Chap XVI
Chapitre 16 :
Les yeux dans les yeux, sans un bruit, sans un geste, il se tient là, devant moi analysant mes faits et gestes. Je ne contrôle plus mon corps, un peu comme si j'avais un aimant fixé à mon cou qui m'attirait à un autre fixé à Kyle. Mes sens ne répondent plus, mon sang bouillonne en moi tandis que la frustration m'envahit, et que mon pied tape machinalement le sol.Mille interrogations passent en moi, mais une seule se démarque des autres : « Oui ou Non », la réponse est un supplice éternel. Elle est l'enfant d'un mot faiseur de problèmes, d'un nom créateur de cette chaîne : Vengeance. Tout semble si éloigné d'avant, mon frère, mes idées, mes repères et moi. Toutes choses ne rejoignant pas mon but sont futiles dans mon esprit. A cet instant, une personne m'empêche d'accomplir mon désir« Kyle » et dans le même temps, tout m'attire en lui, que ce soit ses yeux, ses cheveux ou tout le reste ! Le pire est ce lien exerçant une pression incommensurable dans ma poitrine.Cette chaleur diffuse où les sens s'emmêlent sans craindre l'avenir dans une valse intrépide. C'est stupide, mais tout comme les cascadeurs risquant leurs vies en des prouesses insensées, moi je risque la mienne en un simple mot. Ridicule, pas plus que moi !
L'homme-loup me captivant de tous les côtés, reste là, stoïque, comme si sa vie dépendait de ma réponse. Au lieu de prendre ma décision, je me retourne, fuyant comme une lâche, car c'est la solution la moins risquée. Je courre, dégringolant vite les escaliers, pour atterrir en bas, ne prêtant guère attention à sa voix criant mon nom au loin tel un Écho.
En déboulant dans la salle, je me fige, voyant face à moi Claire, les yeux rougis, les cheveux en bataille, les vêtements fripés, un air déboussolé. Pas besoin d'être intuitive pour comprendre qu'il se passe quelque chose de grave. Reste à savoir quoi ? Soucieuse, et me remettant doucement de mes émotions, je tente d'offrir un sourire, plus proche d' une grimace rongée par l'inquiétude.
— Claire ? (ma voix semble si fragile, qu'elle me répugne).
Elle ne répond pas, trop occupée à fixer le sol. Et je commence lentement à perdre patience...
— Claire ?
Aucune réponse, jusqu'à ce qu'une voix fébrile me fasse sursauter.
— Jack
Mes yeux s'écarquillent de stupeur à l'énonciation du prénom de mon frère.Celui-ci résonnant comme une bombe. L'inquiétude s'infiltre en moi si vite, que je crois exploser.
— Il....
De loin j'entends les pas pressés de Kyle, mais, je ne lui adresse aucun regard. Coupée par son sanglot,elle oublie de me donner la réponse. Alors, l'attrapant fermement par les épaules, je la secoue un peu, ne me souciant guère de la force que j'emploie.
— Il est parti.
Devant l'absurdité totale de la situation, j'hésite entre mordre ma lèvre ou planter mes ongles dans la peau de Claire, semblable de plus en plus à une petite fille effarée.
— Il.... Il n'est plus. Il est allé rejoindre le loup aux yeux jaunes.
Je me tends, confuse de ses propos si lourds et m'imaginant le pire. Kyle, lui, s'approche de plus en plus de moi, je le sens.
— C'est un traître.
Elle fond cette fois-ci en larmes ,s'écroulant sur le sol, secouée de spasmes. Je me demande si je dois faire la même chose. Toutefois reprendre mes esprits et analyser la situation me paraît plus urgent dans l'immédiat. Elle ment, elle raconte des absurdités, n'est ce pas ?!
— Balivernes, (murmure-je),balivernes (plus fort) !
Kyle m'arrête d'une main, encerclant ma taille. En moi, la chaleur se brise et le froid envahit tout mon corps. Sottises, sottises, impossible. Trop perdue, j'agrippe le débardeur de Kyle, et plonge ma tête dans son cou, faisant de lui mon pilier, le roc sur lequel je peux m'agripper. Je ne cesse de secouer la tête, persuadée que tout ceci n'est que mensonge.
