1. Fashion Week, success and rEaR vIeW

bienvenue :)







La foule, les flashs, les cris lui avaient manqués. Ses fans lui avaient manqués. Il pensait les avoir perdu après avoir quitté le groupe mais il s'était trompé. Ses fans étaient là, toujours aussi fidèles... et bruyantes.
« Zayn ! Zayn ! Zayn ! », elles crièrent de tout les coins. Il leva la main et leur fit signe avant d'entrer dans la voiture aux vitres tintées. Quand la portière fut fermée, les cris furent étouffés pour la plus grande satisfaction de ses tympans.

Zayn sortait tout juste de son hôtel pour aller voir sa petite–amie défilée sur le podium pour la deuxième fois pour la grande marque Victoria Secret. Son premier défilé pour Tommy Hilfiger fut un vrai succès, la carrière de la blonde prit une toute autre tournure. En effet, après avoir tourné le clip Pillowtalk en compagnie de Zayn et avoir défilé pour une aussi grande marque, sa notoriété ne fit qu'accroître. On lui demanda même d'être l'égérie de Tommy Hilfiger, la marque, qu'elle accepta sans hésitater. Elle participerait au photo shooting après ses plusieurs défilés. Elle se trouvait en ce moment aux États-Unis, à New York, puis elle posera à Paris dans quelques temps pour Balmain, une grande marque de haute couture française.

Chelsea était sur un vrai petit nuage, tout lui réussissait et elle en était fière. Elle ne pensait pas décoller aussi rapidement mais la célébrité de ses deux parents l'aida beaucoup, particulièrement celle de sa mère, ancien mannequin. Leur carrière l'avait aidé oui, mais n'avait pas fait tout le travail. Cela lui avait simplement donné un petit coup de pouce pour se faire connaître mais elle estimait que le travail venait uniquement de la sueur de son front. La carrière de Zayn aidait également. Après avoir tourné dans le clip du premier single de son petit–ami, qui atteint la première place du UK Singles Chart, et du U.S.Billboard Hot 100, faisant de lui le premier artiste britannique à intégrer le Hot 100 à la première place seulement à ses débuts, Chelsea ne pouvait pas rêver mieux. Elle était bien entourée, et elle était bien sûr très reconnaissante envers Zayn car celui-ci lui avait proposé dans l'unique but de la faire connaître un peu plus sachant quel buzz cela créerait. Il espérait simplement que cela tourne dans le bon sens et que ses fans — les hystériques, ne cracheraient pas leur haine sur sa copine. Ça se passa plutôt bien, malgré la haine reçu, il y eut aussi l'encouragement et le ravissement des autres qui aida la blonde également.

Et voilà qu'elle défilait pour la Fashion Week de New York pour l'une des plus célèbre marque de lingerie. La blonde vivait enfin son rêve et elle en était ravie. Il ne lui manquait rien.
Sa carrière était enfin lancée, sa famille la soutenait, et par dessus tout elle avait trouvé l'amour. Car en effet, elle était belle et bien tombée pour le britannique.

Zayn pouvait en dire autant. Il était très surpris du succès de son single. Jamais il n'aurait pensé gagner autant. Ses fans le surprenaient de plus en plus et il ne les aimaient que plus encore. Il était très reconnaissant envers ses proches pour leur soutien. Il vivait enfin son rêve lui aussi, il faisait enfin sa propre musique cool et à son style. Il était heureux dans ce qu'il faisait et le serait sûrement toujours. La musique était toute sa vie, il ne vivait que pour ça. Les goûts particuliers de son père l'avaient beaucoup aidé à créer son album. Yaser fut le premier à lui avoir envoyé un message en le félicitant et en lui disant combien il était fier de lui.

Mind of Mine. Un réel succès. Un mélange d'R&B et de tout autres genres musicaux, comme le fokl, le hip-hop, le reggae et autres encore. Un mélange de mélodies orientales et occidentales. Une mixité qui plu à beaucoup et qui lança sa carrière pour de bon. Il fut en première place au Royaume Uni, aux États-Unis, en Argentine et d'autres pays encore. Un réel succès. Et il en était plus que fier. Il vivait enfin pleinement, il se sentait à nouveau heureux. Il était reconnaissant envers Chelsea aussi qui l'avait soutenu depuis le début. Il se sentait bien avec elle. Ils se soutenaient mutuellement, c'est ce qui faisait d'eux un couple fort et beaucoup aimé par l'audience.

