23. Retour à la réalité

Me réveiller est une véritable torture, j'ignore comment j'ai atterri dans ma chambre et surtout ce qu'il sait passer. Je me lève jusqu'à ma salle de bain, j'ai un mal de crâne pas possible. Je prends peur en voyant mon reflet dans le miroir, ce n'est vraiment pas beau à voir. Je me rappelle vaguement la soirée, je me souviens avoir pas mal bu. Une bonne douche me fera du bien. En retirant ma robe, une enveloppe tombe à terre, je la ramasse. La discussion avec Argus me revient en mémoire ainsi que la suite, plus précisément de ma danse avec Elian.

L'eau chaude coule sur ma peau, je me sens revigorée. Je me positionne en face de mon miroir pour me sécher les cheveux. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'arrête pas de fixer mes lèvres. J'ai beau fouiller dans mes souvenirs, je me rappelle juste que nous étions très proches et qu'il était très sexy. S'il s'est passé quelque chose, j'ai surement dû me dire que j'oublierais tout le lendemain. C'est problématique, si c'était quelque chose d'important. Bah tant pis... Il n'est pas question que je me ridiculise devant lui.

Heureusement que j'ai préparé mes affaires la veille parce qu'en ce moment je ne suis pas en état de réfléchir. Je cherche mes fichues lunettes de soleil à cause des rayons trop agressifs du soleil, j'ai assez fait les frais en tirant les rideaux de ma fenêtre.

Je descends l'escalier en me tenant à la rambarde. Seuls sont présents autour de la table Elian, Derek, Jade et Awen.

— Bonjour ! Comment ça va ? S'écrie Jade pour me faire chier.

Elle a de la chance que je ne sois pas en état de l'attaquer.

— Bien, merci de te soucier de ma personne.

— Allons-y Jade, laissons la fêtarde retrouver ses esprits, s'exclame Derek, en obligeant mon ennemie à la suivre.

Il est vraiment obligé de rajouter ce clin d'œil en passant devant moi ? Son charme n'a aucun effet sur moi, il est parfaitement informé.

— Tient ma belle, tu en auras besoin, s'exprime Awen, en me tendant un remède anti-gueule de bois.

— Tu l'as vu dans tes visions ?

— Je n'en ai pas eu besoin... Vu ton état quand Elian t'a ramené, tu n'étais déjà plus là, dit-elle amusée par la situation.

Merde... C'est embarrassant.

— Merci, je vais essayer de manger, pour ne pas partir le ventre vide.

— Bon courage, m'encourage-t-elle, en me tapotant l'épaule avant de quitter la salle à manger.

Pourquoi je dois me retrouver seule en sa compagnie ? Je ne peux pas fuir, ça sera encore plus gênant. Mes lunettes de soleil me sauvent la vie, il ne sait pas que je n'arrête pas de jeter des regards dans sa direction. Il n'a toujours rien dit, il faut que je me lance pour crever l'abcès.

— Je suis vraiment désolé pour hier. Je ne me souviens pas de grand-chose alors quoi que j'aie fait pardonne moi.

Il me fusille du regard. J'ai dû faire quelque chose de grave.

— Tu ne veux pas m'en parler ? Je demande timidement, en espérant qu'il ne me laisse pas dans le flou.

— Non.

Purée ! C'est un non catégorique. Je ne vais pas arrêter de m'imaginer des choses. Il quitte la table accompagnée de son aura meurtrière.

Au bout de deux heures, les voitures étaient prêtes pour le départ. Argus nous a prévu un petit discours de départ. Tout le monde semble motivé à l'écouter.

— Mes chers étudiants et étudiantes, faites attention à vous. Si vous avez le moindre problème ou que vous avez envie de me parler, n'hésitez pas à demander aux professeurs de me contacter, même tard la nuit. Je vous souhaite bonne chance dans votre mission ! Et s'il te plaît, Eva, évite de trop boire.

Ce que j'aimerais être une petite souris dans ces moments-là. Nous montons dans les voitures qui nous ont été attribuées avant le départ.