— Balivernes, balivernes... (en boucle)
Kyle me serre plus fort contre lui, et je réalise lentement que la nouvelle ne me laisse pas totalement surprise, à mon grand désarroi. Jack était étrange ses derniers temps, pour le peu que je l'ai vu. Sa façon d'accepter les plans, de se comporter, mon retour, cette disparition soudaine. J'en viens rapidement à la conclusion de m'être faîte royalement berner ! Mais il est difficile de se dire que son propre frère ait pu vous trahir...
Je me détache de l'étreinte de Kyle,et me dirige à pas pressés vers l'extérieur pour prendre l'air. Mes yeux ne semblent pas quitter une trajectoire invisible tandis que j'avance de plus en plus rapidement. Lorsque la porte est à portée de main, le soulagement de pouvoir enfin libérer mes poumons comprimés par les émotions m'étreint. Cela arrive d'un coup, trop de nouvelles, trop d'émotions, comme un arc se tendant prêt à tirer sa flèche. Jack, un traître ? Illusion, pourquoi le serait-il, notre mère est morte, notre père est mort, tués par un loup sanguinaire aux yeux jaunes. Jack ne ferait jamais ça, je le sais au plus profond de moi...
Si cela est un mensonge, le présent bouleverse toutes les choses, et amorce le plan assez fou qu'il me reste. Il n'y a, à ce jour, qu'une seule sortie au désastre qui s'ouvre devant moi. Et cette fois-ci, il n'y aura ni surprise, ni Balou, ni piège que me crée ce loup. Il n'y aura que moi et mon ombre. Petit à petit, mon subconscient relie les pièces du puzzle et je m'aperçois que je n'ai fait que tourner en rond, Je ne suis qu'un jouet, une potentielle proie dont un prédateur s'est amusé à laisser s'essouffler. Un pion, voilà ce que je suis, mais un pion peut faire mieux. Faire échec et mat !
J'entends des pas s'approcher de moi prudemment, sachant déjà à qui ils appartiennent. Pas difficile de deviner... Je me retourne, le regard plus déterminé que jamais, et m'avance jusqu'à Kyle. L'odeur boisé émanant de lui engendre des frissons tout au long de mon bras. Il devient évident que je suis proche de lui, peut être trop. Seuls quelques centimètres séparent la distance entre nos peaux. Ses yeux me fixent, et prête en à découdre, j'attrape rapidement sa main, le tirant jusqu'à l'intérieur. Le temps étant orageux, je ne prévois, en aucun cas, de sentir le chien mouillé. J'accélère pas, avant d'atterrir dans le salon, et de m'allonger sur un des canapés. Kyle intrigué par mon comportement, s'assied face à moi et me fixe du regard. Personne d'autre dans la pièce, comme si Claire avait décampé aussitôt que je suis allée prendre l'air.
Je me mets à observer Kyle, son dos buté contre le dossier de son siège, une barbe naissante sur ses joues. Ses cils sont incroyablement longs, chose que je n'avais jamais vraiment remarquée. Je m'attarde lentement sur chaque parties de son corps, le redécouvrant peu à peu, au moment même où je comprends mon monde. Il est séduisant, viril et sauvage à la fois. Est-ce la première fois que je le vois vraiment? Mieux vaut ne pas m'attarder sur ces petits détails insignifiants. Se sentant déshabillé du regard, il penche la tête vers moi et me dévisage à son tour, pour mon plus grand bonheur. Je ne suis visiblement pas la seule à avoir perdu la tête.
Je ressasse pendant un court instanttout ce qui nous est arrivé. Avant de lever mon menton, pour avoir une meilleure vue d'ensemble.
— Toi et moi savons pertinemment la réponse que je t'aurais accordé.
Il hoche la tête, m'invitant à poursuivre mon monologue.
