~ Chapitre 12 ~
/!\ /!\ /!\ Chapitre exclusivement à caractère sexuel, public averti !
Le souffle court et les mains tremblantes, je glisse mes mains dans ses longues mèches claires. Ses yeux gris à la couleur de l'acier se rivent aux miens et ne les quitta pas. Sa tignasse légèrement ondulés au toucher soyeux et doux caressa mes doigts que j'enfonçais dans sa masse de cheveux. Il mordit de nouveau ses lèvres, mes yeux suivirent son mouvement alors que sa langue glissé sur cette chair rosé et humide après son passage. Nos regards se croisèrent une fois de plus avant que cette bouche si tentante et enivrante se pose sur la mienne.
J'étais à moitié nue, n'ayant que sur moi deux morceaux de tissus qu'était mes sous-vêtements alors qu'Isaac était encore habillé. Il m'avait prise par surprise, mon corps et mon cerveau encore embrouillé par l'Onyx mais à présent mes idées étaient plutôt assez claires. Même très clair.
Nous échangions le même air dans l'espace réduit entre nos deux bouches, lui au-dessus de moi. Ses lèvres suspendu aux miennes, mon cœur tambourine de manière incontrôlé, désordonné et à une vitesse folle que j'étais presque sûr qu'Isaac pouvait largement l'entendre.
Je laissais retomber ses mèches qui formèrent un rideau autour de nous et agrippe le bas de son t-shirt que je remonte vers le haut de son corps avant qu'il ne l'attrape lui-même entre ses omoplates et le tire par la tête.
₋ À égalité, murmure-t-il.
₋ Presque, soupirai-je en posant les yeux sur l'ouverture de son jeans.
₋ Ruby, tu es sûr ? Je ne suis pas sûr de pouvoir m'arrêter si nous franchissons cette étape.
₋ Qui t'as demandé d'arrêter ?
Pour toute réponse, il happa mes lèvres avec avidité profitant de la moindre ouverture pour y glisser sa langue et venir caresser la mienne. Mon bas ventre s'embrasa, une nuée de papillons s'envola à l'intérieur de mon ventre, cette sensation me pris au tripes alors qu'il n'y avait que nos bouches souder l'une à l'autre jusqu'à ce que son torse descende et que nos peaux se touche à plusieurs endroits diffusant sa chaleur intense, brûlant ma peau comme un fer chaud.
₋ Tu sais ce qu'il se passera après ça ? me demande-t-il.
₋ Que tu ne pourras plus te caché ? supposai-je taquine.
₋ Tu m'appartiendras entièrement mademoiselle White, murmure-t-il en frottant son nez contre le mien.
₋ Toi qui voulais que ça reste secret.
₋ Plus après ça, j'en serais incapable.
Mes mains se posèrent sur ses épaules rondes et robuste où un magnifique tatouage tribal polynésien habillé sa peau, je remonte vers ses trapèzes légèrement bombé dût aux heures de musculation et non de la gonflette.
Malgré moi, je voulais apprendre à connaitre ce corps en face du mien, en connaitre chaque courbe, chaque mont et vallée, la texture de sa peau, connaitre l'histoire de ses cicatrices.
Un gémissement sortit de ses lèvres alors que mes mains descendirent sur ses pectoraux recouvert d'un fin duvet, musclé à souhait et bien dessiné laissant place ensuite à des abdominaux d'acier aligné à la perfection, laissant apercevoir chaque carré distinctement et enfin sa ceinture d'apollon parfaitement taillé en V.
Isaac était l'incarnation même d'un dieu grec, même si ça me faisait mal de l'admettre il était magnifique.
Un sillon de poils descendait le long de sous son nombril jusque derrière le tissu de son jeans.
D'une pulsion, mes doigts déboutonnèrent son pantalon alors que son souffle se fît plus intense et rapide contre mes lèvres, il posa son front contre le mien mais ne bougea pas, me laissant menée la danse preuve de confiance où autre, je ne savais pas, mais j'aimais ça.
Son souffle chatouilla mes lèvres humides, c'était la première fois que je touchais un garçon. Non pas garçon mais un homme.
Pour la première fois de ma vie, je touchais aussi intimement un homme. Malgré mes vingt-deux ans, jamais auparavant je n'avais pensée à une chose pareil tout simplement car il n'y avait que Pearl et moi, mais aussi mon oncle et ma tante.