La première voiture est constituée du groupe : Ernest, Rachel, Ariel, moi-même et bien sûr... Elian ! Le groupe : Isaac, Cécylia, Awen, Morgane, Lucien et Ninon se trouve dans la seconde voiture juste derrière nous. Et le dernier véhicule est composé de Jade, Derek, Aurélien, Kaya et Océanne.

J'ai supplié Ariel de s'asseoir en face de moi, à côté de Rachel car je ne voulais pas voir le visage de mon partenaire tout le long du trajet.

— La soirée d'hier était très agréable, n'est-ce pas ? s'exprime Rachel joyeusement.

Elle est aveugle ou quoi ? C'est la seule à ne pas remarquer que l'ambiance n'est pas favorable à une sympathique conversation. Monsieur le ténébreux est d'humeur exécrable et moi, je suis énervée car j'ignore la raison de son comportement. Ariel subit notre animosité.

— Vous comptez vous faire la tête tout le long du trajet ? Nous questionne Rachel, en voulant améliorer le trajet.

— Je ne boude personne, c'est plutôt à Monsieur Elian qu'il faut demander.

— Je n'ai absolument rien à dire, répond-il sèchement.

— Vous êtes bornés, des emmerdeurs de première !

Nous la fixons tous surpris par son vocabulaire, c'est la première fois que la prof nous parle ainsi.

— En agissant ainsi, votre couple ne va pas faire long feu, lâche-t-elle sans mesurer l'effet ravageur de ses paroles.

— Il n'y a rien entre lui et moi !

— Merci, c'est sympa. Je te rappelle juste que je suis ton coéquipier, intervient-il profondément blessé par mon propos.

— Ah ! oui ? Depuis quand ? Je ne me souviens que d'un type qui me provoque et qui adore me rabaisser, m'emporte furieuse.

— Si j'avais su, je n'aurais jamais dû venir en aide à une tête de mule bornée !

— Il aurait mieux fallu, j'énonce, en mettant fin à cette merveilleuse discussion.

L'atmosphère ne pouvait pas être plus électrique. Pourquoi faut-il qu'à chaque fois que nous nous parlons, ça se finit constamment par une déception. Qu'est-ce que je peux bien attendre de lui ?

Les véhicules se garent devant deux maisons mitoyennes. Je ne suis pas fâchée d'être arrivée. Je m'étire tout en baillant. Le reste du groupe aussi semble encore endormi à cause du long trajet.

— Bon ! Les jeunes vous avez la maison à façade rose rien que pour vous. Nous vous laissons défaire vos affaires et quartier libre jusqu'à dix-neuf heures. Si l'un d'entre vous ne respecte pas cet horaire ou s'échappe, je me fais la promesse de le retrouver et de le réexpédier à Rebirth ! Nous prévient Ernest sur un ton strict.

Parfois il est vraiment effrayant. Nous nous reposons avant d'aller faire un peu de tourisme. J'adore me balader avec Ariel et Cécylia, ça fait tellement longtemps qu'elles n'ont pas vu autant de monde et d'agitation. Elian s'est vu contraint de nous accompagner pour veiller à notre sécurité, il est resté en retrait pour éviter d'aggraver notre relation. J'apprécie beaucoup son geste.

Le soir venue, nous préparons tous ensemble le repas sous le commandement d'Océanne qui ne fait pas grand-chose. J'ai presque oublié ce que ça faisait d'être livré à soi-même.

Le lendemain, nous nous levons tôt pour retrouver les profs dans l'autre maison pour discuter de la mission. Nous voilà tous réunis dans le grand salon autour d'une imposante table submergée par des documents et de divers bouquins. Nous examinons une carte où sont encerclés en rouge les endroits attaqués. L'agent Norne qui était venu demander de l'aide à Argus sera notre intermédiaire entre son organisme et nous.

Il remet une copie du dossier concernant la dernière attaque à Ernest.

