~ Chapitre 11 ~ 1/2
J'observai le dos d'Isaac dont les muscles rouler sous son t-shirt moulant qui s'éloigner dans le couloir, je glissais ma langue sur mes lèvres endoloris, le goût métallique du sang envahi ma bouche.
J'avais encore l'esprit confus et me posais encore des milliers de questions mais étonnamment je restais calme, à une certaine époque j'aurais péter un câble bien plus d'une fois. Isaac me soufflais le chaud et le froid, son comportement avait encore changé depuis la veille, il me faisait littéralement tourné en bourrique. Ce qui je devais l'avouer m'embrouiller encore plus l'esprit surtout avec tout ce qu'il se passé c'est dernier temps, je n'avais pas le temps pour ça.
Ma cuisse me tiré, je grimaçais en me redressant et suivie Isaac à travers l'école pour rejoindre l'abri. La lumière du petit matin s'infiltrer à travers les fenêtres et baigner les couloirs dans les teintes oranger du lever de soleil.
Après quelques minutes, nous débouchâmes sur la porte blindé verrouiller, durant ce court laps de temps aucun de nous deux n'avait prit la parole. Chacun dans ses propres pensées.
Isaac sortit son téléphone et composa un numéro avec de le porter à son oreille, souffla quelques mots à son interlocuteur et raccrocha puis la porte s'ouvrit. La plupart des élèves étaient encore entrain de dormir paisiblement dans des lits de camp où des lits superposés. J'aperçu Pearl plus loin qui dormait profondément.
À peine passer la porte, Mia déboula de je ne sais où, prête à me soigner de sa magie mais je stoppais son geste.
Il était inutile, je devais m'habituer à la douleur.
Faire de cette douleur une force.
₋ Je vais bien, la rassurai-je.
₋ Ton visage ne dit pas la même chose, râla-t-elle.
₋ Ce ne sont que quelques bleus, je peux survivre.
₋ Tu as l'air de plutôt bien encaissé, répondit un homme dont j'ignorer le nom en montrant mon visage.
₋ Et ? Tu es ?
₋ Aiden, dit-il. Aiden Smith.
₋ Aiden et un professeur. Il enseigne la météo et les matières.
Mes yeux se posèrent sur Isaac pour analyser son comportement. Simple question de confiance d'après lui, il ne faut faire confiance à personne d'après lui, n'importe qui peut nous trahir.
C'est pourtant le cas, nous avions était trahit !
Par quelqu'un comme nous, avec des capacités et ça me révulser !
₋ Par quoi on commence ? questionna le dénommé Aiden.
₋ Prévenir les parents serait un bon début, c'est même impératif. Nous n'arriverons pas à nous défendre si nous devons en plus de ça veiller sur des enfants en base-âge en cas d'invasion.
₋ Bien, je réquisitionne les professeurs et nous nous y mettons, déclara Aiden en repartant.
₋ Je n'en connais aucun, hormis Isaac et Liam, grimaçais-je.
₋ Je te les présenterais plus tard, s'exclama Mia.
₋ Mia, il faudrait que tu prépares plusieurs kit de secours avec le strict minimum en cas de blessure même plus mortel que nous distribuerons aux élèves restant entre ses murs. Ainsi que des trousses plus fourni à installer dans des lieux stratégiques.
₋ Entendu, je prends mes internes et nous y allons.
Une fois partit, je me tourne vers un Isaac stoïque. Isaac le connard était de retour.
₋ Je n'aime pas ça du tout ! grognai-je contre lui.
₋ Ruby, réplique-t-il les mâchoires serrées.
₋ Je ne vais pas supporter ça longtemps, je te préviens.
₋ Nous ne savons pas encore qui est le traitre Ruby.
₋ Tu ne peux pas m'embrasser et la seconde suivante d'après m'ignorer comme tu le fait.
Il me prit par le poignet et me tira vers l'extérieur à l'abri de tout les regards, il me plaqua de nouveau contre le mur, rapprochant son visage près du mien avant de dévier dans mon cou où il posa ses lèvres et respira longuement en soufflant contre ma peau légèrement humide et nu.
₋ C'est une torture pour moi aussi, murmure-t-il.
₋ Alors ne le fait pas, nous sommes plus fort ensemble Isaac, tu le sais aussi bien que moi.
₋ J'ai peur de te perdre.
₋ Regarde-moi ! exigeai-je.
Il releva doucement son visage après avoir embrasser une dernière fois mon cou, ses cheveux chatouillèrent ma peau.
₋ Il n'y a que si tu m'ignore que tu me perdras, je ne supporterais pas ton dédain Isaac. Pas après ce que tu m'as fais vivre dans le bureau de ton père.