— Celle-ci s'est évanouie au moment même où j'ai pris la fuite, pour découvrir que mon frère me trompait sûrement depuis plusieurs jours, si ce n'est plusieurs années. Et même s'il m'est impossible de cautionner cela, il est sûr que Jack a un plan derrière la tête. Alors, Kyle, ma réponse dépendra de la tienne. Si tu acceptes de m'aider, il est possible que j'accepte ta proposition.
Il semble me reconsidérer un instant,avant de me sourire et d'attraper la main que j'ai tendu vers lui à la fin de mon speech. Sa main englobe la mienne, et ses yeux fixent les miens avec une détermination farouche. Tous les deux nous voulons obtenir ce que nous désirons depuis toujours. Pour ma part « vengeance » et au delà Kyle. Grâce à notre alliance, nous savons tous deux qu'il y a de grandes chances pour que je l'accepte plus que je ne l'aurai imaginé. Je me relève rapidement d'un bond, au même instant que lui, avant de détourner le regard. Il me saisit doucement par le menton,effleure mes lèvres d'un baiser léger et prometteur puis me laisse me reculer, troublée pour prendre une autre direction.
Retour à la case de départ.
...
Le soir est arrivé très vite, l'eau s'écoule sur mon corps, glissant sur ma peau, et mes cheveux s'accrochent à mon dos. Une fois complètement lavée, et les idées rafraîchies, j'enroule une serviette autour de mon corps, avant d'enfiler lentement mes vêtements. Ramenant mes cheveux sur mes épaules, j'appuie mes mains sur le lavabo et m'examine dans le miroir face à moi. Perdue dans mon reflet aux allures tourmentées,je reprends bien vite mes esprits, prenant en main un eye liner, et soulignant d'un trait mes paupières, pour faire ressortir le fil de ma vie. Noir, l'absorption de toutes les autres couleurs, symbole desténèbres, propriétaire du néant. La perfection, l'imperfection,le côté sombre d'une nuit.
Je repose le stylo, avant de sortir de la pièce et de rejoindre à nouveau le salon maintenant sombre, juste éclairé par les faibles rayons de la nuit. Dans l'angle de la pièce, la silhouette de Kyle s'avance vers moi et me tend une enveloppe froissée. Je l'attrape, intriguée, avant de l'ouvrir précautionneusement bien qu'elle soit déjà ajourée et probablement déjà lue par Kyle. En la retournant, je remarque qu'elle lui est adressée, ce qui me rassure sur le fait qu'il ne fouille pas dans mes affaires. Braquant mon regard sur lui, je lui découvre un air sérieux alors qu'il s'assoit sur un fauteuil.
— Lis la. (me stipule-t-il)
Bien que mécontente face à l'ordre indirect reçu, la curiosité prend le dessus, et je me laisse emporter par la lecture.
« Cher frère,
La lettre sera courte. Je suis partie. Il est inutile de t'en donner la raison, elle coulera de source pour toi. Il est vital pour moi de rejoindre Jack et de découvrir ce qui se trame le plus rapidement possible. Contrairement à toi, j'ai l'obligeance d'écrire une lettre pour mettre les choses au clair. Tu trouveras dans ma chambre, des informations découvertes grâce à des amis communs. Celles-ci pourront être d'une grande aide à toi et Mandy. Je vais sûrement voir celui qui hante ses pensées. N'oublies pas, je suis dans ton camp, mais pour ne pas éveiller les soupçons, mieux vaut rester à distance.
Brûle cette lettre une fois lue.
Ta chère sœur,
Claire. »
La lettre s'arrête là. Je prends l'initiative de la rouler puis de la déchirer en milles morceaux.Pour finir, Kyle m'approche une allumette enflammée afin de réduire les restes en cendre .
— Je suis allé dans sa chambre, et j'ai trouvé ça.
