~ Chapitre 2 ~ 2/2
Plusieurs garçons observent ma petite sœur de la tête aux pieds. Je toque à la fenêtre, tous les regards se portent sur moi et je fais une chose que j'ai appris à faire il n'y a pas longtemps, je change la couleur de mes yeux qui se modifie avec mes humeurs. Je fixe le groupe de garçons qui observer Pearl et leur parle par télépathie en changeant mes yeux en rouge.
« Regarder de nouveau ma petite sœur comme vous venez de le faire et je vous tords le cou ! »
Les garçons regardent le sol et je me retourne vers Pearl avec un sourire, mes yeux de nouveau violet. Elle me renvoie mon sourire, puis sort de la classe accompagnée de Moira. Elle reprend ma main et nous descendons les escaliers.
- Les professeurs qui enseignent aux non-pratiquants ont-ils des pouvoirs ?
- Bien sûr, nous n'acceptons pas de personnes Humaine à 100% ils risqueraient de nous dénoncer !
Nous quittons de nouveau le bâtiment pour rentrer dans un autre.
- Ce bâtiment est uniquement consacré à la pratique, l'entrainement et la maîtrise des pouvoirs. Le rez-de-chaussée est consacré aux pouvoirs de matières, il y a la piscine, une salle aménagé à la nature, une salle aux animaux.
Nous déambulons dans le couloir en observant certaines classes grâce aux fenêtres qui donne dans le couloir. Certains pouvoirs sont très impressionnant, dans la piscine une fille s'est transformer en eau on ne la distingue plus de la piscine, un garçon marche sur l'eau, un autre créer des bulles gigantesque. Dans une autre salle aux parois rocheuses un garçon escalade le mur sans protection, deux garçons projettent du feu et des éclairs sur des cibles, un garçon soulève un poids impressionnant d'une seule main même pas fatigué. Dans une autre salle une fille contrôle un animal, une autre fait apparaître plusieurs insectes de trois à douze. Une autre salle où des élèves manipulent la météo, où une autre la métamorphose.
C'est impressionnant !
Au premier étage, nous tombons sur une salle entièrement capitonnée pour les sports de combats. Je m'arrête, mon corps pousser à aller voir ce qui se passe dans cette salle. J'approche de la fenêtre et observe les élèves en tenue de sport, une personne se détache du reste.
Un homme torse nu, je ne vois que son dos mais son tatouage sur le dos me fait pensé au mien, traits pour traits, deux ailes sont tatouer du haut de ses omoplates jusqu'au bas de son dos. Il est grand, à vue de nez je dirais un mètre quatre-vingt cinq, musclé pas bodybuilder comme c'est hommes piqué aux stéroïdes mais musclé avec la force de son travail, fasciner par les muscles de son dos qui roule sous sa peau, la peau tanné par le soleil. Un jogging descend bas sur ses hanches et pied nu. Ses longs cheveux blonds balayent ses épaules larges dût aux mouvements de son corps pendant qu'il s'entraîne.
- Qui est-ce ? glissai-je à Moira.
- Isaac Sullivan.
À son nom, l'inconnu se retourne comme-ci il avait entendu qu'on parler de lui. Il porte son regard sur moi en penchant la tête sur le côté. L'air de m'examiner où de lire dans mes pensées peut-être !
- Il est le fils du directeur, il donne quelques cours de combat en plus de Liam, poursuit-elle.
Je ne l'écoute déjà plus, mon attention focalisé sur lui. Il ne m'a pas quitté des yeux lui non plus, je suis trop loin pour voir la couleur de ses yeux mais il est très beau, des pectoraux et des abdominaux bien dessiné. Un tatouage polynésien sur l'épaule.
Il replace une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille où trône fièrement un anneau.
Pourquoi je m'intéresse autant à ce mec ?
Un autre homme lui tape sur l'épaule et l'inconnu se retourne, je m'ébroue mentalement.
Ce n'est pas le moment de pensée à ce genre de chose Ruby !