Jamais un homme n'était dans l'équation de ma vie. Et surtout pas avec tout ce qu'il m'attendrait après cette journée.
Je relève légèrement le menton et effleure du bout des lèvres les siennes, cette sensation est tellement enivrante.
Je me sens vivante !
Je suis vivante !
₋ Il va falloir que tu le retire, soufflai-je contre sa bouche.
En deux temps, trois mouvements, il avait abandonné son jeans, ses chaussures et chaussettes dans un coin. Il posa un étui argenté sur le côté pour plus tard. Isaac prit soin de retirer mes chaussettes qui était encore à mes pieds et revint au-dessus de moi, cherchant dans mon regard une certaine hésitation où si j'avais changé d'avis en ce court laps de temps.
Mes bras enlacèrent sa nuque pour le rapprocher de moi, que nos peaux fusionnent comme avant qu'il ne se lève. Sa chaleur qui m'avait manqué s'infiltra à travers les pores de ma peau, mon corps voulait se fondre dans le sien, mon corps voulait Isaac.
C'était plus qu'une impression, mais un véritable besoin.
En un tour de main, il dégrafa mon soutien gorge et glissa les bretelles le long de mes bras recouvert de chair de poule. Ma poitrine maintenant à nu, mes bras se replièrent instinctivement dessus avant qu'Isaac ne stop mon geste en interceptant mes poignets qu'il plaqua contre le coussin qui soutenez ma tête et les garda entre ses paumes larges et chaudes.
₋ Tu n'as pas à te caché, pas de moi ! gronde-t-il d'une voix dure. Tu es tellement belle !
Il passa sa langue sur un de mes tétons qui pointer déjà dans sa direction, mon dos s'arc bouta et ma gorge lâcha un gémissement.
₋ Tellement belle ! répète-t-il. Et très réceptive en plus de ça.
S'ensuivit d'un second coup de langue sur mon autre téton.
Une fois humide, Isaac souffla dessus envoyant de l'électricité parcourir mon corps de long en large. Mes seins étaient à présent douloureux, mais pas dans le mauvais terme, ils en réclamaient davantage.
₋ Encore ! soupirai-je la bouche sèche.
₋ Super réceptive, marmonné-t-il conquit.
Il fondit sur ma poitrine, aspirant la pointe de mon sein entre ses lèvres et le suça ardemment avant de la mordiller. Un cri sortit de ma gorge, un cri que je n'aurais jamais cru possible de faire.
Un cri d'envie.
Un cri de désir.
Un cri de « recommence, s'il te plaît ! ».
Mais aussi un cri de surprise mêlé de passion.
Il délaissa mes poignets, empoigna mon autre sein dont sa bouche ne s'occuper pas, le malaxa et roula la pointe entre ses doigts agiles.
Mon corps souffler le chaud et le froid, ma tête tourné, mon bas ventre fourmilier, mon sexe s'humidifia.
J'agrippais ses longues mèches, le souffle court, m'arc boutant contre sa bouche vorace, des gémissements tout à fait indécent franchir la barrière de mes lèvres.
Pour une première expérience, j'étais totalement conquise.
Son grognement appréciateur vibra en moi et mit le feu au poudre, je me mis à onduler du bassin contre le sien réclamant à éteindre ce feu puissant qui me consumer de l'intérieur. Je cherche désespérément un point de contact et ne fût pas déçue de rencontrer son entre jambe qu'il frotta avec ardeur contre le mien.
₋ Tu vas me rendre fou, grogna-t-il en relevant la tête.
Sa bouche descendit, déposant des baisers humides sur ma peau surchauffée, il arriva au niveau de mon ventre. Glissa sa langue autour de mon nombril puis souffla une nouvelle fois sur la zone mouillé qui m'hérissa les poils de ma nuque puis un frisson couvrit l'ensemble de mon corps.
Isaac mordilla la chair de mon bassin où apparaissait clairement l'emprunte de ses dents à présent. Je sentais la pression de ses doigts sur mes hanches qui s'amuser avec l'élastique su dernier rempart qui me séparer d'Isaac. Enfin pour ma part, Isaac possédait encore son caleçon devenu un peu étroit depuis que nous avions commencé les préliminaires, pour le moment je savourais plus ses préliminaires que je ne procurais de plaisir à mon partenaire.
