rouge, rose, violet, marron, orange, jaune. BON RUBY ! Blanc.
Je fixe ma petite sœur. En me calmant peu à peu.
- C'est bon violet ! dit-elle enfin.
- Merci. Je vais à la salle de sport, tu retournes avec tes amies ?
- Ouais, le sport de bonne heure comme ça très peu pour moi !
- Mauviette ! rigolai-je.
Je retourne dans la chambre me changer et direction la salle de combat où il n'y aura personne.
J'arrive devant la porte, ouvre et dépose mes affaires avant de m'étirer et m'échauffer puis le sac de frappe. Ou j'enchaîne droite, gauche. Je laisse exploser ma rage sur ce que je viens de lire, mes parents aurait dût avoir un autre enfant avant nous. Elle où il aurait eu vingt-neuf ans !
Savoir ça et puis le fait qu'il manque des pages dans le premier volume ça me fait chier littéralement.
Qui peut bien avoir ses pages qui ne concernent personnes d'ailleurs !
Je n'ai pas pour habitude de me plaindre sur quoique ce soit où encore de pleurer à tout va, mais là j'ai l'impression d'être au bout du rouleau.
Je frappe plus fort ce sac qui n'a rien demandé au point qu'il se décroche du plafond.
- Je n'aurais pas aimé être à sa place ! rigole une voix masculine.
- Aaaah, hurlai-je en me tenant la poitrine. Vous m'avez fait peur !
- Désolé.
Je hoche la tête et m'assied sur le tapis pour reprendre mon souffle. J'observe l'inconnu qui vient d'entrer dans la salle, il est plutôt grand, musclé, les cheveux noir en pique. Un petit sourire au coin de ses lèvres.
- Je suis Liam Hall, dit-il en me tendant sa main.
- Ruby White, répliquai-je.
- Oh, la fameuse Ruby qui a beaucoup fait parler d'elle ces dernier temps !
- Je vous demande pardon ?
- Vous savez ? Votre visite à l'infirmerie ?
- Oh ! Ouais, c'est moi en effet ! rigolai-je
Je zieute de nouveau la salle, l'impression que je dérange.
- Vous avez besoin de la salle ? lui demandai-je.
- Je suis prof de sport de combat, m'informe-t-il.
- Oh... Euh... Désolé, je n'ai pas voulu détruire le matériel.
- Ce n'est rien ! Vous avez une sacré droite, ironise-t-il.
- Non, c'est juste que... Quelque fois j'ai besoin de décompresser et d'évacuer le trop plein, vous voyez ?
- Tout à fait !
- Bon bah j'y vais, bonne séance, lançai-je en sortant.
- Merci.
Après une douche, je retourne à la bibliothèque munis de mes carnets pour la suite de l'histoire. Pour le moment il n'y a pas grand-chose révélant des choses sur moi où autre qui puise m'intéresser.
J'arrive dans la bibliothèque, personnes. C'est vrai qui s'intéresserait à des bouquins en plein week-end non mais sérieusement ?
La bibliothèque est tellement silencieuse, pas un seul bruit sauf ma respiration. Je m'installe confortablement dans un fauteuil.
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