~ Chapitre 20 ~ 1/2
Alors qu'Isaac donnait plusieurs ordres par radio en jetant plusieurs coup d'œil à sa mère qui l'observa de son côté en silence.
Je voyais bien toutes les questions qui habiter leurs yeux.
Toute cette retenu qui les empêcher d'aller l'un vers l'autre.
Cette envie de se prendre dans les bras, qui leur avait était refuser depuis si longtemps. Isaac avait dut grandir sans l'affection et l'amour de sa mère et Sarah avait dut abandonner son enfant mais pour quel raison ?
Qu'est-ce qui lui était arriver ?
Ils devaient simplement réapprendre à s'apprivoiser mutuellement.
Nous continuons notre chemin à travers les arbres alors que la bombe que j'avais programmer n'allait pas tarder à exploser.
₋ Au abri, hurlai-je.
La déflagration fut assourdissante créant un champignon au-dessus de nos têtes et les cimes des arbres. Tout le monde se regroupa derrière une série de gros rocher alors que je créer un bouclier protecteur autour de nous. Mon compagnon hurla dans la radio pour que le deuxième groupe se mettent à l'abri, une personne avec le don de bouclier les accompagnés. Ce qui me rassura quelque peu.
La première vague fut violente, exterminant tout sur son passage, le feuillage des arbres à la moindre touffe d'herbe. Le souffle de l'explosion me fit serrer les dents tellement c'était puissant. Leur C4 devait être de très bonne qualité.
Un liquide chaud coula sous mon nez, en l'essuyant je me rends compte que je saigne du nez. Mon corps était à bout de force et il le faisait savoir. Isaac agrippe ma main et uni son énergie à la mienne.
Sans ça, nous aurions pu tous mourir, car je n'avais plus assez de force.
Son autre main trouve rapidement ma joue qu'il caresse en scrutant mon regard inquiet.
₋ Ça va ? demande-t-il.
₋ Je suis fatigué, soufflai-je.
Après plusieurs minutes, les doigts crispés autour de ceux d'Isaac, la respiration erratique, les mains moites, le corps en sueur. À bout de force, je relâche le bouclier et tombe sur les fesses complètement en nage.
₋ Ruby ? s'inquiète aussitôt Isaac.
₋ Je...je... j'arrive plus à bouger, murmurai-je.
Le bas de mon corps refuser de coopérer, mes jambes ne bouger plus, j'étais incapable de me remettre debout.
₋ Attend, je vais t'aider.
₋ Retire-lui son pantalon, arrive la mère d'Isaac.
₋ Quoi ? s'exclame-t-il.
₋ Retire son pantalon.
₋ Fait-le, murmurai-je.
Il le déboutonna et le fit glisser le long de mes jambes.
₋ Putain, mais c'est quoi ça ? crache-t-il.
Je me redresse sur mes coudes et observe mes jambes. Plusieurs patchs sont dispersés sur chacune d'elles.
₋ Nous ne pouvons pas lui retirer comme ça, déclare Sarah.
₋ Qu'est-ce que c'est ? demandai-je.
₋ Ces patchs sont accrochés à tes nerfs, il suffit que tu tire dessus et tu peux sectionner tes nerfs Ruby.
₋ Ils m'ont fait ça pendant mon inconscience.
₋ Les patchs sont muni d'anti-douleur pour éviter que tu souffres et ne te rende compte de rien, poursuit Sarah.
₋ Nous devons rentrer, se relève Isaac après avoir remonter mon pantalon.
₋ Au plus vite, rajoute sa mère.
Ni une, ni deux, Isaac me soulève dans ses bras alors que je m'accroche à sa nuque.
₋ Ensemble, souffle-t-il contre mes lèvres.
₋ Ensemble, répondis-je.
Notre cortège avance vers les camionnettes stationner près de la route, on me dépose sur un siège, Sarah à mes côté alors qu'Isaac grimpe derrière le volant.
Il nous avait fallu trois jours pour venir et donc ce même temps pour retourner au nouveau QG, mais je n'allais pas tenir trois jours avec ses pinces agrippé à mes nerfs. Il fallait me les retirer au plus vite.
Les œillades d'Isaac à travers le rétroviseur intérieur me mettais mal à l'aise. Je m'en sortais plutôt bien pour le moment. J'avance et pose ma main sur sa nuque raidi, masse délicatement sa zone noué.
Il s'inquiétait, ce que je pouvais parfaitement comprendre. Si ça lui était arrivait, je serais probablement dans le même état que lui. Isaac kidnappe ma main et l'apporte à ses lèvres pour embrasser chacune de mes jointures. Son contact me procure une certaine paix intérieur.
La douceur de ses lèvres chaude sur ma peau glacé me tira une série de frissons dans le dos.