Sa langue lécha la peau tendre sous l'élastique de mon sous-vêtement, alors que ses doigts continuer de jouer sous l'élastique de mes hanches.
₋ Isaac ! le suppliai-je en soulevant les fesses.
₋ Je me demandais quand tu allais craquer.
Je voulus refermer les cuisses, rouge de honte mais ses mains m'en empêchèrent, les laissant écarter, bloquant l'intérieur de mes cuisses de ses grandes mains veinés. Ses dents raflèrent la peau de mon bas ventre et je sentis ma culotte descendre petit à petit.
En appuie sur les coudes, je découvre Isaac les yeux braqués dans les miens, le tissus en dentelle entre ses dents.
Mon dieu, je n'ai jamais vue quelque chose d'aussi sexy et complètement torride !
Je soulève une nouvelle fois les fesses et ma petite culotte glissa le long de mes cuisses arrivant rapidement à mes chevilles. Isaac s'en débarrassa après avoir respiré ma lingerie, son regard braqué au mien.
Je rectifie, ce moment surpasse l'autre de loin, aussi torride !
Ses prunelles m'avalèrent, le nez dans ma lingerie, il respira une nouvelle fois dedans puis ses lèvres frissonnèrent d'un sourire carnassier.
₋ Celle-là, je la garde ! murmure-t-il.
J'observais la dentelle noire de ma culotte entre ses mains, la gorge sèche.
Il la déposa près de ses affaires et reviens vers moi, agrippa mes chevilles qu'il caressa lascivement et remonte derrière mes mollets, l'arrière de mes genoux puis mes cuisses.
Dépose des baisers mouillés à l'intérieur de mes cuisses, ses cheveux me chatouillèrent la peau. Quand je sentis son souffle chaud se rapprocher de mon entre jambe que je devinais très clairement humide.
Son pouce effleura mon clitoris, auquel répondit par un sursaut incontrôlé, un gémissement au bord des lèvres.
Le visage d'Isaac apparu devant moi, sa bouche s'écrasa sur la mienne alors que ses doigts caressèrent mon sexe humide.
₋ Tu es trempé ! souffle-t-il.
₋ La faute à qui ? répondis-je à mon tour.
₋ J'espère bien être le seul à te faire ressentir ça, grogne-t-il en reprenant mes lèvres avec possessivité.
À l'aide de son majeur et son indexe il contourna mon clitoris plusieurs fois, mon cœur au bord des lèvres, la respiration sifflante et une irrépressible envie de le plaqué contre le sol et me servir moi-même de ce quoi il me prive depuis plusieurs minutes.
Ma peau s'est recouverte d'une fine pellicule de transpiration. Mes sens à fleur de peau, un geste de plus et je ne réponds plus de rien, je suis consciente que je suis sur la pente glissante qui m'amène vers l'extase, je le sens. Mon corps est en équilibre sur un fil prêt à sauter de la falaise et m'échouer contre les rochers.
₋ Isaac, suppliai-je une fois de plus les larmes aux yeux, des tremblements dans ma voix.
Il descendit entre mes cuisses, écarta mes chairs humide et glissa sa langue le long de mon sexe, remontant vers mon clitoris qu'il aspira entre ses lèvres.
Mon corps se mit à trembler de manière compulsive, mes mains accroché à ses cheveux, hurlant son prénom encore et encore alors que les larmes dévalés contre mes tempes bourdonnantes. Mon bassin remua sous sa bouche, le corps en feu, le tête à l'envers, les milliers d'étoiles et feu d'artifices sous mes paupières closes.
Je venais de sauter dans le vide sans fil de sécurité et j'adorer ça.
La respiration enfin apaisé, j'ouvris les yeux timidement, les joues brûlantes. La langue d'Isaac continué de me lécher pendant quelque seconde quand il se redressa pour approcher son visage.
₋ C'était magnifique, murmure-t-il en m'embrassant goûtant à mon propre désir sur ses lèvres et sa langue. Tu es prête à présent, souffle-t-il frottant son nez contre le mien.
Ce qui voulait dire que c'était maintenant ?