Un couple à succès.


___






300 West 20th avenue, Resident Street Brooklyn, New York.


Une jeune femme, Jenna Kapoor, était logée dans une résidence pour étudiants. Elle y vivait telle une taupe. L'échine en forme de voûte dû à son entêtement pour le travail, le corps amaigri, le visage dénué de couleurs et les cernes sous les yeux, elle n'était plus que l'ombre d'elle-même. Dans sa petite chambre d'étudiante, elle passait ses heures libres à travailler sur divers croquis et sujets. Elle ne vivait plus, ne mangeait presque plus et la sommeil la fuyait comme la peste. Jenna était devenue méconnaissable. Elle était heureuse d'être loin de ses proches car elle-même avait conscience de son changement, cependant elle n'y pouvait rien de plus que si ses proches la voyaient ainsi, ils la sermonneraient sûrement ; ce dont elle n'avait pas besoin en ce moment.

La basanée savait qu'elle était mal en point mais elle ne pouvait y remédier. Il fallait qu'elle donne le meilleur d'elle-même quitte à ressembler à un zombie. Elle voulait réussir cette formation et si elle manquait la moindre chance de travailler et d'avoir du retard, c'en était fini ! Elle ne pouvait se le permettre. Elle devait être au top du top car le premier bulletin fut une catastrophe. Elle eut tout juste la moyenne et pu passer de justesse le deuxième passage. La brune ne pouvait pas se permettre de perdre un an, elle ne voulait pas redoubler, elle avait déjà perdu du temps pendant sa formation en psychologie, il fallait à présent qu'elle en gagne.

Les cours n'étaient pas si difficiles mais Jenna voulait absolument viser plus haut. Elle travaillait sur des sujets qu'elle organisait elle-même de plus des travaux scolaires, des défis qu'elle tentait de braver par elle-même. Ce qu'elle ne comprenait pas, c'est qu'elle se rendait malade. Cependant, sa vie d'étudiante n'était pas la seule chose qui l'avait rendue taciturne. Non, il y avait autre chose... Mais elle ne voulait pas y penser alors elle trouvait refuge auprès des crayons gras, des feuilles rêches et des croquis. Elle s'était coupée du monde.
Les seules appels qu'elle prenait parfois était ceux de sa mère. Par contre, ceux de son père, elle n'en ratait aucuns.

Elle ne répondait pas aux messages, ne répondait pas au téléphone —sauf les coups de fils de ses parents—, elle n'allait plus sur les réseaux sociaux de peur de tomber sur des choses qu'elle ne voulait pas voir, elle n'allait tout simplement plus sur internet à part pour des recherches scolaires. Pourquoi ? Parce qu'elle savait que la réussite de certaines personnes était l'objet favoris des spectateurs depuis quelques temps. Elle n'arrivait pas à le supporter. La brune était folle de jalousie. Jalouse de leur réussite. Jalouse de leur relation. Jalouse d'elle. Pourquoi elle et pas moi ?, se demandait-elle à chaque moments inactifs de sa vie. C'est pour cela qu'elle travaillait tout le temps car quand elle ne s'occupait de rien, elle faisait un chose dangereuse.
Elle pensait.

Elle s'était interdit de rester oisive, ne serait-ce qu'un petit moment. Travail, travail, travail, toujours travail. Jenna n'était pas jalouse du fait qu'elle —Chelsea — ait réussi mais de comment elle avait réussi. Ce fut tellement simple pour elle que c'en était injuste.
Chanter, c'est facile quand on a la voix, pensait-elle. Danser, c'est facile quand on a appris. Écrire, c'est facile quand on a les mots. Façonner, c'est facile quand on a les doigts. Marcher, c'est naturel. Alors pourquoi marcher en string devrait être une profession ?

Un soir, elle grogna sauvagement quand elle vit Chelsea se pavanait sur de grandes échasses en soutien-gorge lorsqu'elle zappait à une heure tardive, une boîte de nouille entre les mains. Les spectateurs l'acclamaient simplement parce qu'elle était belle et bien galbée.

