~ Chapitre 10 ~
Isaac
Mais qu'est-ce qu'elle fait ?
Je regarde pour la énième fois le cadran de ma montre, cela faisait plus d'une heure que Ruby avait appelé à présent. Nous avions eu le temps de mettre tout le monde en sécurité, les plus petits étaient effrayés et réclamaient leurs parents ce qui était tout à fait normal, nous avons dût les réveillés en catastrophe pour les emmenés dans l'abri fait pour les cas de ce genre. J'ai pu voir de mes propres yeux cette nuit le lien indéfectible dans cette école, le soutien des plus grands envers les plus jeunes, Pearl la première. Ruby lui a inculqué la meilleure éducation qu'il soit, ne jamais laisser personnes derrière sois.
Se retrouver enfermé dans une pièce calfeutré avec 185 élèves, mes nerfs étaient entrain de lâcher.
Aucun signe d'une quelconque invasion et surtout aucune nouvelle de Ruby qui était sur la route du retour il y a de cela plus d'une heure.
₋ Des nouvelles ? demanda Pearl en s'approchant avec un enfant endormit dans les bras.
Je pivotais la tête vers elle en secouant négativement la tête. Elle poussa un profond soupir tremblant, je pose ma main sur son épaule qui trembla légèrement et la serra doucement en guise de réconfort.
₋ Elle va revenir, assurai-je d'une vois maitriser.
Mia approcha à son tour.
₋ Tout le monde va bien ? demandai-je.
₋ Ils se demandent tous ce qu'il se passe, mais ils vont bien.
₋ Tu devrais aller te reposer un peu Pearl.
Elle hocha la tête et partit rejoindre un des nombreux lits installé dans la pièce.
₋ Elle devrait être rentrée à présent, non ? questionna Mia le regard braqué sur la porte d'acier qui nous séparer à l'extérieur.
Un nouveau coup d'œil vers ma montre m'indiqua plus de trois heures du matin.
₋ Assure-toi que tout le monde va bien, je pars à sa recherche.
₋ Fait attention à toi Isaac, c'est peut-être un piège.
₋ Je ferais attention, promis-je.
Je désactive tout les verrous de la porte blindé le temps de passé la porte, une fois refermé les verrous claquèrent dans mon dos comme une porte de prison.
Les couloirs étaient plongés dans le noir, seul la lumière de l'alarme tournée encore de sa lumière rouge, projetant ma silhouette sur les murs. Je déambulais dans les couloirs afin de gagner la sortie et pouvoir partir à la recherche de Ruby.
Arrivé devant la grande porte qui était entrouverte, je remarquais des traces de sang étalé sur la poignée et des traces de pas ensanglantés. Le sang était frais, pas encore sécher ce qui voulait dire que quelqu'un avait pénétrer l'enceinte de l'école, je suivie les traces qui devinrent des traînés de sang. Puis un cri couru entre les murs du couloir et parvint à mes oreilles à la fois faible et feutré mais je reconnaissais cette voix.
Ruby !
Mes pieds frappèrent le carrelage à toute vitesse, en continuant de suivre les traces de sang qui menèrent à l'infirmerie. Je ralentis l'allure devant la porte et écouta si plusieurs personnes pouvaient être dans l'infirmerie avec Ruby où ci tout ceci n'était qu'un piège. Un nouveau bruit sourd, suivie de juron me font ouvrir le battant et j'entrais dans la pièce faiblement éclairé.
Au son de la porte, Ruby empoigna son couteau prêt à l'envoyer sur le premier adversaire. Son visage se détendit à ma vue, visage sacrément amoché, une plaie sur le côté de la tempe, l'arcade sourcilière explosé, le nez en sang, la lèvre fendu, un hématome sur la pommette, une oreille en sang. Et ce n'était que le visage.
₋ Tout le monde va bien ? demande-t-elle comme-ci de rien n'était.
₋ Qu'est-ce qui t'es arrivé putain ? grondai-je.
J'avançais vers elle, alors qu'elle était assise sur la table d'opération la lumière braquer sur sa cuisse et plusieurs ustensiles recouverts de sang sur le sol ainsi que plusieurs compresses imbibé de sang. Ruby posa son couteau et reprit la pince enfoncé dans sa cuisse.
