~ Chapitre 19 ~ 1/2
Le deuxième réveil fut plus compliqué que le précédent, je le sentais dans mes veines, il traînait en longueur. Lent et insurmontable. Ils avaient mit plus que la dose, je n'étais pas un cheval putain ! J'ignorais depuis combien de temps j'étais dans les vapes et surtout où m'avaient-ils emmené ?
Ma tête douloureuse tape du marteau-piqueur et vrille mes tympans hyper-sensible dans un bourdonnement cacophonique insupportable. Mes paupières étaient lourde, tellement lourde. Avant de pouvoir émerger, je me sentais repartir de nouveau dans les vapes.
Jusqu'à ce que mon corps soit secouer, un faisceau de lumière apparait sous mes paupières closes puis de nouveau mon corps tremble jusque dans ma moelle. Ce qui m'obligea à sortir de mon état léthargique dans lequel j'étais plonger.
C'était quoi ce bordel ?
₋ Allez, bouge-toi ! hurle une voix avant que les tremblements reprennent de plus belle.
Je me sentais tellement lourde, toute mon énergie semblait s'être évaporer comme de la neige au soleil.
Qu'est-ce que ces enfoirés lui avaient injecter dans les veines ? Nom de dieu !
₋ Apportez de l'eau, elle ne restera pas longtemps dans les vapes.
Cette voix m'agresser les oreilles en continu, il ne pouvait pas simplement la fermer une minute. La seconde d'après, j'étais parfaitement réveiller comme l'avait affirmer cette voix méprisable. Le liquide glacé frappa mon visage de plein fouet, mon souffle se coupa alors que mes yeux s'ouvrirent comme des soucoupes. Ma respiration coincé dans ma gorge.
₋ Je vous avez dit qu'elle se réveillerait ! se gargarisa la voix dans le fond de la pièce.
J'avais juste pas envie de me réveiller connard !
Ma peau se mit à me piquer comme-ci des milliers d'aiguilles vous transpercez la peau en même temps. Cette sensation était affreuse.
La première chose qui me frappa, c'était que j'avais changer de cellule pendant mon inconscience, allait savoir ce qu'ils avaient fait d'autre avec mon corps. Cette cellule était plus vétuste, beaucoup moins accueillante que la précédente malgré le fait que j'étais enchaîner à une chaise.
Ma nouvelle prison puait la mort, tandis que l'autre sentait le désinfectant à plein nez.
Pourquoi m'avait-on changer de cellule ?
Une ampoule pendait du plafond et se balancer de droite à gauche au gré des courant d'airs. Les murs étaient aussi d'un noir profond recouvert d'Onyx mais je voyais clairement les traînées et les tâches de sang au mur et sur le sol.
Tiens, ici la femme de ménage n'était pas une priorité.
Tout simplement dégueulasse.
Les quatre gaillards muni chacun d'eux d'un casque intégrale me faisait face dans leur costume noir d'halloween. Deux d'entre eux tenaient un seau à la main, d'où mon réveil brutal évident. Ces enfoirés venaient de me jeter des seaux d'eau dans la gueule.
Ma tête plonge vers l'avant, de longue mèches de cheveux coller sur ma peau avant de m'apercevoir que ...
Comment pouvais-je tenir debout ?
En baissant les yeux sur mon corps, j'étais harnacher de la tête aux pieds. Des sangles en cuir me cingler le corps, mon dos plaquer contre une plaque en métal que je devine aisément être une table médicale pour les personnes atteinte de démence dans les asiles psychiatrique.
Voilà où j'en étais arrivée !
Un rire sort de ma cage thoracique, un rire d'incrédulité mais aussi d'hystérie. S'ils voulaient vraiment faire affaire avec une folle, c'était le cas, je leur donnais du grain à moudre. J'allais vraiment devenir cinglé ! Les sangles étaient tellement serrer que le fait de rire me faisait mal dans les côtes et au sternum, elles me laceraient la peau déjà abîmer.
Me croyaient-ils aussi dangereuse ?
Je l'étais, incontestablement, mais au point de vous attachez comme du bétails il y avait des limites à ne pas franchir même pour de simple Humain sans capacité. Nous étions nous aussi Humain !
D'un regain d'énergie, je m'agite et rue sur la table alors que les quatre mercenaires devant moi reculèrent de plusieurs pas provoquant encore plus mon hilarité. Ces gars étaient des montagnes de muscles mais avaient peur.
Peur de moi, de surcroit !
Mes pieds ne toucher même pas le sol, mon corps flotter à un mètre du sol mais ses « hommes » avaient la frousse de ce que j'étais capable de leur faire.
₋ Pas de panique les gars, ça va me prendre un petit moment pour sortir de là.