Après un dernier regard pour cet inconnu qui s'avérer être Isaac Sullivan je continue mon chemin. L'étage suivant est destiné aux sons, la manipulation sonore, la super ouïe... Et aux contrôlent des objets, tel que la combustion moléculaire, le contrôle des objets électroniques, la déformation...
- Jamais je n'aurais imaginé de telles capacités !
- Il est vrai que certains pouvoirs sont impressionnant, complimente Moira.
- Hum, je peux très bien me l'imaginer.
- Il nous reste un dernier étage.
Nous montons encore une volés de marche avant de déboucher sur un couloir beaucoup plus calme que les autres.
- Dans cet étage ce ne sont que des pouvoirs mentaux, c'est pour cela qu'il est plus calme !
- Il consiste en quoi ?
- La clairvoyance, la communication avec les morts, le contrôle des peurs, la détection de mensonges, la faculté psioniques, la manipulation mentale, la médiumnité, la nécromancie, les prémonitions, les rêves prémonitoires, la sensation surnaturelle, la télépathie, l'illusion, la persuasion, la divination...
- Effectivement, c'est assez complexe à gérer. Je parle d'expérience !
- J'ai moi-même la capacité de sensation surnaturelle, qui consiste à lire les auras des autres personnes.
- Moi-même je peux lire les auras, avançai-je.
- Vous avez beaucoup de capacités dans les pouvoirs mentaux ? encourage Moira.
- On peut dire ça comme ça oui !
Nous avançons dans le couloir dont certaines salles se trouve dans l'obscurité le plus total, les murs rempli de tissus, des bougies partout, des coussins sont placer ici et là dans la pièce. Dans d'autres salles de l'encens est allumé, des pierres précieuses trône sur les étagères, des bouquins de magie. Dans une salle, un Ouija est installé au centre de la pièce. La plupart des élèves aux pouvoirs mentaux sont des filles, peu de garçons assistent aux cours.
- Jusqu'à quel âge sont admis les élèves ? questionnai-je.
- Généralement vingt-cinq ans, certains élèves ne sont jamais partis et sont devenus à leur tour professeur. Les autres sont partis en pleine connaissance et maîtrise de leurs capacités et vivent leurs vies. Fondent leurs familles et nous envoient leurs enfants à leurs tours. Mais nous avons des cas où se sont des adultes qui arrivent pour une remise à niveau.
- Combien y-a-t-il de classes ?
- Nous gérons six classes de trente-deux élèves cela varie d'année en année, plus certains cas je dirais cinq adultes environ par an. Nous avons aussi des intervenants adultes qui se déplacent pour des conférences.
- D'accord, donc je n'ai pas de classe précise à proprement parler ?
- La salle de conférence est à votre disposition si votre groupe en a besoin pour un cours non-pratique. Comme vous êtes sélectionner par tranche d'âge, tu te trouveras avec des élèves du même âge que toi sachant que vingt-deux ans est la dernière avant de passer à la classe supérieur.
- Ah ?
- Oui, dix-neuf / vingt-deux ans ! Bien si vous avez terminez votre petit tour, je vous laisse retourner à votre chambre.
Moira regarde sa montre et reporte son attention vers nous.
- Il est déjà seize heure trente. Je vous retrouve à dix-neuf heures pour les présentations officielles avec tout l'établissement lors du dîner. Je vous raccompagne à votre chambre.
- D'accord.
Nous redescendons les escaliers traversons l'autre bâtiment et rentrons dans le hall d'accueil. Direction les dortoirs.
- À tout à l'heure, chantonne Moira.
- Hum, à tout à l'heure.
Nous rentrons dans la chambre que je verrouille, sait-on jamais !
- Alors comment tu trouves ? demande Pearl.
- Je ne sais pas ! Tu t'y sens bien toi ?
- Je pense que oui !
- Alors ça ira pour moi, si ça va pour toi.