Avant de m'apercevoir que les frissons n'avaient rien à voir avec Isaac, une sueur froide dégringole le long de ma colonne vertébrale. Mon corps retombe vers l'arrière contre le dossier de mon siège, puis fut pris de convulsions.
Dans un bourdonnement, j'entends Sarah dire à Isaac d'arrêter la camionnette alors qu'elle bascula mon siège en position latérale.
Le reste se passa à toute allure, l'arrêt de la voiture, le visage de Sarah qui parlait mais je ne l'entendais plus puis le visage inquiet de mon compagnon qui me répéter de rester consciente.
Mes paupières étaient tellement lourde, j'étais épuisée, fatiguée. Mes tremblements reprirent de plus belle, cette crise d'épilepsie dura de longue minutes avant que je ne me stabilise.
₋ Nous devons lui retirer ces trucs, rage Isaac.
₋ Je n'ai pas le matériel nécessaire, répondit Sarah.
₋ Elle risque de mourir.
₋ Et si elle fait une hémorragie, elle va mourir aussi.
₋ Alors quoi ? s'impatiente mon compagnon.
₋ Faite-le, les interrompis-je. Retirez-moi ça.
₋ Ruby, souffle Sarah.
Je récupère le scalpel dans ma poche avant du sweat et lui tend.
₋ Il me faut plus que ça Ruby, du désinfectant, du fil et une aiguille, des bandages.
₋ Je dois avoir ça dans le coffre, intervient Isaac en se dirigeant vers celui-ci.
₋ Ruby, ce n'est pas raisonnable.
₋ Si vous ne le faite pas, je demanderais à votre fils, mais vous avez plus d'expérience en médecine que lui.
₋ Voilà ! dit Isaac en posant la trousse de secours.
₋ D'accord, je vais le faire... mais s'il arrive...
₋ Tu sous-estime Ruby, maman.
Isaac me débarrasse de mon pantalon, mes jambes sont à présent violette et tire vers le foncé.
₋ En effet, il est temps, soupire Sarah.
J'agrippe la main que me tend mon homme et hoche la tête vers Sarah qui désinfecte la lame et prépare des compresses.
₋ Ça va faire mal, me préviens Sarah.
Je n'ai aucune anesthésie et elle doit inciser dans mes chairs pour retirer chacun de ses patchs sur ma peau.
Le hurlement de douleur arrache ma gorge alors que je sens distinctement l'endroit où la lame tranche et entaille ma peau.
₋ Ruby, reste avec moi, me rassure Isaac. Puise-en moi mon ange. Concentre-toi sur ma voix.
Je sentais les doigts de Sarah trifouiller dans mes chairs et y insérer une pince et extraire quelque chose d'accrocher à l'intérieur de moi.
₋ Je l'ai ! murmure Sarah.
₋ Putain de merde, siffle Isaac entre ses dents.
Elle soulève la pince sous mes yeux, le patch est relié à un petit câble métallique dont la petit pince au bout est couverte de sang.
Comment j'ai fait pour ne rien sentir ?
₋ Plus que onze.
₋ Elle n'y arrivera pas, chuchote Isaac.
₋ Il le faut Isaac, je ne peux plus arrêter. Tu as vue la couleur de ses jambes.
₋ Je déteste l'entendre hurler comme ça, c'est inhumain.
Je transpirais à grosse goutte, Sarah recoud la première plaie avant de passer à la seconde. Mon hurlement me fit serrer plus fort la main d'Isaac qui grimace sous ma poigne.
₋ Ça va aller, soufflai-je.
₋ Ruby.
Au bout du cinquième patchs, je tombe dans les pommes. La douleur étant insupportable.
***
Le bip régulier du moniteur cardiaque était la seule source de bruit constante à mes oreilles. Mon corps était engourdi de la tête aux pieds, j'avais l'impression qu'un autobus m'avait rouler dessus à pleine vitesse.
J'ouvre les yeux et constate que je suis allonger dans un lit médical, je ne reconnais pas l'endroit où je suis. Malgré moi, mon cœur s'emballe faisant hurler le moniteur à mes côté.
Une silhouette se détacha du mur et s'approcha à petit pas, je suis surprise de reconnaître Rose qui s'installe sur le fauteuil près du lit.
₋ Comment vas-tu ma petite ? demande-t-elle.
₋ Fatigué et perdu, répondis-je.
₋ C'est compréhensible Ruby.
₋ Qu'est-ce qui c'est passer ? Où suis-je ?
₋ Au château, le QG.
₋ Oh ! Comment suis-je arrivée ici ?
₋ Isaac.
₋ Depuis combien de temps suis-je ici ?
₋ Bientôt une semaine.
Comment c'était possible ?
₋ Isaac est repartit se reposer, il te veille depuis que tu es arrivée.
₋ Je comprends.
₋ Tu te souviens de ce qu'il s'est passer ?