₋ Je me suis excusé pour ça.
₋ Mais tu recommences ! Avant de m'enfermer à l'isolement toute l'école était au courant de notre prétendu relation.
₋ Je veux te préserver, souffla-t-il.
₋ Me préserver ? Mais de quoi ? Tu as vue ma tête, sérieux ! Ça fait plusieurs fois que j'échappe de peu à la mort et tu veux me préserver, ricanai-je hors de moi.
Je m'écartais du mur, prête à rentrer de nouveau dans la pièce avant de lui murmurer.
₋ Si tu préférer autant baiser avec Wendy, je ne te retiens pas ! Tu avais l'air d'apprécier ses avances. Je ne te supplierais pas Isaac.
Il m'agrippa les hanches et me plaqua une nouvelle fois contre le mur.
Il en a une bonne avec les murs, je ne suis pas un mannequin merde !
Mon dos cogna contre celui-ci d'une violence qu'un petit cri de douleur sortit de mes lèvres. Isaac l'ignora en se collant contre moi pressant son bas ventre contre le mien.
₋ Tu crois que je désir la baiser, grogna-t-il contre mes lèvres en se frottant contre moi.
₋ C'est un fait ! murmurai-je le souffle court.
₋ Tu penses que je bande pour une fille insignifiante à mes yeux, gronda-t-il en agrippant ma mâchoire entre ses mains.
Il prit ma main et la posa sur son entrejambe gonflé et abattit ses lèvres sur les miennes envahissant ma bouche de sa langue.
Une multitude de frissons remonta le long de ma colonne vertébrale se nichant dans mes reins et mon bas ventre.
₋ Il n'y a que toi que je désir et ça depuis la première fois que je t'ai vue, grogna-t-il avant de reprendre mes lèvres.
Isaac glissa ses mains dans mon dos, sous mon débardeur et caressa ma peau sensible.
₋ Je t'interdis de penser à elle Ruby.
Je sentis ses doigts s'enfoncer dans ma chair pour bien me faire comprendre.
₋ Tu as compris ? siffla-t-il.
₋ O...Ouii, murmurai-je.
Il se recula et partit dans l'abri alors que je reprenais mon souffle et un peu de dignité par la même occasion.
Pour la première fois, je voyais le côté sombre d'Isaac qui ne me plaisait pas, mais pas du tout.
Pour la première fois, j'avais peur de lui.
Une fois mes neurones branché à mon cerveau, je me décollai du mur et entra dans la pièce rejoindre Pearl encore endormi. Je ressentais l'aura fort d'Isaac qui me coupa le souffle, j'avalai ma salive m'ordonnant de ne pas le regarder. Je savais que son regard était braqué sur moi, je sentais les poils de ma nuque se dresser sous son regard perçant.
Tout en l'ignorant, je m'assieds sur le matelas de ma petite sœur est caressa ses cheveux, elle remua et ouvrit les yeux.
₋ Où étais-tu ? demanda-t-elle avant de se tourner de mon côté.
₋ Je suis là maintenant.
₋ Ruby ! Qu'est-ce qui t'es arrivée ?
₋ Ce n'est rien, je vais bien.
₋ Comment peux-tu aller bien, tu t'es vue !
₋ Pearl, soufflai-je.
Je venais de me prendre la tête avec Isaac, je n'avais pas envie de remettre ça avec Pearl.
₋ Non, non et non. J'en ai marre de m'inquiéter pour toi Ruby à chaque fois que tu quittes l'école. Tu vas finir entre quatre planches si ça continue ! C'est ce que tu veux ?!
Prends ça dans tes dents Ruby ! Il n'y a que la vérité qui blesse.
₋ Tu ne comprends pas, dis-je lasse.
J'avais mal au crâne et l'aura d'Isaac sur moi n'arrangea en rien cette douleur. Au contraire.
₋ En effet, je ne comprends pas.
₋ C'est mon destin Pearl, tu sais pourquoi nos parents ont était assassinés.
₋ Alors quoi ? demanda-t-elle. Tu vas sacrifier ta vie pour...
₋ Mais je ne suis pas morte ! m'indignai-je en me levant.
₋ Tu...tu..., bredouilla-t-elle.
₋ Je n'ai pas l'intention de me laisser faire sans me défendre. Pearl, murmurai-je une fois radoucie. Ça va aller, dis-je en la serrant dans mes bras.
₋ Je ne veux pas te perdre, murmura-t-elle.
₋ Je te promets de faire attention ma puce.
***
Deux heures plus tard, après le cortège de voitures venu pour récupérer leurs enfants. L'école était calme, trop calme. Les plus petits principalement et les plus jeunes donc les plus fragiles et ceux qui n'avaient aucunes capacités sont repartis laissant derrière eux un calme pesant et lourd de sens pour nous, plus de pleures et encore moins de rire.