J'allais perdre ma virginité, maintenant ?
Avec Isaac.
₋ Que dois-je faire ? demandai-je d'une voix légèrement groggy.
₋ Profiter du moment et me laisser faire, d'accord ?
Je hoche la tête incapable d'alignée plus de deux pensées les unes aux autres.
₋ Je n'ai jamais fait ça avant, ne puis-je m'empêcher de dire tout de même.
Il aurait au moins cette information, il me sourit et répondit simplement, doucement :
₋ Je sais.
Et donc quoi ? Une fois chose faîte nous deviendrons mari et femme ? Je ne comprenais rien à cette connexion qui nous unissait.
Il se sépara de son boxer, à présent tout les deux nus. Je me surpris à l'observer entièrement nu, la lumière du jour luisant sur sa peau bronzé. Son sexe ne déroger pas au reste de son corps, tout en puissance. Long et épais dépourvu de poils, les veines saillantes et apparentes comme le reste de son corps.
Sa longueur m'impressionna quelque peu, allait-il vraiment réussir à entrer entièrement la première fois ?
Je continuais de l'observer alors qu'il attrapa la base de son sexe qu'il caressa plusieurs fois en grondant de plaisir avant d'attraper le préservatif qu'il avait mit de côté. Arracha l'emballage avec ses dents et le déroula sur sa verge tendu.
J'étais hypnotisée par ses gestes sûr et précis et surtout par sa rapidité. Une seconde plus tard, il était revenu au-dessus de moi.
₋ Le spectacle t'as plût ? susurre-t-il.
₋ Beaucoup, dis-je sincèrement.
₋ Tu vas vraiment me rendre fou !
Sa main retrouva mon sexe, faisant renaître de nouveau la chaleur à l'intérieur de mon corps qui s'embrasa comme une allumette que l'on craque.
₋ C'est ça, susurre Isaac en frottant son nez contre le mien avant de se diriger vers mon oreille. Ressent les choses Ruby, n'est pas peur d'aimer ça, continue-t-il en me pénétrant de ses doigts. Connecte-toi à moi, ressent ce que je ressens ma belle ! Au plus profond de ton âme.
Après un dernier va et viens de ses doigts qu'il porta à sa bouche léchant ses doigts, il écarta plus largement mes cuisses à l'aide de ses genoux, remonta le haut de mon corps contre les oreillers.
₋ Plus de retour en arrière ? demande mon compagnon une dernière fois.
Je secoue la tête, effectivement, plus de retour en arrière possible.
Ses cuisses garder mes jambes écartés, le haut de son corps bascula en avant me recouvrit de son corps, son sexe effleura le mien une première fois qui nous fît gémir tout les deux à l'unissons puis une seconde fois et une troisième fois.
Son regard argenté me cloua sur place, mes mains s'accrochèrent à ses épaules, je sentis son poids peser sur moi mais j'aimais cet effet. Ce n'était pas oppressant, je me sentais bien, en sécurité entre ses bras.
Quant enfin il se décida à me pénétrer, la pression dans mon bas ventre me força à écarter encore plus les jambes alors qu'il entrait centimètre après centimètre.
₋ Tu es tellement étroite, grogne-t-il d'une voix rocailleuse, altéré par son souffle rapide.
Je me saisis de sa nuque, abaisse son visage au dessus du mien, je pus lire dans ses yeux tout un panel de sentiment, du désir, de la passion, mais aussi de la peur, de la douceur. Mes lèvres happèrent les siennes, la pression augmenta encore, les larmes aux yeux. Alors que ma langue caresser la sienne ardemment, je soulevai mes hanches et rejoignis le sien dans un cri silencieux de douleur en mordant sa lèvre.
Je venais de brisé moi-même mon hymen.
Les yeux d'Isaac s'écarquillèrent de surprise puis de colère.
₋ Pourquoi tu as fais ça ? gronda-t-il en essuyant les larmes sur mes joues.
Je n'avais pas besoin de m'expliquer, je ne devais à personne mon dépucelage hormis à moi-même.
Il se retira lentement, prêt à quitté mon corps mais l'en empêcher. Mes paumes contre ses joues et noua mes jambes autour de son bassin.
₋ Fait-moi l'amour, murmurai-je contre sa bouche.