₋ Tout le monde est en sécurité ? répéta-t-elle en grognant.
₋ Laisse-moi t'aider et oui tout le monde est en sécurité.
₋ Bien, laissons-les encore cette nuit en sécurité. J'ai réussi à les éloignés pour un petit temps mais ils reviendront.
₋ Vas-tu me dire ce qu'il s'est passé ? grognai-je.
₋ J'ai gagné du temps.
J'agrippe sa main couverte de sang par geste mécanique, j'ai besoin de la toucher, de m'assurer qu'elle va bien et me rapproche de sa blessure. Son corps est sous tension, n'importe qui pourrait s'en rendre compte. Elle produit assez d'énergie pour illuminé une ville entière.
₋ Tu utilises tes pouvoirs à cet instant ? demandai-je.
₋ Je renforce le bouclier de protection sur l'école, dit-elle.
Je sors mon portable et composa le numéro d'Aiden.
₋ Occupe-toi de renforcer le bouclier de protection.
₋ Je m'en occupe.
Je raccrochai et regarda Ruby.
₋ Décroche, ont s'en occupent.
Toute la tension disparue, l'électricité dans l'air se dissipa et le corps de Ruby s'effondra sur la table.
₋ Retire-moi cette balle, marmonna-t-elle les yeux clos.
J'empoignai la lampe opératoire au dessus de ma tête et l'approcha de sa cuisse où un filet de sang continua de couler. Je sortis la paire de pince planter à l'intérieur de sa chair qui n'arranger en rien l'hémorragie mais au contraire l'aggraver avec l'acharnement de Ruby à vouloir retirer ce qui se trouvait à l'intérieur.
Après un coup d'œil, je pouvais dire que la balle était profondément ancrée. Un morceau noir attira mon attention ce qui laissais à penser que ce n'était en rien une balle ordinaire.
J'attrape une paire de pince plus fine muni de griffe qui me permettra une meilleure prise sur la balle.
Ruby remua sur la table quand la pince se raffermit sur l'acier et le sortit d'un geste sûr et précis avant de me rendre compte qu'il ne s'agissait que d'un énième fragment qui rejoignit les autres dans une boite en aluminium.
Mes mâchoires tressautèrent sous l'impulsion de ma colère qui grandissait et gagné mon corps. Mon être tremblait de rage.
Elle aurait pût mourir encore une fois.
Pourquoi fallait-il que se soit-elle ?
Un autre fragment atterrit dans la boîte, une balle fait à partir d'Onyx qui explose en minuscule fragments une fois dans les chaires.
Ce qui voulait dire que si j'ai le malheur d'oublier un seul fragment, les pouvoirs de Ruby ne seront ps au maximum de ses capacités. C'est d'ailleurs incroyable qu'elle est réussie à utiliser son pouvoir de bouclier alors qu'elle avait ses fragments d'Onyx dans la cuisse.
La détermination de Ruby est puissante, à l'épreuve des balles.
Après avoir retiré une dizaine de morceaux, l'hémorragie s'estompa d'elle-même. Il me rester à cautériser la plaie et m'occuper des autres principalement les nettoyer et suturer l'arcade. Je vérifiai son pouls qui était un peu faible, elle avait perdu pas mal de sang et devait recevoir une transfusion de sang sans plus attendre. Un petit tour dans son dossier m'indiqua le rhésus d'hémoglobine à lui transfuser.
Je la débarrassai de ses vêtements maculés de sang ne lui laissant que ses sous-vêtements et lui enfila une blouse en tissu après avoir nettoyé son corps de la moindre trace de sang.
Sa peau avait retrouvé une jolie couleur doré et sa douceur.
En nettoyant ses mains, je découvris l'état catastrophique de ses jointures ainsi que l'état déplorable de ses multiples bagues qui habille ses doigts recouvert de sang, de peau et de cheveux.
Elle s'était battue, pour protéger l'école mais aussi la vie de chacune des personnes dans l'abri. Elle était prête à donner sa vie pour eux. À chacun de nous !