À vingt-deux ans, je n'ai pas pour habitude d'avoir des règles à respecter où des codes à suivre à la lettre. Aucune permission à demander, libre de mes choix et mes déplacements. Quelque chose qui va me demander du temps à retrouver ! Mais Pearl s'y sent bien, alors je ferais des efforts pour elle.
Je m'installe à mon bureau et tire les dossiers à remplir vers moi, sort un stylo et jette un coup d'œil aux documents.
Puis s'ensuit une série de chose à remplir sur les parents, ce que j'ai abandonné, qu'est-ce que je suis sensé faire ? Barrer la feuille dans son ensemble écrire en grand au milieu de la page DÉCÉDÉ. Pour l'un comme pour l'autre ! ASSASSINER.
Je complète se qui doit être rempli pour le reste je laisse à l'état, qu'il se débrouille avec ça ! J'attrape les emplois du temps que je tends à Pearl ainsi que la liste de fourniture.
- Tu peux attraper l'ordinateur pour la liste des fournitures ? déclarai-je à Pearl.
- Ouep !
Elle saute de son lit et attrape l'ordi qu'elle dépose sur mon lit où elle s'installe juste à côté de mon bureau où j'ai encore le nez dans les papiers.
- Tu ne prends que ce qu'il y a sur la liste Pearl ! articulai-je.
- Hum !
- PEARL ?
- Oui, j'ai compris !
- Bien.
Après dix minutes à finir de remplir tout ses papiers, Pearl me donne l'ordinateur pour que je fasse moi aussi mes fournitures et en profite pour vérifier la sienne. Ceci étant fait je regroupe tout les documents que je glisse dans une enveloppe.
- Qu'est-ce que tu veux faire maintenant ? demandai-je.
- Je ne sais pas, toi tu veux faire quoi ?
- Je dois déposer cette enveloppe chez le directeur et ensuite je suis à toi ! Il nous reste une heure trente avant le dîner.
- Je n'ai pas envie de sortir pour le moment, avoue Pearl en chuchotant.
- Qu'est-ce qui t'arrives ma puce ? dis-je en m'installant à côté d'elle.
- Rien, je veux juste rester ici jusqu'à ce qu'on nous présente ensemble.
- Tu es sûr ?
- Hum !
- Bon je vais déposer l'enveloppe et je reviens, d'accord ?
- Ouais.
- Profites-en pour prendre ta douche si tu veux !
J'attrape l'enveloppe et sort de la chambre. Longe les couloirs et redescends à l'accueil, passe devant le bureau de Moira qui n'y est pas. Continue mon bonhomme de chemin direction le bureau de M. Sullivan, arrivé devant la porte j'entends deux personnes qui parle à voix haute des bribes de conversation me parvienne.
- Qui est-elle ? demande une voix.
Cette voix me donne des frissons dans tout le corps, pas le genre de frissons qui vous fait peur mais le genre de frissons qui vous...
Mais de quoi tu parles Ruby ? Vraiment n'importe quoi !
- Elles viennent d'arrivées ! annonce la voix de M. Sullivan.
Est-ce qu'ils parlent de nous ?
- Qui elles ? Je n'ai vu qu'ELLE ! crache une nouvelle fois cette voix.
- Sa sœur est avec elle.
- Est-elle au courant de ...
- Oh, Ruby ! crie Moira qui arrive en courant vers moi.
Super, je n'ai pas pût entendre ce que cette voix à dit. Au courant de quoi ?
Au même moment la porte du bureau s'ouvre à la volé, manquant de me faire assommer. Je relève la tête prête à dépeindre avec celui qui en sort et le remettre à sa place mais mon corps en a décider autrement apparemment.
Vous savez ce bug, ce vide intergalactique. Ou rien ne sort, même si votre corps et en lutte contre votre cerveau.
Je croise pour la première fois de ma vie un regard à vous tuer sur place ! Mais quel regard, des iris gris acier à vous couper le souffle.
- Mademoiselle White ? demande M. Sullivan.