Ce soir-là, le petit groupe d'étudiants l'avaient regardé comme si elle avait perdu la tête, et elle l'avait sûrement perdue... cela faisait un petit moment que Chelsea était dans sa ligne de mire.
Elle maugréa dans sa barbe alors que les autres s'échangeaient des regards appuyés.
« C'est quoi le soucis Jenna ? », demanda Stanley, un étudiant un peu efféminé. « Rien, je suis juste un peu fatiguée... c'est tout. », elle répondit en marmonnant tout en jouant avec le contenu de sa boîte de nouille. « Chelsea Hadid est canon, c'est pas croyable ! », s'écria Kevin, un petit blond aux yeux sombres. « Je ne comprends pas pourquoi tu ne l'aime pas. », ajouta-t-il en dévorant le mannequin des yeux puis dit ajouta un petit moment : « Oooh j'ai compris. », il rit. « Le fameux petit chanteur avec qui elle est, tu en es fan aussi ? Je le savais. J'avoue qu'il pourrait rendre n'importe quel hétéro, gay. », il regarda Jenna puis rit de nouveau. Jenna le regarda brièvement et soupira en observant la démarche d'Adriana Lima dans sa superbe petite tenue noire.

Tout ça était ridicule. Sa réaction face à tout cela. Quel âge avait-elle, huit ans ? Elle devait se ressaisir. Elle secoua la tête. « Oui, euh... je suis désolée les gars, simplement... quand je me vois moi qui bosse d'arrache pieds pour avoir de bonnes notes et que pour finir j'arrive sous la moyenne la plupart du temps, et ces mannequins pleines au as rien qu'à marcher en petite culotte, ca me rend dingue. », elle souffla. « Chelsea était tellement simple avant... », elle ajouta en marmonnant pour elle-même. Kevin la regarda avant de ricaner. « Tu dis ca comme si tu la connaissais. » « C'est l'une de mes anciennes amies, et j'ai grandi avec son petit-ami. », elle répondit en le toisant. « Ouais et moi je suis la reine d'Angleterre. », dit ironiquement Mona, ayant trouvé l'occasion de cracher son venin sur la basanée. « Pensez ce que vous voulez, ce que je vous dis est la vérité. », dit-elle en fronçant les sourcils. « Prouve-le. », pesta une nouvelle fois la vipère en croisant ses longs et fins bras. « Je n'ai rien à te justifier. Sur ce, bonne nuit. », elle se leva et s'en alla ce soir là à grande vitesse dans sa petite chambre sombre.

___

Des applaudissements fusèrent dans la salle après plusieurs passages de modèles vêtus de collections diablement sexy.
Zayn, accompagné de Doniya et Trisha étaient assis aux premières loges en classe VIP : la meilleure position pour assister à l'événement. Quand Chelsea fit irruption sur scène, Zayn applaudit de plus belle en souriant. Il fut attiré par les messe basses de sa soeur et de sa mère qui paraissaient quelque peu inquiète. Il se pencha vers elles. « Tout va bien ? », il demanda en regardant sa mère qui fixait son cellulaire. Elle secoua la tête. « C'est Laila, je pense qu'elle a un problème. », elle dit rapidement alors que Zayn fronça les sourcils. « Qu'est-ce qu'elle a ? », il interrogea une nouvelle fois sa mère avant de regarder sa soeur. Celle-ci lui répondit : « Elle ne peut pas venir. », il s'affala dans son siège. « J'arrive pas à le croire... », il marmonna. « Tu lui as bien préciser que c'était l'invitation de Chelsea et non la mienne ? », il dit à son aînée qui secoua la tête. « Oui Zayn mais—» « Alors c'est quoi son problème ? J'espère qu'elle ne remet pas la faute sur moi parce que—» « Zayn, elle est en route pour Brooklyn. Ça n'a rien à voir avec toi. », lâcha sa mère d'un ton sec. « Jenna est a l'hôpital. », elle articula.