Il désigne une table où sont éparpillés divers documents. En me penchant, je découvre plusieurs photos du loup aux yeux jaunes. Son corps imposant, et ses babines retroussées reflètent la rage qui alimente son regard. A côté des clichés, est déposée une feuille blanche sur laquelle un nom ressort à l'encre noir : « Dan McWilson ». Tout en bas de la page, des informations telles que « en contact avec l'ennemi », « dans le bar du coin de la rue ******* ».Je m'humecte les lèvres, heureuse d'avancer de plus en plus. Mes yeux balayent les autres indices, et je décide rapidement de me concentrer juste sur ce Dan.
Penchée sur un ordinateur, je cherche le plus vite possible, des informations sur lui. Je trouve rapidement le résumé de sa vie sur les réseaux sociaux : Célibataire depuis un long moment suite à la découverte de sa petite amie en plein adultère. Visiblement cet épisode n'a pas brisé son ego immense vu les poses de play-boy sur les photos. C'est un loup garou de grandes forces, il pratique différents sports de combat depuis le début de son adolescence. Il traîne souvent dans un bar « chez Fredo », le Fredo en question étant à la fois le barman et son oncle. Ils semblent avoir une relation fusionnelle. Il vit dans un appartement de luxe, et est plutôt du genre loup solitaire. Ses qualités ? La force, la tactique, et la séduction. Ses défauts ? Trop entrepreneur, arrogant, et insouciant.
J'établis un résumé de mon« enquête » sur un carnet, et me relève rapidement de la chaise.
Kyle est adossé contre un mur ,portable en main et sourire aux lèvres. Pas de doute, il me sera d'une grande aide. Je m'approche lentement de lui, pour écouter plus aisément sa conversation.
— Tu me dois une grosse somme d'argent Timmy... (il s'arrête un moment, me regardant par la même occasion). L'Italie est un grand pays, je suis sûr que tu t'es fait de grands amis (une pause s'en suit pendant que l'interlocuteurs'échauffe à travers le téléphone).T'as pas intérêt à être en retard.
Il raccroche, glissant sur le côté,laissant un de ses bras appuyé au mur. Nous nous fixons pendant un temps. Il semble ravi, sûr d' avoir accroché un gros poisson.Bientôt il le coincera dans son filet de pêche et je serai avec lui pour le remonter à la surface.
Prépare toi Dan, Mandy va arriver...
....
L'air est sombre, un orage plane au dessus de nous, Kyle est déjà dans le bar depuis dix minutes,discutant avec le barman. Ce sera bientôt mon tour, je serais là dans à peine cinq secondes. Une, j'avance pas à pas, ma tenue en faisant retourner plus d'un. Deux, je lève ma main attrapant subitement la poignée de la porte. Trois, je la baisse, jetant un œil derrière moi pour être sûre de n'être pas observée. Quatre,je rentre un pied dans la mince ouverture de la porte. Cinq, j'entre.Silence total, il n'y a que des hommes, et ils n'ont pas l'air enchantés de me voir, comme d'habitude. J'esquisse un sourire, me délectant de leurs humeurs maussades en me frayant un passage dans cette foule masculine. Je m'installe près du bar, repérant Kyle,puis Dan. Ce dernier est assis plus au fond, un verre à la main,l'engloutissant brusquement. Je perçois sous mes doigts le marbre dur et froid du comptoir et je commande bien vite un verre d'eau,comme à mon habitude. Les airs surpris du barman et de la faune environnante me procurent un grand délice. Je sais que mon look laisse à imaginer le pire, mais je peux être un chat quand je veux,une vraie machine à ronronner. Je m'approche lentement de Dan qui ne tarde pas à me repérer. Il me fixe un instant dans les yeux, avant de détourner le regard soufflant bruyamment.
— Salut.
Il ne daigne pas me répondre. Ses yeux sont presque noirs, ses cheveux sont blonds avec quelques mèches plus foncées en bataille, le cliché type des films américains.Pourtant, il parait sombre, ancré dans un passé obscur, laissant penser qu'il pourrait détruire toute personne le touchant en un clin d'œil. Un bon point de pression.
— Tu n'es pas bavard Dan ?(j'appuie volontairement sur son nom, excitant son intérêt)
Il tourne direct sa tête vers moi, me détaillant pendant un long moment, comme s' il essayait de m'analyser. Les interrogations qui fusent dans son cerveau étriqué, doivent être nombreuses : « Qui est-elle ? »,« Qu'est ce qu'elle me veux ? ». Oui, le pauvre est certainement tout chamboulé.