Je pouvais affirmer que ses adversaires devraient être dans un état plus déplorable que l'était Ruby. C'était une certitude.
Une fois propre et vêtue, je la déposa dans un lit, la couvrit avant de lui brancher la poche de sang. Ruby n'avait pas reprit connaissance depuis sa chute sur la table d'opération.
Je sais qu'à son réveil nous devrons parler est pas seulement de cette nuit mais aussi de mon comportement envers elle.
Mais en attendant, je m'installe dans le fauteuil afin de veiller sur elle.
J'envoie un message à Mia, pour l'informer que Ruby est là. Qu'elle est blessée mais sans gravité, que je m'occupe d'elle. Que pour la sécurité de tous, par simple sécurité il est préférable qu'ils restent le restant de la nuit à l'abri. Que la menace à était éviter cette fois encore.
Une fois cela fait, le sommeil me rattrape et je m'endors peu de temps après.
***
Le réveil fût plus brutal que je ne l'aurais cru. L'oreiller dans la gueule n'était sûrement pas le meilleur réveil de ma vie mais j'en est vue d'autre. À l'affut, je rattrape le second oreiller en vole avant de me le prendre de nouveau. J'ouvre les yeux et découvre une jolie furie allongée sur le lit en face, les yeux furibonds.
Mes lèvres s'étirèrent d'un bout à l'autre, je passe une main dans ma longue tignasse et glissa quelques mèches derrière mon oreille le regard braqué sur Ruby.
₋ Bonjour à toi aussi, commençai-je la voix rauque du matin.
₋ Qu'est-ce que tu fiches ici ? demanda-t-elle.
₋ Tu ne te souviens pas ?
Ses sourcils se froncèrent preuve qu'elle réfléchissait à la question. Son petit nez remua puis elle observa les lieux où elle se trouvait. En comprenant, ses yeux s'adoucirent mais la menace éclaira ses prunelles.
₋ Nous sommes seuls comme tu l'as réclamé hier, les autres sont encore dans l'abri.
₋ Je me rappelle, dit-elle en acquiesçant puis grimaça en frottant sa cuisse.
₋ Je n'ai pas jugé nécessaire d'appeler Mia pour te guérir et cicatriser ta plaie par balle.
₋ J'y survivrais, grogna-t-elle en touchant son visage meurtrie.
₋ Vas-tu enfin me dire ce qu'il c'est passé là-bas !
₋ Je te l'es déjà dit, j'ai gagné du temps.
₋ Ruby !
₋ Quoi ? Rien ne m'oblige à te répondre Isaac.
₋ Je m'excuse Ruby. Je n'aurais jamais dût faire ce que j'ai fait.
₋ Je ne comprends pas ton attitude.
₋ On nous surveille Ruby, murmurai-je.
Elle observa la pièce pour détecter la moindre anomalie, mais cette chambre ne comporte pas de caméra, j'ai vérifié.
₋ Pas en ce moment, précisai-je.
₋ Pourquoi ?
₋ Certaines personnes ne sont pas ravie de ce que prévois ton destin. Comment crois-tu que le gouvernement est trouvé l'école.
₋ Tu veux dire qu'une personne avec des capacités nous à vendu ?
₋ C'est ce que je crois en effet.
₋ Tu as des preuves de ce que tu avances ?
₋ Pas pour le moment, mais nous ne devons faire confiance à personnes. Ni nous associé ensemble, personne ne sait que nous sommes connecter. Que la prophétie parle de nous deux. Ils chercheront à nous tuer Ruby, d'où le manque d'empathie dans le bureau du directeur.
₋ Isaac, tu te rends compte de ce que tu dis ?
₋ J'en suis parfaitement conscient.
₋ C'est complètement fou. Qui est au courant de cette prophétie ?
₋ Tout dépend de qu'elle partie de la prophétie tu parles.
₋ Je n'ai qu'une partie c'est ça ?
₋ Écoute Ruby, tout ceci est plus grand que nous. Ça nous dépasse !
₋ Nous verrons ça plus tard, ils risquent de revenir d'un jour à l'autre nous devons je ne sais pas, nous déplacer.
₋ Où veux-tu allais ? S'il y a un traître parmi nous, nous ne sommes en sécurité nulle part.