L'hôpital. C'était bien un mot qu'il détestait entendre. Sa mère ne savait pas pourquoi Jenna était à l'hôpital ou peut-être ne voulait-elle pas le lui dire. Un silence de mort régnait dans l'habitacle. Aucun ne daignait parler. Le basané était du moins quelque peu soulager de savoir que Chelsea devait se rendre à l'hôtel avec le reste des mannequins. Il n'aurait pas eu le courage de feindre la joie. Il était bien trop inquiet et cela aurait aggravé la situation. Il n'était pas d'humeur à subir une confrontation quelconque avec la blonde. À chacune de leurs querelles d'amoureux, ils laissaient la chose se tasser de côté et n'en parlaient plus. Ce n'était pas le meilleur moyen selon les dires mais c'était de cette manière défectueuse qu'ils réglaient les choses et cela les satisfaisait pour le moment.

« Tu peux au moins me dire ce qu'elle a. », répéta-il à sa mère dans l'espoir de lui tirer les vers du nez. Celle-ci soupira, le regard rivé sur le paysage défilant alors que sa soeur pianoté sur son téléphone. « Je ne pense pas que ce soit grave, alors cesse de me questionner autant, c'est lassant. », dit-elle enfin. « On dirait un gamin. », elle ajouta en lui lançant un regard. « Je ne jouerais pas les gamin si tu daignais parler. », il maugréa. Doniya, à bout, intervint : « Vous pouvez la fermer ? Tout les deux ? Qu'est-ce qui vous arrive à la fin, a vous écorcher la face comme ça ? Taisez-vous si vous n'avez rien à dire. »

Le silence régna jusqu'à leur villa, dès que la voiture fut stoppé, Trisha descendit en marmonnant un bref "bonsoir" et s'engouffra dans la grande maison. Doniya ne bougea pas. Il soupira et s'avachit un peu plus dans le siège en cuir et attendit le sermon de sa soeur.
« Ne fais pas cette tête. Comme maman l'a dit, je ne pense pas que ce soit bien grave. Elle a eu... pas mal de soucis de santé. Sa mère n'était pas au courant, elle l'a su par le bilan fait à l'hôpital et elle s'y est rendu immédiatement. Elle va bien, elle était même au téléphone avec sa mère donc j'en déduis que ça va pas trop mal si elle peut parler. Elle a expliqué brièvement qu'elle ne mangeait pas beaucoup et qu'elle manquait de sommeil, c'est pour ça qu'elle a fait un malaise mais ça va, Zayn. Ne fais pas cette tête. », dit-elle en lui tapotant la main, essayant de le faire sortir de son mutisme. Il secoua la tête en s'obstinant à ne rien dire. « Bon, très bien. Je te la— » « Je comprends pas pourquoi maman m'en veux autant. », il lâcha enfin. Doniya soupira puis claqua de la portière jugeant qu'elle en avait encore pour un petit moment. Elle balança sa pochette pailletée sur le siège adjacent puis retira ses talons. « je vais te résumer à peu près. Notre famille — au complet — connaît Jenna depuis pas mal de temps maintenant, alors elle fait un peu parti de la famille. Vous étiez inséparables enfants et c'était pire encore en grandissant. Jenna t'a toujours était loyal, une vraie amie alors que toi, elle le tapa sur le bras alors qu'il grogna, toi tu t'es comporté en vrai salaud. Je ne dis pas que tu ne l'aimais pas bien sûr. Loin de là, elle marmonna en roulant des yeux, mais tu ne t'ai jamais vraiment questionné sur ses sentiments. Il la regarda enfin. Tu as toujours agis uniquement pour toi, comme le parfait petit égoïste que tu es. Tu ne t'ai jamais dis que tu pourrais la blesser. Tu faisais — fais — ce que bon te sembles quand tu juge que toi ça te plaît, alors que Jenna..., elle soupira, elle a toujours voulu te plaire, te faire rire, te rendre heureux. Elle fixa sa pochette, nostalgique. Chacune de ses actions tournaient autour de toi : Est-ce qu'il va bien ? Est-ce qu'il est disponible ? est-ce que ça va lui plaire ?Je ne veux pas le vexer, et cetera, et cetera... ce que je veux dire, c'est que tu as déçu maman et moi-même d'ailleurs. Je ne m'attendais pas à ce que tu face ça—»