Il replongea la seconde suivante, savourant mon gémissement. La douleur laissa place à quelque chose de beaucoup plus puissant. Une onde de choc parcouru mon corps faisant exploser ma poitrine.
Isaac le remarqua lui aussi, les mâchoires contacté, sa respiration erratique, le visage en sueur.
Le ciel à l'extérieur changea de couleur virant en quelques minutes d'un bleu sans nuage à un noir d'encre sombre. Le tonnerre claqua dans un grondement déchirant le ciel d'éclairs.
L'homme en face de moi entrelaça ses doigts aux miens, continuant ses coups de reins lascive et lent. L'air autour de nous changea au moment où la tempête dehors redoubla, les murs autour de nous vibrèrent. Complètement en sueur et haletante, mes jambes se refermèrent plus fort autour d'Isaac qui gronda. Sa bouche s'abattit sur la mienne avec force alors que ses coups de reins se firent plus brutaux et rapide.
À l'extérieur le vent sifflé, les arbres se broyés, la fenêtre vibra avant d'éclater en morceaux.
Mes ongles ancré dans la chair de ses mains, je hurlais à présent de plaisir à m'en décrocher les cordes vocales, suivie par ceux d'Isaac qui souffrait apparemment du même mal que moi.
L'électricité crépita autour de nos corps en mouvement, des éclairs bleus volaient dans la pièce émanant de nos corps en sueur alors que le vent continuer de s'engouffrer à l'intérieur.
Le plaisir me transpercer le corps comme une lame chauffer à blanc, me faisant naviguer sur un océan en pleine tempête, ce qui était un peu le cas, si on regarder la météo à l'extérieur. Ce qui me faisait penser qu'Isaac et moi-même étions les responsables et les auteurs de ça.
Notre connexion était-elle aussi forte ?
Aussi puissante qu'un ouragan ?
La pièce se rempli de nos gémissements et nos cris, le seul bruit à mes oreilles était le claquement du corps d'Isaac contre le mien, la seul odeur qui embauma mes narines était celle d'Isaac et celle du sexe.
Puis le moment où la délivrance m'ouvrit enfin ses bras beaucoup trop vite, envoyant valser mon corps contre les falaises.
Je savais qu'avec Isaac rien ne se passerais comme des personnes normales, nous ne l'étions pas !
La seule chose que je vis avant de sombrer dans l'extase la plus pur était le regard d'Isaac et ses lèvres criant mon prénom. Puis son corps retomber lourdement contre le mien, hors d'haleine.
Je ne sais pas combien de temps nous sommes resté comme ça, mais quand j'ouvris les yeux, mon partenaire reposer encore sur moi, les yeux fermés, la respiration calme, il devait probablement dormir.
Par la fenêtre brisée, je pouvais apercevoir le ciel redevenu bleu. Je remue mes membres endoloris et ankyloser, mes mains se posèrent sur la peau humide du dos d'Isaac qui soupira d'aise avant d'être envahi par la chair de poule. Quelques mèches lui barrer le visage, je pris soin de les glisser derrière son oreille pour découvrir un sourire béat et un visage parfaitement détendu.
₋ Je n'ai jamais rien connu de tel, susurra-t-il d'une voix grave en ouvrant ses yeux où des arcs électriques y dansaient. Je ne t'ai pas fait mal ? se cru-t-il bon de demander.
₋ Je vais bien, le rassurai-je.
₋ Tant mieux, sourit-il. Je suis épuisé.
₋ Tu y comprends quelque chose ? demandai-je en regardant les morceaux de verres éparpiller.
₋ Notre connexion Ruby, c'est tellement fort entre nous et ça depuis le début. Le sexe est super intense voir cataclysmique.
₋ Toute l'école doit être en alerte, m'inquiétai-je aussitôt.
₋ Je pense qu'ils ont dût comprendre et nous ont entendu sûrement.
₋ Tu penses que... Oh mon dieu !
₋ Tu es plutôt douée en vocalise chérie.
Je le frappe sur le torse, alors qu'il rigole en roulant sur le côté m'emportant avec lui.
₋ Tu devrais peut-être de débarrasser de..., enfin tu vois.
