~ Chapitre 11 ~ 2/2
* Désolée pour le retard, panne de courant !
En début de soirée, un transporteur dont je devinais très clairement être un ami de Rose est venu me livrer un carton. Je n'avais pas revue ni Isaac, ni même Pearl, ni personne d'autre. L'école semblait déserte, même si s'était plutôt le cas enfaite. Le reste des volontaires vaquaient à leur occupation, entraînement à manier leurs capacités où s'entraîner à combattre.
Je grimpe une volée de marches, mon colis sous le bras et déboula au dernier étage. Le couloir était calme, les pièces étaient vides.
J'entrais dans une salle sombre, alluma les bougies présente par la seule force de la pensée. À l'intérieur, la pièce était baignée par la lueur des flammes, une multitude de coussins colorés était étalé sur le sol ainsi que des tapis moelleux drapé à terre et sur les murs tout aussi colorés des couleurs vives. Différentes pierres et cristaux habillés les étagères, des tissus soyeux brodés d'or et des rideaux de perles retombé du plafond.
La porte refermé derrière moi, mes chaussures et ma veste abandonné près de la porte, je traverse la montagne de coussins pour allumer les tiges d'encens et m'installe au centre de ceux-ci.
Je prends le temps de déballé le colis qui contient trois fioles d'un liquide aussi noir que de l'encre et une pierre d'Onyx enrouler dans un tissus de soie rouge. Une petite note attire mon attention.
Fait attention à toi Ruby.
Signer de la main de Rose, j'attrape une fiole, referme le carton et le fait glisser plus loin sur le sol. Je soulève un coussin où j'avais caché plus tôt dans la journée un kit d'injection qui comporte une seringue, un garrot, des cotons, des lingettes désinfectantes, de l'alcool ainsi que plusieurs aiguilles.
Je ressens déjà les effets de l'Onyx, alors que celui-là est à l'état liquide. Je m'empare du garrot que j'attache au-dessus du coude à l'aide de mes dents, sors la seringue que je pique dans le liquide et prélève 0.2ml d'Onyx liquide pur. Tape la veine de mon coude qui ressort légèrement pour ne pas me louper, désinfecte la zone et plante l'aiguille dans le creux de mon coude. Appuie sur le piston doucement et vois disparaître le liquide dans mes veines. Avec précaution, je détache le garrot, une fois chose faite je retire l'aiguille et dépose un coton d'alcool et panse la zone puis m'allonge contre les coussins.
La seconde suivante la brûlure de l'Onyx me traverse le corps, je sens le chemin du liquide parcourir chacune de mes veines laissant derrière elle un feu brûlant. Je retiens de justesse un hurlement de douleur, la chaleur me monte à la tête, la fièvre apparaît ainsi que les tremblements.
Je sens mon cœur s'emballer à un rythme qui ne devrait pas, il palpite tellement vite qu'il pourrait bondir et sortir de ma cage thoracique en un seul mouvement.
Puis un hurlement, mais pas le mien envahi mes oreilles. J'entends mon prénom hurler derrière cette porte qui me sépare du reste du monde.
Je suis parfaitement consciente que je peux y laisser la vie en faisant cela, mais je dois le faire, je sais que c'est quelque chose que je dois faire, je le ressens au plus profond de moi.
Ce qui ne me tue pas, me rends plus forte.
Si toutefois je survie à la première injection.
₋ Ruby, ouvre cette porte ! hurla Isaac.
A-t-il sentit ma douleur où éprouver les mêmes émotions que les miennes à ce moment précis qui me consume de l'intérieur.
Je clos mes paupières humides en mordant ma lèvre, les larmes ruisselantes sur mes joues échauffées.
₋ Ruby ! cria-t-il d'une voix inquiète à présent.
Dans un effort surhumain, j'arrive à me mettre à quatre pattes et avance jusqu'à la porte auquel je m'adosse en reprenant ma respiration plutôt sifflante à l'heure actuel, mon front perlant de sueur.
J'entends à travers la porte le souffle erratique d'Isaac, à moins que ce soir le mien.
₋ Ça va, murmurai-je en avalant ma salive.
₋ Laisse-moi entrer Ruby.
₋ Je ne peux pas, soufflai-je.
₋ Pourquoi fais-tu ça ? Ça peut te tuer bordel !
₋ Isaac, chuchotai-je doucement.
₋ Je suis là, nous aurions dût le faire ensemble.
₋ Si je dois mourir, il faut bien que quelqu'un nous sauvent.
₋ Pas sans toi, reste avec moi.
₋ Je vais revenir, laisse-moi un peu de temps, juste un peu de temps d'accord ?
₋ D'accord, je reste là. Reviens-moi Ruby.
À travers la porte, je sentais son aura puissante m'envelopper dans sa chaleur. Mes yeux se fermèrent d'eux-mêmes et je sentis mon corps basculer sur le côté, ma joue rencontrant un oreiller.
Puis le noir.
Le noir d'encre.
Puis le néant.
Je sombrais.
Je tombais.
Allai-je seulement me réveiller !
Revoir le visage de ma petite sœur.
Revoir son visage à lui.