₋ Alors nous resterons et nous nous bâterons.
₋ Nous nous bâterons, répétai-je.
Ruby se redressa prête à quitter son lit et arracha l'aiguille planté dans le creux de son coude dût à sa transfusion.
₋ Où vas-tu ?
₋ Nous n'avons pas beaucoup de temps, je te rappel.
Elle baissa les yeux sur sa blouse puis écarta le col pour regarder à l'intérieur.
₋ Tu m'as déshabillé ?
₋ Je n'allais tout de même pas te laisser avec tes fringues dégeu qui étaient pleine de sang.
₋ J'imagine que je dois te remercier de n'avoir pas touché à mes sous-vêtements.
₋ Pour qui tu me prends au juste ? maugréai-je.
₋ Il me faut des fringues.
Une pile de fringues fît son apparition à ses côtés, elle ne se préoccupa sans plus de cérémonie pour moi et dégrafa sa blouse puis enfila un débardeur kaki par-dessus son soutien gorge pigeonnant noir en dentelle qui lui faisait une poitrine magnifique. Ma queue s'éveilla à cette vision mais se n'était ni l'endroit, ni le moment. Je remuais sur le fauteuil pour remettre de l'ordre sur mon désir flagrant pour Ruby.
Elle glissa ensuite ses jambes douces et fuselés dans un treillis aux motifs camouflages kaki et enfonça ses pieds munit de chaussettes dans ses rangers noirs.
Cette image ne fît rien pour soulager mon entrejambe qui était parfaitement éveiller. Et brancher sur le canal Ruby !
Une fine bande de peau dorée était dégagé entre son débardeur et son treillis. Ruby retira son chignon et opta pour une queue de cheval haute. Malgré son visage tuméfié, Ruby ressemblé à une déesse monter des enfers prête à tuer.
Enfin elle posa son regard sur moi qui n'avait rien loupé du spectacle qu'elle m'avait offert. Son bleu à la pommette avait changé de couleur tirant sur le violet. Même avec sa lèvre fendu, sa bouche appeler la mienne, elle était d'autant plus sexy.
Elle engloutit deux antidouleurs avec un peu d'eau et se leva pour enfiler une veste à capuche noir.
₋ On y va ? demanda-t-elle.
J'acquiescer et me leva à mon tour, l'entrejambe douloureuse ce qui n'échappa pas à Ruby.
₋ Ce n'est pas ma faute si tu es canon, même dans cet état. Tu me fais bander !
Ses joues prirent une jolie teinte rosé puis sortit de la chambre en boitant légèrement.
En sortant de l'infirmerie, elle prit soin de reprendre son arme qu'elle glissa à l'arrière de son treillis contre sa peau.
Le faisait-elle seulement exprès de rendre fou ?
Dans le couloir nous avançons l'un à côté de l'autre. Mon corps brûlé de la plaquer contre le mur et de l'embrasser sauvagement. J'agrippai son poignet pour qu'elle s'arrête et la poussa contre le mur.
₋ J'en meurs d'envie depuis hier, murmurai-je en me collant contre elle.
Elle ne me repoussa pas, inspira plus vite les yeux braqués dans les miens.
₋ Tu viens pourtant de dire que nous ne devions pas.
₋ Je ne sais pas si je serais capable d'y résister.
₋ Je ne devrais pas te laisser faire, pas après ce que tu as fait.
₋ Tu as sans doute raison, murmurai-je contre son oreille avant de la lui mordiller.
Un gémissement sortit de sa gorge alors que mes lèvres glissèrent sur sa joue abîmé pour se plaqué ensuite sur se bouche, ce baiser fût brutale et sauvage, sa langue dansa contre la mienne. Le goût du sang empli ma bouche me rappelant sa lèvre fendu. Je forçais mon corps à reculer déposant un dernier baiser sur ses lèvres.
₋ Je suis désoler, dis-je le souffle court en essuyant le sang sous sa lèvre qui s'était mise à saigner.
Sa bouche était gonfler et rougis malgré sa blessure.
₋ Nous devrions y aller, ils nous attendent.
Nous nous remirent en route direction l'abri.
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