— Je veux que vous vous rendiez sur le lieu du cambriolage de la bijouterie. Bien que la scientifique soit passée, il se peut qu'elle ait loupé des indices. Jade et Derek, vous utiliserez vos atouts pour interroger le voisinage et les témoins potentiels. Kaya, tu vérifieras les caméras de surveillance de la boutique et celles se trouvant aux alentours. Elian, tu seras en équipes avec Awen pour rechercher des indices. Océanne, je veux que tu veuilles sur eux et au bon déroulement des procédures. Quant aux autres, vous resterez ici, commande Ernest, pour nous guider dans le début de cette mission.

Je suis plutôt étonnée et perplexe. Je ne comprends pas pourquoi je ne fais pas équipe avec mon partenaire, même si ça m'arrange. Si ça se trouve, Argus a accepté que je parte mais à ordonner à notre tuteur de ne pas me faire prendre part à cette quête.

Elian semble tout aussi surpris que moi, son regard interrogateur ne me lâche pas.

— Ariel, Eva, j'ai à vous parler en privé.

Nous suivons le professeur dans une chambre vide. Je suis curieuse de connaître la raison à autant de mystère.

— Ariel, nous voulons que tu prennes contact avec ton père. Il faut que tu le rencontres pour obtenir des renseignements sur cette bande de délinquants qui sévissent dans cette ville.

— Argus est au courant ? Je le questionne sur la défensive.

Cette idée n'enthousiasme pas vraiment Ariel et je la comprends parfaitement. C'est comme si on m'obligeait à être dans la même pièce que ma mère, une véritable torture.

— J'ai son accord. Comme il ne veut pas qu'Ariel se retrouve seule en sa compagnie, Eva, tu devras l'accompagner. Il s'inquiète pour la sécurité de son étudiante.

— D'accord, je vais le faire, formule-t-elle, avec une pointe d'angoisse dans sa voix.

— Tu es sûre ? Je lui demande pour être certaine de son choix.

— Oui car tu seras avec moi.

Je me sens d'un seul coup déstabilisé. Je suis submergée par une drôle de sensation que je ne saurais pas expliquer. Le prof lui tend un portable. Ariel compose le numéro de portable de mémoire. Elle est extrêmement douée pour retenir les nombres ou diverses choses.

— C'est bon, j'ai envoyé un SMS. Il ne reste plus qu'à attendre, annonce-t-elle, en rendant l'objet à son propriétaire.

— Tu as du cran de le contacter.

— C'est pour une bonne cause sinon je ne l'aurais pas fait. Si les choses venaient à se passer mal, promet moi de rester auprès de moi, s'exprime-t-elle avec fermeté.

— T'inquiète ! S'il ose te faire du mal, je n'hésiterais pas à le dégommer.

Elle se met à rire.

— Je doute que tu fasses le poids contre lui.

— C'est ce qu'on verra, je déclare, confiante en mes capacités.

Nous rejoignons les autres pour préparer le matériel nécessaire. Pour notre part, Cécylia et Lucien, ont créé des armes défensives que personne ne pourra soupçonner. Ernest, nous remet à tous un bracelet qui intègre un système de géolocalisation et un GPS. C'est avant tout pour notre sécurité que pour nous espionner.

Elian s'approche de moi discrètement. Je crois deviner ce qu'il veut. La curiosité l'emporte sur sa mauvaise humeur à mon encontre.

— Il te voulait quoi ?

— Rien qui ne te concerne, je réplique aussi sec, pour mettre les choses au clair.

— Tu comptes ne rien me dire, n'est-ce pas ? Tu sais que je peux garder des secrets ?

— Tout à fait ! Cette conversation était privée, je lui confirme sa question.

— Dis-moi seulement si c'est dangereux ?

— Peut-être bien. Tout dépendra de la tournure des événements, je déclare, sans le ménager.

— Ne fait rien ou dire qui pourrait t'apporter des problèmes car je ne serais pas là pour te protéger.

— Ça tombe bien car je sais me défendre, je rétorque quelque peu agacé d'être considéré comme une faible.