À cet instant, je savais que je venais de dire une boulette. Je leur avais donner l'opportunité de tester leur petit joujoux sur moi. Je me mordis la langue et serra les mâchoires.
Putain de merde, Ruby !
Un nouveau garde arrive avec des menottes noires faite à partir d'Onyx à n'en pas douter. Il tire mes poignets déjà sangler vers l'arrière sans aucune douceur, ce qui me fit grogner. Il referme brutalement le métal sur ma peau et l'accroche au mur derrière ma table qui était coller contre celui-ci.
₋ Bien, vous vous sentez mieux maintenant ? grognai-je en tirant sur mes liens.
Pourquoi faire durer le spectacle alors qu'ils auraient pu me tuer comme ils l'avaient fait avec mes parents ?
Alors que je pensais que plus personne ne pourrait faire l'honneur de sa présence, une femme fit son apparition à son tour, n'accordant aucune attention aux gardes présent. Un plateau entre les mains, elle approche à pas lent de mon peloton d'exécution, plusieurs flacons et seringues posé sur ce morceau de métal à la propreté douteuse.
Elle déposa son plateau sur la tablette clouer au mur et relève ses yeux inexpressif sur moi.
J'avais déjà vue cette femme quelque part.
Son visage m'était familier, ses yeux me rappeler vaguement quelqu'un.
₋ Vous n'êtes pas obliger de faire ça, lui murmurai-je.
Aucune réponse de sa part, elle attrape une paire de ciseau puis coupe la manche de mon sweat jusqu'à mon épaule.
₋ S'il vous plaît ! suppliai-je.
Ruby, trouve où tu as vu cette femme et vite !
Elle prit une seringue et un flacon qu'elle secoue vivement avant de planter l'aiguille à l'intérieur et en extraire le liquide.
Vite Ruby, vite !
Blonde, un corps plutôt svelte, des yeux gris.
Couleur d'un ciel d'orage.
Isaac !
Son prénom claqua dans ma tête comme un coup de tonnerre.
Se pourrait-il que cette femme soit la mère d'Isaac ?
La femme en question noue le garrot sur mon bras et désinfecte le creux de mon coude à l'aide d'un coton puis approche l'aiguille de ma veine.
J'espère de tout cœur que tu es raison Ruby !
₋ Isaac, murmurai-je.
Elle tiqua au prénom mais son corps lutta avec sa tête cela se voyait, alors je répète le prénom de mon homme encore et encore.
₋ Isaac.
Son regard gris remonte vers mon visage, essayant de lire dans mes yeux un signe quelconque, la vérité.
₋ Vous êtes la mère d'Isaac ? chuchotai-je.
₋ Qu'est-ce qui prends autant de temps ? gronda un garde.
₋ S'il vous plaît, suppliai-je une dernière fois.
Je voyais bien le combat intérieur qu'elle menait, depuis combien de temps cette femme était ici ? Ces hommes avaient fait d'elle une épave, ils l'avaient endoctriné, lobotomiser le cerveau. Elle devait à tout prix se souvenir.
Malgré mes entraves, ma main agrippe son poignet et utilise mon pouvoir de télépathie lui faisant partager des souvenirs d'Isaac et moi-même. Elle devait se souvenir, il en valait de la survie à tous.
₋ La prophétie, murmure-t-elle en relevant le visage.
₋ Isaac vous recherche.
₋ Comment ? souffla-t-elle.
₋ Ses souvenirs sont réapparut après notre connexion.
₋ Son père...
₋ C'est lui qui m'a amené ici, sifflai-je en la coupant. Aidez-moi à sortir d'ici et venez avec moi retrouver votre fils.
Du coin de l'œil, elle observe les gardes qui rapprochèrent. Elle vida le contenu de la seringue dans un coton et jeta la piqure sur son plateau en retirant mon garrot et ses gants.
₋ Je reviendrais, murmure-t-elle.
₋ Tachez de tenir votre tête lucide.
Il manquerait plus qu'elle ne se souvienne de rien.
Elle repartit après avoir glisser un scalpel dans la poche avant de mon sweat. Une fois la porte claquée, mes yeux se fermèrent. Je devais au moins donner au change, elle m'avait tout de même injecter quelque chose dans les veines. Enfin c'est ce que les gardes devaient croire.
De mon côté, je devais reprendre des forces pour pouvoir sortir d'ici en vie. J'espère que de son côté, la mère d'Isaac n'avait assister à aucune séance d'exorcisme.
C'était complétement un hasard de tomber sur sa mère alors qu'il espérer la retrouver, enfin plutôt la chercher. C'était le destin de nous croiser ici.
Elle devait être morte, selon les dires de Nicholas Sullivan.
Alors pourquoi était-elle ici ?
Qu'est-ce que le gouvernement gagne à la garder en vie ?