L'heure était grave !
À la demi-journée, il restait une trentaine d'élèves confondu, de dix-neuf à vingt-cinq ans tous volontaire pour rester à nos côtés.
Après un bon repas que je pris seule, personne n'était venu me voir, fallait le comprendre avec ma tête. Pas même Pearl qui était resté avec Mia. Ma petite sœur s'inquiéter pour moi et voulais apprendre les premiers gestes de secours, savoir recoudre une plaie où encore cautériser une plaie par balle.
Le nez plongé dans le journal de mon père, si tout était écrit alors je devais bien trouver quelque chose dans ses journaux.
L'étape à suivre, un indice, enfin quelque chose qui me permettrait d'avancer dans la bonne direction.
Mais tout ce que j'avais sous les yeux c'est leur périple sans fin passant d'une ville à l'autre, d'un état à l'autre toujours à fuir.
COLORADO
WYOMING
MONTANA
IDAHO
OREGON
NEVADA
CALIFORNIE
ARIZONA
NOUVEAU MEXIQUE
Puis de nouveau le COLORADO
KANSAS
NEBRASKA
WYOMING
Pour revenir ici aux abords de Boulder dans le COLORADO.
Restant généralement neuf mois avant de reprendre la route vers une autre destination, voici le parcours de vie de mes parents.
Fuir, fuir et fuir encore.
« La situation m'échapper, sortir à l'extérieur s'aggraver au fil des années, je ne sais comment mettre mes deux petites filles en sécurité. Ma chair, mon sang !
Ella voit de grande chose pour l'avenir de Ruby, elle pourrait même changer le monde dans lequel nous vivons. Mais quand je la vois avec ses couettes et faire la sieste l'après-midi, je me dis que ce ne peut pas être ma petite fille qui changera quelques chose. C'est inimaginable voir impossible d'imaginer ma petite Ruby vaincre le monde. Se battre pour les nôtres. En tant que parents ça m'est insupportable, mais en tant que père ça me déchire de l'intérieur.
Tout ceci n'a aucun sens, aucun sens ! »
Je frotte mes yeux nerveusement, les larmes bordant mes cils, prête à couler sur mes joues.
₋ C'est quoi la suite ? m'interrompit une voix que je connais bien.
Je levai brutalement le regard vers Isaac qui s'était installé en face de moi avec son plateau rempli à ras bord de nourriture.
Il avait l'air calmé de sa crise au matin même, son aura était apaisée.
Baiser aurait calmé ses foudres.
Tu sais très bien, qu'il n'a baisé personne, souffla ma conscience. Pas après son petit numéro de se matin.
₋ Je vais appeler Rose, dis-je refermant le journal d'une voix neutre.
₋ Rose ? Qui est Rose ?
₋ La propriétaire du motel, répondis-je en haussant les épaules.
₋ Et pourquoi tu veux l'appeler ?
₋ Isaac ! La confiance va dans les deux sens merde. Tu me fais confiance ?
₋ Pour te fourrer dans les mauvais coups et échapper de peu à la mort.
₋ Isaac ! dis-je sérieuse en haussant le ton.
₋ Quoi ? Tu ne peux pas m'empêcher de le pensé.
Je décidais d'attraper mon portable et le laisser dans ses délires et fît défiler les contacts jusqu'au nom de Rose Heart. Ses yeux me lancèrent des éclaires mais l'ignorer.
₋ Allô ! résonna la voix de Rose à l'autre bout du fil.
₋ Bonjour Rose, c'est Ruby.
₋ Bonjour Ruby, comment vas-tu ?
₋ Ça va, je voulais vous demandez...
₋ Je t'écoute.
₋ J'aimerais me procurer de l'Onyx.
La main d'Isaac s'abattit sur la table, je levai les yeux mais j'aurais dût l'ignorer. La tempête faisait rage dans ses prunelles, j'attendis la réponse de Rose.
₋ Qu'est-ce que tu fabriques ? grogna-t-il.
Je l'ignorais et me força à regarder ailleurs.
₋ Ruby, tu en es sûr ? demanda Rose.
₋ Sûre et certaine, je dois le faire. En solide et en liquide s'il vous plaît Rose.
₋ Je vais voir ce que je peux faire, je te rappel plus tard.
Je raccrochais et posa le téléphone sur la table en soufflant doucement.
₋ Ruby, qu'est-ce que tu as en tête bordel ? cracha Isaac.
₋ Me rendre plus forte, murmurai-je sûr de moi.
₋ Plus forte ? Mais l'onyx nous rend malade Ruby.
₋ Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort, affirmai-je.
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