~ Chapitre 18 ~ 2/2

J'égrainer les mètres encore et encore, me laissant dans le flou concernant la destination final. Plus nous avancions, plus le poids d'une enclume me pesais sur l'estomac.

₋ Nous ne rentrerons pas, pas vrai ? questionnai-je.

Il quitta enfin son téléphone des yeux, regardant dans ma direction. Je sentais le poids de son regard sur ma personne, son regard avait totalement changer, dépourvu d'émotions, froid, cruel.

Ainsi donc, voilà à quoi ressembler le vrai visage de Nicholas Sullivan !

₋ Vous avez plutôt bien cacher votre jeu toutes ces années.

₋ J'ai fais ce que je devais faire mademoiselle White.

₋ Devoir faire ? Sortant de votre bouche ce verbe devient ignoble, grimaçai-je.

₋ Vous ne savez rien du devoir.

₋ Évidemment que non, une prophétie porte mon nom mais je n'y connais rien, vous avez raison, crachai-je véhémente.

La colère bouillonnait dans mes veines, je ne savais pas ce que son devoir impliqué exactement. Mais une chose était sûr ce n'était pas bon pour nous.

₋ Qu'avez-vous fait ? murmurai-je en apercevant la fin du chemin.

₋ Je n'avais pas le choix !

₋ Le choix ? m'exclamai-je hors de moi. Vous appelez ça un choix !

₋ Vous ne comprenez pas, s'écrit-il à son tour.

₋ Alors quoi ? Je sers de rançon. Isaac vous fera la peau !

₋ Il ne saura rien, soutient-il.

₋ Il saura tout au contraire, vous n'avez sûrement pas remarqué mais nos invités ne sont plus là !

Son corps tourna vers l'arrière du bus, il écarquilla les yeux avant de reprendre sa place et revenir sur mon visage.

₋ Isaac saura tout !

₋ Où sont-ils ? hurle-t-il.

₋ Là, où vous ne pourrait pas leur faire de mal. Le fait de m'accompagner était une bonne stratégie monsieur Sullivan mais vous avez échoué.

₋ Échoué, bien au contraire. C'est encore mieux, qu'il n'y est pas de témoin. J'ai tout ce que j'avais prévu au départ.

₋ Je suis prête à donner ma vie pour notre cause, alors allez-y, tué-moi !

Les éclairages de la base militaire m'éblouirent les yeux quelques secondes avant que je ne pile net à l'entrée des bouches de l'enfer.

Je pouvais encore me sortir de là.

Tous les tués et l'affaire serait régler.

Avant que je n'ai pu choisir, une pointe de douleur dans le cou coupa toutes mes pensées rationnel.

Ce connard venait de me priver de mes choix.

Le père de l'homme que j'aime venait de me couper l'herbe sous le pied.

₋ C'est ça votre droit, murmurai-je. Me privé de mes choix !

Le métal froid d'un canon de pistolet posait sur la tempe.

₋ Vous ne savez même pas ce que vous avez déclenché en faisant ça. Naïf que vous êtes !

₋ Au contraire, murmure-t-il.

Je ressentais à présent ce qu'il venait de m'injecter dans les veines, je m'attendais à la brûlure caractéristique de l'Onyx mais ce n'était pas ça. C'était beaucoup plus humain que ça, ce qui était totalement désillusoire quand on y pensait.

La toxine botulique.

Voilà ce qu'il venait de lui administrer, cette toxine empêcher les informations de mes neurones ordonner à mes membres de fonctionner. D'ici peu, j'allais être paralyser de la tête aux pieds.

Je commençais déjà à ressentir les effets dans mon cerveau.

Dans un effort surhumain, je lui subtilisa son arme. Je n'allais tout de même pas me laisser faire sans me battre. Lui tira une balle dans chacun de ses genoux.

Puisqu'il m'avait vendu aux humains, voyons voir comment il s'en sortirait avec des blessures humaine.

Je pousse le levier des portes, alors que Nicholas hurler de douleur en s'écroulant sur le sol boueux après avoir rouler dans les marches de l'ouverture des portes.

Je descendis à mon tour du bus en me retenant à n'importe quoi, les membres raides. Suite aux coups de feu, une horde de soldats armés jusqu'aux dents accoururent vers nous. Je vidais mon chargeur dans l'espoir d'avoir un peu de temps pour disparaître dans un ultime effort, qui n'arriva jamais.

Mes genoux cédèrent, claquant sur le béton froid et mouillé de cette putain de base militaire, chez les ennemis.

Quatre soldats m'entoura, un sourire sadique aux lèvres.

₋ Profités-en, bande de connards !

Un des quatre s'approcha plus près encore et me décocha un coup de crosse sur la tempe qui me plaqua au sol avant le trou noir.

***

La première chose qui me frappa était la température, il faisait drôlement froid. Les yeux encore clos j'inspectais l'ensemble de la pièce à l'oreille. Quoique une de mes oreilles bourdonnait suite au coup.

Aucun souffle, ni respiration.

Aucun pas, ni mouvement.

J'étais assise sur une chaise en métal et enchaîner à celle-ci, c'était une certitude, mes poignets et mes chevilles étaient entravés.

L'odeur d'antiseptique et d'eau de javel agressa mes narines, réveillant la douleur de ma tête et me comprima le cerveau.

Étais-je dans une salle de torture pour sentir autant l'eau de javel ?