J'ai du mal à croire qu'il se soucie de ma personne sans but précis. Il attend le bon moment pour se racheter de son péché. Ce qui ronge Elian, ce n'est plus vraiment son égoïsme mais sa culpabilité.

En fin de soirée, le professeur vient nous prévenir, Ariel et moi-même, que son paternel désire la voir demain. Il a laissé une adresse pour le lieu de la rencontre.

Dans la matinée, l'équipe est partie sur le lieu du cambriolage. Ernest est notre chauffeur. Avant de sortir du véhicule, il nous remet à chacune, une paire d'oreillettes miniatures. Nous rentrons dans la brasserie. D'instinct, j'analyse l'environnement. Il y a en tout une dizaine de clients et trois employées. Une seule issue pour entrer et sortir sauf si on passe par la cuisine. Nous repérons aussitôt où est placé son paternel à cause des trois gardes du corps qui l'entourent.

Je tiens Ariel par le bras pour la rassurer. Nous nous dirigeons vers notre proie. Il se lève à notre approche.

— Ma chérie ! je suis très heureux de te voir.

Elle n'est pas du même avis, vu sa tête.

Nous prenons place en face de lui.

— Enchanté, je m'appelle Sprite, je suis le chef de gang des Pink Panthère. Ravi de faire la connaissance d'une amie de ma fille, se présente-t-il officiellement.

Je croise ses bras sur ma poitrine pour lui montrer que je ne suis pas du genre à me faire acheter.

— Je m'appelle Eva. Je n'étais pas vraiment d'accord pour qu'elle vous rencontre donc vous avez intérêt à ce que tout se déroule bien.

— Du caractère, j'aime ça ! Que dirais-tu de rejoindre mon gang ? dit-il, enthousiasmé par ma personne.

— Plutôt mourir ! Et si nous revenons au sujet de notre présence.

— Je me doutais bien que cette rencontre n'était pas simplement pour me voir. Que veux-tu Ariel ? L'interroge-t-il, en la regardant sérieusement.

— Un gang rival sème la terreur dans la ville, aurais-tu des informations pour moi ?

Son père semble pris au dépourvu.

— Je croyais que tu ne prenais pas part aux affaires de gang et si ta mère venait à apprendre que je t'implique dans une situation dangereuse, elle voudra ma mort.

— Ma mère n'en sera rien et j'en prends la responsabilité. Je cherche juste à mettre la main sur ce gang pour le faire arrêter. Je ne veux pas que d'innocentes personnes subissent leur violence, s'exprime-t-elle, pour l'inciter à parler.

— C'est très honorable de ta part. Je n'ai pas d'informations sur eux pour le moment car ils sont très discrets. Mes partenaires se renseignent sur leur identité et activités. Nous voulons tous la même chose. Je te tiendrais au courant si j'ai des nouvelles. J'espère que nous nous verrons pour parler d'autres choses que de business.

— Seul le temps nous le dira, conclut-elle, avant de quitter la table.

Avant de sortir du bâtiment, son père ajoute une dernière phrase.

— Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à me demander.

Nous rentrons à la maison des professeurs pour faire le point avec les autres. J'espère qu'ils ont eu plus de chances que nous.

— Jade, Derek, avez-vous pu obtenir des informations ? demande Ernest, une fois que nous nous sommes installés autour de la table.

— Rien du tout. Ils étaient environ cinq et entièrement vêtus de noir, d'après les témoignages, répond Derek.

— Les caméras non rien donné, j'ai perdu leur piste dès qu'ils ont quitté le quartier. Il n'y avait qu'un seul véhicule, une range rover noir. Les plaques sont bidon, intervient Kaya, en comment peu à peu à s'affirmer.

— Awen a trouvé un indice sous un petit meuble, commente Elian, en sortant un sachet en plastique de sa poche.

— De quoi il s'agit ? je le questionne, intrigué par le bout de tissu.