« Ça quoi ?! », demanda Zayn impatient se sentent minable sur le coup. Doniya continua : «— et que ta copine vienne s'en vanter. Tss tss. Je l'ai mal jugée, je pensais qu'elle était gentille. Je n'arrive pas à croire que tu t'ai fais berner par une autre blonde. Ne me lance pas ce regard, en tant que grande soeur, j'ai tout à fait le droit de te dire des choses blessantes si c'est susceptible de te réveiller un petit peu. Zayn, elle ajouta après  que son frère ait détourné la tête vers la vitre pour ne pas la regarder, elle a osé ce pointer à la maison et dire, toute fière en plus de ça, que tu avais fais un choix. Un choix. Comment tu as pu choisir entre Jenna et ta petite-amie ? Je veux dire, c'est Jenna quoi. Jenna. De quel droit cette blondasse vient se vanter que tu as blessé mon amie en disant d'elle bon débarras ? Tu m'écoutes ?! », elle lâcha, rouge de colère par le souvenir de cette journée et le mutisme de son abruti de frère. Il se tourna enfin vers elle et jamais elle n'avait vu une telle fureur dans ses yeux. « Tu sais quel est votre problème ? » « Dis-moi. », dit-elle en levant le menton. « Le problème c'est que vous voyez  Jenna comme Jenna et non Jenna comme  Jenna. »

Doniya le regarda, il continua : « C'est vrai, j'ai beaucoup fais le con quand on était jeune, j'ai pas fais gaffe mais voilà, ce qui est fait est fait ! Mais le problème, , maintenant, ce n'est plus Jenna que j'ai connu ado, c'est Jenna. Une femme. Le problème c'est que notre relation n'est plus la même et que personne à part nous deux, ne comprend comment on fonctionne. Ce que j'ai fais, je devais le faire mais ça ne veux pas dire que je le voulais. Jamais je lui ferais du mal intentionnellement. Jamais. », ne jamais dire jamais., pensa Doniya mais ne dit rien. « Je ne pouvais pas continuer... » « Qu'est-ce que tu as fais, Zayn ? », demanda-t-elle ayant conscience qu'elle devait être délicate vu l'agitation de son cadet. « J'ai... », il se stoppa et souffla en secouant la tête. « C'est une femme à présent, c'était inévitable. », il conclut, la mâchoire serrée. Doniya ne répondit pas. Elle s'avachit à son tour et fixa le siège en face d'elle. Elle avait compris et Zayn compris qu'elle avait compris.

« Je sais. », il souffla. « Quand ? », demanda  la basanée. « quand je lui ai rendu visite, chez elle. » « Quoi ? Tu veux dire que vous l'avez fait alors qu'elle était avec... c'est pas vrai. C'est... », elle soupira, assommée par ces révélations puis se redressa. « Tu veux dire que tu t'es mis avec Chelsea qui était son amie après avoir... vous me fatiguez ! Tu couches avec elle alors qu'elle est en couple puis tu te mets en couple avec son amie ? C'est quel genre de drame ça ? », elle se tourna vers lui. « Je vois que tu n'as pas fini de faire le con. C'est dégueulasse. Vraiment. Déjà elle qui trompe son copain puis toi... oh, vous êtes éprouvants tout les deux. Je peux comprendre que tu veuilles t'éloigner d'elle après cet accident, mais tu aurais pu faire ça d'une autre manière. », elle récupéra sa pochette puis pris ses chaussures par les talons. « Zayn, ne te mets pas en couple parce que tu désirs une autre personne. EH, ne fais pas cette tête. Oui j'ai dis désir, oui parce que c'est le cas. Hop hop hop, ne m'interromps pas ! Si tu veux Jenna plus que Jenna, alors fais quelque chose, parce que là, elle est parti pour recommencer quelque chose de nouveau. », elle dit en le regardant avec insistance puis ouvrit la portière et sourit doucement à la vu de ses joues rougies. « Zayn. », elle dit d'une voix douce... avant de la frapper avec sa pochette sur la tete. « Ne fais pas cette tete ! »

___


Après qu'il fut arrivé à son studio, il se plaça directement sur le petit bureau en bois noir et piocha dans le tiroir un crayon pour gribouiller sur une feuille de papier froissée.