Cette série de questions sans réponses n'arrêterait donc jamais !
Une réponse équivalait à dix autres questions.
₋ Alors petite trainée, prête à passer à table, résonne une voix qui me donner des envies de meurtre.
J'ouvre les yeux et tombe sur le Général en personne, les narines frémissantes.
Je gardais mon calme ce qui relevait de l'exploit.
J'étais sensé être droguer par je ne sais quel substance alors jouant mon propre rôle de fille droguer, je hoche la tête qui dodelina d'avant en arrière puis de droite à gauche.
₋ Qui est votre chef ? ordonne-t-il de savoir.
Mais merde, j'étais pas prête à lui donner ce genre de détails.
₋ Pourquoi ? répliquai-je.
₋ Tu es sensé répondre à mes questions ! hurle-t-il en frappant mon visage qui part sur la gauche.
Le goût métallique du sang empli ma bouche, il n'y était pas aller de main morte. Je glisse ma langue sur ma lèvre fendu et crache le surplus de sang sur le sol.
₋ Susceptible, souriais-je avant de me prendre un second coup.
Un grognement sort de mes lèvres, j'allais tuer cet enfoiré de mes mains.
- Répond ! crache-t-il en fureur.
Avait-il vu que sa méthode d'intimidation ne fonctionner pas sur moi ?
- Qu'est-ce qui vous arrive Général ? Vous avez un problème avec la violence, il faut consulter.
La bassesse de cet homme me donner envie de vomir, je reçois un premier choc électrique dans les flans, cet enfoiré venait de sortir un taser.
Plus j'enrager contre mes liens, plus il s'amusait avec son pistolet électrique. Grâce à laquelle il remplissait mon corps d'énergie.
- Continu, soufflai-je en grimaçant.
De nouveau le choc électrique me prend par surprise dans le ventre.
- Utilise encore ce truc une seule fois et je te coupe la main, vociférai-je.
- Serait-ce une menace ?
- Une promesse.
Il allume le taser devant mes yeux, les arcs bleutés me faisait de l'œil. J'avais envie de lui enfoncer dans la gorge jusqu'à ce mort s'en suive. Avant qu'il est pu toucher une nouvelle fois ma peau, l'alarme résonne partout à l'extérieur.
Serait-ce une distraction ?
Le Général jure entre ses dents avant de décamper sans m'avoir promit de revenir s'amuser un peu avec moi dans peu de temps.
Mais bien-sûr !
À présent seule dans la cellule, je devais trouver un moyen de sortir d'ici. Cela faisait trop longtemps que j'étais enfermée.
Il était temps de rentré à la maison.
Du boucan à l'extérieur attire mon attention avant de voir débarquer la mère d'Isaac, les clés des menottes en main. Elle avait l'air d'aller bien depuis la veille.
- Comment ça s'annonce à l'extérieur ? demandai-je.
- Plutôt mal, j'ai réussi à créer un peu de désordre mais pas assez.
- Je me charge du reste.
Les menottes et les sangles de mes poignets retirés. Mes pieds de nouveau sur la terre ferme, une fois libéré grâce à mon katana, deux gardes entrèrent dans la cellule. Je fis passer la mère d'Isaac derrière moi et resserre ma main sur un second katana.
En deux trois mouvements, ils étaient à mes pieds, morts.
- Venez, dis-je à la mère de mon compagnon.
Je lui tends ma main qu'elle agrippe et nous sortons des lieux.
- Avez-vous des affaires à prendre avec vous ? demandai-je en observant les couloirs.
Nous passons d'un couloir à l'autre, mon corps crisper vers l'avant du au choc électrique.
- Non, répondit-elle. Sortons d'ici, vous avez besoin de soin.
- Je crois que je peux m'en sortir, souriais-je. Comment sort-ont d'ici ?
- Il y a un chemin secret par ici, venez.
- Vous pouvez me tutoyer vous savez, je m'appelle Ruby.
- Sarah, sourit-elle.
- Ravie de vous rencontrer, si on quitter cet enfer ?
Je la suis jusqu'à une porte dérober qui nous emmena à l'extérieur de la base, une forêt à perte de vue. Il faisait déjà nuit, la lune haute dans le ciel.
- Attendez, je ne peux pas partir sans savoir s'il y en a d'autres.
- Une dizaine dans l'étage inférieur, avoue Sarah.
- Inférieur ? demandai-je.
- L'étage des expériences et dissection.
- Vous voulez dire que des gens se font torturer ?
- Il est possible...
- D'accord, je vais retourner là-dedans et les sortir de là. Trouver un endroit où vous cachez avant que je revienne.
Alors que Sarah avance dans les herbes hautes et s'engouffre dans la forêt, je fais marche arrière et retourne dans les bouches des enfers.
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