C'était encore le brouillard dans ma tête.
Les images de la base me revient en mémoire, les blessés, les enfants, mes jambes, les patchs. Je me redresse sur le lit et soulève ma couverture pour découvrir mes jambes bandés.
₋ Comment vont les blessés ? questionnai-je.
₋ Ils sont en vie.
₋ Et les enfants ?
₋ Choqués et traumatisés.
₋ Je me doute, murmurai-je. Moi-même ça m'a retourner cette endroit.
Alors que je m'emploie à retirer mes bandes bien fixé, Rose m'en empêche en posant sa main sur la mienne.
₋ Tu ne devrais pas Ruby.
₋ Pourquoi ?
₋ Ce n'est pas encore cicatrisé. Mia n'a pas réussi à refermer les plaies.
₋ Je...je veux voir Rose.
Elle déroula les bandes, exposant mes plaies suturés à nue. Mes jambes avait retrouver leur couleur, mais les ecchymoses autour des plaies était d'un violet et virer de couleur, les sutures étaient propre et nette.
Cadeaux de Sarah, que je remercierais.
₋ Comment ça se fait ? soufflai-je en effleurant les fils du bout des doigts.
₋ Leurs patchs étaient imprégner d'Onyx et une substance qui empêche la cicatrisation naturel. Cette substance est entrer dans tes tissus, il faut attendre que ton organisme l'évacue.
₋ Et depuis une semaine...
₋ Ça commence à cicatriser, regarde.
Il était vrai que mes chairs commencer doucement à se refermer, mais pas assez pour pouvoir de nouveau jouer les caïds.
En parlant de caïds, est-ce que la base était vraiment à virer de la carte ?
₋ Approche-moi la chaise roulante, nous devons vérifier plusieurs chose, lui dis-je en faisant passer mes jambes hors du lit.
₋ Tu dois surtout te reposer Ruby.
₋ Ça fait une semaine que je dors Rose !
₋ Rose à raison, Ruby. Il faut te reposer, intervient une voix sur le pas de la porte.
₋ Je pense être assez grande pour savoir ce qui est bon pour moi, répondis-je à Sarah.
Ce n'était pas leur faute, après tout, si j'étais dans ce lit. Je passais mes nerfs sur elles sans aucune raison valable. Mais nous avions beaucoup de chose à voir. Une riposte était possible, s'ils nous avaient suivi...
Ils m'avaient peut-être insérer un traceur dans le corps.
Tout était possible avec le gouvernement.
₋ Aidez-moi à m'asseoir sur le fauteuil, demandai-je d'un ton radoucit.
Elles m'aidèrent à m'installer sur le fauteuil roulant après avoir retirer tout les fils qui m'étais relié en intraveineuse. Ma blouse beaucoup trop courte laisser apparaître mes jambes meurtries. J'agrippe le dessus de lit que je pose sur mes jambes et sors de la chambre avec l'aide de Sarah et Rose à mes côté.
Durant notre petit trajet, des visages familier m'accueillir avec joie, c'était tellement lisible sur leurs visages. Le soulagement, l'inquiétude aussi, vu que je balader en fauteuil et non sur mes jambes. Je les remercie et continue mon bonhomme de chemin vers un bureau, la lourde porte en bois de celle-ci s'ouvrit par Liam qui écarquilla les yeux.
₋ Ruby, souffle-t-il.
₋ Liam, répondis-je en retour.
₋ Comment vas-tu ? demande-t-il en regardant mes jambes.
₋ Ça ira mieux dans quelques jours.
Son soupir de soulagement était presque imperceptible, mais ses épaules se sont tellement affaisser et relâchés que s'en était flagrant.
₋ Merci pour ton flegme Liam.
₋ C'est que...
₋ Je sais, murmurai-je.
La fille de la prophétie handicapé, priver de ses jambes ça en jeter beaucoup moins vu sous cette angle.
₋ Ce qu'il y a derrière cette porte peut encore attendre, en revanche je suis sûr qu'Isaac serait ravi de te voir. Il ne t'a pas quitter depuis...
₋ Tu as raison.
₋ Je peux t'emmener à votre chambre, se propose Liam.
J'accepte sa proposition, il retourne le fauteuil en sens inverse.
₋ Je te fais visiter ?
₋ Je demanderais à Isaac, mais merci Liam.
₋ À ton service.
Après avoir emprunter un long couloir où plusieurs portes se font face, Liam m'arrêta devant une porte un peu à l'écart des autres.
₋ Et voilà !
₋ Merci.
Il ouvre la porte, le temps que j'entre le fauteuil puis referme derrière moi. La chambre est assez vaste, plonger dans l'obscurité. Il y a un grand lit, plusieurs meubles anciens. Toutefois, mon attention se focalise sur la silhouette étendu sur les draps.
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