Heard about all the things you done
J'ai entendu toutes les choses que tu as faites
And all the wars that you've been in
Et de toutes les guerres où tu as été
Heard about all the love you lost
J'ai entendu tout l'amour que tu as perdu
It was over before it began
C'était fini avant que ça n'ait commencé
Heard about all the miles you've gone
J'ai entendu tous les kilomètres que tu as faits
Just to gone to start again
Juste pour partir pour recommencer à zéro
Heard about all the things you've been through
J'ai entendu toutes les choses que tu as traversées
It sounds like you need a friend, a friend
On dirait que tu as besoin d'un ami, un ami

Le jeune homme soupira doucement et posa ses jambes sur le petit meuble, les mains croisées sur l'arrière de sa tête. Pourquoi tout cela était si compliqué à gérer ? La vie en elle-même... non pas qu'il n'était satisfait de sa vie, au contraire, mais il y avait ce vide constant dans sa poitrine et il savait ce qui en était la cause. Le problème, c'est qu'il ne pouvait y remédier. C'est lui qui avait fait ce choix et il devait l'assumer.
Elle n'est plus amoureuse de toi...
Elle a toujours voulu te plaire, te rendre heureux...

Il se redressa.

« T'es parfait Javaad. », dit-elle en mangeant bruyamment son beignet, alors qu'elle Le regardait avec de grands yeux lumineux.

« Si cela tenait qu'à moi, je t'aurais bien échanger avec lui ! », elle hurla contre Kyle, les joues rougies de colère alors qu'ils se disputaient à propos de lui.

« C'est pour ça que tu es là toi... », souffla-y-elle alors qu'il lui répétait qu'elle méritait quelqu'un qui puisse la protéger, qui puisse l'aimer...

« Zayn... », elle haleta, lui griffant le dos, les jambes serrées étroitement autour de ses reins. Ses gémissements, ses ongles sur son dos, sa peau...

Il ferma fortement les yeux et serra les dents essayant d'oublier cette image.  « mon dieu. », il murmura pour lui même en prenant sa tete dans ses mains. Comment ne pas l'avoir remarqué plus tôt ? Il était fort plausible qu'elle ressente en effet plus que de l'amitié envers lui en y repensant... Il soupira. « abruti. », il soupira. Jamais il n'oublierait cette nuit, cela avait était trop intense pour que ce soit anodin. Zayn avait l'impression de tomber de haut. Son estomac se tordait de façon désagréable, de la meme manière que quand il avait consolé Jenna sur le bord de la route alors qu'elle avait rompu avec cette idiot de blond. Il n'aimait pas cela.

Il sortit son téléphone et regarda l'heure. Il était minuit passée et pourtant cela ne l'arrêta pas dans ce qu'il s'apprêtait à faire. Il se leva et prit rapidement ses affaires puis remercia dieu une nouvelle fois de sa fortune car à cet instant, il avait besoin de son jet privé. Une heure plus tard, il était dans les airs, les mains agrippées aux accoudoirs en cuir.
Quand l'engin atterri, il en sortit d'un pas rapide puis après avoir suivit le gps sur son cellulaire, il se retrouva devant un grand bâtiment. Il leva la tête et observa le portail. Il regarda ensuite les alentours puis se mit à marcher en compagnie de Chuck, son garde du corps, à la recherche d'un hôtel. Le plus près sera le bon et c'est comme ça qu'il entra en trombe dans l'établissement alors que des flashs le traquaient et demanda une chambre pour la nuit. Une fois dans sa chambre, il soupira. Demain, il ferait  la une des journaux people et il devra s'expliquer à Chelsea. Il se laissa tomber sur le lit et ferma les yeux alors que Chuck s'assit, droit comme un piquet sur le lit adjacent. « Tu peux dormir Chuck, il ne se passera rien. », il dit d'une voix somnolente. « J'ai besoin de toi en forme demain, pour subir la tornade. »

En effet, il appréhendait la réaction de la basanée quand elle le trouverait devant sa porte à l'attendre avec ses vêtements froissées et ses cheveux en pagaille. Seulement, il avait besoin de la voir. De voir comment elle allait, de voir son visage, ses yeux, d'entendre sa voix, de la prendre dans ses bras... il se laissa doucement bercer par les clapotis de la pluie contre la baie vitrée de l'hôtel luxueux à cinq cent dollars la nuit.









1 chapitre du tome 2.
je ne pense pas que vous êtes prêts à découvrir comment va se dérouler se tome hehe ! donnez-moi vos impressions :)xx

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