Je ne sais pas combien de temps j'ai dormi, si on peut appeler ça dormir ! Je dirais plus sombrer dans le noir sans pouvoir se réveiller. Quand j'ai osée ouvrir les yeux, la lumière du matin traverser les voilages, les bougies étaient toutes consommer.
La première injection à était brutal.
Ça à fait mal.
C'était douloureux.
Mais je suis en vie.
En me redressant, je remarquai que j'étais en sous-vêtements. J'avais dût les retirer durant ma fièvre. J'attrapai la bouteille d'eau à côté de mes chaussures et la vida d'un trait en un temps record.
Ma tête était lourde, mon cerveau un peu dans le flou pour le moment. Mes membres n'étaient pas vraiment mieux que le reste de mon corps. L'esprit embrumer par l'Onyx était pire qu'un rail de coke, enfin ce que j'en pensée. Je n'avais jamais pris de drogue de ma vie même si à une certaine période j'y avais pensé.
J'espérer tout de même qu'ils n'auront pas le courage d'envahir l'école aujourd'hui parce que pour être honnête avec vous, j'étais incapable de me défendre par moi-même. Ne voulant pas être un poids pour personne.
Cette état de faiblesse me faisais rager de l'intérieur, un mal pour un bien certains me diront mais quand bien même. C'est moi qui ai choisi. Je dois assumer les conséquences de mes actes.
J'enfile rapidement, belle euphémisme ! Donc j'enfile lourdement mon débardeur et mon pantalon avant de récupérer la fiole et la seringue que je range dans le carton avant de casser un fragment d'Onyx que j'accroche à un pendentif, la chaine assez longue pour la cacher aux yeux des autres et un autre fragment dans la poche de mon pantalon.
Je devais à tout prix savoir utiliser mes pouvoirs avec de l'Onyx à proximité et en forte quantités.
Je remontais le zip de ma veste quand de légers coups à la porte brisant le silence de la pièce. Je tournais la clé dans la serrure, la main sur la poignée prête à ouvrir quand Isaac entre comme un boulet de canon choppant mes lèvres avec les siennes, refermant derrière lui à clé puis agrippa mes hanches férocement.
Ses gestes était tellement rapide que j'avais du mal à le suivre, ma veste fût retirer une nouvelle fois envoyer quelque part dans la pièce alors qu'Isaac ne se décolla pas de mes lèvres, réveillant un feu brûlant, ardent dans le creux de mon ventre, ses papillons et la myriade de frissons couvrit ma peau.
Son baiser se fît plus possessif, plus intense, il me déposa contre les coussins sur le sol avant d'embrasser mon cou où il laissa une traîné humide.
₋ Isaac, murmurai-je.
₋ Chut...
Il descendit le long de mon corps soulevant mon débardeur, embrassa mon ventre et remonta vers ma poitrine alors qu'il retira mon débardeur qui vola dans un coin de la pièce. Il remarqua le collier auquel il grogna quelque chose que je ne compris pas, l'arracha de mon cou et l'envoya plus loin.
Un gémissement franchi la barrière de mes lèvres alors que ses cheveux caresser ma peau suivie de ses lèvres. Mes mains agrippèrent ses longs cheveux auquel il répondit par un grognement appréciateur.
₋ Est-ce que je rêve ? demandai-je.
Il s'attaqua au bouton de mon treillis qui céda sous ses doigts habile et baissa la fermeture avant de le faire glisser sur mes jambes. Son rire me sortit de mes pensées alors qu'il lèche ma cicatrice sur la cuisse.
₋ Tu aimerais rêver ? résonna sa voix grave contre ma peau.
₋ Je ne suis pas en mesure de rêver, affirmai-je d'une voix lointaine.
₋ Alors ce n'est pas un rêve, déclara-t-il.
Une fois mon pantalon ayant suivie le reste de mes affaires, je pris appuie sur mes coudes et regarda cette chevelure blonde étaler sur mes cuisses nue bronzés.
Le contraste était saisissant !
Isaac s'amusa à mordiller la chair tendre de mon bassin, un rire sortit de ma gorge alors il recommença encore. Je gigotais sous lui pour me défaire de ses lèvres chatouilleuses.
₋ J'aime t'entendre rire comme ça, sourit-il en remontant le long de mon corps.
Je tire quelques mèches de ses cheveux vers l'arrière afin qu'il me regarde. Il mordit sa lèvre en retenant un grognement, avant de plongé dans mes prunelles. Ce que j'y vue était un désir brut, un désir puissant, un désir ardent.
Seulement étais-je capable de sauter ce cap avec Isaac ?
De me donner à lui en ce moment même ?
Avec tout ce qui nous tomberaient dessus après ça ?
Qu'est-ce qui se passerais ensuite ?
Une tonne de question trottée dans ma tête alors que ses lèvres butiner les miennes.
Attendait-il un signe de ma part ?
Étais-je prête à assumer mes sentiments à son égard ?
Après tout ce qu'il avait fait ?
Après tout ce qu'il fera après ça ?
Résister.
Succomber.
Tenir bon.
Céder à la tentation.
Combattre ce désir.
Abandonner et lâcher prise.
Je savais que mon choix était fait depuis la première seconde où mes yeux se sont posés sur lui.
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