— Qui es-tu ?
Très très bonne question.
— Non Danny, je peux t'appeler Danny ? Bien, je vais être rapido. Qui es-tu Danny. ?
Il serre les poings à l'énonciation du surnom que je lui est affecté. Pourtant je le trouve plutôtmignon moi ce patronyme. Il attrape brusquement mon poignet et je jette un regard à Kyle qui s'apprête à lui sauter dessus à tou tinstant. Interceptant mon avertissement silencieux, il se calme, ne voulant pas faire échouer le plan. Toutefois, je lis en lui et je sais qu'il imagine déjà la scène de l'agonie qu'il mettra en place: meurtre à la tronçonneuse ? Non, trop violent...
— Je ne sais pas qui tu es, ni pourquoi tu as un chien qui te suit partout, et te protège. Sache que tu va vite le regretter si tu ne te barres pas tout de suite delà (dit-il violemment).
Les mots, les mots sont forts mais ils ne sont rien comparés aux actions. Je penche ma tête sur le côté,trouvant ce jeu fort amusant.
— Écoute moi Bambi, si je suis ici c'est pour affaires (je m'arrête un court instant). Je veux le plus d'informations possible sur un de mes pires ennemis que tu dois sûrement connaître vu que tu as collaboré avec lui. Il est surnommé « le loup aux yeux jaunes ».
Il voit de quoi je parle mais fait mine de rien. Il secoue la tête serrant un peu plus mon poignet qui blanchit au fur et à mesure.
— Je ne vois pas en quoi ça m'interesse. Et pour ton information, je suis loin d'être un faon,je suis plutôt le chasseur, alors tu as intérêt à te bouger delà.
Kyle arrive à grands pas, poussant d'une épaule Dan qui le foudroie du regard et s'assoit entre nous. Le barman se pointe, et demande à son neveu si tout va bien. Ce dernier lui confirme que tout est OK, pour mon plus grand plaisir. Son oncle repart travailler suspicieux, nous laissant tous les trois.
— J'ai un marché à te proposer. Tu dois te douter que j'ai des informations sur toi... Mais je n'ai pas que ça. Kyle (je désigne ce dernier) a de grands amis un peu partout dans le monde. Je sais que ton dernier chagrin d'amour t'as lancé en défi de trouver un jour ton âme sœur. Visiblement tu ne l'as pas rencontrée pour l'instant et ça te ronge de laisser ton« ex » gagner. Nous, nous pouvons t'aider, sois en sûr.En échange, tu devras juste nous aider en retour, en nous donnant le plus d'informations sur celui que l'on recherche.
A la fin de ma tirade, Dan semble plus intéressé par ma personne. Il appuie son torse contre le bar,tandis qu'il reprend un verre.
— Admettons que tu aie raison, que je tiens ma part du « chantage ». Qui me dit que vous tiendrez la votre ?
Parfait.
— J'en viens. La meilleure preuve de mon honneur, est qu'une promesse est la chose la plus sacrée pour moi et c'est pour en tenir une que je suis ici aujourd'hui. Alors, sache que s'il faut remonter des marées, fleuves, pays ou autres,nous ferons tout pour trouver ta Féline.
Mes références répétées aux vieux dessins animés n'ont pas l'air de l'enchanter. C'est pour cette raison que j'aime bien en affubler mes adversaires, cela me permet de les vexer, les provoquer, autant que de lier un lien, un lien dangereux.
Quelques minutes plus tard, il accepte et nous fixe plusieurs lieux de rendez vous. Nous nous transmettons mutuellement quelques infos pour nous prévenir de toutes trahisons. Kyle, lui explique alors son plan pour trouver sa chère et tendre tandis que je me languis d'arriver à la fin. Une bonne action, plus un pas en avant, c'est vraiment « un petit pas pour l'homme,un grand pas pour l'humilité ».
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