Soleil trempé
Aux Flots long et doux du blanc limpide destin
J'ai nagé sans savoir que le feu brûlerait
Toutes mes idées jusqu'au prochain landemain.
Pourtant, il n'a fait que sublimer les reflets
Qui ne pouvaient briller qu'aux fins-fonds des abysses.
Vint bientôt le jour au-dessus de ma montagne ;
Aux premiers rayons de soleil mes poils s'herissent,
Et là je me prélasse, l'inconscience me gagne,
Me noyant dans des prés doré qui m'éblouissent,
Rétrécissants pupilles et grossissants iris
Qui se recouvrent de larmes de bonheur noir
Quand soudain le ciel devient sombre et lisse.
Mais que sont ces ténèbres chauds que je crois voir ?
Quelle invisible lumière crois-je sentir ?
Je ne pourrais pas découvrir sans voyager,
Je ne pourrais pas voyager sans découvrir.
Et si je pouvais l'éteindre ou même l'arrêter ?
Car il serait trop tentant d'éteindre le temps.
Alors je vivrais sans me soucier du passé
Qui serait bien trop loin pour ne pas oublier
Ces premiers instant dont je me serait lassé,
Les derniers sentiers où j'ai sentis l'herbe plier.
Plus jamais le temps ne sera une souffrance
Quand enfin jamais n'aura plus jamais de sens.
La vie ne mourra pas, la mort ne vivra plus,
Les bruits se turent perdu dans mon éternel salut.
[voici un gros pavé stylistique de rêves impossibles et réalisables]
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