Je déplia ma colonne vertébral et redressa le haut de mon corps dans un raclement de chaîne et poussa un grognement de douleur. Souleva mes poignets, paume vers le haut mais ceux-ci bien serré firent tintés les chaînes contre le métal de la chaise.

₋ La belle au bois dormant se réveille.

Tout compte fait, mes sens devait être défectueux comme le reste de mon corps qui criait au supplice, j'avais mal partout. Il y avait bien quelqu'un avec moi, c'était trop beau pour qu'il me laisse toute seule.

₋ Et elle risque de te mettre ta raclée, souriais-je en ouvrant enfin les yeux.

Il était temps d'affronter la réalité !

Un homme en costard cravate était assit en face de ma chaise, une cheville croisé sur son genou. Il m'analysa comme je l'analyser.

₋ Ravissante, dit-il.

₋ Tu veux peut-être me détacher pour que je te montre de plus près ?

Ses yeux sombres me sondait pour savoir si je disais la vérité, je l'étais. Qu'il m'approche seulement ! Ces hommes me le payerais tous, ils étaient du gouvernement et l'homme devant moi devait être important vue l'accoutrement qu'il portait.

Je jette un œil autour de moi, une cellule bétonné à l'Onyx, plusieurs néons au-dessus de ma tête.

₋ Tout ça pour moi ? Vous êtes trop généreux.

Je remarquais alors l'aiguille dans mon bras, relié à une poche d'Onyx.

Pour me contrôler j'imagine, mais l'Onyx n'avait plus d'effet sur moi, ils ne savait simplement pas.

₋ Nous prenons simplement nos précautions.

₋ Vos précautions alors que je vais finir dans un sac mortuaire, dîtes-moi vous me prenez pour une conne ?

₋ Très perspicace, rit-il.

₋ En effet, nous ne sommes pas tous aussi débiles que les vôtres !

₋ Si nous en venions à votre présence ici.

₋ Ma présence, riais-je mauvaise. Si j'avais était en état de combattre, croyais bien que cette base ne serait qu'une ruine et un véritable cimetière.

₋ Bien, vous devez être très puissante alors.

Mes mâchoires se contractèrent sous la colère. Ce type me tapait sur les nerfs.

₋ Qui êtes-vous ? demandai-je.

La jouer fine, avoir le plus d'informations possible sur nos ennemis et me barrer d'ici fût le plan que j'avais en tête.

Avant qu'il ne puisse me répondre, la porte grinça dans ses gonds, un homme en uniforme entra à son tour, une fois que les néons éclaira son visage. Je ruais sur ma chaise en agitant mes chaînes.

₋ Sale fils de pute ! hurlai-je au nouveau venu.

La chair de mes poignets craqua par le frottement de l'attache, la peau en feu et à sang, je continuais de m'agiter sur ma chaise comme une possédée, une véritable furie.

₋ Espèce de bête enragé, crache-t-il.

₋ Vient t'y frotter, vient !

J'allais lui arracher sa langue avant de la lui faire bouffer avant de le tué.

Le salopard qui a assassiné mes parents, devant moi.

Devant moi putain !

J'allais péter un plomb. Les attaches à mes poignets cédèrent, ceux-ci lacérés et en sang, j'arrache la perfusion de mon bras sous leurs regards surpris.

Je voyais rouge.

Je ne voyais que lui.

L'assassin de mes parents.

Le visage de ma mère et mon père.

Le Général.

Les corps de mes parents sans vie.

Cet homme devant moi, en personne.

Il ne savait pas qui j'étais mais je savais très bien qui était cet homme.

₋ Sonné l'alarme ! hurle-t-il vers l'extérieur.

L'homme en costume se leva de sa chaise alors que deux lames apparut entre mes mains.

₋ Comment est-ce possible ? demande-t-il au Général.

Mes deux katanas tranchèrent net les mailles de mes chaînes à mes pieds, avant que je ne quitte la chaise.

₋ Toi ! sifflai-je en pointant le Général de ma lame.

Quatre homme équipé d'un arsenal envahirent la cellule pointant leurs armes droit sur moi.

₋ Tu finiras par payer pour tes crimes, et passé sous le joug de mon katana. J'en fait la promesse !

Je savais qu'ils allaient me droguer à nouveau, s'ils me voulaient morte, je le serais à l'heure actuel. Les quatre gaillards appuyèrent sur leurs gâchettes avant que je ne puisse charger vers l'ennemie.

Des putains de fléchettes neutralisantes.

Putain de merde !

Je fis disparaitre mes katanas avant de m'effondrer une nouvelle fois face contre terre. Puis de nouveau le trou noir.

Dans la cellule après la chute de Ruby :

₋ C'était quoi ça ? aboie l'homme au costume.

₋ Qu'est-ce que j'en sais ! réplique le Général.

₋ Pourquoi elle s'est emporté comme ça, quand elle vous a vue ?

₋ Cette race est à exterminé et vite.

₋ Vous ne ferez rien sans mon accord !

₋ Sénateur, reprit le Général.

₋ Je vous paye, vous faîte ce que je dis.

₋ Dehors ! hurle-t-il aux chiens de garde.

Les quatre hommes sortirent de la cellule suivit du Général, le sénateur observa la jeune femme étendu sur le sol avant qu'une civière la conduise dans cellule plus sécurisé. 

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top