Je continue de lorgner sur cet inconnu qui à décider lui aussi de profiter du paysage. Puis je le reconnais ! Isaac Sullivan. Entièrement habillé, d'un jean et un t-shirt avec une paire de rangers aux pieds, les cheveux détaché. Il hausse un sourcil parfaitement épilé le regard toujours autant meurtrier.
C'est le moment de revenir à la réalité Ruby !
- Monsieur Sullivan ! je secoue l'enveloppe au dessus de ma tête. J'ai remplie les documents.
- Déjà ? Impeccable ! dit-il.
Je lui tends l'enveloppe qu'il récupère.
- Je vous présente mon fils Isaac, il donne quelques cours ici !
- Monsieur dix-neuf, murmurai-je pour moi-même. Enchanté, souriais-je en tendant ma main.
Il attrape ma main qu'il serre, sa poigne est douce mais masculine très viril.
- Ruby White.
Une décharge électrique remonte le long de mon bras me forçant à le lâcher, je remonte mon regard sur son visage ou ses yeux me fixent toujours, les sourcils froncés.
Est-ce qu'il a sentit lui aussi cette décharge ?
- Ça va ? m'assurai-je.
- Ouais ! dit-il d'un ton tranchant.
Ok, je ne sais pas ce qu'il a mangé au p'tit déj mais il n'est pas d'humeur. Il est d'une humeur de chien même !
- J'ai fais quelques-choses de mal ? crachai-je.
Il plisse les yeux, ne me réponds pas et continue sa route sans m'avoir bousculé au passage.
- Le respect tu connais ? criai-je à son attention derrière lui.
Tout son corps se crispe en s'arrêtant à quelques pas, il se retourne les pupilles dilatés.
Mais qu'est-ce qui t'arrives mec ?
J'essaye de rentrer dans sa tête pour voir se qui se cache.
- Arrête ça ! grince-t-il.
- Quoi ? demandai-je.
- D'essayer de rentrer dans ma tête, halète-t-il.
- Qui te dit que j'essaye de rentrer dans ta tête ?
- Ce n'est pas ce que tu es entrain de faire en ce moment ? s'offusque t-il.
J'avance vers lui et m'arrête devant son nez, lui prends la tête dans mes mains et pose mon front contre le sien. Il me laisse faire sans rechigner, j'en profite pour fermer les yeux et me concentrer sur lui.
« - Laisse-moi entrer ! chuchotai-je dans sa tête. »
Il se détend peu à peu et me laisse rentrer, il a une migraine carabiné que j'arrive même à ressentir dans ma propre tête. Je l'apaise avec mon contact curatif en déplaçant mes doigts sur ses tempes que je masse doucement puis dans sa nuque sous sa chevelure doré soyeuse, la tension de ses épaules se relâche pendant que j'explore mentalement son corps pour détecter le moindre autre symptôme de tension.
Il devient totalement malléable à présent et n'a plus aucune barrière psychique, mon pouvoir d'empathie m'arrive en pleine figure m'inondant des désirs, des rêves, des émotions d'Isaac. J'aspire une goulée d'air pour contrôler ce flot d'informations.
Je peux vous dire que je ne laisse pas Isaac indifférent, c'est même loin d'être le cas ! Il est en total contradiction avec son corps, je ressens de la colère chez lui envers qui, je ne sais pas, du désir qu'il a du mal à contenir, de la tristesse. C'est très compliqué à analyser. Mais il ne m'en a pas donné le droit, donc je me retire de son cortex cérébral.
J'ouvre les yeux et tombe sur deux iris gris acier brillante comme des pierres précieuses.
- Ça va mieux ? hésitai-je.
- Merci, murmure t-il le ton légèrement radouci de tout à l'heure.
- Je t'en pris !
Je décolle mon front du sien et retire mes mains, puis recule en mettant de la distance entre nous. La tête me tourne un peu, mais tout est sous contrôle. Je vacille, la main d'Isaac attrape mon poignet en me fessant sursauté. C'est étrange !
- Tout va bien ? demande Monsieur Sullivan qui c'était rapproché.
- Hum, ce n'est rien ! Je vous laisse, je retourne dans ma chambre.
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