Il se leva, se débarrassa du préservatif souillé et revint vers moi des bouteilles d'eau à la main. Il m'en tendit une puis se dirigea vers une porte que je n'avais jamais remarquée auparavant et revint quelques secondes plus tard, un gant toilette à la main. Cela devait être une salle d'eau.
Évitant soigneusement les débris de verres, il me rejoignit. J'avale plusieurs gorgées d'eau fraîche qui me fît un bien fou après avoir hurler à l'agonie. Isaac me força à me rallonger contre les coussins alors qu'il écarta mes cuisses douloureuses.
Un cri étouffé sortit de mes lèvres alors qu'il s'employa à me nettoyer, la fraîcheur du gant toilette sur ma peau échauffé et sensible.
Pour une première fois, je devais bien avouer que c'était plutôt brutal et bestiale. J'aurais probablement des marques mais je m'en moquer.
₋ Tu es sûr que ça va ? s'inquiète Isaac.
Je hoche la tête, sourire aux lèvres.
₋ Un peu douloureux, mais je survivrais, le rassurai-je.
₋ Je vais t'emmener prendre un bain, grogne-t-il en me soulevant.
₋ Et tu comptes nous sortir complètement nus ?
₋ Qui a parlé de quitter la pièce ?
Il m'emmène dans la pièce d'eau faisant attention aux morceaux de verre, salle d'eau pas si petite que ça finalement. Une large baignoire habillé un côté du mur, Isaac me déposa près de la vasque pendant qu'il s'attelait à ouvrir les robinets et verser plusieurs fioles dans l'eau.
La chaleur s'évapora bientôt de la baignoire empli de mousse, il me déposa à l'intérieur et prit place derrière moi. Je me laissais aller contre son torse puissant en soupirant d'aise.
C'était parfait !
Décalant mes cheveux sur une épaule, il embrassa mon cou et mon épaule. Sur l'étagère un peu plus haut, il se saisit une fiole contenant un gel rose qu'il versa sur ses doigts avant de les plongés dans l'eau et venir effleurer mon sexe.
₋ Qu'est-ce que tu fais ? demandai-je la main sur son avant-bras.
₋ Ne t'inquiète pas, ça va te soulager, murmure-t-il en embrassant ma nuque.
Ses doigts repartirent en expédition avant de me pénétrer, mes ongles s'enfoncèrent dans ses cuisses qui m'entouraient. Il déposa le gel dans une caresse enivrante, recouvrant mes parois de sa lotion qui atténua les douleurs.
₋ Je vois que tu aimes ça, sourit-il.
₋ Humm..., dis-je en ouvrant plus grand mes cuisses.
₋ Tu n'es pas prête pour une deuxième fois Ruby, tu as besoin de dormir.
₋ Humm...
Il avait raison, mes yeux se fermèrent par intermittence.
Tellement j'étais épuisée.
Après son massage interne qui lui récolta quelque halètements suggestive, il prit soin de me laver lentement, doucement avec tendresse, lavant mes cheveux poisseux de sueur et en fît de même avec lui, nous rinçâmes et nous sortit du bain.
Isaac m'essuya rapidement avant de m'enfiler son t-shirt, nous traversons la pièce, Isaac enfila son jean à même la peau le laissant ouvert pendant que je pris le reste de nos affaires et il me souleva derrière les cuisses avant de quitter la pièce.
Dans un effort surhumain, j'emploie mes pouvoirs faisant apparaître sur le mont de vêtements le carton et la boite de seringue. Et me laisse bercer contre le torse chaud et légèrement humide de l'apollon qui vient de me faire passer la journée la plus merveilleuse de ma vie.
Je ne sais pas où il m'emmena, nous ne croisons personnes dans les couloirs. Il prit un couloir que je ne connaissais pas, ouvrit une porte qu'il ferma à clef derrière lui et me déposa sur une couette moelleuse portant son odeur.
Une chose était sûre, je me trouvais désormais dans la chambre d'Isaac Sullivan.
Et j'étais bien.
Même très bien, mes jambes nues caressèrent sa couette douce et fraîche. Isaac baissa les stores et tira le rideau avant de se débarrasser de son jeans et vint se coller à moi, enroulant ses bras autour de mon ventre, son torse presser contre mon dos, ses jambes mêler aux miennes et me suis endormie dans sa chaleur.
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