— C'est une sorte de bracelet bleu nuit avec un symbole représentant une étoile violette. J'ignore sa signification et sur internet je n'ai rien trouvé.

— Donne-le-moi, je vais scanner le tissu et faire une recherche dans la base de données des divers organismes policiers, déclare Kaya, en espérant obtenir un résultat.

La recherche lancée, nous patientons sagement. L'ordinateur finit par biper.

— J'ai obtenu une correspondance. Il s'agit du logo de la boîte de nuit privée, le Cube Stella.

— Il va falloir avoir une petite conversation avec le patron, il doit avoir des informations sur le gang, énonce Ernest, en ayant déjà prévu la suite de notre programme.

— Dans ce cas, nous allons devoir nous habiller pour l'occasion sinon nous ne pourrons pas rentrer, formule Derek, en me dévisageant de la tête au pied.

Cela n'a pas échappé à la vigilance d'Elian qui se place devant moi.

Les véhicules dans une boutique plutôt luxueuse, sur la demande de Jade. N'étant pas dans mon élément avec les autres filles, j'ai beaucoup de mal à me décider sur le choix d'une robe.

La seule qui s'en sort bien, c'est Océanne. Elle a opté pour une magnifique robe blanche rigide et courte. Je dois avouer que c'est une véritable beauté de glace.

Cécylia a choisi, une tenue composée d'un haut court noir avec des manches en dentelles et une jupe noire courte en dentelle. Elle est magnifiquement ténébreuse.

Lorsque j'ai vu la robe d'Awen, j'ai failli m'étouffer avec ma propre salive. Elle porte une robe moulante rouge plutôt courte et le corsage est quadrillé laissant apparaître légèrement ses seins. Son côté sexy va faire des ravages, pas mal de personnes vont tomber dans ses filets.

Après plusieurs essayages, Jade choisit une robe courte orange ayant un décolleté profond en V. Une ceinture en or souligne la fitness de sa taille.

Jade a choisi pour Kaya, une robe en cuir noir plutôt moulante qui forme une feinte sur le devant. Tandis que pour Ariel, elle a opté pour une robe rose pâle courte avec des plis rigides et elle présente une légère fente en V laissant apparaître la naissance de sa poitrine.

Pour ma part, elle m'a déniché une robe grise courte en velours et le derrière de mon dos est une fermeture en tresse. Elle est simple mais va parfaitement avec la couleur de mes yeux.

Une fois les achats payés, nous rentrons à la maison pour nous préparer. Ariel a dû à nouveau contacter son père pour lui demander une faveur. Grâce à son paternel, nous avons nos laissez-passer pour entrer sans la moindre difficulté dans la boîte de nuit.

Lorsque nous retrouvons les garçons dans le salon, je dois avouer que je suis impressionnée par leur beauté. Tous ses regards rivés sur nous me mettent mal à l'aise. Je n'ai pas pour habitude de dévoiler autant de chair de mon corps.

— Waouh ! Eva, tu es resplendissante, s'exclame Derek, en me détaillant sous toutes les coutures.

Son compliment m'attire le regard noir de Jade. Il aurait pu flatter sa partenaire en premier.

— C'est gentil de ta part.

— C'est vraiment dommage que tu ne sois pas ma cavalière pour cette mission, je t'aurais fait découvrir les mille délices d'une excellente soirée en ma compagnie, formule-t-il, en mettant le feu aux poudres.

Entre Elian et Jade, je me demande lequel des deux, je dois le plus craindre.

— Ce n'est pas le cas alors laisse là tranquille, intervient mon coéquipier en se plaçant entre son ennemi et moi.

Ces deux-là vont vraiment finir par me rendre dingue. Je m'attendais à ce qu'Elian me fasse une remarque mais ça n'a pas été le cas. Nous arrivons devant le bâtiment en question. Une fois équipés et les directives données, nous rentrons en binôme à intervalles réguliers dans le Cube Stella pour ne pas trop attirer l'attention sur nous.

Me voilà gonfler à bloc pour semer le chaos. 

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